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Un nouveau système de presse pour collecter les bouteilles plastique

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Depuis le 20 novembre, les bouteilles plastique sont réceptionnées sur un terrain à proximité du centre de tri de Longoni en Vallée III. Afin d’éviter les rejets plastiques, une nouvelle machine de compactage utilisant un système de « presse à balles » sera livrée « sous 8 semaines », selon Citeo. Par ailleurs, face à « une augmentation déjà visible des bouteilles abandonnées sur l’île », le nombre d’opérations de nettoyage va augmenter durant le mois de décembre. L’association NAYMA réalisera une opération dans chacune des 17 communes de l’île. D’après l’opérateur, la fréquence de collecte des déchets dans les 230 points de récupération répartis sur l’île « a été doublée » pendant la crise de l’eau. Pour rappel, une fois récupérés, les emballages et papiers sont ensuite triés et conditionnés en balles à la plateforme d’affinage de l’écopôle de Longoni. Les balles de bouteilles sont ensuite envoyées dans l’Hexagone par bateau pour recyclage.

Une semaine supplémentaire de circulation alternée

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Annoncée pour durer jusqu’au vendredi 8 décembre, la circulation alternée dans les rues de Mamoudzou est prolongée jusqu’au 15 décembre. Mis en place depuis le 28 août, ce dispositif régule la circulation dans le chef-lieu du lundi au jeudi. De 5h à 19h, les automobiles disposant d’une plaque d’immatriculation se terminant par un chiffre pair peuvent circuler seulement les lundis et mercredis, quand les « impairs » sont en droit de rouler les mardis et jeudis. « Il y a encore une nécessité et on souhaite accompagner les travaux de la CADEMA et d’autres travaux d’aménagement urbain jusqu’aux vacances de Noël, sinon la situation va se dégrader » explique à Flash Infos Laheri Boina Heri, chef du service circulation, stationnement et accessibilité à la mairie de Mamoudzou. Il faut dire que le dispositif porte ses fruits. Le taux de remplissage des navettes gratuites mises en place entre des parkings « relais » où les automobilistes peuvent stationner avant de rejoindre le centre-ville est de 90%. « En moyenne [du lundi au jeudi], on améliore le temps de trajet entre Dembéni et Carrefour des Hauts-Vallons de 1h20 » félicite Laheri Boina Heri. La circulation alternée reprendra ensuite le 15 janvier 2024 pour une durée d’au moins six mois, toujours afin de faciliter les travaux du Caribus.

Nouveauté : dès le deuxième trimestre de 2024, une quarantaine de taxis disposant de neuf places complèteront les navettes et permettront de relier gratuitement Passamaïnty depuis Vahibé et les Hauts Vallons depuis Doujani (et inversement).

Visite d’Élisabeth Borne : Les Républicains saluent sa venue

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« Aujourd’hui, c’est avec satisfaction que la Fédération Les Républicains de Mayotte accueille la nouvelle de la visite imminente de la Première ministre », saluent le parti Les Républicains dans un communiqué. Il s’agit pour eux d’une « opportunité de mettre en lumière les besoins pressants du territoire ». Ils demandent « un changement de doctrine dans la réponse de l’appareil judiciaire à Mayotte », « une adaptation des méthodes d’intervention des forces de police et de gendarmerie sur le terrain ». Ils proposent « une mobilisation des forces militaires, notamment la marine nationale », « la mise en place d’un Wuambushu 2 plus réfléchi et mieux préparé », « un investissement dans les infrastructures portuaires, aéroportuaires et routières pour favoriser le développement économique et social du territoire », « un engagement ferme de l’État pour résoudre la crise de l’eau et assurer un approvisionnement durable et sécurisé », « un soutien financier et logistique au tissu économique local », « ainsi qu’un renforcement des programmes sociaux pour la population mahoraise ».

Visite d’Élisabeth Borne 2 : un plan d’urgence public demande CGT Éduc’

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Le syndicat CGT Éduc’action Mayotte a également transmis un communiqué à l’occasion de la venue de la Première ministre. Il demande « des mesures d’urgences pour faire face à la situation de vie chère, de précarité, des bas salaires, des pensions misérables… Des mesures d’urgences pour faire face à l’insécurité, au désert médical, aux conditions d’étude et de travail indignes sur ce département », sous la forme d’un « plan d’urgence public ».

Concernant l’éducation, le syndicat exige « le retrait de la réforme de la voie professionnelle ». Selon lui, les dernières mesures « ne font que renforcer l’École du tri social, jusqu’au sein des classes avec l’imposition de groupes de niveaux au seul bénéfice des élèves au capital culturel élevé ». « Ce dont les élèves en difficulté ont besoin, ce n’est pas de méthodes simplistes ni de retour à l’École fantasmée des années soixante mais d’une pédagogie émancipatrice, librement mise en œuvre par leurs enseignant·es, en nombre suffisant pour réduire drastiquement les effectifs par classe une priorité pour Mayotte. »

A cela s’ajoutent une augmentation des salaires, de l’indexation, des mesures de sortie de la précarité pour les contractuels, davantage de recrutement ou encore le passage en REP+ de tous les établissements. La CGT Éduc’action appelle d’ailleurs les personnels à « se mobiliser massivement par la grève le 12 décembre devant le rectorat de Mayotte ».

L’État renflouera les caisses du conseil départemental de Mayotte

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Saindou Attoumani et Ben Issa Ousseni, respectivement conseiller départemental de Ouangani et président du conseil départemental, à l’issue de l’assemblée extraordinaire, ce jeudi 7 décembre.

Ce vendredi, la Première ministre Élisabeth Borne se rendra à 12h30 au siège du conseil départemental de Mayotte pour parapher une convention financière qui fait figure d’appel d’air. Sous conditions strictes, l’État accorde cinquante millions d’euros à la collectivité pour l’exercice 2023, puis le double l’année suivante. Cela ne suffira pas pour rester à flot, estime Ben Issa Ousseni, son président.

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

« Façonner l’avenir des échanges économiques dans l’océan Indien »

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À travers ce colloque, le président de la CCI, Mohamed Ali Hamid, cherche à promouvoir le droit des affaires dans le Canal du Mozambique

Former des chefs d’entreprises et des jeunes Mahorais au règles du droit de l’Ohada et Comesa pour faciliter l’amélioration du climat des affaires dans la zone sud-ouest de l’océan Indien, objet d’un colloque organisé par la CCI en fin de semaine à Mamoudzou. Un événement qui clôture une formation professionnelle (et universitaire) de plusieurs mois englobant Mayotte, Madagascar et les Comores. Des nouvelles perspectives à l’international qui s’ouvrent pour notre jeunesse dans le court terme.

La Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM) innove avec la mise en place d’une formation professionnelle qualifiante en matière de coopération régionale décentralisée. Dans son discours d’introduction, le président de cette chambre consulaire, Mohamed Ali Hamid, a déclaré : « ensemble, nous sommes en train de façonner l’avenir des échanges économiques dans la région, un défi majeur qui aura des répercussions déterminantes pour les années à venir ». Pour parvenir à cet objectif annoncé, la CCIM a mis en place avec le soutien financier de l’Europe (85%) et de l’Agence Française de Développement (15%), une formation de plusieurs mois dispensée sur trois pays voisins, Mayotte, les Comores et Madagascar. Pour se faire, elle s’est appuyée sur des organismes tels que ACP Légal, le Club Ohada Comores, l’université de Fianarantsoa, le gouvernement malgache via son ministère de l’Industrie, l’Ecole nationale de la magistrature et des greffes de Madagascar, le Centre universitaire de Formation et de Recherche de Mayotte, mais également l’équipe développement économique et international de la CCI Mayotte.

Objectif recherché, la promotion du droit du droit dans le Canal de Mozambique via une sensibilisation de ces trois territoires distincts sur le droit issu de l’Ohada. En perspective, la mise en place prochaine d’une antenne océano-indienne de cet instrument juridique et, dans un second temps, préparer les entrepreneurs locaux à tirer bénéfice du grand marché sous-régional qu’est la Comesa bien que n’en faisant pas partie. Pour une meilleure compréhension de cet enjeu, il convient d’expliquer que l’Ohada est un instrument mis en place par 17 pays africains (dont 15 francophones, un lusophone et un hispanophone), mais il dispose également d’un pendant sur le continent américain avec un Ohada Caraïbes regroupant 35 pays dont les deux territoires français ultramarins de Guadeloupe et Martinique. « Explorer les liens entre le droit des affaires régional Ohada, le marché commun Comesa, deux entités qui, par leur convergence ouvrent de nouvelles perspectives pour la régionalisation du droit dans l’océan Indien », a noté Mohamed Ali Hamid. La CCIM ambitionne clairement de reproduire ce concept à Mayotte dans le but de promouvoir les investissements français et régionaux dans un espace qui partage des problématiques communes, telle que l’insularité et la dépendance à des territoires lointains pour leur approvisionnement en certains produits. « L’importance des échanges dans le développement, le dynamisme et la stabilité de nos régions ne peut être sous-estimée. Les enjeux qui se présentent à nous dans l’océan indien exigent une coopération étroite et des actions concrètes », a aussi souligné le président de la CCIM, formant le vœu que ce colloque soit un moment de partage de connaissances, d’échanges fructueux et de réflexions constructives.

Une stratégie globale du Département

Inverser cette tendance via une coopération économique accrue serait l’idéal pour ces trois pays voisins, mais une telle collaboration nécessite au préalable une sécurisation du droit des affaires d’où l’intitulé de ce colloque international en cours « Amélioration du climat des affaires dans le sud-ouest de l’océan Indien ». Ainsi cette formation qui vient de s’achever a démarré à l’université de Fianarantsoa à la rentrée de 2022, pour s’achever en août 2023 avec des examens, des oraux et de remises de mémoires. Elle était ouverte à la fois aux étudiants en droit, aux praticiens du droit, avocats et juristes ainsi qu’aux chefs d’entreprises susceptibles d’avoir à utiliser ce droit des affaires Ohada. Pour et les Comores et Mayotte en revanche, il s’agit plutôt d’une formation professionnelle. Dans notre département, elle a débuté en mai dernier pour prendre fin en novembre (contre août pour les Comores). Plus concrètement, pour que l’usage de ce droit devienne effectif, il importe que le contrat liant deux parties en affaires (par exemple un homme d’affaires comorien à un partenaire mahorais) stipule une clause prévoyant qu’elles doivent se référer au droit Ohada (lequel devient du coup un droit commun aux deux) plutôt que celui du pays d’origine de l’un ou l’autre.

Bien sûr, d’autres dispositions viendront compléter l’émission de ce choix ainsi affirmé, notamment, en fonction de l’importance des montants en jeu. Cette formation (qui reste une niche d’opportunités pour les jeunes Mahorais très peu nombreux à y avoir répondu) se veut une action comme une autre parmi celles qui s’inscrivent dans la stratégie du conseil départemental de Mayotte en matière de coopération régionale. « A travers cette action, nous espérons justement générer un important potentiel d’emplois dans l’avenir pour les jeunes et ceux de la région. Tous les jeunes étudiants qui choisiront de se spécialiser en droit Ohada ou Comesa auront l’opportunité de travailler avec des opérateurs issus de nombreux paysages d’Afrique de l’ouest, notamment de grandes entreprises comme Total ou autres », fait remarquer une source autorisée à la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte.

On était 9.800 habitants de plus à Mayotte en 2022

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10.770 nouveau-nés ont été recensés sur la seule année 2022 dans les registres de l’état civil.

Dans son dernier bilan démographique, l’Institut national de la statistique et des études économiques a confirmé que 10.770 enfants sont nés de mères domiciliées à Mayotte en 2022. Un nouveau record.

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Muriel Granjon, responsable du recensement, Loup Wolff, directeur interrégional et Véronique Daudin, nouvelle cheffe du service régional de l’Insee à Mayotte.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publie son « bilan démographique » annuel. Photographie à un instant « t » du ratio entre les décès et les naissances, le « solde naturel » du département était de 9.800 habitants en 2022. Le « niveau record » des naissances fait largement pencher la balance. En effet, l’an dernier, 10.770 enfants sont nés de mères domiciliées à Mayotte, soit 160 de plus qu’en 2021. « La fécondité reste ainsi élevée, avec 4,7 enfants par femme », note l’Insee. Une donnée qui explique l’évolution démographique du département, notamment parce que « les trois quarts des bébés nés en 2022 ont une mère étrangère, souvent comorienne », poursuit l’institut. Toutefois, un enfant sur deux [55% des nouveau-nés] a ou moins un parent français.

L’Insee, qui se base sur les données issues de l’état civil pour réaliser cette étude, précise que, depuis 2015, le nombre de naissances se situe à un niveau nettement plus élevé qu’à la fin des années 2000. En moyenne, entre 2007 et 2012, 7.100 naissances ont été enregistrées à Mayotte. Le solde naturel augmente donc, malgré une légère hausse du nombre de décès en 2022 (970, soit 23% en plus qu’en 2019). En comparaison avec les données nationales, entre l’avant et l’après Covid-19, les décès ont bien plus augmenté à Mayotte que dans l’Hexagone (+9,8%), aux Antilles ou en Guyane (+16-17 %).

« La population de Mayotte étant nettement plus jeune que celle de l’Hexagone, le nombre de décès rapportés à l’ensemble de la population reste bien plus faible. Ainsi, le taux de mortalité est trois fois plus faible à Mayotte que dans l’Hexagone (3,2 contre 9,8 pour 1.000 habitants », contextualise l’institut.

Les données du nouveau recensement en 2025

Plus attendus, les résultats du recensement de la population ne seront pas connus avant le début de l’année prochaine, le dernier datant de 2017. « On ne recense plus les personnes tous les cinq ans de façon exhaustive. Maintenant, on réalise un recensement annuel de la population », explique Muriel Granjon, responsable du recensement de la population à l’Insee Mayotte. Depuis la loi relative à l’égalité réelle Outre-mer, l’institut applique les mêmes méthodes à Mayotte que dans les autres départements, et fournira seulement une « estimation » de la population aux communes chaque année avant d’arrêter un nombre précis fin 2025. Au 1er janvier 2023, la population de Mayotte était estimée à 310.000 personnes.

Une nouvelle cheffe du service régional

Véronique Daudin est nommée cheffe du service régional de l’Insee à Mayotte, au sein de la direction interrégionale de l’Insee La Réunion-Mayotte. Depuis 2019, elle était directrice régionale de l’institut en Corse. Auparavant, de 2015 à 2019, elle a été directrice de l’Institut national de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie. Elle avait déjà exercé à Mayotte de 2010 à 2013 en tant que responsable du service régional et succède désormais à Bertrand Aumand, qui devient chef du service territorial de la Martinique.

« Des agressions de plus en plus fréquentes sur les chantiers »

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Julian Champiat, le président de la Fédération mahoraise du bâtiment et des travaux publics (FMBTP), souhaite rencontrer la Première ministre pour trouver des solutions à l’insécurité.

Ce mardi, la Fédération mahoraise du bâtiment et des travaux publics (FMBTP) a co-signé avec le Mouvement des entreprises de France (Medef), une lettre ouverte à l’intention de la Première ministre Élisabeth Borne, attendue à Mayotte ce vendredi. À travers cette missive, Julian Champiat, le président de la fédération, a souhaité interpeller la cheffe du gouvernement sur l’insécurité à Mayotte.

Flash Infos : Pourquoi était-il important pour vous d’écrire une lettre ouverte à la Première ministre sur l’insécurité ?

Julian Champiat : Au début, l’idée n’était pas forcément d’écrire une lettre ouverte. Mais nous nous sommes dit, dans un second temps, qu’associer la population de Mayotte à notre démarche nous semblait important. Car nous sommes tous touchés par l’insécurité, que ce soit dans le cadre du BTP (N.D.L.R. Bâtiments et Travaux Publics), des entreprises du Mouvement des entreprises de France (Medef), mais aussi de toute la population. Nous sommes tous concernés. Par exemple, un de mes collaborateurs s’est fait agresser à 4h du matin. Alors est-ce qu’il faut mettre un gendarme derrière chaque cocotier ? Je ne sais pas, et cela ne me semble pas réalisable. Je n’ai pas de solution en tête, c’est une demande générale que nous avons adressé dans cette lettre, celle de pouvoir vivre et travailler en toute sécurité. Avec le sentiment de ne pas avoir beaucoup de réactions localement, on a souhaité marquer l’instant en prévision de la venue de la Première ministre.

F. I. : Quelles sont les conséquences de l’insécurité spécifiques au secteur du bâtiment ?

J. C. : Je tiens à commencer par une évidence, il y a avant tout les conséquences sur la sécurité de nos collaborateurs. Que ce soit sur le chemin du travail ou dans le cadre des chantiers, il y a des agressions de plus en plus fréquentes pendant les heures de travail. Après, il y a aussi les conséquences sur l’intégrité de nos matériels. Nous avons eu, à plusieurs reprises, des engins de chantier qui coûtent plusieurs dizaines de milliers d’euros qui ont été incendiés. Ce sont des investissements, cela représente du temps, des impacts sur la cadence de nos chantiers. Ce sont les deux éléments qui me semblent primordiaux, encore une fois, la sécurité de nos collaborateurs, puis notre capacité de travail, nos moyens de travail et nos cadences de travail. On a déjà, on le sait tous, des difficultés à Mayotte, particulièrement avec l’eau. Si on rajoute des couches sur des couches, on n’arrivera plus à travailler.

F. I. : Dans cette lettre ouverte, vous demandez une rencontre avec la Première ministre. Quelles autres problématiques souhaiteriez-vous aborder avec elle ?

J. C. : Les problématiques sont nombreuses. Le premier enjeu qui me vient à l’esprit est celui de la formation. Nous avons pour objectif en 2024 de monter un CFA (N.D.L.R. Centre de formation et d’apprentis), spécifique au bâtiment. Et effectivement, nous avons demandé des aides et un accompagnement de l’État. En s’appuyant sur le développement de Mayotte, sur les travaux qu’il y a à réaliser, on souhaite pouvoir former localement du personnel qualifié. Puis, ce n’est pas la plus grosse problématique qu’on puisse rencontrer, mais, effectivement, on souhaiterait pouvoir s’approvisionner en matières premières dans des pays du canal du Mozambique, que ce soit l’Afrique du Sud ou éventuellement Madagascar. On se mobilise pour pouvoir faciliter les démarches administratives et douanières, sur lesquelles, en toute franchise, je ne me fais pas beaucoup d’illusions. Finalement, toutes ces questions entrent dans l’attractivité du territoire. Nous sommes tous avec des budgets, des engagements, des travaux qui sont là. Faire revenir des mahorais au pays pour travailler – alors je pense au BTP, mais quel que soit le métier – refaire venir les jeunes qui sortent d’étude, faire venir d’autres personnes qualifiées, c’est vraiment un besoin indispensable de Mayotte. Et je pense que pour en arriver là, il faut vraiment qu’on puisse sécuriser Mayotte et la rendre attractive.

Un petit-déjeuner historique au lycée polyvalent de Kawéni

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Ce jeudi matin, les élèves de seconde bac pro Boulangerie Pâtisserie du lycée polyvalent de Kawéni, à Mamoudzou, ont servi un petit-déjeuner spécial. Ce dernier a été préparé dans le cadre du projet « Raconte-moi l’histoire du petit-déjeuner », encadré par leur professeur de Lettres et d’Histoire-Géographie, Tristan Facchin, et leur professeur de Boulangerie Pâtisserie, Karl Delacroix. « Nous avons travaillé sur des produits locaux pour cuisiner ce petit-déjeuner. La papaye a été directement cueillie dans la cour du lycée », insiste ce dernier avant de laisser la parole aux élèves, qui ont chacun présenté l’histoire d’un aliment du petit-déjeuner. « Le croissant est originaire d’Autriche », commence Dhoulkarnaine. « La fève de cacao servait de monnaie d’échange en Amérique du Sud », nous apprend Youssouf. L’occasion également de revoir ses chiffres. « Aujourd’hui, 3,5 millions de tasses de café sont consommées chaque minute dans le monde », nous indique Youssouf. « Dans le monde, 5.550 kilos de sucre sont consommés chaque seconde », affirme Rouoiyda.

Le recteur de l’Académie de Mayotte était présent pour écouter ces exposés, à l’issue desquels il a souligné la perspicacité du projet. « L’intérêt de cette formation est son aspect pluridisciplinaire », commente Jacques Mikulovic, avant de descendre avec l’ensemble des convives pour déguster le petit-déjeuner, servi par les élèves de la classe de terminale STHR (Sciences et Technologie de l’Hôtellerie et de la Restauration). Brioche, confiture, beurre… tout a été cuisiné par les élèves, qui souhaitent tous avoir un jour leur propre boulangerie pâtisserie.

Plomb dans l’eau : l’interdiction de boire finalement levée avec les dernières analyses

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Les dernières analyses n'ont pas confirmé la présence de plomb relevé initialement à Bouyouni et Sohoa.

Ce mardi 5 décembre, la préfecture de Mayotte et l’Agence Régionale de Santé (ARS) avaient interdit la consommation d’eau pour les besoins en eau potable sur 55% du réseau, suite à une alerte concernant la présence de métaux lourds dans les eaux traitées. L’ARS a envoyé en urgence des échantillons dans un laboratoire en métropole pour confirmer ou non la présence de plomb dans l’eau.

Les résultats rendus par le laboratoire national dans la soirée du mercredi 6 décembre sont tous conformes. L’alerte de précaution émise ce mardi est donc levée. L’eau distribuée à Mayotte est potable et conforme aux exigences requises pour la consommation humaine, assure l’agence. Depuis le début de la crise de l’eau, celle-ci suit avec attention la présence de métaux lourds en plus du contrôle bactériologique et des paramètres physico-chimiques. Malgré les pluies récentes, le niveau des ressources reste très faible. Ce contrôle renforcé des métaux lourds sera donc poursuivi en lien direct avec un laboratoire national.

Le ramassage scolaire perturbé à cause des caillassages

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En raison des dégâts occasionnés à la suite des 17 caillassages survenus dans la journée du mardi 5 décembre, le ramassage scolaire assuré par le Réseau halO’ sera fortement perturbé dans les jours à venir sur les secteurs de Trévani, Koungou, Majicavo, Mamoudzou et dans l’ensemble de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema). Les usagers seront tenus informés de la reprise normale des services. En attendant, pour tout renseignement, il est possible de contacter le réseau par téléphone au 02.69.66.63.60 ou par mail à l’adresse : contact.mayotte@transdev.com

L’intersyndicale appelle à la mobilisation ce vendredi

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L’intersyndicale mahoraise appelle à « un rassemblement historique pour la défense des libertés et des droits » le jour de la visite de la Première ministre Élisabeth Borne à Mayotte, ce vendredi. Quatre syndicats – la CGTMa, le SNU Mayotte, Forces Ouvrières et l’UI-CFDT Mayotte – réclament en effet une large mobilisation (photo d’archives) des salariés et citoyens mahorais lors de la visite ministérielle.

Les quatre présentent dans un communiqué les actions immédiates qui vont être demandées lors du mouvement. En haut de la liste, un renforcement de la sécurité à Mayotte, ainsi qu’un plafonnement à « moins de deux euros » du pack d’eau et une « annulation des factures SMAE (Société mahoraise des eaux, ndlr) durant toute la période de coupure d’eau ».

Sur le volet social, l’intersyndicale va solliciter une « augmentation du taux d’indexation des salaires » dans le service public et un « alignement des droits sociaux de Mayotte sur ceux du niveau national ». Le lieu et l’heure du rassemblement n’ont pas été indiqués dans ce premier communiqué de presse.

Solidaires Mayotte sollicite un entretien avec Élisabeth Borne

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Autre syndicat souhaitant faire une action, ce vendredi, Solidaires Mayotte et ses composantes (Sud Santé sociaux, Sud Éducation, Sud PTT et Solidaires Finances publiques) demande un entretien avec la Première ministre, Élisabeth Borne. « Nous ne voulons plus attendre ni économiser, car les négociations se poursuivent avec des propositions sans satisfaction ni réalisation », déplore le syndicat. Il a fait une liste des ordonnances souhaitées : « l’application des droits et des lois de la République française sans exception », « l’alignement des droits sociaux », « la suppression du droit local dans nos états-civil », « la hausse des salaires », « l’application du droit des étrangers à Mayotte ».

Une bonne nouvelle pour les cinémas d’Outre-mer

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La proposition de loi de la sénatrice martiniquaise Catherine Conconne a fait l’unanimité à l’Assemblée nationale. Ce texte vise à « assurer la pérennité des établissements de spectacles cinématographiques et l’accès au cinéma dans les outre-mer ». Dans les grandes lignes, Catherine Conconne s’est fait l’écho de la principale organisation d’exploitants de cinéma des Drom en souhaitant mettre « un régime spécifique » pour que les cinémas ultra-marins. Ces derniers, fragilisés par la crise sanitaire, doivent verser des « taux de location » parfois exponentiels aux multinationales du secteur en charge de la distribution. Ces taux seront désormais plafonnés à 35% en outre-mer, contre 50% en moyenne dans l’Hexagone.

Le Grand Nord organise un marché artisanal ce dimanche

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Une bonne idée de sortie pour faire ses emplettes ce week-end. A l’occasion des fêtes de fin d’années, la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte organise ses « Rendez-vous du Grand Nord ». Le prochain est prévu, ce dimanche, au remblai de Bandraboua, à partir de 9h. Un évènement convivial au cours duquel un marché artisanal et des animations festives seront mis en place afin de soutenir l’économie locale du territoire.

Les lycéens de Kawéni « racontent l’histoire du petit-déjeuner »

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Le recteur de l’académie de Mayotte, Jacques Mikulovic, rencontrera ce jeudi matin les élèves en classe de seconde pro « Boulangerie-Pâtisserie » au lycée du goût et des saveurs de Kawéni. L’occasion pour ces jeunes apprenants de présenter le travail réalisé en interne au cours du projet « Raconte-moi l’histoire du petit-déjeuner ». De l’histoire à la réalisation du premier repas de la journée, ils auront l’occasion de mettre en avant le fruit de leur apprentissage. « Parallèlement, ils vont réaliser un contenu artistique dans les cours d’arts appliqués avec leur enseignant M. Maghnouji pour représenter chaque ingrédient lors de la présentation finale du projet », souligne aussi le rectorat. Évidemment, l’évènement se conclura avec le service d’un petit-déjeuner. De la théorie à la pratique !

Justice : deux auteurs des troubles à l’ordre public à Combani condamnés

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Plusieurs affrontements entre des bandes originaires de Miréréni et de Combani se sont produits entre le 24 et 28 novembre. « À cette occasion, les auteurs des troubles à l’ordre public ont érigé des barrages sur la RD3 entre Vahibé et Combani, dégradé des véhicules dont certains sont incendiés, agressé des riverains et lancé des projectiles contre les forces de l’ordre », rappelle la gendarmerie. Celle-ci révèle que les investigations réalisées ont permis d’identifier et d’interpeller, dans le temps de la flagrance, les deux principaux mis en cause. À l’issue de leur présentation à la justice le lundi 4 décembre, ils ont été reconnus coupable et ont été respectivement condamnés à seize mois d’emprisonnement dont huit avec sursis pour l’un et pour l’autre, à un an d’emprisonnement dont quatre mois avec sursis.

Crise de l’eau : Un « dépassement inhabituel » de la quantité de plomb

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La quantité de plomb retrouvé est quatre fois supérieure à la limite.

Ce mercredi matin, l’Agence gionale de Santé et la préfecture de Mayotte ont organisé une conférence de presse en urgence afin d’alerter sur la présence plomb dans l’eau de distribution de plus de la moitié du territoire. Il ne faut surtout pas la boire ou l’utiliser en cuisine avant que de nouveaux résultats d’analyse confirment ou non la présence de métaux lourds.

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Le préfet en charge de l’eau, Gilles Cantal, celui de Mayotte, Thierry Suquet, et le directeur général de l’ARS, Olivier Brahic, ont tenu une conférence de presse ce mercredi matin pour alerter sur la présence de plomb dans l’eau.

Des analyses de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte ont révélé la présence de plomb dans l’eau au niveau de deux points de prélèvement : ceux de Bouyouni et de Sohoa. Ces résultats, tombés ce mardi 5 décembre, concernent des échantillons prélevés les 27 et 28 novembre. « Il s’agit d’un dépassement inhabituel. A la fois ces dernières semaines, ces derniers mois mais aussi les années antérieures, on n’a jamais détecté de métaux lourds dans l’eau de distribution », affirme Olivier Brahic, le directeur général de l’ARS, lors d’une conférence de presse organisée en urgence à la préfecture de Mayotte, ce mercredi matin. La limite de qualité pour la teneur en plomb dans l’eau destinée à la consommation humaine est de dix microgrammes par litre. La quantité qui a été trouvée dans cette eau non conforme est de quarante microgrammes par litre.

Vingt-huit prélèvements ont été réalisés mardi et envoyé ce mercredi à Valence, dans l’Hexagone, pour être analysés rapidement, afin de confirmer ou non la présence d’une quantité anormalement haute de plomb. Mais en attendant, l’eau n’est plus potable pour 55 % de la population. Il ne faut donc surtout pas la boire, même après ébullition ou ajout de chlore. En revanche, elle peut toujours être utilisée pour les fonctions d’hygiène. « Il n’y a pas de risque immédiat pour la population. Sur les métaux lourd,s c’est un risque d’exposition à moyen ou long terme, et les seuils de qualité qui sont définis par la Ministère de la santé permettent d’anticiper les risques », rassure Olivier Brahic, qui a tenu à rappeler que les contrôles de la qualité de l’eau ont été doublés depuis le début de la crise. A long terme, la consommation d’une eau contaminée au plomb peut provoquer une intoxication chronique appelée le saturnisme, qui atteint notamment le système nerveux.

Plusieurs secteurs épargnés

Certains secteurs du territoire sont épargnés : PetiteTerre, Acoua, M’tsangadoua, M’tsangamouji, M’liha, Chembenyoumba, Miréréni, Combani, M’roalé et Tsingoni, Dapani, Mronabéja, M’bouini, Passi Kéli, Kawéni, Vahibé, Passamainty et Tsoundzou 1, M’tsamboro, Hamjago, M’tsahara, Dzoumogné, Bandraboua, M’tsangaboua, Handréma et Mamoudzou village. Pour Petite-Terre, l’eau reste potable, le territoire étant désormais approvisionné exclusivement par l’usine de dessalement. Pour les autres secteurs de la liste, qui sont desservis de manière autonome, l’eau demeure potable, provenant de forages.

« La distribution de bouteilles d’eau va être renforcée », indique le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, qui fait état de quatre millions de litres distribués depuis le 20 novembre et de la présence de quinze conteneurs citernes sur l’île approvisionnés chaque jour en eau potable.

« Notre capacité à garantir l’ouverture des collèges et des lycées est certaine. […] Dans les écoles primaires et maternelles, on a demandé au maire de, là il y a des stocks d’eau, maintenir les écoles ouvertes. Là où l’eau est potable grâce au chemin de l’eau et ou la potabilité n’est plus garantie par la sectorisation évoquée, on va demander aux maires de fermer les écoles », déclare le préfet.

Ce dernier a demandé aux forces de l’ordre une attention particulière aux troubles à l’ordre public, afin que l’insécurité ne puisse pas perturber l’acheminement de l’eau potable, qui doit pouvoir circuler librement.

Des analyses à confirmer, des causes à déterminer

Pour l’heure, les résultats des analyses doivent être confirmés. Il est donc compliqué pour l’ARS et la préfecture d’identifier une cause à cette présence de plomb. Olivier Brahic assure que les tuyaux desservant l’eau ne contiennent pas de métaux lourds et que les analyses au niveau des retenues collinaires n’ont pas révélé la présence de plomb. Peut-être une contamination par des déchets ? Impossible de trancher pour l’instant.

Même sil s’avérait qu’il y ait un problème au niveau des retenues collinaires, cela ne devrait pas modifier les tours d’eau actuels. En effet, les pluies récentes permettent de prélever très peu d’eau au sein des retenues pour privilégier les prélèvements dans les cours d’eau. Néanmoins, il va falloir rester à un rythme d’un jour sur trois d’eau au robinet pendant encore quelques semaines. « L’objectif est de ne pas alourdir ce rythme, mais on ne peut pas le garantir », indique le préfet.

Ce dernier assure avoir conscience de ce que cette nouvelle non-conformité de l’eau représente pour les Mahorais : « Au moment où, avec le retour de la pluie, on était en train de reconstituer une capacité qui nous permettait d’espérer que les problèmes de quantité d’eau allaient peu à peu s’atténuer, on connait ce problème de qualité. […] Chacun doit être aussi responsable qu’il l’a été depuis le début de la crise, conscient que c’est par les économies d’eau, le respect des consignes, par le refus de la violence et le respect des règles que nous parviendrons à passer par-dessus cette épreuve. »

Un climat économique plutôt morose à Mayotte pour 2024

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Pour cette assemblée générale extraordinaire 2023, le Medef Mayotte a reçu une forte délégation nationale et ultramarine, notamment de Guyane.

L’assemblée générale extraordinaire 2023 du Medef Mayotte s’est tenue, mardi après-midi, à Kawéni. L’insécurité chronique et la crise de l’eau ont été au centre des débats. À quelques jours de l’arrivée de la Première ministre Élisabeth Borne à Mayotte, les leaders de l’économie mahoraise s’interrogent sur l’après de ces deux crises. Il a été aussi question de convergence de droits avec le reste du territoire national et d’évolution du Smic.

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Affaires étrangères : Une délégation invitée à défendre Mayotte française à l’ONU

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Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna a accepté d’appuyer les élus mahorais dans leur volonté de faire reconnaître Mayotte française à l’Organisation des Nations unies.

Théâtre à de multiples reprises de revendications comoriennes sur Mayotte, l’Organisation des Nations unies (ONU) est une instance décevante pour les Mahorais, qui y déplorent l’échec récurrent de la diplomatie française pour y affirmer sa souveraineté. Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, promet aux élus mahorais « un plein soutien » pour qu’une délégation puisse se rendre à New York se faire entendre. Le député de la deuxième circonscription de l’île, Mansour Kamardine, s’en félicite.

« Comme vous le soulignez, Mayotte fait l’objet d’une revendication de souveraineté infondée, à rebours de l’histoire et du choix des Mahorais, exprimé à de nombreuses reprises depuis près de cinquante ans, pour leur maintien dans notre communauté internationale. Ce choix nous honore, et nous oblige. Face aux tentatives de sa remise en cause, il nous appartient collectivement de le défendre », a reconnu Catherine Colonna, ce 30 novembre, dans un courrier de réponse aux élus mahorais. Un mois plus tôt, une missive avait été signée et envoyée à la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères par les quatre parlementaires mahorais (les députés Estelle Youssouffa et Mansour Kamardine et les sénateurs Saïd Omar-Oili et Thani Mohamed Soilihi), le président du conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousseni, et le président de l’association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf. Ils y souhaitaient « l’organisation d’une mission des élus nationaux et territoriaux de Mayotte aux Nations-Unies, à New-York », ajoutant que c’est « une proposition transpartisane et traversable à l’ensemble des sensibilités politiques locales et des organisations de la société civile mahoraises que nous avons l’honneur de vous soumettre ». C’est donc par l’affirmative que la ministre Colonna a répondu, promettant « son plein soutien ». « J’ai demandé à la Représentation permanente de la France auprès de l’Organisation des Nations unies à New York de vous apporter tout l’appui nécessaire à son organisation », confirme-t-elle.

« Enfin faire valoir notre cause »

« Nous nous en félicitons. Après cinquante ans de résistance aux velléités d’appropriation par l’Union des Comores, nous allons pouvoir enfin faire valoir notre cause et notre attachement légitime à la République française », se félicite Mansour Kamardine. Le député mahorais rappelle que la défense de Mayotte française dans les instances internationales est un combat de longue haleine.

« Depuis des années, nous militons en faveur de la reconnaissance internationale de Mayotte française. C’est l’objet même d’un « plan d’action pour la reconnaissance internationale de l’appartenance de Mayotte à la France » finalisé, à mon initiative, avec le Quai d’Orsay en septembre 2020 », fait-il remarquer.

En se rendant aux Nations-Unies et même si la date n’est pas encore fixée, la délégation espère mettre fin aux velléités du pays voisin, qui reste enfermé dans sa posture, quitte à copier-coller ses discours d’une année sur l’autre.

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