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Dans les nouvelles barges, il faudra toujours plus de compétences

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Du 27 au 31 mars, est célébrée la semaine des métiers du maritime et du fluvial. À Mayotte, on y fête la cinquième édition, organisée par Pôle Emploi, en partenariat avec le Cluster maritime. Cet événement permet au plus grand nombre de découvrir les nombreux et variés métiers du domaine maritime. Ce mardi, le public était invité à découvrir les métiers du service des transports maritimes (STM).

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La barge « Le Polé » arrivant au quai de Mamoudzou, aux côtés du nouvel amphidrome « La Chatouilleuse » nouvellement arrivé sur l’île.

Temps fort pour développer l’attrait des carrières maritimes, cette mobilisation de tous les acteurs de l’économie bleue encourage la promotion des métiers de la mer, facilite l’orientation vers les formations qui y mènent et favorise la rencontre entre les entreprises et les candidats. « On a beaucoup de compétences ici et avec les nouveaux navires, il faudra former du personnel », affirme, en ouverture à la conférence, Stéphane Gouy, conseiller Pôle emploi et référent du secteur maritime pour le territoire. À Mayotte, beaucoup d’activités maritimes sont disponibles, « il paraissait donc plus que logique, de participer à cette semaine nationale pour faire découvrir des métiers certes, mais aussi faire émerger des vocations, pour répondre aux besoins futurs de main d’œuvre dans le secteur de la mer », explique-t-il.

« On trouve une réelle panoplie de métiers »

Débutée lundi par une visite au port de Longoni, la semaine a continué ce mardi avec une réunion d’information, afin de faire découvrir les métiers à terre et embarqués du STM, service du Département de Mayotte. Plus gros transporteur européen de passagers, le service transporte « cinq millions de passagers par an », complète Ali Omar, vice-président du conseil départemental. Au fur et à mesure des années, le STM « s’est modernisé », note ce dernier. Derrière le fonctionnement d’une barge, « il y a tout un service, non pas seulement des capitaines. On trouve une réelle panoplie de métiers », ajoute-t-il. Depuis sa création en 1977, on note une forte évolution des métiers, « un capitaine de barge a maintenant des joysticks dans les mains accompagné de tout un équipement électronique », ajoute l’élu de Petite-Terre. Cette évolution concerne les métiers dits embarqués, mais également ceux à terre, notamment « grâce à l’utilisation de commandes numériques pour les mécaniciens ». Parmi les métiers que l’on retrouve à terre, on peut retrouver des électromécaniciens, ajusteur-mécanique, soudeur ou encore tuyauteur. « Ce sont des métiers qui demandent beaucoup de formation et de mises à jour continues », clarifie Moustapha Mahamoudou, adjoint au directeur technique, chargé d’études et réparation navale au STM.

Après un premier temps de présentation, la place été faite aux interrogations des participants. Certains d’entre eux s’interrogeaient sur la rapidité de réponse de la part du service des transports maritimes du Département lors d’une candidature. « À la fin de ma formation l’année dernière, j’ai candidaté au STM, mais je n’ai jamais eu de retour. On a des diplômes, on connait le métier, mais on n’a pas de réponses », constate l’un des participants. En réponse, le directeur du service, Saïd Moussa Kassim, explique que « dans l’administration, les postes ne sont pas créés comme ça. Si on a besoin, on lance une ouverture de poste ».

Ce dernier complète en conseillant aux candidats potentiels de continuer leurs études et d’obtenir d’autres diplômes et certifications pour « aller plus loin que le diplôme de matelot ».

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