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Les premiers spectateurs ont pu (re)découvrir la salle de cinéma Alpa Joe

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La grande salle rouge du cinéma de Mamoudzou commence à se remplir. De nombreux spectateurs sont venus pour regarder “Avatar 2 : la voie de l’eau”.

Après plusieurs et longues années d’attentes dues à des travaux et des rénovations, le cinéma de Mamoudzou rouvre enfin ses portes. Ce vendredi 13 janvier 2023, en présence de plusieurs élus et de quelques membres de la famille d’Alpa Joe, s’est tenue la cérémonie d’inauguration de la réouverture du lieu. Les premiers spectateurs ont pu également pousser la porte pour la projection du film « Avatar 2 : la voie de l’eau » en version 3D.

Soirée « danse et déclaration d’amour » à Kani-Kéli

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La MJC de Kani-Kéli organise le 11 février prochain une soirée de Saint-Valentin sur le thème « Amour, gloire et secrets ». Animé par Tayra, la présentatrice météo phare de Mayotte la 1ère, l’événement réunira plusieurs grands noms de la scène musicale mahoraise : Staco, Zaza Mankaravo ou encore Maître Tapopo. Au programme : concours de danse et de déclarations d’amour ! Rendez-vous sur place à partir de 19h30. Plus d’informations au 06.39.97.93.09 ou au 06.41.31.85.73.

A Bandrélé, la cérémonie des vœux aura lieu le 27 janvier

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Le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, invite toute la population de la commune, à la cérémonie des vœux. Celle-ci aura lieu le vendredi 27 janvier, sur le parvis de la mairie, de 13h30 à 16h.

Football : l’ASPH de Mangajou organise ses portes ouvertes le 22 janvier

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Le dimanche 22 janvier, aura lieu la journée portes ouvertes de l’ASPH (Association de Papillon d’Honneur) de Mangajou afin de lancer la saison 2023. Pour se faire, le président de l’association vous attend à la place Manzara de Mangajou. La journée sera l’occasion pour le club de faire découvrir son histoire à travers les faits marquants et récits des anciens, d’informer les parents sur son organisation et son fonctionnement mais aussi d’attirer de nouveaux joueurs et joueuses dans les équipes. Divers animation et activités seront proposées sur place ainsi qu’une buvette et une vente de denrées alimentaires vous pourrez y retrouver aussi l’incontournable «Djoungou » (gâteau mahorais). Par la suite, vous pourrez assister à l’inauguration du « café club de l’ASPH », un nouveau lieu de convivialité et de partage.

Le Dr Martial Henry raconte « 50 ans d’histoire de Mayotte »

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Premier médecin originaire de Mayotte et ancien vice-président du conseil général, Martial Henry livre ses « regards sur 50 ans d’histoire de Mayotte » dans un livre éponyme coécrit avec Emmanuel Tusevo Diasamvu et paru le 5 janvier dernier aux éditions l’Harmattan. Il y décrit son parcours personnel, de son enfance de métis de culture malgache, mahoraise et française jusqu’à son engagement en tant que médecin, humaniste et élu œuvrant pour le développement de Mayotte au sein de la République française. Avec cet ouvrage, Martial Henry – 91 ans – complète son « devoir de mémoire envers la jeunesse mahoraise », renseigne le communiqué de l’éditeur.

L’album de Zily enfin disponible en magasin

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Après la sortie de son album « Imani na amani » (« Foi et paix » en shimaoré) sur les plateformes de streaming musical, la star de la chanson mahoraise Zily a enfin décidé de le sortir en format CD, le 11 janvier 2023.  Composé de neuf titres, celui-ci est disponible dans différents points de ventes. Les fans de l’autrice-compositrice-interprète mahoraise qui veulent se le procurer physiquement peuvent se rendre au sein de la boutique Uvaga, située Immeuble Sana, rue du Commerce, à Mamoudzou. Et pour les personnes qui résident en France métropolitaine, l’album est disponible dans la boutique Africa First, au 103, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris, ouverte du mardi au samedi, 11h à 19h.

Koungou veut soutenir « les projets associatifs innovants »

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La commune de Koungou lance son appel à projets “Vie associative 2023” pour soutenir les projets associatifs innovants et structurants à destination de ses administrés. Les projets destinés aux jeunes seront particulièrement pris en compte. Les intéressés doivent remplir le formulaire CERFA°12156*06, disponible via le lien https://lnkd.in/etCK-d9T et l’envoyer par e-mail à ayouba.chebani@koungou.fr ; pdvkoungou@gmail.com et said.ali@koungou.fr avant le 13 février 2023 à 16h, heure de Mayotte.

Les demandes incomplètes, non signées ou envoyées en dehors des délais ne seront pas instruites. Les porteurs de projet ayant bénéficié de subventions en 2021 et 2022 doivent également fournir un bilan final ou intermédiaire, sans quoi leur demande ne sera pas prise en compte.

Tours d’eau : celui de ce vendredi est avancé à 13h au lieu de 17h

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La coupure est avancée de plusieurs heures, ce vendredi 13 janvier.

La saison des tours d’eau est toujours en cours à Mayotte, toutes les communes vivant au rythme de deux coupures par semaine. Ce vendredi 13 janvier, celles dont l’interruption de l’alimentation en eau est prévue initialement à 17h seront coupées à 13h. Cela concerne Pamandzi, La Vigie, Mamoudzou village, Cavani, Hauts-Vallons, les deux Majicavo, le village de Koungou, ainsi que les communes de Bandraboua, Bouéni et Kani-Kéli.

La société mahoraise des eaux (SMAE) indique que « la situation de l’approvisionnement en eau potable n’est pas bonne à cette heure de la journée (ce midi) et les réserves disponibles dans les ouvrages de stockage ne permettent pas de garantir la continuité du service jusqu’à l’heure de coupure normale ».

La remise en service est annoncée à l’horaire habituel, 5h, ce samedi matin.

Une stalagmite remontée à la surface, « une découverte majeure pour Mayotte »

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Gaby Barathieu, Camille Loisil, Patrick Plantard (plongeurs de l’association) et Bernard Thomassin autour de la stalagmite.

L’association Deep Blue Exploration, qui œuvre pour la découverte et l’étude des peuplements coralliens en zone crépusculaire de Mayotte, comprenez entre 50 et 150 mètres de profondeur, mène une mission intitulée « Gumbo La Baharini ». Ce projet d’intérêt général permet de révéler l’un des trésors cachés du patrimoine naturel de l’île, datant d’environ 20.000 ans, comme cette stalagmite récupérée, ce lundi 9 janvier.

L’exploration avait débuté depuis quelques jours déjà. « Nous avons commencé les plongées le lundi 2 janvier et nous avons plongé tous les jours suivants », explique Gaby Barathieu, président de Deep Blue Exploration. Le projet d’équipe avait pour but d’extraire une stalagmite afin de permettre une étude paléoclimatique. Après plusieurs études et recherches, la solution retenue pour extraire cette stalagmite a été d’équiper les explorateurs d’un perforateur étanche, afin de casser le socle et ainsi pouvoir la remonter. Après plus d’une trentaine de trous et quelques coups de marteaux, c’est chose faite ! La stalagmite de 80 cm de hauteur pour 50 kg, et au bout de gros efforts, est enfin sortie de l’eau, ce lundi.

Une découverte à 70 mètres de profondeur

Afin de mener à bien cette mission, l’équipe constituée de cinq plongeurs, effectuait une opération de plongée à 70 mètres de profondeur dans cette grotte d’origine karstique, noyée il y a environ douze mille ans. L’équipe était répartie « soit en deux palanquées, soit en une seule, avec toujours une sécurité en surface », explique Gaby Barathieu. Lors d’une descente, les plongeurs sont soumis à une pression et plus la plongée est profonde, plus cette pression sera élevée. Pour accéder à la grotte, le groupe réalise donc « une plongée profonde d’une durée de 20 minutes de travail, pour deux heures de décompression », ajoute-t-il, rendant l’exercice particulièrement délicat. Pour le professeur Bernard Thomassin, « il faut être vraiment des plongeurs perfectionnés pour réussir à plonger dans une telle grotte ».

L’idée de cette mission, qui en mahorais signifie « grotte sous-marine », a émergé il y a cinq ans. A l’origine de ce projet, le professeur Bernard Thomassin, océanographe et directeur de recherches honoraire du CNRS, Gaby Barathieu et Olivier Konieczny, tous deux plongeurs chevronnés. Ensuite, l’association Deep Blue Exploration a été créée et une équipe constituée afin de mettre en place des explorations. « Après une première étude sur un petit morceau de stalactite ramassé par Gaby et Olivier lors d’une plongée d’exploration dans la grotte, nous avons décidé d’extraire sur zone une stalagmite pour une meilleure étude et datation », explique Bernard Thomassin, tout juste arrivé sur l’île.

Remonter 20.000 ans en arrière

Pénétrer au sein de cette grotte située aux abords de la barrière de corail dans le sud de l’île, permet de remonter le temps de plusieurs milliers d’années. « Avec cette exploration, nous pourrons raconter l’histoire de Mayotte d’il y a 20.000 ans », assure l’océanographe. Originellement émergée, c’est avec la fonte des glaces et le niveau de la mer qui monta d’environ 135 mètres que la grotte s’est retrouvée ennoyée. Une fois submergées il y a environ 18.000 ans, la grotte et la stalagmite se sont alors trouvées figer au travers des siècles.

En 2016, elle a été découverte « un peu par hasard par des plongeurs, à presque 50 mètres de profondeur », confie Gaby Barathieu. Modification du climat et des saisons des pluies, densité des pluies ou encore composition de l’eau sont autant de secrets que pourra révéler cette stalagmite. Concrètement, « cette étude scientifique va permettre de connaitre la datation précise et d’en savoir plus sur le paléoclimat de Mayotte à l’époque et les caractéristiques principales », note Bernard Thomassin. Les résultats pourront être mis en corrélation avec ceux obtenus lors de prélèvements effectués dans des grottes situés à Madagascar ou en Afrique.

Cette mission extraordinaire constitue « une découverte majeure pour Mayotte » comme l’explique le professeur, en ajoutant que « différentes explorations géomorphiques pourront être réalisées ». Maintenant, la stalagmite va pouvoir être rapatrier en métropole, scanner intégralement et étudier par des équipes spécialisées. Difficile de donner une date précise quant à la parution de l’étude, mais « il y a énormément de choses que l’on peut découvrir », conclut l’océanologue.

« Mamoudzou aura les atouts utiles et nécessaires pour devenir une ville apaisée »

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Le maire, Ambdilwahedou Soumaïla, s’entretient avec le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, avant de monter sur scène.

Après deux ans sans cérémonie des vœux, la mairie de Mamoudzou, profitant de l’inauguration du gymnase Jean-François Hory à M’gombani, a pu s’adresser à la population, sur le parvis de la MJC, ce jeudi. Ambdilwahedou Soumaïla, son premier représentant, y a défendu son mandat et préparer la suite.

L’exercice a eu l’air de lui manquer. Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou, a pris le temps de faire le tour de l’assistance pour saluer ses concitoyens venus assister à la cérémonie des vœux, ce jeudi 12 janvier, sur le parvis de la MJC de Mamoudzou. Voilà deux ans que la municipalité n’avait pas tenu un tel événement. Retardé par la pluie et l’arrivée au compte-gouttes des officiels, il a permis au premier magistrat de souhaiter les vœux à la population et dresser un rapide bilan de ses deux ans et demi de mandat. « Sur le plan environnemental par exemple, je rappelle que le conseil municipal a érigé en cause communale, sur les dix prochaines années, la propreté urbaine et le développement durable », indique en premier l’élu. Il fait remarquer que des moyens humains et matériels ont été ajoutés. « Un million d’euros y est consacré », complète-il. La brigade de l’environnement devrait d’ailleurs être assermentée « dans les jours à venir par le procureur de la République ». Il déclare ensuite : « Vous êtes beaucoup à nous demander que ceux qui dégradent impunément et volontairement les espaces communs soient verbalisés. Nous associerons à cela la vidéo-verbalisation que nous allons mettre en œuvre dans les semaines à venir ».

Des postes de police « très prochainement »

Outre l’environnement, le maire a insisté sur le volet sécuritaire et la jeunesse. « Les gilets jaunes à la mahoraise ont investi les abords des écoles », dit-il en faisant référence aux t-shirts des parents-relais. Ce dispositif fonctionnant avec des bénévoles et qui a été mis en place la première fois dans le sud de la commune va être étendu à tout son territoire. Il fait observer que le nombre de policiers à doubler pendant ce mandat (ils sont 60 aujourd’hui) et qu’« une quarantaine de caméras de surveillance seront prochainement installées dans les quatre coins de la ville ». Déjà annoncés depuis un moment, les postes de police de Passamaïnty et à Hauts-Vallons devraient ouvrir « très prochainement ».

« Plus que jamais nous redoublons d’efforts pour que Mamoudzou 2030 soit une ville d’excellence, une ville paisible, une ville dynamique et solidaire », revendique-t-il, s’appuyant également sur l’agenda culturel de sa ville. Il cite pêle-mêle le festival Sanaa, les journées du vivre-ensemble, la course de pirogues. Courant janvier, les nouvelles animations 2023 vont être d’ailleurs annoncées. « Demain, Mamoudzou, par ses projets, aura tous les atouts utiles et nécessaires pour devenir une ville apaisée, attractive, où il fera naturellement bon vivre », a-t-il promis.

Les larmes de Sangouma

De nombreux officiels ont pu se mettre au premier rang pour cette cérémonie très attendue. Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, avait ainsi quitté Dzaoudzi, pour se placer à côté du premier élu du chef-lieu du département. Les maires des villes togolaises d’Agoè-Nyivé 2 et Kloto 1, Bolor Koffi Djabakou et Dogbatse Yawo Winny, ont aussi pu dire quelques mots sur la ville qui les accueille actuellement dans le cadre d’un jumelage. Le discours de Daniel Sangouma, l’ex-sprinteur réunnionais et ex-recordman mondial du 4×100 mètres, a particulièrement retenu l’attention. Invité par la Ville de Mamoudzou toute cette semaine, l’athlète n’a pu retenir ses larmes en évoquant sa relation avec le territoire mahorais. Il a promis d’en être « le meilleur ambassadeur », déclenchant les applaudissements d’un public mahorais qui reprend goût, autant que le maire, à ce genre de manifestations.

Le bruit des ballons remplit déjà le nouveau gymnase Hory

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Le nouveau gymnase Jean-François Hory a été inauguré ce jeudi 12 janvier, juste après la cérémonie des vœux d’Ambdilwahedou Soumaïla, maire de Mamoudzou.

Féru de sport, notamment de handball, l’ancien député Jean-François Hory a donné son nom au nouveau gymnase de Mamoudzou. Retardée par la pandémie, l’inauguration a bien eu lieu, ce jeudi 12 janvier, en marge de la cérémonie des vœux de la ville.

Job-dating : « Je crois avoir trouvé la pépite ! »

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Une dizaine de structures d’insertion par l’activité économique étaient invitées à l’événement, parmi lesquelles : Mlézi Maoré, Msikano, les associations Kaza et Wenka Culture et le CCAS de Bandrélé (en photo).

Ce jeudi 12 janvier, l’Organisation Ingénierie Développement Formation (OIDF) organisait un job-dating dans ses locaux à Cavani : une matinée de rencontre entre diverses structures d’insertion par l’activité économique (SIAE), et la promotion fraîchement certifiée d’encadrants techniques d’insertion (ETI) – une compétence particulièrement recherchée sur le territoire.

De table en table, Justin Plaideau distribue son CV et présente son parcours. Électrotechnicien de métier, le jeune homme vient d’être certifié encadrant technique d’insertion (ETI) au terme de 400 heures de formation à l’Organisation Ingénierie Développement Formation (OIDF). Désormais capable d’assurer – dans son domaine d’expertise – l’encadrement et l’accompagnement professionnel de personnes éloignées du marché du travail, il espère bien décrocher un contrat dans l’une des structures d’insertion par l’activité économique présentes au job-dating organisé ce jeudi 12 janvier dans les locaux de l’OIDF à Cavani.

Un regard circulaire pour évaluer les lieux, quelques pas hésitants… Justin s’assied sur l’une des chaises vacantes. Face à lui, deux représentants du Centre communal d’action sociale de Bandrélé prennent la température. « On finalise la mise en place d’un atelier chantier d’insertion – ACI – pour lequel il ne nous manque plus que l’encadrant technique », explique Islam Hanafi, coordinateur du dispositif. « Il faudra superviser douze agents en insertion sur des travaux de finition : de la plomberie, de l’électricité… ce genre de choses », informe-t-il.  Justin pense avoir les épaules pour le poste. « Théoriquement, on nous a donné des bases solides durant la formation ; et grâce aux stages, je sais que je peux prendre en charge une équipe », assure-t-il.

Au cours de la matinée, tout a été fait pour rassurer les potentiels recruteurs sur les compétences acquises par les jeunes passés par l’OIDF : visite du plateau technique, rappels sur l’exigence de la formation dispensée… « Ça nous rassure de voir que les jeunes ont de l’expérience sur ce sur quoi on les attend », admet le coordinateur. « On se dit qu’on va peut-être tomber sur quelqu’un qui s’y connaît bien. » « On cherche la pépite ! », abonde en souriant sa collègue Ynaya Moussa, la conseillère en insertion professionnelle du CCAS (centre communal d’action sociale).

Un métier « en tension »

A quelques mètres de là, Aress Saïd Ali, le directeur de Msikano, l’a peut-être déjà trouvée. « Une journée comme ça, c’est une aubaine ! », se ravit-il. Le jeune cadre cherche à recruter au moins deux ETI avant la fin de l’année, dans le cadre du déploiement de nouveaux projets. « Mais c’est un métier vraiment en tension. La plupart des postulants qu’on reçoit habituellement n’ont pas été formés pour… Aujourd’hui, les CV sont vraiment excellents ! »

« Il y a un manque criant d’encadrants techniques qualifiés à Mayotte », appuie Anli Said Combo, le référent de la formation ETI, mise en place pour la deuxième fois à l’OIDF. Le responsable a pourtant eu du mal à remplir les bancs de sa promotion. Le directeur général de l’organisme, Cédric Lelaidier renseigne : « La demande est là ; les emplois sont là ; les aides et les financeurs sont là… Mais d’une part, on a des difficultés à trouver des jeunes avec une situation administrative qui leur permette d’entrer en formation. D’autre part, Pôle emploi et les missions locales considèrent ETI comme un métier à part entière, alors que c’est une compétence supplémentaire qui s’ajoute à un métier de base [..] et donc nous envoient des jeunes qui n’ont pas les pré-requis nécessaires pour suivre correctement la formation. »

Pour les diplômés, l’avenir s’annonce prometteur : Anli Said Combo rapporte « 99 % d’insertion » pour la première vague d’encadrants techniques d’insertion formés à l’OIDF en 2017.

Un retour à la (brique de) terre (3/3) : Des jeunes prêts à assurer la relève de la filière sur l’île

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La brique fait peu à peu sa réapparition dans les constructions de l’île, notamment dans les bâtiments des institutions.

Danjée Goulamhoussein, originaire de Pamandzi, a créé sa petite unité de production de briques de terre compressée (BTC) en juin 2022, la « SARL DIPAK Production de briques ». De la brique, il en a vu faire chez lui dans son enfance, son père étant un artisan l’utilisant dans les années 80.

C’est à son retour dans son île natale, récemment, que Danjée Goulamhoussein découvre véritablement l’univers de la brique de terre compressée en participant à la création d’une coopérative de BTC mahoraise dont il est cogérant. Cela lui procure la motivation nécessaire d’intégrer ce secteur d’activité pour aider son père à structurer sa petite entreprise de construction. Vieux renard qui en a vu beaucoup passer sous ses yeux, ce dernier lui conseille de plutôt créer sa propre activité en lui assurant de son assistance en cas de nécessité. Prudent, ayant vécu la dislocation de la filière brique de terre il y a vingt ans environ, son père n’était pas convaincu par les innovations mises en avant (notions de décarbonisation) pour annoncer une renaissance de la production de BTC nouvelle génération dans le département.

Suivant les recommandations paternelles, Dandjée s’attèle à créer son entreprise, d’abord en qualité d’auto-entrepreneur en 2021, puis en SARL l’année dernière afin de pouvoir embaucher des salariés. Diplômé en comptabilité, informatique et assistance de gestion, il a également à son arc, un CAP de maçonnerie. Il se rapproche des opérateurs locaux qui utilisent ce matériau, la Société immobilière de Mayotte (SIM) et le rectorat de Mayotte en particulier. Pour ce jeune entrepreneur, la production de la brique en terre compressée répond à plusieurs problématiques qui se posent à Mayotte, telles que le développement économique ou la valorisation des déchets. En effet, il insiste sur le fait que la terre est un déchet qui impacte l’environnement terrestre et le lagon où il se superpose dans les fonds marins. En la récupérant sur les chantiers publics ou privés, les producteurs de BTC rendent également service à la nature et contribuent à sa préservation. Pour lui, cette brique un matériau appréciable à d’autres titres car elle entre dans une économie circulaire, chose rare à Mayotte pour être soulignée. A l’inverse du plastique, du verre ou de la ferraille, elle est réutilisable sur place à l’infini.

Peu consommateur d’eau potable

Un mur de briques en fin de vie peut être broyé et réintroduit dans la chaîne de fabrication sans qu’il ne soit nécessaire de l’exporter hors de l’île pour le retraiter. Il permet également de préserver une ressource insuffisante et très précieuse sur le territoire, l’eau potable, extrêmement utilisée dans la production du béton ou du parpaing. Dandjée Goulamhoussein explique que les eaux usées, comme les eaux de pluie peuvent parfaitement être utilisées pour fabriquer des BTC sans altérer la qualité finale du produit. L’avenir de la filière, il y croit sérieusement malgré l’approche très réservée de son père qui ne voit pas trop ce qu’il est en train de faire avec des volumes importants de terre amassés sur un foncier familial. « Il a fallu que je l’amène visiter un chantier de gymnase, où je suis sous-traitant, dans l’enceinte du collège Bouéni M’titi à Labattoir pour qu’il réalise véritablement la renaissance de la filière. Je pense qu’il a compris que les temps ont changé et qu’un nouveau processus est enclenché », confie-t-il. En effet, entre les années 80 et actuellement en 2023, le contexte a complètement changé. Le coût de la vie n’est plus le même, le nombre d’habitants et de logements à construire pour les abriter est extrêmement important, par conséquent, la taille des projets et le style de bâtiments n’est plus comparable. On construit en hauteur à plusieurs niveaux. Un projet SIM de vingt logements nécessite 50.000 pièces de BTC à produire, alors qu’ils sont juste quatre artisans à s’être lancer dans ce nouveau marché. Ces artisans ont besoin d’investissements pour acquérir des presses automatisées. Dandjée Goulamhoussein lui a démarré son activité en récupérant l’ancienne machine de son père qui avait été laissé à l’abandon. Bien que complètement rouillée, il a réussi à lui redonner un nouveau souffle. Depuis, il en a acheté une neuve en Belgique où le fournisseur suit de très près la renaissance de la filière à Mayotte et s’apprête même à venir y faire un tour dans les prochaines semaines. Il faut dire que la brique de terre compressée est véritablement redevenue un produit à la mode. Les projets ne manquent pas et les flux demandés sont beaucoup trop importants pour la filière actuelle. Pour exemple, le lycée professionnel des métiers du bâtiment à Longoni devait consommer un million de BTC. Faute pour les producteurs de pouvoir suivre la commande, le nombre a finalement été revu à la baisse pour arriver à 360.000 unités. « Outre les différents projets portés par le rectorat de Mayotte, il y a également l’extension de la préfecture de Mamoudzou et un grand nombre de logements qui nécessitent une production de type industriel. Action Logement vient de lancer un appel d’offre pour le projet Alma pour lequel ont été retenus l’association Art Terre et l’entreprise Colas », précise le jeune entrepreneur.

Il faudra lutter contre certains stéréotypes pour repositionner la BTC à Mayotte

La filière BTC est déjà confrontée à un problème important, la volatilité des prix du mètre carré qui a déjà plongé certains chantiers à l’arrêt. En effet, comme dans les années 80, le produit a ses détracteurs qui n’hésitent pas à proposer des prix exorbitants dans le seul but de le rendre inabordable au profit du parpaing et du béton. Un procédé paradoxal quand on sait que les départements des Antilles et de Guyane ont commencé à exporter la BTC en métropole, et avec l’aide d’un partenariat avec le groupe Leroy Merlin. Autre problème que la filière brique devra affronter à moyen et long terme, les stéréotypes des « bons standards » importés d’ailleurs. Tout le monde désire vivre dans des tours de béton, symbole de modernité, alors que l’inflation frappe le produit. « Il suffit d’aller faire un tour dans les quincailleries pour se faire une idée de la cherté de certains produits, et par extension, de la vie tout court à Mayotte. En sachant que le processus n’est pas près de s’arrêter et encore moins de s’inverser », fait remarquer Dandjée Goulamhoussein. Il estime qu’il faudra trouver des personnalités locales qui puissent porter le matériau BTC et le valoriser auprès de la population comme ce fut le cas dans les années 80. Il s’agit d’assoir une stratégie de production et consommation locale qui répondra à tous les critères ci-dessus énoncés.

Une certification supportée par le contribuable mahorais

Pour redonner à la brique de terre compressée mahoraise ses lettres de noblesse, il a fallu réaliser un travail acharné sur plusieurs années de normalisation. Sans cela il aurait été impossible de convaincre les assurances d’agréer pour la garantie décennale désormais en vigueur dans notre département. Près de 800 briques ont dû être acheminées en métropole par conteneur dans différents laboratoires spécialisés. Elles y ont subi une batterie de tests pour prouver leur résistance à l’eau, le feu, l’abrasion et les tremblements de terre et la dégénérescence. Ce sont des procédures extrêmement coûteuses, supportées par les contribuables mahorais, au travers de fonds publics. Il s’agit d’une certification nationale qui indique les contraintes et les usages de la BTC, exactement comme pour le béton, le parpaing et le fer. Les professionnels du secteur regrettent tous que les autorités locales n’aient pas investi pour que ces tests aient été réalisé sur place et permettre à Mayotte d’en tirer profit au moyen de brevets par exemple. Aujourd’hui, ce sont de grands acteurs parisiens qui utilisent ce process à leur profit sans rien reverser à notre île. Autre incohérence qu’ils soulèvent, l’attribution par le conseil départemental d’une subvention de 300.000 euros à une université de Tarbes pour une étude sur la brique de fibre sans que des stagiaires mahorais n’y soient intégrés. Ils estiment que cette somme aurait parfaitement pu être mis à disposition du centre universitaire de Mayotte avec des retombées locales à la clé. La filière de la brique de terre compressée a besoin de soutien financier public conséquent pour permettre l’installation d’un maximum de jeunes entrepreneurs.

Tribune libre : Érosion marine : « Pourquoi Mayotte rate les trains règlementaires ? »

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La mer menace déjà les habitations sur l’île. A Bouéni par exemple, les habitants voient les vagues se rapprocher chaque année.

Comme beaucoup de départements français disposant d’un littoral, Mayotte est touchée par l’érosion. Un phénomène qui se couple en plus avec l’activité du volcan sous-marin. Présidente de Maoré Solidaire, Anchya Bamana alerte sur les risques locaux, regrettant que les communes mahoraises soient absentes d’un décret sur la question.

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Anchya Bamana, fille de l’ex-président du conseil général de Mayotte, Younoussa Bamana, est la présidente de Maoré Solidaire.

Lors de son dernier séjour dans l’île au lagon, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, s’est rendu dans les communes de Bouéni et de Kani-Kéli, afin de parler des thèmes de l’environnement et du développement économique. Ce déplacement dans le sud de l’île avait pour but de parler écologie…

Justement, parlons-en ! Le ministre a eu raison de s’intéresser à cette question de l’écologie eu égard des effets du réchauffement climatique sur le territoire national de manière générale, et sur nos territoires iliens en particulier.

En effet, la loi « climat et résilience » du 22 août 2021 a mis en place des outils pour s’adapter au phénomène du changement climatique. Dans le chapitre consacré à l’érosion côtière, elle prévoit l’identification des communes exposées à ce phénomène sur le territoire national et dans les départements d’Outre-mer. C’est désormais chose faite avec la parution du décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 qui établit concrètement la liste de 126 communes concernées par ce phénomène d’érosion et de retrait de côte. Dans ces communes, l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doit être adaptée aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral, en application de l’article L. 321-15 du code de l’environnement.

Des interdictions de construire à prévoir

En conséquence, les maires concernés devront réaliser des cartes du risque du littoral à trente ans et cent ans. Ces éléments serviront de base à de nouvelles règles d’aménagement du territoire, allant jusqu’à des interdictions de construire dans certains endroits. Car, l’érosion côtière, processus naturel, est responsable de l’abaissement des plages, du recul des dunes et des falaises. Les risques sont tels que cette érosion peut submerger une maison ou un bâtiment situé(e) trop près d’une côte.

Force est de constater que les communes de Mayotte ne sont pas identifiées dans ce décret. Encore une anomalie, un oubli ?…ou plutôt une injustice de plus qui mérite d’être relevée, alors que 16 communes sur 17 sont concernées par ce texte. Il est affligeant de constater que les communes de Mayotte ont encore une fois raté ce train règlementaire, face à un sujet hyper important qui impacte fortement la politique d’aménagement du territoire à venir.

Le volcan sous-marin lui aussi fautif

Pour cause, entre mai et septembre 2018, Mayotte a vécu au rythme des tremblements de terre. Durant cinq mois, le département a connu des dizaines de secousses qui ont entrainé des dégâts et inquiété la population. A ce sujet, les scientifiques sont très clairs, à l’image de Nathalie Feuillet, physicienne, qui a participé aux investigations du volcan en août 2019 et qui soutient : « Si le volcan sous-marin continue de grossir, Mayotte continue elle de s’enfoncer et de se déplacer. L’île de Mayotte est posée sur une poche de magma qui se vide. C’est comme quand on appuie sur un tube de dentifrice, cela s’affaisse d’un côté et cela sort de l’autre ». Par conséquent, le phénomène de grande marée est aggravé par cet affaissement de l’île, avec un fort risque de submersion marine des côtes.

Le rappel mérite d’être fait aux autorités locales, car gouverner c’est prévoir ! Il est donc urgent et primordial d’intégrer les seize communes de Mayotte dans ce décret, car il n’est jamais tard pour mieux faire…

En effet, l’article L321-15 du code de l’environnement précise que « …. la liste des communes peut à tout moment être complétée à la demande d’une commune souhaitant adapter son action en matière d’urbanisme et sa politique d’aménagement … sous réserve de l’avis favorable de l’autorité compétente… », c’est-à-dire le maire.

Grève chez EDM : un accord a été trouvé entre direction et grévistes

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La grève de trois semaines de l'intersyndicale CGT-FO a pris fin, ce jeudi 12 janvier. Un accord a été signé à 17h.

La grève chez Electricité de Mayotte est finie ! La direction et l’intersyndicale CGT-FO ont réussi à s’entendre, ce jeudi 12 janvier, après trois semaines d’un conflit particulièrement virulent. La prime pouvoir d’achat a été augmentée pour atteindre les 2.000 euros et la direction s’est engagée à augmenter tous les salariés à nouveau en 2024.

« Aujourd’hui, jeudi 12 janvier 2023, un accord de sortie de grève a été signé par la direction et l’intersyndicale CGT-FO à 17h. » C’est par ce communiqué laconique qu’Electricité de Mayotte annonce que la grève d’une partie de ses salariés se termine, ce jeudi. Le conflit a duré près de trois semaines et tournait autour des conditions salariales et des primes. Le 30 décembre, la direction et deux syndicats minoritaires (CFE-CGC et Unsa) ont trouvé un accord qui établit à +10% l’évolution moyenne des salaires dans le groupe et une prime de 1.500 euros pour tous les salariés. Ce qui n’était pas suffisant pour la CGT-Ma et FO-EDM qui étaient en grève depuis le 21 décembre. Ils demandaient notamment que la prime soit portée à 3.000 euros.

Des accusations de sabotage

En marge de la mobilisation, de nombreux incidents ont touché le fournisseur d’électricité. Les moteurs du site de Longoni ont été mis à l’arrêt, le soir du 30 décembre. Un transformateur a été volontairement incendié à Sada, dans la nuit du 6 au 7 janvier. Un autre a failli l’être à Dzoumogné. Plusieurs coupures de courant sont intervenues partout sur l’île, entraînant avec elles l’arrêt des usines de potabilisation de la Société mahoraise des eaux (SMAE) et donc de nouvelles coupures d’eau. Des dégradations sur l’alimentation électrique du siège à Kawéni ont aussi été constatées, les jours où les deux parties adverses se rencontraient.

Les grévistes se sont défendus d’être responsables de ces actes. Cependant, plusieurs plaintes ont été déposées et plusieurs employés d’EDM ayant participé aux dégradations de Kawéni peuvent faire l’objet de poursuites. La menace de sanctions disciplinaires était devenue d’ailleurs le dernier point bloquant dans les négociations, depuis le vendredi 6 janvier. Le directeur d’EDM, Claude Hartmann, se montrait opposé à l’abandon de sanctions comme il était de coutume dans l’entreprise, invoquant « qu’ils avaient été trop loin ».

Ce jeudi donc, après deux jours de négociations, les parties ont pu se mettre d’accord vers 17h. La prime pouvoir d’achat est passée à 2.000 euros et de nouvelles augmentations « pour tous les salariés » doivent intervenir en 2024. Concernant les sanctions disciplinaires, la phrase proposée par l’intersyndicale que Claude Hartmann ne souhaitait pas signer a été modifiée. Celle-ci n’exclut pas totalement les sanctions dorénavant.

Un nouveau service de livraison disponible à Mamoudzou et en Petite-Terre

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Une petite faim ? Le service de livraison de plats à domicile Please, déjà implanté à la Réunion et en Guadeloupe, fait son arrivée sur le territoire. Cinq restaurants font déjà partie du réseau : Le Maloya, Hippocampe et DKLÉ à Mamoudzou ; La Zone et DKLÉ en Petite-Terre. Please s’inscrit dans une démarche « 100 % électrique, 100 % salariés, 100 % locale », renseigne le service communication. Comprenez : l’intégralité de l’effectif de livreurs est recrutée en CDI et non en freelance, et livre les plats en scooter électrique. La start-up prévoit d’élargir sa zone de livraison et son réseau d’enseignes de restauration partenaires.

Mayotte cherche ses jeunes conseillers départementaux

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La Fédération départementale de la Ligue de l’enseignement de Mayotte (FDLEM), en partenariat avec le conseil départemental et la délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (Drajes), lance une sélection pour élire les prochains jeunes conseillers départementaux. Cette initiative, qui a vu le jour en 2016, a pour but de donner aux jeunes mahorais un lieu d’expression, d’action et de formation à la citoyenneté en les réunissant au sein d’un Conseil départemental des jeunes (CDJ).

26 jeunes âgés de 13 à 16 ans représentant les 13 cantons du département seront élus pour un mandat de deux ans, au cours duquel ils « pourront faire connaître leurs idées et réaliser des projets avec l’appui du CD », renseigne le communiqué de la ligue. Les dossiers de candidature sont à retirer auprès de la FDLEM (jeunesse@laligue976.org) et à soumettre avant le 29 janvier prochain. Plus d’informations au 06 39 05 36 68.

Gendarmerie : les sorties tranquilles ont toujours autant de succès

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Mises en place le 2 juillet 2022, «  Matémbézi Ya Ou Nafassi » (les sorties tranquilles), permettent aux gens d’aller sur des sites touristiques tels que le mont Choungui, la cascade de Soulou ou encore le lac Dziani, accompagnés des forces de l’ordre pour éviter des éventuelles agressions. Au préalable, « MYO » était prévu que pour les vacances d’été mais au vu du succès qu’il a rencontré et des fortes demandes relayées par la page Facebook de la gendarmerie de Mayotte, le dispositif a été remis en place du 1er octobre jusqu’au 8 janvier, soit la fin des dernières vacances scolaires.

Du 2 juillet au 31 décembre, « Matémbézi Ya Ounafassi » aura permis d’accompagner environ 15.000 personnes lors de 360 sorties. La réussite du dispositif s’est manifestée par une hausse de fréquentation atteignant 500 personnes par week-end. Ce projet a pu voir le jour grâce à l’engagement des militaires mahorais de la réserve opérationnelle de la gendarmerie. Fiers de ce résultat, les gendarmes quant à eux disent vouloir continuer d’accompagner les promeneurs. « Forts de succès, nous continuerons à vous accompagner sur vos lieux de villégiature afin de permettre à chacun de profiter des beautés de Mayotte en toute tranquillité », indiquent les forces de l’ordre.

La population augmente, pas forcément l’offre d’emploi

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L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) vient de publier le bilan de son enquête sur l’emploi à Mayotte pour l’année 2021. 51.000 personnes ont un emploi stable sur l’île. Par contre, entre 2019 et 2021, la population active n’a cessé de croître, ce qui fait que la situation et tout aussi compliquée qu’en 2019. Le taux de chômage est au même niveau que en 2016 et 2019, soit 30%. Dans ce rapport, l’institut indique que la crise du chômage touche majoritairement les gens nés à l’étranger et les hommes âgés entre 30-49 ans. En fait, seulement 22% des personnes nées hors Mayotte sont en emploi en 2021, contre 26% en 2019 pour les 15-64 ans. À l’inverse, les natifs et natives de l’île résistent mieux à la crise. Leur taux d’emplois est en hausse de 40% comparé à 2019. En ce qui concerne les jeunes, leur situation n’est pas en dégradation, mais il reste tout de même 25.000 jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni scolarisés ni employés.

La création d’emploi en entreprise reste en progression, à un rythme moins soutenu que les années précédentes. En effet, 3.700 professions ont été créés entre 2017 et 2019, contrairement aux trois années suivantes où il y en a eu que 1.000.

La relation Mayotte-Comores sur France 2 le 2 février

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A ne pas manquer : France 2 a annoncé la diffusion prochaine du documentaire « Mayotte-Comores : les sœurs ennemies », dans le cadre de son nouveau magazine d’information internationale Sur la ligne. Le reportage, signé Yvan Martinet – réfoulé avec son collègue à la frontière comorienne la semaine dernière« explore les aspects méconnus des relations » entre Mayotte et les Comores, indique le communiqué de la chaîne. Les équipes de Sur la ligne ont rencontré les habitants de l’archipel pour découvrir les réalités de leur vie et les raisons des tensions actuelles.

Diffusion prévue le 2 février à 23h, heure de Paris, soit le 3 février à 01h du matin sur notre territoire.

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Lundi 5 mai 2025
Lundi 5 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes