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Trophées de l’environnement : Des collectivités engagées dans une lutte de tous les jours

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La Ville de Mamoudzou entreprend différentes actions afin de préserver l’environnement. Image d’archive.

Événement de la Somapresse (société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo), les Trophées de l’environnement mettent en valeur les actions et les acteurs qui œuvrent dans ce domaine si important sur l’île aux parfums. Jusqu’au dimanche 19 novembre, vous pouvez voter sur le site environnement.yt. Ci-dessous, les cinq collectivités qui se sont démarquées, cette année.

Mamoudzou à la pointe des actions environnementales

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La Ville de Mamoudzou entreprend différentes actions afin de préserver l’environnement. Image d’archive.

Lutter contre l’insalubrité, sensibiliser la jeunesse à son environnement, mettre la protection de la mer au cœur d’un de ses événements phares… La Ville de Mamoudzou travaille à la protection de l’environnement.

La Ville de Mamoudzou est grandement investie dans la protection de l’environnement. Elle a par exemple fortement travaillé cette année sur la question de la propreté urbaine. Ainsi, la Ville a organisé plusieurs collectes citoyennes de déchets, comme dans les quartiers de Mahabourini et Mangatélé, à Kawéni. La Ville de Mamoudzou a également signé une convention avec l’Union sociale pour l’habitat outre-mer (Ushom), dans le but de s’inscrire dans le programme ECCO DOM. Cette démarche a pour but de sensibiliser la population sur les bons gestes à avoir en matière d’écologie et sur les façons de faire des économies d’énergie. La Ville organise aussi plusieurs sorties pédagogiques afin de sensibiliser le jeune public aux questions environnementales, comme à la cascade et aux padzas de Vahibé en août avec les jeunes usagers de la MJC de Vahibé.

Enfin, on peut également noter la place accordée à la protection de l’environnement lors de la deuxième édition de la course de pirogues organisée par la Ville de Mamoudzou en octobre. En effet, trois quarts des stands composant le village en marge de la course étaient dédiés à la protection des fonds marins, à la préservation de l’environnement ou encore à la gestion des déchets.

 

Une compétition sur le thème des déchets organisée à Chiconi

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Cela fait trois ans que le Licoli Chic Challenge existe. Crédit photo : Courtoisie de la Ville de Chiconi.

La commune de Chiconi agit pour l’environnement à travers le Licoli Chic Challenge, qui vise à sensibiliser les élèves des différents établissements scolaires de la commune à la gestion des déchets.

La commune de Chiconi a organisé, pour la troisième année consécutive, le Licoli Chic Challenge. Le principe est de mettre en compétition les écoles de la commune et le collège de Chiconi pour sensibiliser les élèves aux différents stades du traitement des déchets. Pour cela, toutes les étapes de la production de ces derniers sont abordées. Les enfants apprennent à choisir dès l’achat les produits avec le moins d’emballage possible, puis que faire de cet emballage. Enfin, ils abordent les différentes étapes de traitement des déchets. On va sur différents sites et on leur montre les différents processus de traitement des déchets, mais aussi leur revalorisation, détaille Ysoufou Madjinda, chef de projet d’aménagement et d’urbanisme durable. Les différentes écoles doivent aussi choisir un ou deux thèmes sur cette question et sur lesquels elles vont travailler tout au long de l’année. Elles font ensuite un exposé afin de sensibiliser le public familial.

La commune a également lancé cette année la première édition du nettoyage de la baie de Chiconi. Si d’habitude, ce sont des associations qui organisent cette opération, la commune a choisi de le faire en août dernier.

 

A Bandrélé, on protège le lagon des eaux de pluie

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La mairie de Bandrélé mène plusieurs projets pour que la ville reste propre. Image d’archive.

La commune de Bandrélé est en train de revoir son système d’évacuation des eaux de pluie afin qu’elles n’envahissent pas le lagon.

La commune de Bandrélé a mené plusieurs actions cette année en matière de propreté urbaine, en se munissant, par exemple, d’une balayeuse, et en effectuant des plantations sur son territoire, afin de l’embellir. Elle a également récemment signé un programme de gestion des eaux pluviales avec le conseil départemental.Nous sommes en cours de travaux pour remplacer les anciennes grilles d’évacuation d’eau de pluie, explique Abdoul Aziz, le directeur de cabinet de la mairie de Bandrélé. Près de trois millions d’euros vont ainsi être investis afin de mettre en place des caniveaux pour que l’eau de pluie ne s’écoule pas dans le lagon.

Enfin, la commune a également rendu disponible un terrain de quinze hectares afin que des agriculteurs puissent y développer l’agriculture, majoritairement biologique, en respectant certaines conditions de respect de l’environnement, notamment au niveau des intrants.

 

La Cadema veut éviter que les déchets finissent dans le lagon

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La première laverie solidaire mise en place par la Cadema a été inaugurée en 2021 à Dembéni. Image d’archive.

La communauté d’agglomération Dembéni – Mamoudzou (Cadema) mène différentes missions, notamment sur la question des déchets, dans une logique de protection de l’environnement.

La communauté d’agglomération Dembéni – Mamoudzou (Cadema) assure le nettoyage des cours d’eau et mangroves. Elle a ainsi divisé son territoire en quatre secteurs, dans lesquels des entreprises privées interviennent pour nettoyer selon l’état du cours d’eau. Même système pour les plages. Les déchets sont enlevés, triés, puis envoyés dans le lieu approprié pour chacun d’eux.

La Cadema travaille également à la mise en place de dégrilleurs dans les caniveaux, des grilles amovibles qui permettent de retenir les déchets en cas de pluie, pour leur éviter de terminer leur course dans le lagon. Dans le cadre de sa mission classique de collecte des ordures ménagères, la Cadema attache une importance particulière à les collecter également dans les quartier inaccessibles et informels, encore une fois, pour que les bouteilles et autres détritus ne finissent pas par polluer le lagon.

Enfin, elle a également mis en place une laverie solidaire à Dembeni, où le prix des lavages est faible, pour éviter que les lavandières ne lavent leur linge dans les rivières.De l’eau de javel est utilisée, et cela pollue les cours d’eau, précise Fabien Trifol, directeur général adjoint Aménagement et Environnement de la Cadema. Trois autres laveries solidaires devraient bientôt voir le jour à Mamoudzou. Enfin, dans le cadre du projet Caribus, la Cadema a mis en place un système de navettes actuellement gratuites, pour désengorger les routes et ainsi faciliter la circulation et réduire la pollution.

 

La CCSud veut réintroduire la biodiversité dans les villages

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La CCSud a créé une déchetterie mobile afin d’éviter que les encombrants ne se retrouvent dans la nature.

La communauté de communes du Sud de Mayotte (CCSud) mène de nombreuses actions pour préserver la biodiversité de son territoire et lutter contre les atteintes à son encontre.

La communauté de communes du Sud de Mayotte (CCSud) a décrété l’année 2023 comme celle de la transition écologique. Elle a ainsi mis en place le concours intercommunal “Sud fleuri”, afin de renaturer le territoire et introduire de la biodiversité dans les villages avec les habitants et les associations locales.

La CCSud avait déjà également mis en place une police environnementale qui doit lutter contre les atteintes à l’environnement, comme le braconnage de tortues ou encore la pollution des cours d’eau. La collectivité a également créé un service intercommunal d’accompagnement pour la rénovation énergétique pour les logements et des petits locaux tertiaires privés. La CCSud affirme, à travers son directeur de l’environnement, de la transition écologique et de la mobilité durable, Moustoipha Aboubacar, vouloir mettre en place un modèle de développement durable qui renouvelle ses façons de consommer, de produire, de travailler, de vivre ensemble pour répondre aux grands enjeux environnementaux, notamment ceux liées au changement climatique, à la rareté des ressources, à la perte accélérée de la biodiversité et la multiplication des risques sanitaires environnementaux.

Transdev a choisi Dembéni pour son joli pied-à-terre

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La Maison de la mobilité, siège de Transdev à Mayotte, s’est implantée à Dembéni, le long de la route nationale 3, où de nombreux cars scolaires circulent chaque jour.

Le spécialiste du transport, Transdev, s’est implanté à Mayotte en 2021 quand il est devenu délégataire du Département de Mayotte pour son réseau de transport scolaire, Halo’. Ce lundi, jour de rentrée, une visite officielle de sa Maison de la mobilité a eu lieu à Dembéni, point névralgique de l’entreprise.

Volcan Fani Maoré : Quelles incidences ont pu avoir les tremblements de terre ?

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Les géomètres de l'IGN parcourent à pied l'ensemble du territoire mahorais pour effectuer leurs relevés.

Connaître les mouvements physiques intervenus sur Mayotte depuis l’apparition du volcan sous-marin, c’est l’objectif d’une campagne d’études conduite par l’IGN depuis la mi-septembre. Celle-ci s’étale jusqu’à la fin décembre.

Les habitants de Dzaoudzi-Labattoir ont constaté, ce jeudi matin, de bonne heure, un grand cheminement de mires (des règles graduées) opéré par des agents du service de géodésie et nivellement de l’Institut géographique national (IGN). Ils ont traversé plusieurs rues et quartiers de la ville à la recherche de repères définis de précision en altitude. Ceux-ci s’élèvent au nombre de 430 disséminés sur les deux grandes îles de notre archipel. Leur installation remonte en partie pour 2003 et 2006. Un grand nombre d’entre eux ayant été détruits au hasard de nombreux travaux et chantiers publics menés un partout sur le territoire au cours des dernières années, il était nécessaire de les reconstituer. « Ces travaux se mènent sur l’ensemble du département de Mayotte, avec un avantage certain pour les repères posés en 2006. Grâce à eux, nous pouvons voir ce qui s’est passé pendant de nombreuses années, en particulier depuis l’apparition du volcan sous-marin », précise Frédéric Lhermitte, le géomètre principal qui dirige cette équipe de l’IGN basée à Sada.

Des données plus précises

Ces travaux en cours constituent une base de données en géodésie de poche intégrales dans un répertoire national sous la forme d’une application numérique facile d’utilisation. Initialement composé de cinq personnes (arrivées à Mayotte les 6 et 18 septembre 2023), l’équipe est maintenant réduite à trois géomètres. Les relevés effectués (pression d’eau et écoulement) serviront à différentes professions intervenant dans le domaine de l’urbanisme et du développement du territoire. Ils permettent également de suivre les déplacements après la très forte activité volcanique de ces dernières années et vérifier si les mouvements sont homogènes ou pas. Il va en résulter des données GPS (sous trois dimensions) de haute précision à deux centimètres près. « Grâce aux repères historiques de 2003, nous allons pouvoir bien observer les mouvements verticaux inversement à la planimétrie destinée à l’étude des mouvements horizontaux », précise le géomètre principal.

Les travaux de l’IGN vont se poursuivre sur le territoire de Mayotte jusqu’à la fin du mois de décembre 2023.

Gérald Darmanin reporte son voyage à Mayotte

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Gérald Darmanin, ici le 1er janvier 2023 à Kani-Kéli, repousse de "quelques semaines" son prochain voyage à Mayotte, son troisième de l'année.

Via un communiqué, le ministère de l’Intérieur et des Outremer annonce que Gérald Darmanin ne viendra pas à Mayotte, ces mercredi et jeudi. La tempête Ciaran s’approchant de la côte Atlantique, le ministre a préféré rester en Hexagone. « Afin de coordonner la mobilisation de l’ensemble des services de l’État, en particulier la Sécurité civile, Gérald Darmanin a décidé de reporter de quelques semaines le déplacement à Mayotte qu’il devait effectuer le 1er et 2 novembre prochain », confirme son ministère. Le numéro 3 du Gouvernement devait défendre sur l’île l’opération Wuambushu qu’il a qualifiée d’« en partie une réussite », il y a deux semaines.

Le ministre délégué aux Outremer, Philippe Vigier, sera lui bien du voyage. Venu à Mayotte deux fois en septembre, le biologiste suit de près la question de l’eau.

Mhamadi Soumaïli, conseiller municipal de Chiconi, est décédé

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Agé de 43 ans, Mhamadi « Bonde » Soumaïli a trouvé la mort dans un accident, ce samedi. « Mhamadi était bien plus qu’un conseiller municipal pour nous. Il était un véritable pilier de notre municipalité, un homme dévoué à l’intérêt général et au bien-être de chacun d’entre nous », rappelle la municipalité de Chiconi. Elle dresse le portrait d’un enseignant de profession et directeur d’école, avec un engagement sans faille pour se commune, dont il était conseiller municipal délégué à la politique de la ville et au développement du territoire et conseiller communautaire. « Son amour pour notre commune, Chiconi, la ville qui l’a vu grandir et qu’il chérissait profondément, était palpable à travers chacune de ses actions. Discret, chaleureux, efficace, fidèle, ces qualificatifs résument parfaitement l’homme qu’il était », décrit la commune, qui adresse « ses sincères condoléances à la famille de Mhamadi, à son épouse, ainsi qu’à tous ses proches. À vous, chers agents communaux et collègues élus, nous partageons votre douleur ».

Soirée Halloween au pôle culturel de Chirongui ce mardi

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Pour ce mardi 31 octobre, soirée d’Halloween, le pôle culturel a évidemment de choisi de basculer dans l’horreur en programmant deux films du genre. Déguisés ou non, le rendez-vous est fixé à 17h avec le classique « L’Exorciste : Dévotion » de David Gordon Green (interdit aux moins de 12 ans). Puis c’est un film en avant-première qui suivra, « Five nights at Freddy’s » (interdit aux moins de 12 ans), l’adaptation d’un jeu-vidéo dans lequel des figurines animées prennent vie la nuit dans une pizzeria. Le programme du pôle culturel est à retrouver sur son site internet (polecultureldechirongui.com), sa page Facebook ou sur place. Vous pouvez prendre vos places directement en ligne, via le lien : www.ticketingcine.fr/index.php?lang=fr&nc=1178

L’épidémie en cours de gastro-entérite connaît une légère baisse

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Chaque semaine, Santé publique France diffuse son point épidémiologique. En semaine 42, entre le 16 et 22 octobre, l’épidémie de gastro-entérite est toujours en cours, mais la tendance est à la baisse. Aussi, après une baisse observée les deux semaines précédentes, le nombre de prélèvements positifs à au moins un pathogène entérique est de nouveau en hausse. Le nombre de passages aux urgences pour gastro-entérite aigüe est également en diminution. À cette pénurie d’eau et à l’épidémie de gastro-entérite en cours s’ajoutent « des problèmes d’accès aux soins liés à un faible effectif des soignants qui avait motivé la mise en place d’une régulation des passages aux urgences par le centre 15 au cours des dernières semaines. L’impact potentiel de cette situation sur l’accès aux soins sera analysé avec les données disponibles », précise Santé publique France.

L’APMK œuvre pour l’auto-suffisance alimentaire

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Créée en 2022, l’APMK (association des producteurs maraîchers de Kawéni) travaille d’arrache-pied pour la promotion du maraîchage dans la commune chef-lieu. Installée à Kawéni dans la zone industrielle Nel sur une parcelle de la collectivité départementale, elle a déjà a son actif plusieurs plants de tomates, salades, piments, aubergines et ciboulettes. Ainsi, les membres se sont retrouvés samedi dans la journée sur le site autour d’un voulé pour célébrer la convention signée entre la mairie de Mamoudzou et le département pour la mise à disposition officielle de la parcelle d’environ deux hectares. « Notre objectif est de permettre à la population de la commune chef-lieu de s’approvisionner à moindre coût des produits de maraîchage », a déclaré son président. Afin de faciliter l’arrosage en cette période de crise de l’eau que connaît le département, la municipalité de Mamoudzou en partenariat avec la Cadema (Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou) va procéder à la mise en place d’un forage et d’équipements d’arrosage.

Bébé retrouvé dans une poubelle : la mère écrouée

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Le vendredi 20 octobre, un nouveau-né a été retrouvé vivant dans une poubelle enterrée, devant une copropriété HLM du quartier Bréquigny, à Rennes. Le père de 24 ans, puis la mère de 17 ans, tous deux originaires de Mayotte, ont été interpellés, l’ADN ayant pu remonter jusqu’au premier. Selon les propos du procureur Philippe Astruc, rapportés par nos confrères de France Bleu Armorique, l’adolescente a confirmé avoir mis l’enfant dans le container. « Elle savait qu’elle était enceinte depuis plusieurs mois et a reconnu qu’après avoir accouché dans sa chambre, elle avait mis le bébé dans un sac plastique puis dans un sac poubelle, avant de le placer dans le container poubelle à proximité de son domicile », a détaillé le magistrat. Elle a été mise en examen et écrouée, ce samedi.

Les gendarmes mobilisés à Iloni et Dembéni, jeudi soir

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Une rixe a éclaté également à Iloni, jeudi soir, vers 19h, entre des bandes de Dembéni et Iloni. Huit patrouilles de gendarmerie ont été mobilisées à la fois pour disperser les jeunes qui s’affrontaient et dégager la route nationale. Selon la gendarmerie, « le calme est revenu vers 22 heures ». Aucune interpellation n’a eu lieu dans la soirée, mais l’enquête est en cours. Il n’y a pas eu de blessés non plus.

Soigner les maux du quartier par l’image

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Au Crij de Mayotte (centre régional d’information jeunesse), la matinée de samedi était consacrée à la production de courts-métrages centrés sur les jeunes de quartier. L’action avait pour thème : « L’auto-analyse des jeunes par le court-métrage : quelle image je renvoie par le film de ma vie ? ». « Le projet consiste à produire des courts métrages sur des thématiques qui impactent les jeunes dans le but de favoriser et susciter une autocritique sur l’image que ces derniers renvoient à la société », explique la structure installée à Cavani. Les participants étaient ainsi invités à échanger avec des psychologues et sociologues dans le but de leur permettre une auto-analyse de leurs comportements et leurs actes. « Ce projet a déjà fait ses preuves et pourrait peut-être conduire à une solution aux violences urbaines et mettre fin au phénomène de bandes rivales », espère le Crij.

Le conseil municipal de Pamandzi toujours paralysé

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Madi Madi Souf, le maire de Pamandzi et président de l’association des maires de Mayotte, se dit « acculé par les élus de l’opposition ».

Mis en minorité au sein du conseil municipal de Pamandzi, Madi Madi Souf a écrit à ses administrés pour déplorer un énième conseil où les délibérations n’ont pas été approuvées. Une situation qui dure depuis des mois et qui plonge la commune dans l’impasse.

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

Trophées de l’environnement : Les associations ouvrent le bal des votes ce lundi

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Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture, et Ansoim Ahamadi, chargé de projet innovation sociale. Image d’archives.

Événement de la Somapresse (société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo), les Trophées de l’environnement mettent en valeur les actions et les acteurs qui oeuvrent dans ce domaine si important sur l’île aux parfums. Jusqu’au dimanche 19 novembre, vous pouvez voter sur le site environnement.yt. Parmi les nommés, on vous présente déjà la catégorie associations.

Wenka Culture veut digitaliser la lutte contre les déchets sauvages

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Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture, et Ansoim Ahamadi, chargé de projet innovation sociale. Image d’archives.

L’association Wenka Culture a été créée en 2008 pour lutter contre l’insalubrité dans le quartier de Kaweni, à Mamoudzou. La protection de l’environnement a toujours été au cœur de ses projets.

Cette structure d’insertion économique protège l’environnement en allant chercher des personnes éloignées du monde du travail et en les insérant sur un de ses quatre chantiers. L’association travaille ainsi sur la propreté urbaine, avec des agents nettoyant le quartier plusieurs fois par semaine. Elle a également un chantier consacré aux espaces verts, un autre dédié aux métiers de la poterie et de la céramique, et un dernier centré sur le recyclage. « On recycle notamment le bois pour fabriquer du mobilier », explique Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture.

Depuis 2020, Wenka Culture travaille sur un projet qui a pour ambition d’éradiquer les décharges sauvages. Pour ce faire, elle a conceptualisé une application mobile, Wezo, qui devrait permettre aux utilisateurs de signaler les déchets qui sont en pleine rue ou dans la nature. Il suffit de prendre une photographie et d’ajouter un commentaire, et ces informations ainsi que des données de géolocalisation précises sont ensuite transmises à l’association, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) et au service technique de la ville de Mamoudzou. Ces différents organismes pourraient alors intervenir pour nettoyer et emmener les déchets au recyclage. « Nous avons fini de concevoir l’application cette année, il ne reste plus qu’à faire appel à des développeurs pour qu’elle existe enfin », se réjouit Omar Saïd, qui attend désormais d’obtenir des financements pour rendre ce projet réel.

 

Les Naturalistes lancent une revue sur les enjeux écologiques dans l’océan Indien

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Solène Peillard, secrétaire de rédaction du magazine et salariée des Naturalistes de Mayotte, Michel Charpentier, le président des Naturalistes, et Anne-Gaëlle Chapuis, directrice adjointe de l’AFD à Mayotte, au moment de l’annonce de la sortie du premier numéro de Gecko, en octobre. Image d’archives.

L’association Les Naturalistes de Mayotte a été fondée en 1999. Depuis, elle mène de très nombreuses actions en faveur de la préservation de la biodiversité et pour le développement durable.

Suivi et protection des tortues, restauration des padzas, lutte contre l’érosion… Les Naturalistes sont sur tous les fronts de l’environnement. Cette année, l’association a mis en place les Villages nature nomade. Ce nouveau dispositif cible les scolaires et consiste en l’installation de plusieurs stands aux abords des établissements. Ainsi, les élèves peuvent en apprendre davantage sur la biodiversité, le développement durable, l’eau et la santé, l’érosion des sols ou encore l’étude du littoral. « L’idée, c’était de rassembler les élèves dans une culture commune autour des risques naturels, de la santé environnement et de la biodiversité », expliquait François Beudard, le directeur de l’association, dans nos colonnes en septembre.

Autre nouveauté pour l’association cette année : la revue Gecko. En partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), Les Naturalistes ont lancé en octobre ce semestriel d’une soixantaine de pages. Le but est de proposer des articles de vulgarisation scientifique sur la biodiversité de l’océan Indien et ses enjeux face au réchauffement climatique. Un magazine unique à l’échelle régionale. Dans le premier numéro, on retrouve ainsi un article sur l’association Gepomay et son travail pour préserver le crabier blanc. Des contenus qui peuvent être retrouvés sur le site internet www.revue-gecko.com. Le prochain numéro portera sur l’érosion côtière.

 

Gepomay veut offrir un refuge aux oiseaux

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Le Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) a été créé en 2010 afin de garantir la protection des oiseaux et de leurs habitats. L’association étudie également les différentes espèces présentes sur l’île et sensibilise le public sur leur préservation.

En 2023, l’association Gepomay a entamé la dernière année du plan national d’actions (PNA) en faveur du crabier blanc, qu’elle anime depuis 2019. Mayotte abrite en effet 20 à 40 % de la population mondiale de ce petit héron en voie d’extinction. Dans le cadre de ce projet, le Gepomay recense les individus de cette espèce, protège son habitat et lutte contre les rats noirs des mangroves, qui se nourrissent avec les œufs du crabier blanc. Le travail de préservation d’habitats des différentes espèces d’oiseaux est d’autant plus primordial cette année avec la sécheresse. Au lac Karihani, entre Combani et Tsingoni, l’eau qui a pratiquement disparu a entraîné une désertion de cet habitat par les poules d’eau, les grèbes castagneux et les crabiers blancs.

En avril, l’association a également inauguré un refuge pour la biodiversité au parc de la pointe Mahabou, à Mamoudzou. Un site pilote, érigé dans le cadre de l’adaptation du programme « refuges LPO » (Ligue de protection des oiseaux) à Mayotte. Ce sont des terrains publics ou privés dont les propriétaires doivent suivre une charte de bonnes pratiques écologiques. Des nichoirs et hôtels à insectes ont également été installés. « C’est un projet pilote, donc on verra ce que ça donne, mais on espère voir oiseaux et insectes investir les lieux ! », confie Laurie Gaillard, chargée de mission biodiversité urbaine au Gepomay, dans nos colonnes en avril dernier.

 

La FMAE a pour mission de préserver les pollinisateurs

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La FMAE forme environ 80 apiculteurs amateurs pour structurer la filière apicole. Crédit photo : FMAE

La Fédération mahoraise des associations environnementales (FMAE) travaille à préserver l’environnement depuis sa création en 2003 et regroupe aujourd’hui 31 associations adhérentes. Cette année, elle a notamment travaillé sur la préservation des pollinisateurs.

Depuis cette année, la FMAE est animatrice du plan national d’action en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation. Dans ce cadre, elle a mené la mission consistant à structurer la filière apicole. Elle a ainsi formé environ 80 apiculteurs amateurs, notamment sur le rôle que jouent les insectes pollinisateurs dans la préservation de l’environnement et la sauvegarde des écosystèmes. En effet, c’est grâce aux papillons ou encore aux abeilles, qui transportent le pollen en butinant, que la plupart des plantes peuvent se reproduire.

Toujours pour mener à bien cette mission, la FMAE a installé en août dernier un rucher pédagogique composé d’une dizaine de ruches peuplées à Coconi, dans le parc forestier, en partenariat avec le conseil départemental. « Dans ce rucher, nous avons intégré un « parcours pollinisateurs », grâce auquel le public peut découvrir les différents insectes qui permettent la pollinisation sur le territoire mahorais », précise Latufa Msa, coordinatrice pour la FMAE. Il y a également des ruchespiège pour attraper d’autres essaims d’abeilles sauvages. À terme, l’objectif est de pouvoir installer des ruchers pédagogiques sur l’ensemble du territoire, notamment pour accompagner le public scolaire dans la connaissance des pollinisateurs.

 

L’École de la joie et de la liberté mobilise les enfants pour l’environnement

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Les collectes de déchets de l’École de la joie et de la liberté réunissent en général une centaine d’enfants. Crédit photo : École de la joie et de la liberté

L’association École de la joie et de la liberté, basée dans le village de Nyambadao, dans la commune de Bandrélé, a été créée en 2018. Elle propose différentes activités aux enfants, dont des collectes de déchets.

Dès sa création, l’École de la joie et de la liberté a commencé à proposer aux enfants qu’elle accompagnait de collecter les déchets du village de Nyambadao. Chaque dernier samedi du mois, ces collectes ont lieu dans le village et sur la plage. Un grand nombre de participants sont généralement au rendez-vous. « Il y a toujours au minimum une centaine d’enfants de 6 ans à 17 ans qui viennent », précise Amir Tayiha, le vice-président de l’association, qui ajoute qu’il s’agit essentiellement de jeunes bénéficiant du soutien scolaire dispensé par l’École de la joie et de la liberté. En effet, à côté de sa mission environnementale, la structure propose aussi du soutien scolaire ou encore du soutien à la parentalité.

Mobiliser la jeunesse autour de ces collectes est venu comme une évidence à l’association face à la problématique d’insalubrité que connaît le village. Les bénévoles, les enfants et parfois leurs parents aident aussi d’autres associations dans leurs ramassages de détritus. Chacune de ces opérations permettent en général de récolter entre 100 et 120 sacs poubelle remplis de déchets. L’École de la joie et de la liberté et ses jeunes participent également à des actions de plantation de fleurs et d’arbres. Prochainement, l’association compte également mener des opérations de sensibilisation sur les conséquences de la déforestation et sur la nécessité de préserver la faune et la flore.

La Cadema et Mayotte nature environnement s’allient contre les déchets

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Houlam Chamessidine, président de Mayotte nature environnement (MNE), et Rachadi Saindou, président de la communauté d’agglomération Dembéni – Mamoudzou, ont signé une convention de partenariat pour aller leur force grâce aux « Sentinelles de la nature ».

Afin de lutter contre les atteintes à l’environnement, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou et Mayotte nature environnement (MNE) ont signé un partenariat, ce vendredi, pour collaborer grâce aux données récoltées sur la plateforme « Sentinelles de la nature ». Au travers de ce partenariat, les actions pourront être menées avec rapidité, afin de résorber les déchets sauvages.

C’est un fait, la pollution et les déchets sont une menace pour l’île de Mayotte. Face à ce constat, des actions sont menées pour lutter contre ce fléau. La collaboration pour partager les connaissances entre les acteurs institutionnels et associatifs peut offrir une perspective plus complète des enjeux environnementaux. C’est ainsi que la convention entre Mayotte nature environnement (MNE) et la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) est née. « La fragilité de nos espaces naturels, la volonté de préserver notre environnement exige une mobilisation sans faille et de chacune d’entre nous », admet Rachadi Saindou, président de la Cadema, lors de la signature de la convention, ce vendredi matin. Cette ambition passe alors par la réduction et la valorisation des déchets.

Le citoyen au cœur

Ainsi, afin de lutter contre les atteintes à l’environnement, MNE et la Cadema vont collaborer grâce aux données récoltées sur la plateforme « Sentinelles de la nature ». Cette plateforme, développée par France nature environnement, est portée par l’association localement. Celle-ci permet de mettre le citoyen au cœur de la protection de l’environnement en l’accompagnant dans le signalement et le traitement des atteintes à l’environnement et dans la valorisation des initiatives qui œuvrent pour sa préservation. De son côté, la Cadema a déployé des dispositifs pour le captage de l’ensemble des déchets produits sur son territoire. Ces actions « couvrent actuellement plus de 70 % du territoire », note le président de la Cadema. Le budget dédié à la collecte s’élève à plus de sept millions d’euros. Sur l’année 2022, ce sont plus de 30.000 tonnes de déchets qui ont été ramassés.

Avoir une stratégie d’action

Partant de cette expérience de terrain préoccupante, l’intercommunalité a décidé « le renforcement de ses missions afin d’apporter des solutions concrètes aux habitats de l’agglomération ». Ainsi, des ambassadeurs écogestes ont été formés et une police intercommunale de l’environnement verra le jour. Dans la continuité des actions, le partenariat conclut entre les deux entités « s’inscrit totalement dans notre dynamique », confirme Rachadi Saindou. L’alliance créée au travers de la plateforme permettra « d’avoir une stratégie d’action », indique Houlam Chamssidine, président de Mayotte nature environnement. Ainsi, l’association pourra « déployer des actions de sensibilisation, de formation et d’éveil de conscience », complète-t-il.

Des menaces croissantes

Une sensibilisation qui devient optimale lorsqu’elle est accompagnée de données, « puisque quand vous avez des données, ça vous permet d’avoir des éléments concrets et donc, d’agir plus efficacement », note Houlam Chamssidine. Cette signature conduira à une mutualisation des ressources, des connaissances et la participation active des citoyens, ce qui constitue « une force phénoménale face aux menaces croissantes sur la nature à Mayotte », d’après le président de l’intercommunalité.

Une soixantaine de signalements ont d’ores et déjà été publiés sur la plateforme, depuis son lancement en juin dernier. Ces derniers portent notamment sur des pollutions de rivières, des déchets ou encore des véhicules hors d’usage.

Marche de l’espoir : une foule toute rose dans les rues de Mamoudzou

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Est-ce que la Marche de l’espoir (Mwendro wa tama) de ce dimanche après-midi a battu celle de l’année dernière et ses 1.500 participants ? Oui, c’est une certitude. Organisé par l’association Amalca (Association mahoraise pour la lutte contre le cancer), l’événement qui clôture tout un mois dédié à la prévention et à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein a attiré une foule importante (3.000 personnes étaient attendues) dans le stade de Cavani, à la fois lieu de départ et d’arrivée du parcours. Lieu de fête aussi où les échauffements ou les chorégraphies n’ont pas douché l’enthousiasme et le dynamisme des participants malgré la chaleur. Outre le village santé, les organisateurs avaient prévu une boucle de 4,20 kilomètres passant par le quartier Vétiver, l’hôpital de Mamoudzou, le bas de place Mariage, le front de mer de Mamoudzou et un retour par le rond-point Baobab. L’arrivée, comme souvent avec Amalca, s’est terminée dans une ambiance de fête.

Crise de l’eau : Pas de changement du calendrier des coupures ce lundi

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Le calendrier des coupures d'eau ne change pas, ce lundi 30 octobre. Elles seront toujours de 54 heures. Seule la zone industrielle de Kawéni connaît un système de coupures d'eau nocturnes et le dimanche.

A partir du lundi 30 octobre, le calendrier actuel des coupures d’eau est prolongé pour deux semaines supplémentaires. Hormis la zone industrielle de Kawéni, qui connaît des coupures d’eau nocturnes, le reste de l’île reste à celles de 54 heures. Le seul changement intervient pour les quartiers des 100 Villas et Vétiver à Mamoudzou qui passent en secteur 1. A noter toutefois, des modifications temporaires pour des travaux en Petite-Terre, du lundi au mercredi (voir encadré).

La crise de l’eau perdure à Mayotte et les coupures d’eau avec. Ce vendredi midi, la Société mahoraise des eaux (SMAE) a communiqué le calendrier des deux semaines à venir. Il n’y a pas de changements de fréquence du 30 octobre au 12 novembre. On reste à deux jours sans eau potable au robinet et un troisième approvisionné. La zone industrielle de Kawéni fait figure d’exception avec des coupures nocturnes la semaine et une autre tout le dimanche.

Le dernier changement de planning, le lundi 16 octobre, avec un passage de Petite-Terre aux coupures de 54 heures (tous les deux jours, l’alimentation revient entre 16h et 18h et est de nouveau coupée entre 10h et midi le lendemain), a permis une économie d’eau. Le lundi 23 octobre par exemple, elle aurait été de 1.600 mètres-cube d’eau en moyenne lors des sept jours précédents. Côté retenues collinaires, les retenues collinaires de Combani et Dzoumogné étaient remplies lundi dernier à 11,1% et 6,5% de leurs capacités. Elles devraient être à sec au cours du mois de novembre, d’où les travaux en urgence actuellement (recherches de fuites, extension de l’usine de dessalement de Petite-Terre, forages et captages en rivière supplémentaires).

Le secteur de Convalescence divisé

Toujours pour le calendrier, le seul changement à noter est pour le quartier Convalescence à Mamoudzou (dans le secteur 3). Un nouveau découpage sera en vigueur, ce lundi, « afin d’améliorer le service par rapport à la capacité limitée du réservoir. Ainsi, 100 Villas et Vétiver intègrent le secteur 1 dans ce nouveau planning ».

La SMAE indique également qu’une carte recensant les 180 rampes d’eau a vu le jour. Une légende de couleurs montre lesquelles sont actives, désactivées sur demande de la police ou de la mairie, voire vandalisées. Elles ont été installées depuis début septembre « afin de pouvoir bénéficier d’une eau potable en permanence. Ces rampes sont ouvertes de 6 h à 19h », explique le site du délégataire du syndicat des Eaux de Mayotte.

Concernant les rampes vandalisées, le 13 octobre, Françoise Fournial, la directrice de la SMAE, expliquait que cela était dû « soit à cause d’un vol de robinet, soit dû à un acte de vandalisme de casse de robinet ».

Des modifications temporaires en Petite-Terre

De lundi à mercredi, des travaux à Pamandzi obligent la SMAE à ouvrir le réseau d’eau potable plus tôt (14h) le lundi pour le secteur de Labattoir, La Vigie et Pamandzi ouest et le fermer également plus tôt le lendemain (6h au lieu de 10h). Pour Pamandzi La Vigie et Pamandzi est, c’est l’inverse. L’eau arrivera plus tard, à 22h le mardi (au lieu de 16h), et fermera le lendemain à 16h (au lieu de 10h). Durant ce laps de temps plus conséquent sans eau, la SMAE se dégage la journée de mardi pour « des travaux d’urgence d’amélioration de la distribution d’eau dans l’ensemble de la Petite-Terre ». Il s’agit ici de « percer la cuve du réservoir de Pamandzi au niveau de sa base afin d’alimenter un ensemble de surpresseurs ». Les travaux devraient être effectués dans la matinée avant une phase de « nettoyage du réservoir, désinfection et analyses avant remise en service ».

L’épidémie en cours de gastro-entérite connaît une légère baisse

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Une légère baisse des ventes d'anti-diarrhéiques a été constatée cette semaine.

Chaque semaine, Santé publique France diffuse son point épidémiologique. En semaine 42, entre le 16 et 22 octobre, l’épidémie de gastro-entérite est toujours en cours, mais la tendance est à la baisse. Aussi, après une baisse observée les deux semaines précédentes, le nombre de prélèvements positifs à au moins un pathogène entérique est de nouveau en hausse. Le nombre de passages aux urgences pour gastro-entérite aigüe est également en diminution. À cette pénurie d’eau et à l’épidémie de gastro-entérite en cours s’ajoutent « des problèmes d’accès aux soins liés à un faible effectif des soignants qui avait motivé la mise en place d’une régulation des passages aux urgences par le centre 15 au cours des dernières semaines. L’impact potentiel de cette situation sur l’accès aux soins sera analysé avec les données disponibles », précise Santé publique France.

Concernant les diarrhées aiguës, comme observé depuis plusieurs semaines, la part des ventes d’anti-diarrhéiques et de solutés de réhydratation orale en semaine 42 se situait à un niveau supérieur à la moyenne des années précédentes données non consolidées, malgré une diminution depuis trois semaines consécutives. La majorité (57%) des pathogènes identifiés dans les prélèvements gastro entériques ces quatre dernières semaines était des Rotavirus (responsables de la majorité des cas de l’épidémie saisonnière de gastro entérite) et des entérobactéries de type Escherichia coli, Epathogène et Escherichia coli Eadhérent.

Pour le passage aux urgences, chez les moins de 5 ans, d’après Santé publique France, une tendance à la baisse est amorcée en semaine 42, mais le taux d’activité reste toujours élevé par rapport à ceux observés les trois années précédentes sur la même période. Depuis le début de l’épidémie de GEA en semaine 34 (21-27 août 2023), il y a eu 20 cas graves admis en réanimation au CHM à la suite d’une gastro entérite aiguë. Aussi, un cas d’hépatite A a été signalé.

Une bagarre entre une douzaine de jeunes à l’aéroport

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En fin d’après-midi, ce jeudi, un affrontement entre plusieurs jeunes a eu lieu, à l’intérieur de l’aéroport Marcel-Henry. Sur une vidéo circulant sur la page Facebook IRM, on voit des individus se porter des coups en bas des escalators de l’aérogare. La police confirme la rixe entre « cinq ou six personnes » de chaque camp originaire de Petite-Terre. Si le mobile de la querelle n’est pas encore connu, un protagoniste a été interpellé sur les lieux. L’enquête est en cours, confirment les policiers.

Les gendarmes mobilisés à Iloni

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Une rixe a éclaté également à Iloni, jeudi soir, vers 19h, entre des bandes de Dembéni et Iloni. Huit patrouilles de gendarmerie ont été mobilisées à la fois pour disperser les jeunes qui s’affrontaient et dégager la route nationale. Selon la gendarmerie, « le calme est revenu vers 22 heures ». Aucune interpellation n’a eu lieu dans la soirée, mais l’enquête est en cours. Il n’y a pas eu de blessés non plus.

Un vide-dressing écoresponsable à Poroani le samedi 11 novembre

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Le samedi 11 novembre, de 9h à 12h à la médiathèque Messo de Poroani, les amateurs de mode écoresponsable et de bonnes affaires pourront participer à un événement exceptionnel, celui d’un vide-dressing écoresponsable qui marquera les esprits par sa démarche éthique et abordable. Ce rendez-vous, organisé avec le souci de la durabilité et du respect de l’environnement, mettra en avant une vaste sélection de vêtements de seconde main, proposés à des prix abordables, variant de 50 centimes d’euros à un maximum de deux euros. Une occasion unique de renouveler sa garde-robe tout en contribuant à la réduction de la production de déchets textiles. En plus de l’opportunité de s’offrir des pièces de qualité à des prix imbattables, l’événement proposera trois ateliers engageants : atelier de sensibilisation sur la vie des déchets et textiles (découvrez l’impact des vêtements sur l’environnement et les actions que vous pouvez entreprendre pour les réduire) ; atelier de revalorisation des textiles (animé par une couturière d’expérience, cet atelier vous apprendra à donner une seconde vie à vos vêtements en les personnalisant ou en les réparant) ; atelier de sensibilisation aux dons (apprenez comment vos dons peuvent aider ceux dans le besoin tout en participant à la réduction des déchets). Cet événement est ouvert à tous les amoureux de la mode écoresponsable, de la chasse aux bonnes affaires, et de l’engagement envers un monde plus durable.

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Flash infos Mayotte du Lundi 5 mai 2025
Lundi 5 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes