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Trophées de l’environnement : Les associations ouvrent le bal des votes ce lundi

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Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture, et Ansoim Ahamadi, chargé de projet innovation sociale. Image d’archives.

Événement de la Somapresse (société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo), les Trophées de l’environnement mettent en valeur les actions et les acteurs qui oeuvrent dans ce domaine si important sur l’île aux parfums. Jusqu’au dimanche 19 novembre, vous pouvez voter sur le site environnement.yt. Parmi les nommés, on vous présente déjà la catégorie associations.

Wenka Culture veut digitaliser la lutte contre les déchets sauvages

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Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture, et Ansoim Ahamadi, chargé de projet innovation sociale. Image d’archives.

L’association Wenka Culture a été créée en 2008 pour lutter contre l’insalubrité dans le quartier de Kaweni, à Mamoudzou. La protection de l’environnement a toujours été au cœur de ses projets.

Cette structure d’insertion économique protège l’environnement en allant chercher des personnes éloignées du monde du travail et en les insérant sur un de ses quatre chantiers. L’association travaille ainsi sur la propreté urbaine, avec des agents nettoyant le quartier plusieurs fois par semaine. Elle a également un chantier consacré aux espaces verts, un autre dédié aux métiers de la poterie et de la céramique, et un dernier centré sur le recyclage. « On recycle notamment le bois pour fabriquer du mobilier », explique Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture.

Depuis 2020, Wenka Culture travaille sur un projet qui a pour ambition d’éradiquer les décharges sauvages. Pour ce faire, elle a conceptualisé une application mobile, Wezo, qui devrait permettre aux utilisateurs de signaler les déchets qui sont en pleine rue ou dans la nature. Il suffit de prendre une photographie et d’ajouter un commentaire, et ces informations ainsi que des données de géolocalisation précises sont ensuite transmises à l’association, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) et au service technique de la ville de Mamoudzou. Ces différents organismes pourraient alors intervenir pour nettoyer et emmener les déchets au recyclage. « Nous avons fini de concevoir l’application cette année, il ne reste plus qu’à faire appel à des développeurs pour qu’elle existe enfin », se réjouit Omar Saïd, qui attend désormais d’obtenir des financements pour rendre ce projet réel.

 

Les Naturalistes lancent une revue sur les enjeux écologiques dans l’océan Indien

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Solène Peillard, secrétaire de rédaction du magazine et salariée des Naturalistes de Mayotte, Michel Charpentier, le président des Naturalistes, et Anne-Gaëlle Chapuis, directrice adjointe de l’AFD à Mayotte, au moment de l’annonce de la sortie du premier numéro de Gecko, en octobre. Image d’archives.

L’association Les Naturalistes de Mayotte a été fondée en 1999. Depuis, elle mène de très nombreuses actions en faveur de la préservation de la biodiversité et pour le développement durable.

Suivi et protection des tortues, restauration des padzas, lutte contre l’érosion… Les Naturalistes sont sur tous les fronts de l’environnement. Cette année, l’association a mis en place les Villages nature nomade. Ce nouveau dispositif cible les scolaires et consiste en l’installation de plusieurs stands aux abords des établissements. Ainsi, les élèves peuvent en apprendre davantage sur la biodiversité, le développement durable, l’eau et la santé, l’érosion des sols ou encore l’étude du littoral. « L’idée, c’était de rassembler les élèves dans une culture commune autour des risques naturels, de la santé environnement et de la biodiversité », expliquait François Beudard, le directeur de l’association, dans nos colonnes en septembre.

Autre nouveauté pour l’association cette année : la revue Gecko. En partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), Les Naturalistes ont lancé en octobre ce semestriel d’une soixantaine de pages. Le but est de proposer des articles de vulgarisation scientifique sur la biodiversité de l’océan Indien et ses enjeux face au réchauffement climatique. Un magazine unique à l’échelle régionale. Dans le premier numéro, on retrouve ainsi un article sur l’association Gepomay et son travail pour préserver le crabier blanc. Des contenus qui peuvent être retrouvés sur le site internet www.revue-gecko.com. Le prochain numéro portera sur l’érosion côtière.

 

Gepomay veut offrir un refuge aux oiseaux

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Le Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) a été créé en 2010 afin de garantir la protection des oiseaux et de leurs habitats. L’association étudie également les différentes espèces présentes sur l’île et sensibilise le public sur leur préservation.

En 2023, l’association Gepomay a entamé la dernière année du plan national d’actions (PNA) en faveur du crabier blanc, qu’elle anime depuis 2019. Mayotte abrite en effet 20 à 40 % de la population mondiale de ce petit héron en voie d’extinction. Dans le cadre de ce projet, le Gepomay recense les individus de cette espèce, protège son habitat et lutte contre les rats noirs des mangroves, qui se nourrissent avec les œufs du crabier blanc. Le travail de préservation d’habitats des différentes espèces d’oiseaux est d’autant plus primordial cette année avec la sécheresse. Au lac Karihani, entre Combani et Tsingoni, l’eau qui a pratiquement disparu a entraîné une désertion de cet habitat par les poules d’eau, les grèbes castagneux et les crabiers blancs.

En avril, l’association a également inauguré un refuge pour la biodiversité au parc de la pointe Mahabou, à Mamoudzou. Un site pilote, érigé dans le cadre de l’adaptation du programme « refuges LPO » (Ligue de protection des oiseaux) à Mayotte. Ce sont des terrains publics ou privés dont les propriétaires doivent suivre une charte de bonnes pratiques écologiques. Des nichoirs et hôtels à insectes ont également été installés. « C’est un projet pilote, donc on verra ce que ça donne, mais on espère voir oiseaux et insectes investir les lieux ! », confie Laurie Gaillard, chargée de mission biodiversité urbaine au Gepomay, dans nos colonnes en avril dernier.

 

La FMAE a pour mission de préserver les pollinisateurs

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La FMAE forme environ 80 apiculteurs amateurs pour structurer la filière apicole. Crédit photo : FMAE

La Fédération mahoraise des associations environnementales (FMAE) travaille à préserver l’environnement depuis sa création en 2003 et regroupe aujourd’hui 31 associations adhérentes. Cette année, elle a notamment travaillé sur la préservation des pollinisateurs.

