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Journée mondiale contre les mutilations génitales

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Le 6 février, c’est la journée internationale contre les mutilations génitales et l’occasion de dénoncer ces pratiques aux conséquences dramatiques sur la santé des jeunes filles et femmes.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les mutilations génitales féminines ne sont pas issues d’une culture en voie de disparition et circonscrite au seul territoire africain. En réalité, même si certains pays d’Afrique comme le Mali ou la Gambie sont les plus pratiquants en la matière, excision et infibulation (suture de la majeure partie des grandes ou des petites lèvres) touchent encore 150 millions de femmes à travers le monde et 3 millions de femmes et de fillettes supplémentaires chaque année. Les pays les plus touchés, en plus des pays déjà cités sont l’Inde, l’Égypte, l’Éthiopie, Le Burkina Faso, et la Mauritanie. La France compterait 30 000 femmes et jeunes filles excisées.

L’excision entraîne avant tout des souffrances atroces et la destruction de la vie de couple.
En effet, l’excision est la plupart du temps un traumatisme durable, voire définitif pour les femmes concernées. Du choc premier, psychologique et douloureux dont les séquelles peuvent persister toute une vie, des conséquences physiologiques à court, moyen et long terme peuvent varier du handicap à la mort pour certaines femmes. A court terme, les risques d’hémorragie mortelle sont particulièrement forts. A moyen et long terme, ce sont incontinence, douleurs intenses lors des rapports sexuels,  risques importants pour la mère lors de l’accouchement, kystes, abcès, augmentation du risque de contamination par le virus du sida, et parfois stérilité.

Heureusement, grâce à de nombreuses campagnes de communication, la tendance est à la baisse comme le souligne le dernier rapport de l’UNICEF. C’est déjà un progrès mais il ne faut pas relâcher les efforts. 

 

 

 

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