Depuis cette année, la FMAE est animatrice du plan national d’action en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation. Dans ce cadre, elle a mené la mission consistant à structurer la filière apicole. Elle a ainsi formé environ 80 apiculteurs amateurs, notamment sur le rôle que jouent les insectes pollinisateurs dans la préservation de l’environnement et la sauvegarde des écosystèmes. En effet, c’est grâce aux papillons ou encore aux abeilles, qui transportent le pollen en butinant, que la plupart des plantes peuvent se reproduire.

Toujours pour mener à bien cette mission, la FMAE a installé en août dernier un rucher pédagogique composé d’une dizaine de ruches peuplées à Coconi, dans le parc forestier, en partenariat avec le conseil départemental. « Dans ce rucher, nous avons intégré un « parcours pollinisateurs », grâce auquel le public peut découvrir les différents insectes qui permettent la pollinisation sur le territoire mahorais », précise Latufa Msa, coordinatrice pour la FMAE. Il y a également des ruchespiège pour attraper d’autres essaims d’abeilles sauvages. À terme, l’objectif est de pouvoir installer des ruchers pédagogiques sur l’ensemble du territoire, notamment pour accompagner le public scolaire dans la connaissance des pollinisateurs.

 

L’École de la joie et de la liberté mobilise les enfants pour l’environnement

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Les collectes de déchets de l’École de la joie et de la liberté réunissent en général une centaine d’enfants. Crédit photo : École de la joie et de la liberté

L’association École de la joie et de la liberté, basée dans le village de Nyambadao, dans la commune de Bandrélé, a été créée en 2018. Elle propose différentes activités aux enfants, dont des collectes de déchets.

Dès sa création, l’École de la joie et de la liberté a commencé à proposer aux enfants qu’elle accompagnait de collecter les déchets du village de Nyambadao. Chaque dernier samedi du mois, ces collectes ont lieu dans le village et sur la plage. Un grand nombre de participants sont généralement au rendez-vous. « Il y a toujours au minimum une centaine d’enfants de 6 ans à 17 ans qui viennent », précise Amir Tayiha, le vice-président de l’association, qui ajoute qu’il s’agit essentiellement de jeunes bénéficiant du soutien scolaire dispensé par l’École de la joie et de la liberté. En effet, à côté de sa mission environnementale, la structure propose aussi du soutien scolaire ou encore du soutien à la parentalité.

Mobiliser la jeunesse autour de ces collectes est venu comme une évidence à l’association face à la problématique d’insalubrité que connaît le village. Les bénévoles, les enfants et parfois leurs parents aident aussi d’autres associations dans leurs ramassages de détritus. Chacune de ces opérations permettent en général de récolter entre 100 et 120 sacs poubelle remplis de déchets. L’École de la joie et de la liberté et ses jeunes participent également à des actions de plantation de fleurs et d’arbres. Prochainement, l’association compte également mener des opérations de sensibilisation sur les conséquences de la déforestation et sur la nécessité de préserver la faune et la flore.

La Cadema et Mayotte nature environnement s’allient contre les déchets

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Houlam Chamessidine, président de Mayotte nature environnement (MNE), et Rachadi Saindou, président de la communauté d’agglomération Dembéni – Mamoudzou, ont signé une convention de partenariat pour aller leur force grâce aux « Sentinelles de la nature ».

Afin de lutter contre les atteintes à l’environnement, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou et Mayotte nature environnement (MNE) ont signé un partenariat, ce vendredi, pour collaborer grâce aux données récoltées sur la plateforme « Sentinelles de la nature ». Au travers de ce partenariat, les actions pourront être menées avec rapidité, afin de résorber les déchets sauvages.

C’est un fait, la pollution et les déchets sont une menace pour l’île de Mayotte. Face à ce constat, des actions sont menées pour lutter contre ce fléau. La collaboration pour partager les connaissances entre les acteurs institutionnels et associatifs peut offrir une perspective plus complète des enjeux environnementaux. C’est ainsi que la convention entre Mayotte nature environnement (MNE) et la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) est née. « La fragilité de nos espaces naturels, la volonté de préserver notre environnement exige une mobilisation sans faille et de chacune d’entre nous », admet Rachadi Saindou, président de la Cadema, lors de la signature de la convention, ce vendredi matin. Cette ambition passe alors par la réduction et la valorisation des déchets.

Le citoyen au cœur

Ainsi, afin de lutter contre les atteintes à l’environnement, MNE et la Cadema vont collaborer grâce aux données récoltées sur la plateforme « Sentinelles de la nature ». Cette plateforme, développée par France nature environnement, est portée par l’association localement. Celle-ci permet de mettre le citoyen au cœur de la protection de l’environnement en l’accompagnant dans le signalement et le traitement des atteintes à l’environnement et dans la valorisation des initiatives qui œuvrent pour sa préservation. De son côté, la Cadema a déployé des dispositifs pour le captage de l’ensemble des déchets produits sur son territoire. Ces actions « couvrent actuellement plus de 70 % du territoire », note le président de la Cadema. Le budget dédié à la collecte s’élève à plus de sept millions d’euros. Sur l’année 2022, ce sont plus de 30.000 tonnes de déchets qui ont été ramassés.

Avoir une stratégie d’action

Partant de cette expérience de terrain préoccupante, l’intercommunalité a décidé « le renforcement de ses missions afin d’apporter des solutions concrètes aux habitats de l’agglomération ». Ainsi, des ambassadeurs écogestes ont été formés et une police intercommunale de l’environnement verra le jour. Dans la continuité des actions, le partenariat conclut entre les deux entités « s’inscrit totalement dans notre dynamique », confirme Rachadi Saindou. L’alliance créée au travers de la plateforme permettra « d’avoir une stratégie d’action », indique Houlam Chamssidine, président de Mayotte nature environnement. Ainsi, l’association pourra « déployer des actions de sensibilisation, de formation et d’éveil de conscience », complète-t-il.

Des menaces croissantes

Une sensibilisation qui devient optimale lorsqu’elle est accompagnée de données, « puisque quand vous avez des données, ça vous permet d’avoir des éléments concrets et donc, d’agir plus efficacement », note Houlam Chamssidine. Cette signature conduira à une mutualisation des ressources, des connaissances et la participation active des citoyens, ce qui constitue « une force phénoménale face aux menaces croissantes sur la nature à Mayotte », d’après le président de l’intercommunalité.

Une soixantaine de signalements ont d’ores et déjà été publiés sur la plateforme, depuis son lancement en juin dernier. Ces derniers portent notamment sur des pollutions de rivières, des déchets ou encore des véhicules hors d’usage.

Marche de l’espoir : une foule toute rose dans les rues de Mamoudzou

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Est-ce que la Marche de l’espoir (Mwendro wa tama) de ce dimanche après-midi a battu celle de l’année dernière et ses 1.500 participants ? Oui, c’est une certitude. Organisé par l’association Amalca (Association mahoraise pour la lutte contre le cancer), l’événement qui clôture tout un mois dédié à la prévention et à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein a attiré une foule importante (3.000 personnes étaient attendues) dans le stade de Cavani, à la fois lieu de départ et d’arrivée du parcours. Lieu de fête aussi où les échauffements ou les chorégraphies n’ont pas douché l’enthousiasme et le dynamisme des participants malgré la chaleur. Outre le village santé, les organisateurs avaient prévu une boucle de 4,20 kilomètres passant par le quartier Vétiver, l’hôpital de Mamoudzou, le bas de place Mariage, le front de mer de Mamoudzou et un retour par le rond-point Baobab. L’arrivée, comme souvent avec Amalca, s’est terminée dans une ambiance de fête.

Crise de l’eau : Pas de changement du calendrier des coupures ce lundi

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Le calendrier des coupures d'eau ne change pas, ce lundi 30 octobre. Elles seront toujours de 54 heures. Seule la zone industrielle de Kawéni connaît un système de coupures d'eau nocturnes et le dimanche.

A partir du lundi 30 octobre, le calendrier actuel des coupures d’eau est prolongé pour deux semaines supplémentaires. Hormis la zone industrielle de Kawéni, qui connaît des coupures d’eau nocturnes, le reste de l’île reste à celles de 54 heures. Le seul changement intervient pour les quartiers des 100 Villas et Vétiver à Mamoudzou qui passent en secteur 1. A noter toutefois, des modifications temporaires pour des travaux en Petite-Terre, du lundi au mercredi (voir encadré).

La crise de l’eau perdure à Mayotte et les coupures d’eau avec. Ce vendredi midi, la Société mahoraise des eaux (SMAE) a communiqué le calendrier des deux semaines à venir. Il n’y a pas de changements de fréquence du 30 octobre au 12 novembre. On reste à deux jours sans eau potable au robinet et un troisième approvisionné. La zone industrielle de Kawéni fait figure d’exception avec des coupures nocturnes la semaine et une autre tout le dimanche.

Le dernier changement de planning, le lundi 16 octobre, avec un passage de Petite-Terre aux coupures de 54 heures (tous les deux jours, l’alimentation revient entre 16h et 18h et est de nouveau coupée entre 10h et midi le lendemain), a permis une économie d’eau. Le lundi 23 octobre par exemple, elle aurait été de 1.600 mètres-cube d’eau en moyenne lors des sept jours précédents. Côté retenues collinaires, les retenues collinaires de Combani et Dzoumogné étaient remplies lundi dernier à 11,1% et 6,5% de leurs capacités. Elles devraient être à sec au cours du mois de novembre, d’où les travaux en urgence actuellement (recherches de fuites, extension de l’usine de dessalement de Petite-Terre, forages et captages en rivière supplémentaires).

Le secteur de Convalescence divisé

Toujours pour le calendrier, le seul changement à noter est pour le quartier Convalescence à Mamoudzou (dans le secteur 3). Un nouveau découpage sera en vigueur, ce lundi, « afin d’améliorer le service par rapport à la capacité limitée du réservoir. Ainsi, 100 Villas et Vétiver intègrent le secteur 1 dans ce nouveau planning ».

La SMAE indique également qu’une carte recensant les 180 rampes d’eau a vu le jour. Une légende de couleurs montre lesquelles sont actives, désactivées sur demande de la police ou de la mairie, voire vandalisées. Elles ont été installées depuis début septembre « afin de pouvoir bénéficier d’une eau potable en permanence. Ces rampes sont ouvertes de 6 h à 19h », explique le site du délégataire du syndicat des Eaux de Mayotte.

Concernant les rampes vandalisées, le 13 octobre, Françoise Fournial, la directrice de la SMAE, expliquait que cela était dû « soit à cause d’un vol de robinet, soit dû à un acte de vandalisme de casse de robinet ».

Des modifications temporaires en Petite-Terre

De lundi à mercredi, des travaux à Pamandzi obligent la SMAE à ouvrir le réseau d’eau potable plus tôt (14h) le lundi pour le secteur de Labattoir, La Vigie et Pamandzi ouest et le fermer également plus tôt le lendemain (6h au lieu de 10h). Pour Pamandzi La Vigie et Pamandzi est, c’est l’inverse. L’eau arrivera plus tard, à 22h le mardi (au lieu de 16h), et fermera le lendemain à 16h (au lieu de 10h). Durant ce laps de temps plus conséquent sans eau, la SMAE se dégage la journée de mardi pour « des travaux d’urgence d’amélioration de la distribution d’eau dans l’ensemble de la Petite-Terre ». Il s’agit ici de « percer la cuve du réservoir de Pamandzi au niveau de sa base afin d’alimenter un ensemble de surpresseurs ». Les travaux devraient être effectués dans la matinée avant une phase de « nettoyage du réservoir, désinfection et analyses avant remise en service ».

L’épidémie en cours de gastro-entérite connaît une légère baisse

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Une légère baisse des ventes d'anti-diarrhéiques a été constatée cette semaine.

Chaque semaine, Santé publique France diffuse son point épidémiologique. En semaine 42, entre le 16 et 22 octobre, l’épidémie de gastro-entérite est toujours en cours, mais la tendance est à la baisse. Aussi, après une baisse observée les deux semaines précédentes, le nombre de prélèvements positifs à au moins un pathogène entérique est de nouveau en hausse. Le nombre de passages aux urgences pour gastro-entérite aigüe est également en diminution. À cette pénurie d’eau et à l’épidémie de gastro-entérite en cours s’ajoutent « des problèmes d’accès aux soins liés à un faible effectif des soignants qui avait motivé la mise en place d’une régulation des passages aux urgences par le centre 15 au cours des dernières semaines. L’impact potentiel de cette situation sur l’accès aux soins sera analysé avec les données disponibles », précise Santé publique France.

Concernant les diarrhées aiguës, comme observé depuis plusieurs semaines, la part des ventes d’anti-diarrhéiques et de solutés de réhydratation orale en semaine 42 se situait à un niveau supérieur à la moyenne des années précédentes données non consolidées, malgré une diminution depuis trois semaines consécutives. La majorité (57%) des pathogènes identifiés dans les prélèvements gastro entériques ces quatre dernières semaines était des Rotavirus (responsables de la majorité des cas de l’épidémie saisonnière de gastro entérite) et des entérobactéries de type Escherichia coli, Epathogène et Escherichia coli Eadhérent.

Pour le passage aux urgences, chez les moins de 5 ans, d’après Santé publique France, une tendance à la baisse est amorcée en semaine 42, mais le taux d’activité reste toujours élevé par rapport à ceux observés les trois années précédentes sur la même période. Depuis le début de l’épidémie de GEA en semaine 34 (21-27 août 2023), il y a eu 20 cas graves admis en réanimation au CHM à la suite d’une gastro entérite aiguë. Aussi, un cas d’hépatite A a été signalé.

Une bagarre entre une douzaine de jeunes à l’aéroport

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En fin d’après-midi, ce jeudi, un affrontement entre plusieurs jeunes a eu lieu, à l’intérieur de l’aéroport Marcel-Henry. Sur une vidéo circulant sur la page Facebook IRM, on voit des individus se porter des coups en bas des escalators de l’aérogare. La police confirme la rixe entre « cinq ou six personnes » de chaque camp originaire de Petite-Terre. Si le mobile de la querelle n’est pas encore connu, un protagoniste a été interpellé sur les lieux. L’enquête est en cours, confirment les policiers.

Les gendarmes mobilisés à Iloni

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Une rixe a éclaté également à Iloni, jeudi soir, vers 19h, entre des bandes de Dembéni et Iloni. Huit patrouilles de gendarmerie ont été mobilisées à la fois pour disperser les jeunes qui s’affrontaient et dégager la route nationale. Selon la gendarmerie, « le calme est revenu vers 22 heures ». Aucune interpellation n’a eu lieu dans la soirée, mais l’enquête est en cours. Il n’y a pas eu de blessés non plus.

Un vide-dressing écoresponsable à Poroani le samedi 11 novembre

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Le samedi 11 novembre, de 9h à 12h à la médiathèque Messo de Poroani, les amateurs de mode écoresponsable et de bonnes affaires pourront participer à un événement exceptionnel, celui d’un vide-dressing écoresponsable qui marquera les esprits par sa démarche éthique et abordable. Ce rendez-vous, organisé avec le souci de la durabilité et du respect de l’environnement, mettra en avant une vaste sélection de vêtements de seconde main, proposés à des prix abordables, variant de 50 centimes d’euros à un maximum de deux euros. Une occasion unique de renouveler sa garde-robe tout en contribuant à la réduction de la production de déchets textiles. En plus de l’opportunité de s’offrir des pièces de qualité à des prix imbattables, l’événement proposera trois ateliers engageants : atelier de sensibilisation sur la vie des déchets et textiles (découvrez l’impact des vêtements sur l’environnement et les actions que vous pouvez entreprendre pour les réduire) ; atelier de revalorisation des textiles (animé par une couturière d’expérience, cet atelier vous apprendra à donner une seconde vie à vos vêtements en les personnalisant ou en les réparant) ; atelier de sensibilisation aux dons (apprenez comment vos dons peuvent aider ceux dans le besoin tout en participant à la réduction des déchets). Cet événement est ouvert à tous les amoureux de la mode écoresponsable, de la chasse aux bonnes affaires, et de l’engagement envers un monde plus durable.

Un véhicule de la police municipale d’Acoua incendiée

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Le maire d’Acoua, chez nos confrères Tsanga Tv, a fait part de sa désolation après l’incendie d’un véhicule de la police municipale. Cet incident regrettable a déclenché une réaction unanime de la part de la communauté, des forces de l’ordre, et des responsables locaux dont Marib Hanaffi, maire d’Acoua, qui a réagi avec fermeté en condamnant cette attaque. Il a déclaré : « L’attaque contre un véhicule de la police municipale est une attaque contre la République elle-même. Nous ne tolérerons pas de tels actes de violence. Notre réponse sera résolue, et nous travaillerons main dans la main avec les forces de l’ordre et les autorités judiciaires pour traduire les responsables en justice. Il est regrettable de constater que ces actes semblent être commandités pour semer la discorde et créer une atmosphère délétère dans notre commune ». Les enquêtes seraient en cours pour identifier les responsables de cet acte de vandalisme.

Les passerelles piétonnes du Caribus installées

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Ce jeudi, l’opération de levage d’installation de deux passerelles du projet Caribus a débuté, en présence du président de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), Rachadi Saindou. Pesant chacune 21 tonnes, les passerelles seront dédiées aux piétons et cyclistes. Cette nouvelle section du tronçon, longue de quatre kilomètres, sera ouverte aux piétons et cyclistes en milieu de semaine prochaine. Elle offrira un espace sécurisé pour se déplacer dans l’espace. « Ces passerelles sont une preuve tangible de notre fort engagement envers la mobilité durable », indique la Cadema.

Les Archives départementales célèbrent le patrimoine audiovisuel

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Les archives audiovisuelles racontent les histoires de la vie et des cultures des peuples du monde entier. Elles représentent un patrimoine inestimable qui est une affirmation de notre mémoire collective et une précieuse source de connaissances dans la mesure où elles reflètent la diversité culturelle, sociale et linguistique de nos communautés. Afin de sensibiliser à leur importance et de les protéger, à l’initiative de l’Unesco, le 27 octobre se tient la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel. Le patrimoine audiovisuel étant particulièrement fragile (films, bandes magnétiques, disques, etc.), il est crucial, pour assurer sa conservation, d’envisager sa numérisation et sa conservation dans une institution patrimoniale.

Afin de montrer son attachement au patrimoine audiovisuel, le Conseil départemental, à travers sa direction des archives, s’associe pour la deuxième année consécutive à l’évènement. Les archives départementales de Mayotte, œuvrent effectivement depuis de nombreuses années à la sauvegarde du patrimoine audiovisuel mahorais, et plus particulièrement du patrimoine oral et sonore. Cela passe principalement par la collecte des traditions orales mahoraises. Ces collectes se font sous forme d’enregistrements audio ou vidéo. Les archives orales ainsi constituées, complétées des documents qui nous sont donnés, représentent une ressource documentaire inestimable sur Mayotte et sa région. Cette ressource est désormais numérisée et donc aisément accessible.

Pour cette édition 2023 qui se déroulera les 27 et 28 octobre, les Archives départementales ont décidé de mettre en avant les contes de Mayotte et la pratique du Mguru. S’agissant des contes, de petits trésors ont été trouvés à l’intérieur des récits de vie recueillis entre 1997 et 2002. Vous pourrez les découvrir à cette occasion et en profiter pour parcourir les contes édités par les Archives départementales de Mayotte.

Un festival des musiques urbaines très mahorais à M’tsangamouji

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Zily, ici lors du festival Sanaa début septembre, fait partie de la pléiade d’artistes mahorais qui composent exclusivement la programmation, cette année.

En sommeil depuis quatre ans, le festival de musiques urbaines renaît, vendredi et samedi, à M’tsangamouji. Celui-ci fait la part belle aux artistes mahorais comme Zily, Terrell Elymoor, Meiitod, Youbbée ou Kueena. Un choix assumé par l’Office culturel départemental, qui compte faire renouer le public avec son événement gratuit et populaire.

Le festival des musiques urbaines débarque au stade de football de M’tsangamouji, ce week-end. L’événement avait disparu pendant quatre ans et après une deuxième édition qui s’était déroulée sur le terre-plein de M’tsapéré, avec 9.000 entrées à l’époque. Une fois la crise du Covid-19 passée et le retour de son grand frère le Festival de Mayotte en octobre 2022 (les deux alternent chaque année), c’était le moment de faire renaître ce festival axé davantage sur le r’n’b, la soul, le dancehall ou le rap. « La musique urbaine, c’est la musique populaire, qui est écoutée de tout le monde », indique El-Kabir Bin Mohamed, directeur de l’Office culturel départemental.

Pour cette troisième édition, sa structure a fait le choix d’un plateau 100% mahorais, avec une quinzaine d’artistes locaux (le programme en encadré). C’est un souhait assumer afin de mettre en valeur les talents de l’île aux parfums. « On a beaucoup d’artistes mahorais qui sortent de Mayotte et qui sont bien vus à l’extérieur. Quoi de plus logique que les mettre aussi en valeur sur place », poursuit le directeur, qui a invité les artistes au siège du Département, ce jeudi midi. Ainsi, Terrell Elymoor et Zily, récompensés respectivement pour une nomination aux Trace Music Awards 2023 (Goulam est finalement le lauréat de sa catégorie) et deux victoires aux Comores Music Awards, font partie de la programmation. Youbbée et Kueena, lauréate du concours de chant Nyora, l’an dernier, sont aussi de la partie.

 « Que tout le monde puisse en bénéficier »

Afin de sortir de Mamoudzou et d’en faire profiter les autres, les deux soirées seront à M’tsangamouji, la commune de l’ouest de Mayotte étant partenaire. « La musique est une passion sociale et culturelle. On pense qu’il faut qu’on aille vers la population pour que tout le monde puisse en bénéficier », estime El Anrif Hassani. Le conseiller départemental de Mamoudzou 1 est venu encourager les artistes en compagnie de ses collègues, Nadjayedine Sidi et Farianti M’dallah. El-Kabir Bin Mohamed renchérit en leur promettant le meilleur matériel scénique possible.

Nouveauté cette année, l’entrée toujours gratuite est dématérialisée. « Ça nous permet de voir comment les artistes sont vus, quel public vient les voir, d’où les gens viennent », explique le directeur, qui ne veut pas en faire un obstacle non plus. « Il ne faut pas que les gens se disent que c’est uniquement sur inscription et qu’ils ne pourront pas rentrer. Vous venez sans inscription, on vous donne un QR code et vous rentrez. »

Et vous en profitez, c’est en tout cas ce qui est promis par les artistes rencontrés ce jeudi midi.

Vendredi 27 et samedi 28 octobre, troisième festival des musiques urbaines au stade de football de M’tsangamouji. Gratuit. Billets disponibles sur : my.weezevent.com/fmu976.

Les artistes de ce troisième FMU

Vendredi 27 octobre, à 17h : scène ouverte puis DJ Chack, 19h05 : Badja Ben, 19h30 : Big F, 19h55 : Maître Tapopo, 20h30 : Wubani Spirit, 21h : Kueena, 21h30 : Naid, 22h : Youbbée et 22h40 : B Junior.

Samedi 28 octobre, à 18h : DJ Innocent, 19h30 : Big Cho, 19h55 : Simao Poulo, 20h20 : Djavera, 20h45 : 976K, 21h10 : Terrell Elymoor, 21h45 : Meiitod et 22h45 : Zily.

Piste longue : « Tous les éléments de comparaison seront disponibles à la fin de l’année »

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Les études comparatives, entre Pamandzi et Bouyouni-M’tsangamouji, du projet de piste longue de l’aéroport de Mayotte devrait connaitre un dénouement en cette fin d’année 2023.

L’année 2023 est consacrée aux études pour le projet de piste longue à Mayotte. Certaines d’entre elles permettaient de réaliser un comparatif entre le site de Pamandzi et celui de Bouyouni-M’tsangamouji, afin de justifier le choix de l’emplacement. La diffusion des résultats avait été annoncée pour la fin d’année. Point d’étape avec Christophe Masson, délégué de la piste longue de l’aéroport de Mayotte.

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Festival Maoré Jazz « Nous voulons montrer l’esprit festif du jazz »

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Les chanteurs en herbes ont eu droit à une semaine et demie de coaching vocal.

La fusion est à l’honneur pour le festival Maoré Jazz de cette année, du 1er au 4 novembre. Cet événement qui existe depuis 2002 revient avec une programmation aux sonorités et rythmes variés, mélangeant jazz et musiques de l’océan Indien. Après les divas l’année dernière, ce sont les enfants qui proposeront des créations originales.

Les enfants sous le feu des projecteurs

« Allez, plus haut ! Chante plus fort ! » Cinq enfants étaient en plein coaching vocal, ce mercredi matin. Ils sont une dizaine à avoir été sélectionnés pour se retrouver au centre du festival Maoré Jazz. Pendant plus d’une semaine, ils ont retrouvé chaque matin à l’école des Manguiers le musicien Njila, professeur à l’école de musique à Mayotte, et le bassiste du groupe Mad’In Voyage, Harty Andirambelo, venu tout droit de Madagascar pour l’occasion. Pour l’édition 2023 du festival, Ismaël Kordjee, responsable artistique du projet, a voulu reproduire ce qui s’était fait l’année dernière avec les artistes femmes. Huit divas avaient été sélectionnées pour créer un projet artistique présenté au moment du festival. Cette année, c’est au tour des enfants ! Ces derniers ont choisi une chanson et ont reçu des cours de chant pour pouvoir l’interpréter lors du festival. Si certains, comme Lollia Aiiaoui et Antone Boinali, finalistes du concours « Voix des Outre-mer » cette année, ont déjà chanté. Pour d’autres, c’est la première fois. « Ce n’est pas évident, les voix sont là, mais il faut encore travailler », estime Njila en accompagnant les chanteurs en herbe à la guitare. « Le but, c’est de les motiver à s’intéresser à la musique », avance Harty, depuis le piano dans la salle de répétition. Pour l’organisateur du festival, il s’agit de montrer que le jazz est accessible à tous.

Fusionner le jazz et la musique mahoraise

Nouveauté de cette année : le Maoré Jazz Band. Une dizaine d’artistes vont se réunir afin de proposer une création artistique rapprochant le jazz et le mgodro, l’un des genres musicaux majeurs de Mayotte. Les musiciens et chanteurs venant d’horizons divers seront réunis sous la direction artistique du saxophoniste Nicolas Vatomanga, directeur de l’école de musique à Mayotte. Ils vont devoir faire cohabiter le gaboussi, le mkayamba et le n’goma avec les instruments classiques du jazz, à savoir le piano, la contrebasse et le saxophone. Des morceaux seront réarrangés afin de mélanger l’harmonie du jazz et le rythme ternaire des musiques mahoraises. « En mettant la fusion au cœur de notre festival, nous voulons montrer l’esprit festif du jazz, qu’il existe un jazz pour chacun, et que ce n’est pas une musique élitiste comme certains en ont l’impression », déclare l’organisateur Ismaël Kordjee.

Une programmation métissée

Les enfants présenteront le fruit de leur travail le 1er novembre à 14h à la MJC de Mamoudzou et le 2 novembre à la même heure au jardin de la mairie, à Labattoir. Harty Andirambelo et son groupe, Mad’In Voyage, proposeront une fusion entre le jazz et la musique malgache à la suite des spectacles des « enfants du jazz », mais également le 3 novembre, à 19h, au Taxi Brousse à Tsoundzou 2. Pour clôturer la première journée du festival, le 1er novembre, le rendez-vous est donné à 19h, Chez Cousin à Mamoudzou, pour un apéro jazz, durant lequel le public pourra profiter d’un bœuf musical. Le Maoré Jazz Band, autre création exclusive du festival, se produira à 19h, le 2 novembre, au Mistiq Bar à Pamandzi et le soir du 3 novembre au Taxi Brousse, suivi les deux fois du concert d’Ecoh, qui mélange la musique traditionnelle mahoraise aux sonorités du jazz. Enfin, pour la dernière soirée, le 4 novembre, à partir de 19h, au restaurant La Croisette à Mamoudzou, le trio bordelais Akoda et le chanteur Biloute, habituellement accompagné par les musiciens de gwoka guadeloupéen, fusionneront pour proposer un spectacle mélangeant le jazz avec des rythmes et sonorités créoles. Leur représentation sera suivie de celle de Meddy Gerville, pianiste de jazz et de maloya incontournable de La Réunion.

Le programme du festival

Mercredi 1er novembre, à 14h, à la MJC de Mamoudzou, spectacle « enfants du jazz », suivi d’un concert du groupe Mad’In Voyage. A 19h, restaurant Chez Cousin à M’tsapéré, bœuf musical. Jeudi 2 novembre, à 19h, au Mistiq Bar à Pamandzi, concert du Maoré Jazz Band et Ecoh. Vendredi 3 novembre, à 19h, au Taxi Brousse à Tsoundzou 2, concert de Mad’In Voyage. Samedi 4 novembre, à partir de 19h, au restaurant La Croisette à Mamoudzou, concert d’Akoda accompagné du chanteur Biloute, puis Meddy Gerville. Gratuit.

Crise de l’eau : Des aides d’urgence obtenues pour les agriculteurs locaux 

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Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, a reçu plusieurs élus mahorais, le jeudi 19 octobre. Il y avait Ben Issa Ousseni, le président du conseil départemental, accompagné de son cabinet, Maymounati Moussa Ahamadi, conseillère départementale de Dzaoudzi-Labattoir, le sénateur Thani Mohamed Soilihi et Ange-Michel Dusom, le président outre-mer des Jeunes agriculteurs.

Ben Issa Ousséni, le président du conseil départemental de Mayotte, se transforme en Père Noël avec deux mois d’avance. De son dernier déplacement à Paris la semaine dernière, il a réussi à faire la part belle aux agriculteurs mahorais. Il a obtenu du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, de nombreuses aides financières et matérielles au profit de nos travailleurs de la terre.

Le président du conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousséni, revient de métropole avec de très bonnes nouvelles pour les agriculteurs mahorais. Dans le prolongement de l’accueil réservé par le chef de l’État, Emmanuel Macron, aux élus ultramarins à l’Elysée vendredi dernier, le chef de l’exécutif mahorais a eu un agenda parisien des plus remplis. Est notamment à retenir sa rencontre avec le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, jeudi 19 octobre. Il était accompagné à ce rendez-vous par AngeMichel Dusom, le président outre-mer des Jeunes agriculteurs, Maymounati Moussa Ahamadi, conseillère départementale de Dzaoudzi-Labattoir, et Zoubaïr Alonzo, le nouveau directeur de cabinet du président du conseil départemental. Le sénateur Thani Mohamed Soilihi les a rejoints par la suite. Au menu de lentretien avec le ministre, la question de l’eau à Mayotte a été évidemment abordée, cette fois, dans son volet agricole. Un secteur sinistré en raison des conséquences de la sécheresse exceptionnelle qui touche notre île sur l’activité des exploitants agricoles locaux.

Lire aussi : Les modalités de l’aide pour les entreprises actées par décret

Le dossier de l’hydraulique agricole déjà évoqué par AngeMichel Dusom, très récemment avec le ministre Marc Fesneau, a bien avancé. L’implication de l’exécutif du Département était attendue pour sa finalisation. Pour être précis, ce sont trente millions d’euros que l’État a décidé d’affecter à ce grand chantier tant attendu par les professionnels du secteur. Ce montant va couvrir la mise en place d’un réseau couvrant toute l’île, à l’image de celui géré actuellement par le Sogea, s’agissant de l’eau potable à destination des familles. Il combinera notamment, la réalisation de forages et de mini-retenues collinaires, de bassines et de points de captage sur les neuf rivières du département où l’eau coule en grande quantité. Par la voix de Ben Issa Ousséni, le Département de Mayotte s’est engagé à fournir tout le foncier nécessaire pour ces réalisations, ce qui va faciliter la tâche aux différentes parties en présence. Dans ce dispositif ainsi acté, la collectivité se voit confier la maîtrise d’ouvrage de l’hydraulique agricole sur notre territoire. Un agrément lui sera décerné pour devenir l’organisme unique de la gestion globale de l’eau sur l’île, canal par lequel il assumera la personne morale de la gestion de l’eau agricole, organisme qui existe dans tous les départements français. Il est à préciser que cette charge peut être assumé sous format associatif ou par le biais des chambres d’agriculture. 

Une exonération des charges patronales

Les agriculteurs de l’île vont bénéficier de réservoirs de stockage d’eaux de pluies, d’une capacité moyenne de 200 m3, d’une valeur individuelle estimée à 40.000 euros (transport et installation comprise). Il s’agit d’équiper au plus vite les 80 professionnels du secteur les plus structurés via une enveloppe budgétaire de 1,4 millions d’euros. Les deux parties ont parlé de chiffres précis s’agissant de mesures d’urgence à mettre en œuvre le plus tôt possible. Il s’agit de pallier les difficultés nées des lourdeurs du Fonds de secours outre-mer, dispositif déjà existant sur le territoire (en cas de cyclones et autres catastrophes naturelles), mais trop lent à déclencher. Pour parer au plus pressé, le ministre a accepté de débloquer une enveloppe de 1,4 million d’euros en faveur des 1.400 agriculteurs mahorais officiellement reconnus. Chacun d’entre eux devrait donc percevoir une aide d’un montant de 1.000 euros. La délégation mahoraise a demandé au ministre une exonération de charges patronales au titre des deux derniers trimestres de 2023 et du premier trimestre de 2024. Des charges qui s’élèvent globalement à 866.000 euros de cotisation, qui sont déjà versés par certains et pas encore par d’autres. Marc Fesneau s’est montré très ouvert aux difficultés que traverse l’agriculture mahoraise en ce moment et à cette première sollicitation du genre.

Lire aussi : « Pas de tabous » sur la gouvernance à Mayotte

Autre sujet évoqué entre Ben Issa Ousséni et le ministre de l’Agriculture, la retraite des agriculteurs mahorais. Il est demandé à l’État de contribuer au règlement des cotisations sociales tardives qui empêchent nombre d’agriculteurs de l’île de prendre leur retraite. Enfin, il a également été question de coopération régionale en matière de sécurité alimentaire. Mayotte est encouragée à se fournir un certain nombre de produits auprès des pays de la sous-région. La législation européenne et la réglementation française étant draconiennes dans ce domaine, il est envisagé d’assouplir ces règles afin de consolider les échanges entre le département et les pays voisins.

Crise de l’eau : les modalités de l’aide pour les entreprises actées par décret

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Les coiffeurs, agriculteurs ou restaurateurs font partie par exemple des professions qui seront aidées. image d'illustration

Afin de limiter les conséquences économiques résultant de la situation hydrique à Mayotte et des mesures de restriction d’usage de l’eau prises pour y remédier, il est créé une aide financière destinée aux entreprises exerçant une activité économique concernée directement par le manque d’eau. Annoncée lors du dernier comité de suivi de la ressource en eau, les modalités de cette aide viennent d’être actées par décret ce mercredi. Elle s’étend sur la période du 1er septembre au 30 novembre 2023. Elle pourra être prolongée pour la période du 1er décembre 2023 au 31 janvier 2024 par arrêté ministériel.

Comme indiqué dans le décret du ministère de l’Économie, « les entreprises pouvant avoir recours à cette aide doivent exercer leur activité principale dans l’un des deux secteurs suivants délimités par l’arrêté du ministre chargé de l’économie ». Ainsi, le secteur 1 regroupe les entreprises dont l’activité économique a été interrompue en raison de la situation hydrique de Mayotte et le secteur 2 regroupe les entreprises dont l’activité économique est significativement affectée par la situation hydrique de Mayotte. L’aide prévue prendra la forme d’une subvention et son montant correspond à « 20 % du chiffre d’affaires mensuel moyen de l’année 2022 réalisé à Mayotte » et sera plafonné à 20.000 euros par mois pour le secteur 1. Dans le second secteur, elle est fixée à 15 % et son plafond s’élève à 4.000 euros par mois.

Les activités sont donc réparties en deux secteurs selon leur code NAF. Dans le premier secteur on retrouve notamment les entreprises du bâtiment, de l’agriculture, de la restauration, de l’agroalimentaire, du nettoyage, les élevages, les boulangeries-pâtisseries, mais aussi les coiffeurs.  Le secteur 2 comprend les entreprises d’entretien et réparation automobile, transport maritime, activités de sports et loisirs, soins de beauté et pêche en mer.

Crise de l’eau : « Pas de tabous » sur la gouvernance à Mayotte

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Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et la Cohésion des territoires, a répondu à une question du sénateur mahorais Saïd Omar Oili, ce mercredi, au Sénat.

Outre la sécheresse, le manque d’infrastructures du réseau d’eau potable est tout aussi responsable de la pénurie que le territoire traverse actuellement. Le syndicat des Eaux de Mayotte (ex-Smeam), qui n’a pas lancé les travaux promis (également par l’État) en 2017, est régulièrement pointé du doigt. Si Philippe Vigier, le ministre délégué aux Outremer, met actuellement la pression sur le syndicat pour tenter de rattraper le retard, d’autres se posent des questions sur la suite. En premier lieu, le sénateur Saïd Omar-Oili qui a remis le sujet sur la table, ce mercredi, lors d’une séance de questions au gouvernement.

Ministre de la Transition écologique et la Cohésion des territoires, Christophe Béchu a reconnu que la crise de l’eau à Mayotte résultait de la sécheresse, un manque d’anticipation au regard de la croissance démographique sur l’île et « une absence de travaux à l’échelle de ceux qui aujourd’hui ont la compétence depuis 2017, malgré des moyens qui sont existants, qui n’ont pas été conduits avec la vitesse et la célérité qu’il aurait fallu ». Rappelant les mesures d’urgence et les chantiers qui vont être lancés, il indique « qu’il n’y a pas de tabous » au sujet de la gouvernance assurée pour l’instant par le syndicat. « On n’a pas décidé d’une renationalisation, mais nous considérons que pour passer la crise que nous connaissons, sans un appui exceptionnel de l’État, on n’y arrivera pas », explique le ministre.

Un week-end festif à Musicale plage avec le Fêst’Karam

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La dixième édition du Fêst’Karam aura lieu du vendredi 27 au dimanche 29 octobre au M’haju à Musicale plage et au stade de foot de Bandrélé. Gastronomie, concerts et exposition d’art sont au programme. Vendredi 27, le rendez-vous est donné au plateau sportif pour des expositions photos portant sur Bandrélé et sur Younoussa Bamana. A 18h, est prévue la diffusion du dessin animé « Coco ». Le lendemain, samedi 28, le stade de foot accueillera une journée placée sous les couleurs de la gastronomie, de l’artisanat et des expositions. A Musicale plage, un concert clôture la soirée autour des musiques de l’océan Indien. Les locaux Kugnaka band, Komo, les Malgaches Mad « in » Voyage et le groupe de reggae Babadi sont au programme. Enfin, dimanche, une journée conviviale est programmée à Musicale plage et, à partir de 17h, la scène sera cette fois ouverte aux musiques urbaines. Yanis, Big F, Simao Poulo, DJ Madys, Dj Aska, DJ Fragile et DJ Mobhig sont annoncés.

Billets un jour (20 euros) et deux jours (40 euros) en prévente. Contact : 06 39 22 75 34. Restauration sur place et parking sécurisé.

STM : A la descente à Dzaoudzi, les passagers invités à rester dans le véhicule

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Dans le cadre des travaux de réaménagement des quais de transport du STM, le département de Mayotte informe les usagers, propriétaires de véhicules, ainsi que les passagers accompagnants, de la nécessité de monter à bord en même temps que le chauffeur, à la fin de la traversée sur la ligne Mamoudzou-Dzaoudzi. Cette mesure vise à faciliter le débarquement et à éviter les embouteillages sur la route nationale, lorsque les véhicules s’arrêtent pour embarquer leurs passagers. En outre, les véhicules débarquant au quai Issoufali sont autorisés à tourner directement à gauche, au stop. « Il est important de noter que ces autorisations sont exceptionnelles et ne sont valables qu’à l’arrivée au quai Issoufali », rappelle le Département. Ces dérogations resteront en vigueur temporairement et uniquement pendant toute la durée des travaux.

Opération de lutte contre le défrichement illégal à Dzoumogné

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Ce mercredi, dans la matinée, une opération de constatations de défrichement illégal s’est déroulée sur le secteur de Dzoumogné. Pour cette action, trois gendarmes de l’escadron 11/5 de Sathonay-camp et trois du Psig Koungou ont sécurisé l’action des treize agents de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) et de l’Office français de la biodiversité (OFB). Trois hectares de terrain défrichés prêts à être cultivés clandestinement ont fait l’objet de constatations. Le mis en cause est déjà identifié et connu pour des faits similaires.

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Flash infos Mayotte du Mardi 6 mai 2025
Mardi 6 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes