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Stade de Cavani : Deux manifestants placés en garde à vue mardi soir

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Les policiers se déploient dans l’enceinte du stade de Cavani, mardi 16 janvier, pour éviter un affrontement entre les migrants et les bandes. La scène se répète quotidiennement depuis le week-end dernier.

Les affrontements sont désormais quotidiens à l’intérieur et aux abords du stade de Cavani. Dans ce climat de tensions, des riverains ont également l’objet de gardes à vue, mardi et mercredi. En déplacement à La Réunion, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et de l’Outremer, a indiqué qu’il « avait donné des instructions au préfet de Mayotte » pour procéder à l’évacuation du camp de migrants.

Dans la soirée du mardi 16 janvier, deux personnes qui manifestaient devant le stade Cavani, où un camp de migrants fait l’objet d’une vive mobilisation de riverains et collectifs, ont été placées en garde à vue pour « participation à un attroupement armé » et « rébellion ». Un premier individu aurait fortement résisté à son interpellation, avant que le second ne tente de l’extirper de force d’une voiture de police, selon une source policière. « Ce que je souhaite, c’est que les caméras qui se trouvent à Cavani soient exploitées », a réclamé la représentante du Collectif des citoyens, devant le commissariat de Mamoudzou où plusieurs membres du collectif ont manifesté leur soutien aux deux gardés à vue, ce mercredi matin. Les deux mis en cause ont finalement été relâchés sans poursuites judiciaires.

Ce mercredi, plusieurs mairies étaient bloquées à leur initiative. Celles de Chirongui, Dembéni, Mamoudzou, Sada, M’tsamboro, Bandraboua, Tsingoni, Bouéni et Bandrélé sont ainsi dans cette situation. Seules les municipalités de Koungou, Pamandzi, Chiconi et Dzaoudzi-Labattoir échappent pour l’instant à ces fermetures, indique le collectif des citoyens de Mayotte 2018.

« Des instructions » données au préfet de Mayotte

A La Réunion, ce mercredi, le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, est venu constater les nombreux dégâts causés par le passage du cyclone Belal, dont le bilan est désormais de trois morts. Il ne fera pas de voyage, à Mayotte. Cependant, il a annoncé l’évacuation prochaine du camp de migrants au stade Cavani à nos confrères de La Réunion La 1ère. Il dit « avoir donné les instructions » au préfet de Mayotte, Thierry Suquet. Interpellés à ce sujet par les deux députés de Mayotte, Mansour Kamardine et Estelle Youssouffa, Gérald Darmanin a, par la même occasion, évalué à quarante le nombre de demandeurs d’asile dont les dossiers permettent un transfert vers la métropole, sans s’étendre davantage sur ce qu’il adviendra des autres occupants du camp.

Comores : La contestation de la victoire d’Azali Assoumani s’intensifi

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Des rues de Moroni se sont retrouvées barrées dans la journée de mercredi.

La commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré le président sortant vainqueur de la présidentielle, mardi soir, alors que l’opposition avait dénoncé le jour du vote des bourrages d’urnes. Durant toute la journée de mercredi, la capitale était paralysée par des heurts, contrairement aux autres îles où le calme régnait.

Une contestation de la réélection du président sortant, Azali Assoumani, est-elle en train de se mettre en place ? En tout cas, les scènes de violence observées à Moroni, ce mercredi, en avaient l’air pour avoir pris de court une grande partie de la population. Alors que la ville commençait à se réveiller, chacun vaquant à ses occupations, surgit à partir de 10h, une atmosphère particulière. Les premières barricades ont été érigées au nord de la capitale, en face de la fédération comorienne de football. Quelques minutes plus tard, le mouvement s’est répandu progressivement dans les autres quartiers, entrainant une panique. Commerces, marchés, se sont empressés de fermer. A place des banques, artère très animée de la capitale, la présence des forces de l’ordre expliquait déjà que la situation était loin d’être sous contrôle. Effectivement, ce fut le cas puisque durant toute la journée, Moroni ressemblait à une ville plongée dans la guerre civile : panneaux détruits, rues barricadées, pneus incendiés, et enfin des tirs incessants de gaz lacrymogènes. Dans certaines zones, l’air était devenu suffoquant, voire irrespirable. Pour un pays où les manifestations sont interdites, systématiquement, sans qu’il y ait une tentative, les heurts de ce 17 janvier en ont surpris plus d’un. Si les militaires armés déployés sur le terrain pour mater cette révolte ne badinaient pas, il faut souligner aussi que les émeutiers n’étaient pas non plus du genre à trembler. Au quartier Coulé, au nord de Moroni, des manifestants avaient barré la route et incendié de nombreux pneus au point de retenir près d’une dizaine de gendarmes pendant plus de trente minutes. C’était aux environs de 12h. Quelques minutes plus tôt, des révoltés avaient réussi à s’emparer d’un dépôt de l’office national d’importation et de commercialisation de riz (Onicor). Sur des vidéos mises en ligne, l’on y voyait la population se départager les sacs de riz provenant de ce stock de réserve.

Ministère attaqué

A moins d’un kilomètre de là, des jeunes ont pris d’assaut le ministère de l’Aménagement du territoire. Ils ont incendié les cinq véhicules garés au parking dont trois neufs, réceptionnés par le ministère récemment. Les vitres de la fenêtre du bureau du ministre ont été brisées à coup de jets de pierre, a relaté le concierge, rencontré sur place. « J’en ai compté près de quarante jeunes âgés entre 15 à 25 ans, maximum. Il était neuf heures, je les ai vus passer. Quand ils ont commencé à jeter des cailloux, j’ai essayé de les en dissuader, leur faisant comprendre que le ministère est un bien public. Ils sont revenus après un moment muni d’essence et ont mis le feu », a ajouté le gardien non armé. Au sud de Moroni, on a attaqué une boulangerie et une agence commerciale de la société comorienne des télécommunications. « Ils ont saccagé et détruit les mobiliers et les autres équipements informatiques tels les ordinateurs. Les bandits ont également récupéré une partie des recettes », nous a confié un responsable de Comores Telecom. Ce ne sont pas les seuls dommages subis par l’opérateur national de téléphonie. La société déplore par ailleurs la destruction de quelques panneaux publicitaires et des câbles sectionnés. Au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle, décriés par l’opposition, ces scènes de chaos et de violence ne peuvent être dissociées de la victoire accordée à l’ex-putschiste, Azali Assoumani qui va cumuler avec ce nouveau mandat treize années d’affilé au pouvoir.

Le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie, attribue ces émeutes à ceux qui ont été battus, faisant allusion aux opposants. « Ce sont des réactions que nous voyons ailleurs quand on conteste les résultats. Ils sont en train d’exécuter leurs plans. Dès lors qu’il y a atteinte à l’ordre public, ceux qui sont retrouvés sur le champ se font arrêter », a déclaré Houmed Msaidié, qui rappelons-le avait prévenu le dimanche du vote, qu’ils ne tolèreraient pas de manifestations. Jusqu’à 20h, les autorités n’avaient toujours communiqué les chiffres sur les arrestations. Seulement, des hauts responsables ont confirmé qu’il y en a eu. Où sont-ils ?

Déplore-t-on des blessés ? Autant de questions qui restent en suspens.

Malgré les accusations les visant, les candidats de l’opposition, dont certains avaient revendiqué la victoire de la présidentielle ne se sont pas exprimés. Quand nous mettions sous presse ces lignes, contrairement à Moroni, la situation était calme à Anjouan et à Mohéli, où lundi, la situation était pourtant tendue dans certaines régions. Ces événements rappellent ceux de 2019, quand la victoire d’Azali Assoumani dès le premier tour était alors qualifié de hold-up.

Trois années de prison pour avoir donné des coups de machette

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En comparution immédiate, un membre de la bande « Gotham », bien connue en Petite-Terre, a été condamné à trois ans de prison.

Andlé Msaidie, 19 ans, a écopé ce mercredi de trois années de prison, dont deux ans avec sursis, pour avoir asséné des coups de machette à un homme qui lui demandait de quitter son terrain à DzaoudziLabattoir. Caillassés lors de leur intervention, sept gendarmes se sont constitués partie civile.

Le dossier qui a occupé trois heures durant les juges de la séance des comparutions immédiates au tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mercredi, comportait « une affaire criminelle qui a été correctionnalisée ». Constat cinglant émis par le substitut du procureur à l’audience, Paul-François Thibault. Il faut remonter au samedi 13 janvier pour visionner dans le judas de la justice la ribambelle de faits reprochés à Andlé « Arrache » Msaidie, 19 ans. Et sa brusque immission dans le week-end des huit personnes qui se sont constituées partie civile à l’audience, dont le commandant de la gendarmerie de Mayotte, Lucien Barth. Flash-back : samedi dernier, en fin de matinée, un homme, propriétaire d’une parcelle en Petite-Terre, se rend sur son terrain afin de vérifier que ce dernier n’est pas occupé illégalement. Il aperçoit un couple, puis tout s’accélère quand il demande au duo de décamper. Un premier jeune homme débarque et scande : « Je vais te tuer ». Un second lui assène un coup de machette dans le dos, puis au visage. L’homme parvient à prendre la fuite, avant d’être ciblé par des jets de cailloux. S’ensuit l’affrontement avec les forces de l’ordre. Alertés vers 9h, les gendarmes sont accueillis sur place par une barricade. Ils reçoivent alors des pierres, puis des barres de fer. Entre-temps, les deux agresseurs ont été rejoints par d’autres individus cagoulés.

Cinq ans de prison requis

Identifiés sur une planche photographique par le propriétaire terrien, Andlé Msaidie et le mineur qui l’accompagnait le jour des faits seront interpellés le lundi 15 janvier. Le premier venait de prendre son poste de stagiaire dans un garage de Petite-Terre lorsqu’il a été placé en garde à vue. Après un examen à la médecine légale, l’homme victime des coups de machette s’est vu prescrire huit jours d’ITT (interruption temporaire de travail). Lui et sept gendarmes qui sont intervenus se sont constitués partie civile pour l’audience. A la barre, Andlé Msaidie confirme son appartenance à la bande « Gotham ». Un temps addict aux stupéfiants, il affirme avoir tout arrêté en 2022. Face à l’accusation, il n’a « cessé de se défausser », voguant de dénégation en dénégation, et s’inscrivant en faux au sujet d’un témoignage à charge de sa copine. Un jeune individu qui est d’une « dangerosité étayée », selon le substitut du procureur, qui a requis cinq années de prison dont quatre fermes.

Après délibéré, le sort d’Andlé Msaidie a été scellé sur les coups de 16h. Le tribunal le condamne à une peine moins importante, trois années de prison dont une assortie d’un sursis probatoire de deux ans.

Crise post-électorale aux Comores : Moroni en proie à des scènes de violence

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Au lendemain de la proclamation des résultats provisoires, mardi soir, qui ont déclaré Azali Assoumani, vainqueur de l’élection présidentielle (avec 62,79% des voix), des émeutes ont éclaté ce mercredi dans la capitale, Moroni, ainsi que ses environs. Depuis 10h, ce mercredi, la circulation est difficile, l’air est pollué par l’odeur des gaz lacrymogènes.

Les jeunes manifestants continuent de tenir tête sporadiquement aux militaires par des jets de projectiles. Des actes de vandalisme ont été répertoriés dans certains bâtiments administratifs. Le ministère de l’Aménagement du territoire en a fait les frais. Près de cinq véhicules qui se trouvaient dans le parking ont été incendiés. Les autorités confirment de nombreuses arrestations, mais aucun chiffre n’a pour le moment été avancé. On ignore s’il y a des blessés ou pas. Il ne fait aucun doute que cette situation est liée aux résultats proclamés la veille par la commission électorale, laquelle a attribué la victoire dès le premier tour au sortant Azali Assoumani. L’opposition ne s’est toujours pas exprimée.

La météo étant plus favorable que prévue, les barges circulent ce mercredi

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Le phénomène pluvio-orageux qui était susceptible de générer des vents forts entre 9h et 15h, ce mercredi 17 janvier, est finalement passé plus au sud de notre département, permettant ainsi la continuité du trafic des barges de la direction des transports maritimes (DTM, ex-STM). Ce mardi, celle-ci avait annoncé initialement qu’elle suspendait le trafic entre Petite-Terre et Grande-Terre.

L’avis météorologique de météo France indiquait alors des pluies avec caractère orageux attendues, avec des vents qui pourraient atteindre 60 à 70 km/h, avec des rafales à 100 km/h. Aujourd’hui, les vents seront finalement en moyenne de l’ordre de 30 à 40km/h, avec des rafales attendues autour de 60km/h à 70 km/h sur le sud-ouest du département. Après deux points de situation réalisés par la préfecture de Mayotte avec Météo-France, ce mercredi matin, il a été décidé de lever la vigilance vents forts et de maintenir la vigilance forte pluies orages au niveau jaune.

Les activités nautiques restent interdites jusqu’à 17h, ce mercredi.

Stade de Cavani : Mansour Kamardine demande « l’évacuation immédiate des squatteurs »

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Le député Mansour Kamardine, ici à la gauche d’Ambdilwahedou Soumaïla, lors de la cérémonie des vœux du maire de Mamoudzou, le jeudi 12 janvier.

Le député Les Républicains de Mayotte, Mansour Kamardine, revient dans un communiqué sur la situation du stade de Cavani où des centaines de migrants ont installé leur campement, ces derniers mois.

Mansour Kamardine demande « d’évacuation immédiate des centaines de squatteurs du stade de Cavani ». Originaires de l’Afrique des Grands lacs ou de la Corne de l’Afrique, les candidats à l’immigration sollicitent dès leur arrivée le statut de réfugiés pour régulariser leur situation. « Il est établi formellement que la quasi-totalité de ces personnes ont emprunté des réseaux fortement structurés de trafic d’êtres humains organisés par des criminels opérant en Tanzanie à partir des Comores, avec transbordement des candidats à l’immigration en France aux larges des côtes comoriennes lorsque ce n’est pas directement du sol comorien », fait remarquer le député.

Revenant sur les affrontements qui ont lieu à l’intérieur ou aux abords du stade, ces dernières semaines, il estime que « cette foule crée un intense trouble à l’ordre public par les rixes entre communautés étrangères qui squattent le stade et par les délits qui s’y commettent en nombre, notamment le trafic de drogues et l’odieuse prostitution de personnes en état de fragilité. Ce trouble est amplifié par les confrontations de ces populations avec les habitants des quartiers du centre-ville adjacent de Mamoudzou ».

« L’expulsion immédiate dans leur pays d’origine »

Outre l’évacuation du stade « sans délai », Mansour Kamardine réclame « l’expulsion immédiate dans leur pays d’origine ou les pays de transit des déboutés du droit d’asile, le transfert en métropole des bénéficiaires de ce droit et l’instruction sous le sceau de l’urgence des dossiers de demande d’asile en instance ». Il sollicite « pour la énième fois » le renforcement des moyens de lutte contre l’immigration clandestine sur l’île et « la coordination des services de l’État pour lutter contre les trafics d’êtres humains opérés des Comores et de la côte africaine ».

Faisant un parallèle avec l’île italienne de Lampedusa par laquelle passent de nombreux candidats à l’immigration en Europe, il tonne que « Mayotte ne sera pas le Lampedusa de l’océan Indien ni la place Stalingrad de Paris ! ».

Gérald Darmanin de passage à La Réunion

Actuellement à La Réunion, le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, vient constater les nombreux dégâts causés par le passage du cyclone Belal, dont le bilan est désormais de trois morts. Pour le député mahorais, Gérald Darmanin devrait « effectuer un stop à Mayotte » à son retour de déplacement à La Réunion « afin d’impulser la coordination effective des services de l’Etat pour rendre immédiatement le stade de Cavani à la collectivité territoriale et à son usage si important pour la vie sociale et sportive locale ».

« Cela sera également l’occasion d’organiser la réunion demandée depuis décembre par l’ensemble des élus, toutes tendances confondues, pour renforcer la lutte contre l’insécurité qui atteint actuellement des sommets inacceptables à Mayotte », ajoute-il.

Un nouveau directeur à la prison de Majicavo-Koropa

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Devenu le plus surpeuplé de France, le centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa a un nouveau directeur depuis ce lundi. Nicolas Jauniaux prend la tête d’un établissement qui a affiché des records en cette fin d’année 2023. Son centre de détention était ainsi rempli à 315,8% de ses capacités au 1er décembre. Afin de pallier le manque de places, des transferts ont lieu chaque semaine vers les prisons de La Réunion ou de métropole. Mais les surveillants espèrent surtout l’arrivée du second établissement promis par Éric Dupond-Moretti, le garde des sceaux, en mars 2022 (deux sites sont privilégiés) et l’extension du site actuel.

Officiant ces dernières années comme directeur placé, Nicolas Jauniaux connaît déjà Mayotte pour y avoir fait quelques intérims. Une période de tuilage est en cours avec l’actuel directeur. Bientôt en retraite, celui-ci n’a finalement passé qu’un an sur l’île.

Cyclone Belal 2 : le Département affiche son soutien avec La Réunion

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« Face à la forte dégradation de l’état météorologique de La Réunion, liée au passage du cyclone Belal, le président du Conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousséni, adresse un message de solidarité et de soutien à Huguette Bello, présidente de la région Réunion, à Cyrille Melchior, président du Conseil départemental de La Réunion, ainsi qu’à l’ensemble de la population de ce département ultramarin », déclare le Département de Mayotte, dans un communiqué envoyé ce mardi. « Puisse ce dernier être épargné et trouver la force de se reconstruire ultérieurement », poursuit-il.

Tous les grands musées français dans les « Micro-Folies » à Pamandzi

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Le Centre Pompidou, le château de Versailles, le Louvre, l’Opéra national de Paris… Et huit établissements culturels nationaux seront désormais accessibles, sous version numérique, depuis la bibliothèque municipale de Pamandzi. Le dispositif nommé « Micro-Folies » sera inauguré ce mardi 30 janvier, à 9 heures. Il s’accompagne d’une dotation de nouveaux matériels numériques.

Pour ce faire, la ville de Pamandzi avait rempli un appel à projet lancé par le parc de la Villette et le ministère de la Culture.

La Vigie : l’appel à projets du contrat de ville jusqu’au 1er février

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Prolongé, le contrat de ville de la communauté de communes de Petite–Terre fixe les grands enjeux du quartier prioritaire de La Vigie, à cheval sur les communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi, et constitue la feuille de route pour l’ensemble des acteurs. Un nouvel appel à projets a été lancé jusqu’au 1er février aux organismes à but non lucratif ou aux associations. « Les actions doivent répondre aux orientations et aux axes transversaux du contrat », rappelle la communauté de communes de Petite–Terre, en charge de ce contrat. « Elles doivent obligatoirement venir en complément du droit commun et répondre à un besoin clairement identifié. »

Celles-ci peuvent être « structurantes, construites en complémentarité voire mutualisées avec les autres projets menés sur le territoire par les différents acteurs sur une même thématique ou sur des champs complémentaires (faire apparaître les partenariats dans la demande) ; liées à l’accès aux droits des personnes en situation de fragilité et de précarité ; favorisant la réussite éducative et scolaire des enfants en âge d’aller à l’école ; contribuant à la mobilisation des habitants et à la participation citoyenne, à la dynamisation du conseil citoyen et du comité jeune ; de prévention santé et plus spécifiquement celles destinées à planifier les naissances, à limiter les grossesses précoces, à lutter contre les MST, à prévenir des addictions ; favorisant l’activité et l’insertion des jeunes de 15 à 25 ans en situation de fragilité ou visant à améliorer le cadre de vie et la préservation des milieux naturels ».

Les subventions de la politique de la ville ont vocation à financer des projets/actions, et ne peuvent pas servir à financer des dépenses de fonctionnement et/ou d’investissement d’un projet et/ ou d’une structure. Les demandes de subventions ANCT ne doivent pas être inférieures à 2.000 euros. Les porteurs sont ainsi incités à développer des actions structurantes, et le cas échéant à mutualiser leurs projets avec d’autres acteurs qui travail- lent sur la même thématique. Les projets doivent mobiliser diverses sources de financements. Procédure des dépôts des demandes de subventions Les demandes de subventions sont à effectuer jusqu’au 1er février 2024 directement sur la plateforme Dauphin réservée à cet effet : usager-dauphin.cget.gouv.fr

Afin de vous accompagner dans vos démarches, l’équipe de la direction politique de la ville et cohésion sociale de la communauté de communes de Petite–Terre se tient à votre disposition de 7h30 à 12h et de 13h à 17h, du lundi au vendredi. Pour toute demande de subventions, un rendez-vous est impérativement à prendre avec le service politique de la ville, avant le 15 janvier 2024. Pour prendre un rendez-vous, merci d’envoyer un email avec vos coordonnées et un bref descriptif du projet à pdv@cc-petiteterre.fr. La Maison France Services de Petite–Terre peut vous accompagner pour effectuer vos démarches en ligne.

Des vents forts balaieront Mayotte ce mercredi

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La vitesse du vent devrait augmenter ce mercredi. Des rafales jusqu’à 100km/h sont attendues.

Des vents forts et des précipitations s’abattent sur le territoire mahorais depuis le week-end dernier. Cela devrait durer encore plusieurs jours, annonce Floriane Ben Hassen, la cheffe de l’antenne mahoraise de Météo France. Les rafales prévues ce mercredi obligent les barges de la direction du transport maritime (DTM, ex-STM) à rester à quai entre 9h et 15h (voir encadré).

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

 

 

Boulevard urbain de Mamoudzou : Le débat public terminé, place au choix du tronçon

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Deux tracés sont pour l’instant sur la table. Dès lors que le groupe de concertation citoyenne sera constitué, il devra choisir lequel est retenu.

Le projet du Boulevard urbain de Mamoudzou (BUM), qui doit longer la commune de Mamoudzou par l’ouest, suit son cours. Les délais sont tenus pour le moment et le plan de financement sera bouclé dans le courant du mois de mars 2024 (voir encadré). Le conseil départemental de Mayotte, qui en est le maître d’œuvre, doit désormais mettre sur pied un groupe de concertation citoyenne chargé de déterminer le meilleur tracé.

Les travaux de la route de contournement de Mamoudzou par les Hauts, baptisé Boulevard urbain de Mamoudzou (BUM), démarreront bien en 2025 comme initialement programmés. La Commission nationale du débat public a rendu son rapport définitif au sujet de la démarche entamée en ce sens l’année dernière. Fait rare, elle a même distribué une note positive au conseil départemental de Mayotte sur la manière dont elle a mené le débat public sur ce projet en 2022, en présentiel et en mode dématérialisée. Elle constate que ce couplage a effectivement permis de toucher un maximum de citoyens et de recueillir leurs avis. Elle se satisfait aussi des dix-huit réunions de travail organisées en direction du public, des institutionnels, des services, des opérateurs économiques et des associations du territoire, notamment celles liées au secteur agricole impactées au premier plan par ce projet.

En un mot, la Commission nationale du débat public (CNDP) reconnait au Département de Mayotte d’avoir largement respecter ses recommandations quant à la communication grand public préalable aux futurs travaux. Un constat qui permet à l’équipe technique chargée de ce dossier d’enclencher la phase suivante : la mise en place d’un groupe de concertation citoyenne. Ce dispositif n’intégrera ni les élus, ni les autres membres du comité de pilotage. Il réunira l’équipe technique, les entreprises, les particuliers, les associations (notamment les groupements agricoles) et les usagers de la route. L’objectif recherché à travers leurs échanges, le tracé de la voie (27 mètres de large) de contournement à partir des deux fuseaux déjà définis. Il y a de fortes chances que le tronçon priorisé soit celui des crêtes de Koungou en direction de Kawéni. C’est celui qui comporte le plus de zones protégées. Selon Jean-Michel Lehay, qui dirige l’équipe technique du conseil départemental, « le Département prévoit de se concentrer autant que possible sur les parties où il possède le plus de foncier dans le but de limiter au mieux les dépenses ». Le comité de pilotage du BUM devrait être convoqué dans le courant du mois de mars pour valider la mise en place de ce groupe de concertation citoyenne.


Éviter le rapport de force avec les propriétaires

Le département de Mayotte prévoit de lancer dans la foulée onze procédures de déclaration d’utilité publique (DUP). Jean- Michel Lehay se veut rassurant quant au bien-fondé de cette démarche. « Il ne faut pas y entrevoir forcément une envie d’engager un rapport de force avec les propriétaires des fonciers traversés par ce projet de BUM. Le Département veut clairement privilégier une approche à l’amiable soit par l’achat de parcelles, soit en échangeant de foncier. » Il explique que l’enclenchement de ces déclarations vont permettre de lancer trois marchés publics, dont une étude de trafic destinée à estimer le report de population entre le BUM et la route nationale. Une étude de topographie et géométrie est également nécessaire pour découper et borner les tronçons de foncier, le CD envisageant de contacter individuellement chaque propriétaire afin d’échanger ces parcelles par d’autres. « L’intérêt d’une telle procédure est d’éviter une perte de temps à chacune des parties. L’échange de terrains à valeur équivalente permettra à tout le monde d’y retrouver son compte en évitant la lourdeur d’une DUP », estime le responsable du projet BUM.

Un autre marché public portera sur des études et des recherches. Il est dicté par l’importance de lacunes notées en matière d’approvisionnement de certains matériaux, très chers, parce que désormais en quantité limitée sur le territoire. La construction répondant aux standards métropolitains à Mayotte, il est envisagé de transformer directement sur place des matières premières disponibles sur place. Ce sera par exemple le cas pour des murs de soutènement de petite hauteur qui pourraient être réalisés avec des briques de terre compressée (en toute sécurité) à l’aide de moules spéciaux. Ce procédé est d’un intérêt non négligeable au regard des économies qu’il va générer sur le budget global alloué à la réalisation du BUM. Celui-ci peut, d’autant plus, être reproduit sur d’autres projets départementaux grâce à la détention de la propriété intellectuelle consécutive aux études à conduire sur l’adaptabilité de la latérite mahoraise à la conception de certains matériaux. En ce qui concerne la construction d’ouvrages d’art sur le tracé du BUM, des instructions formelles sont données pour qu’un pylône ne soit pas posé dans un cours d’eau.

Mais d’abord, il faudra déterminer le tracé.

Un plan de financement quasi bouclé

Les services du Département de Mayotte assurent pouvoir finaliser le plan de financement du BUM dans le courant du mois de mars 2024. Les négociations financières engagées avec l’État portent sur un accord global de 299 millions d’euros, soit le déblocage de 135 millions d’euros (hors CCT), auxquels se rajouteraient 164 millions d’euros (FCTVA).

Cet accord prévoit que le CD apporte une enveloppe de 100 millions d’euros (emprunt au titre de l’année 2026). De son côté, l’Union européenne s’engage (suite à une rencontre au Sénat en décembre dernier) à débloquer 700 millions d’euros via un mécanisme de financements spéciaux (hors Feder).  Ces sommes seront divisibles en sept tranches annuelles à partir de 2025.

Une grève au collège de Kwalé pour « ne pas lâcher la pression »

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Le 12 décembre, des violences aux abords du collège de Kwalé ont entraîné le confinement des élèves et du personnel. Ce dernier demande des mesures pour éviter que cela se reproduise.

À la suite des violences du mercredi 12 décembre qui se sont déroulées devant le collège de Kwalé, à Tsoundzou 1, le personnel de l’établissement s’est réuni, ce mardi. Estimant que les mesures attendues n’ont pas été prises, il sera en grève ce jeudi 18 janvier.

La décision a été prise ce mardi matin par l’intersyndicale du collège de Kwalé, CGT’Éducation, SNEP et SNES-FSU, de faire grève, sans en bloquer l’entrée, jeudi 18 janvier.  Le personnel de l’établissement de Tsoundzou 1 réclame des travaux pour sécuriser l’enceinte de l’établissement et d’autres au niveau du stade où des pierres et des barres de fer sont à portées de main afin d’éviter une récidive des évènements du mercredi 12 décembre matin. Caillassages, tentatives d’intrusion… Ce jour-là, le collège avait dû se confiner pour se mettre à l’abri et les forces de l’ordre étaient intervenues.

L’équipe du collège souhaite interpeller le rectorat de Mayotte mais aussi la mairie de Mamoudzou en réclamant plus de moyens, notamment une présence accrue des équipes de médiation et de sécurité (EMS). Autant de revendications qui ont été portées lors d’une précédente assemblée générale, au lendemain des faits. Un droit de retrait avait alors été déposé par 43 personnels enseignants et non-enseignants pour le dernier jour avant les vacances scolaires.

Un protocole de communication

« Je n’avais jamais vu les collègues aussi remontés », indique Julien Caillaud, représentant du personnel pour CGT Éduc’Action et professeur depuis 2015. Si des réparations de l’enceinte du collège seraient déjà prévues par le rectorat, l’objectif de cette journée est, dit-il, « de ne pas lâcher la pression ».

De son côté, la direction du collège se serait engagée à mettre en place un protocole de communication, comme souhaité par le personnel. Car ce fameux 12 décembre, « il n’y avait eu zéro communication officielle pendant quatre ou cinq heures », indique le représentant, alors que parents, élèves et personnels continuaient d’affluer au collège, non avertis du danger.

Le personnel se donne donc rendez-vous à 6 heures. La manifestation qui devrait aussi réunir des parents d’élèves devrait démarrer vers 8 heures. Le cortège partira du collège vers le pont de Tsoundzou 1 avant de retourner vers l’établissement.

Jeunes agriculteurs : « On s’est battu pour que l’état de calamité agricole soit décrété »

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Depuis novembre 2023, Djaouade Adam est le coordinateur de l’antenne mahoraise du syndicat des Jeunes agriculteurs.

Djaouade Adam est le nouveau coordinateur mahorais du syndicat des Jeunes agriculteurs. Titulaire d’un DUT puis d’un diplôme de comptabilité et de gestion, il a pris ses fonctions en novembre 2023 et succède à Martin Khuu. A tout juste un mois des élections du conseil d’administration du syndicat, il revient pour Flash Infos sur les principaux chantiers qui l’attendent en 2024.

Flash Infos : En quoi consiste votre activité de coordinateur ?

Djaouade Adam : Selon moi, ce poste consiste à gérer l’ensemble des affaires du syndicat et à faire le lien entre les élus et les instances en lien avec l’agriculture. Au-delà de l’administratif, je dois être en relation avec les adhérents. Je les oriente quand ils ont des questions. L’objectif est de faire vivre le syndicat au quotidien, sachant que les élus sont souvent des agriculteurs qui ont une activité personnelle et dégagent du temps pour le syndicat. En tant que coordinateur, c’est mon activité à plein temps. Je dois aussi faire des propositions aux élus. Par exemple, on a mené plusieurs actions qui ont permis de dédommager des agriculteurs. Très récemment, le syndicat s’est battu pour que l’état de calamité agricole soit décrété à Mayotte. De ce fait, on a pu solliciter une aide dite « fruits et légumes » de 240 euros par hectare et par agriculteur. Dans ce cadre, on a aidé les agriculteurs à faire les démarches nécessaires.

F.I. : Cette aide a été accordée à l’ensemble des agriculteurs ?

D.A. :  Elle était disponible pour tous les agriculteurs mahorais. On a fait les démarches pour tous les adhérents du syndicat des Jeunes Agriculteurs et aussi pour ceux qui souhaitaient y prétendre. Il y avait quand même un certain nombre de conditions à remplir. Il fallait notamment avoir un numéro de Siret et être affilié à la MSA [Mutualité sociale agricole]. La Daaf [direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt] s’est occupée des versements, qui ont eu lieu en décembre.

F.I. : Plus généralement, pour les agriculteurs, l’adhésion à un syndicat permet-elle réellement de rompre avec l’isolement, qu’il soit administratif ou personnel ?

D.A. :  Tout d’abord, il est important de rappeler que lorsqu’on adhère à un syndicat, c’est vraiment car le syndicat œuvre pour le secteur dans son ensemble. L’intérêt est de participer à tous les combats que le syndicat pourrait mener. L’enjeu est aussi de soutenir l’agriculture mahoraise et d’avoir une source d’information fiable. On fait de la veille, en essayant d’informer au maximum nos adhérents. On met aussi en place des rassemblements pour justement casser l’isolement. C’est pour cela qu’on a créé des groupes sur les réseaux sociaux au sein desquels les adhérents échangent. On propose aussi des services d’accompagnement dans la constitution de dossiers de demandes de subvention par exemple.

F.I. : Comment favoriser l’activité des agriculteurs et donner plus de place aux circuits-courts au sein de la société mahoraise ?

D.A. :  On a mis en place un marché virtuel qui s’appelle la « La Ruche qui dit Oui ». On met en vente les produits des agriculteurs sur internet. Chaque semaine, les commandes qui sont passées avant le mardi [les commandes sont ouvertes du vendredi au mardi] sont distribuées le jeudi au lycée agricole de Coconi. Les agriculteurs nous fournissent simplement les quantités de produits qu’ils souhaitent vendre.

F.I. : On a entendu les principales doléances du monde agricole lors de la rencontre organisée avec la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet en mairie de Bandrélé [le vendredi 12 janvier]. Demande a été faite de créer une cellule de gendarmerie consacrée aux agriculteurs, qui subissent des vols réguliers d’après la chambre d’agriculture. Quels seront vos chantiers prioritaires en 2024 ?

D.A. : Concrètement, sur Mayotte, il y a de grands axes qui méritent d’être approfondis. Il y a l’accès au foncier, très compliqué sur l’ile, mais aussi l’insécurité. En fait, généralement, tous les problèmes sont liés. Nous, ce qu’on souhaite, c’est de permettre aux agriculteurs de vivre sur leurs exploitations.

F.I. : Les syndicats agricoles parviennent à se faire entendre d’une seule et même voix ?

D.A. : Le syndicat des Jeunes agriculteurs et la FDSEA [La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles] sont partenaires sur plusieurs combats. Ce sont des problèmes qui touchent tous les agriculteurs. Nous, on défend principalement les agriculteurs qui ont moins de 40 ans, mais nos combats sont bénéfiques pour tous les agriculteurs. La FDSEA est un syndicat au même titre. On arrive très souvent à travailler ensemble. Les élections à venir pour la chambre d’agriculture le montrent.

F.I. : Le président de la chambre d’agriculture disait vendredi dernier qu’il faut « augmenter les prestations sociales » afin de permettre aux agriculteurs en âge de partir à la retraite de faire valoir leurs droits et laisser la place à « la relève ». Le marché de l’emploi dans le secteur agricole est verrouillé à ce point ?

D.A. : Actuellement, plus de deux tiers des agriculteurs ont plus de 60 ans. Dans dix ans, on considèrera qu’ils sont à la retraite ou alors peu actifs. Aujourd’hui, la plupart de ces personnes n’ont pas entamé de démarches pour transmettre leur terrain. Un des problèmes de l’agriculture mahoraise, c’est que les agriculteurs sont très attachés à leurs terres. Louer son terrain n’est pas dans la culture mahoraise, c’est plutôt une transmission familiale. Beaucoup de nos adhérents cherchent des terrains. Le deuxième point, c’est que beaucoup d’agriculteurs ne déclarent pas leurs activités et ne cotisent donc pas pour la retraite. S’ils arrêtent leurs activités, ils n’ont plus de revenus. Leur donner accès à la retraite, c’est leur permettre de relâcher la pression sur leur terrain.

Le sortant Azali Assoumani remporte l’élection présidentielle aux Comores

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Azali Assoumani à la sortie de son bureau de vote, dimanche, à Mitsoudjé (Grande-Comore).

Avec un score de 62,97%, l’ancien putschiste évite un second tour comme en 2019. Les trois gouverneurs de la mouvance présidentielle ont également été déclarés vainqueurs avec plus de 51% des voix. A Mohéli, les neuf candidats de l’opposition contestent les résultats.

C’est une victoire qui n’a pas surpris beaucoup de monde à Moroni. Le président sortant, Azali Assoumani, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle de ce dimanche 14 janvier. La commission électorale nationale indépendante (Ceni) a proclamé, mardi soir, les résultats provisoires. L’ex-putschiste a obtenu, selon la commission, 62,97%, des voix, occupant ainsi la première position loin devant ses cinq rivaux. Le docteur Salim Issa du parti Juwa de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi est arrivé en deuxième position avec 20,26%. Quant aux autres candidats, leurs scores ne dépassent pas les 19%, à l’instar d’Abdallah Mohamed « Kiki » Daoudou, ancien ministre de l’Intérieur sous Azali, de 2016 à 2021. Avant l’annonce de la victoire du président sortant, ce sont les noms des gouverneurs de l’alliance pour la mouvance présidentielle qui ont été délivrés. Le docteur Zaidou Youssouf, Chamina Ben Mohamed et Ibrahim Mohamed Mze sont désormais les nouveaux gouverneurs des trois îles de l’Union, à savoir Anjouan, Mohéli et Grande Comore. Mais ces résultats tout comme ceux de la présidentielle doivent être confirmés par la cour suprême qui dispose de 15 jours maximum. A Mohéli, les neuf candidats au gouvernorat ont déclaré dans une conférence de presse conjointe, ce mardi, qu’ils ne reconnaissent pas les résultats.

L’opposition dénonce des bourrages d’urnes

Ce 14 janvier, le président sortant affrontait cinq opposants. Dès l’après-midi, Mouigni Baraka, Salim Issa et Bourhane Hamidou ont dénoncé dans une déclaration commune des bourrages d’urnes sur l’ensemble du territoire. Des allégations contestées par le directeur de campagne du président Azali, Houmed Msaidie. Dans son discours prononcé mardi soir au Palais du peuple, le président de la Ceni, Idrissa Saïd a rappelé que la contestation des résultats est garantie dans l’article 255 de la loi organique. Cela se fait par la saisine du juge du contentieux électoral dans les dix jours suivant la proclamation de la commission. Selon les données de cette dernière, le double scrutin de dimanche a enregistré un taux de participation de 16.30% pour le nombre des votants. Arrivé au pouvoir pour la première fois en 1999 à l’issue d’un coup d’État, Azali Assoumani n’est revenu aux affaires qu’en 2016 après avoir fini son premier mandat démocratique de quatre ans en 2006. Mais en 2018, il a modifié la constitution et a changé le système de la présidence tournante. « C’est un moment fort pour notre pays, qui au fil des années fait tout ce qui est en son pouvoir pour consolider la démocratie et l’état de droit », a déclaré le président réélu, devant ses militants justes après la proclamation des résultats.

Les missions d’observation internationale présentes à Moroni le jour du vote, notamment l’organisation de la francophonie, ont relevé un acheminement tardif du matériel, une mobilisation contrastée des électeurs entre autres. Dans certaines localités, les électeurs ne se retrouvaient pas sur les listes.

Cyclone Belal à La Réunion : des renforts envoyés depuis Mayotte

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Selon la gendarmerie nationale, près de 500 gendarmes sont aussi mobilisés afin de déblayer les axes routiers et sécuriser les biens.

Désormais localisé au sud-est de La Réunion, le cyclone Belal a fait des dégâts dans l’ensemble de l’île. Le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, a annoncé ce mardi la fin de l’alerte rouge qui avait donné suite à une alerte violette, synonyme de « danger exceptionnel », instaurée de 6h à 13h, ce lundi. Au lendemain, les secours ont « pu intervenir et évaluer les dégâts des cyclones », rapportent les services de l’Etat. Pour permettre un « retour à la normale », le gouvernement a décidé, par la voix du ministre de l’Intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin, de déployer 150 personnels de la sécurité civile. Le contingent intègrera 35 militaires et sapeurs-pompiers en provenance de Mayotte, dont 25 membres des Formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC) engagés à Mayotte dans le cadre de la crise de l’eau et dix agents du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Mayotte.

Un loto ce samedi pour les œuvres du Rotary Club

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Le Rotary Club de Mamoudzou organise son grand loto ce samedi, à 14h, au restaurant la Croisette, à Mamoudzou. Pour espérer emporter un lot, il faut compter 10 euros pour un carton et 40 euros pour les cinq. Le profit issu de cet événement sera reversé aux œuvres du Rotary Club, qui visent les enjeux de développement économique local, d’environnement, de construction de la paix et prévention des conflits, de prévention et traitement des maladies, d’eau, assainissement et hygiène, de santé des mères et des enfants, et enfin, d’alphabétisation et éducation de base.

Les barges bloquées par le vent et la houle ce mardi soir ?

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La barge "Le Polé" a repris les traversées

La dépression qui touche actuellement le sud-ouest de l’océan Indien continue de faire des siennes. La direction du transport maritime (DTM, ex-STM) indique que des perturbations sont à prévoir à partir de ce mardi soir « en raison des prévisions d’une météo défavorable avec des vents violents ». 

Sur décision des autorités portuaires, ce mercredi, aucune barge ne circulera entre 11h et 15h, précise la DTM, ce mardi, à 13h. Le service qui assure les liaisons entre Petite-Terre et Grande-Terre demande aux usagers des barges de « prendre leurs précautions en cas d’interruption du trafic ».

Des navires en maintenance à partir du lundi 22 janvier

Ce ne sont pas les seules perturbations prévues. Le Département a prévu quatre arrêts de ses barges et amphidromes pour des opérations de maintenance. Ces dernières se feront de manière successive. Ainsi, « Chatouilleuse » sera à quai pendant sept jours, « Polé » et « Karihani », deux jours chacun, tandis que la durée d’indisponibilité d’« Imane » est « non définie ».

« Ces interruptions sont impératives afin de procéder à une maintenance préventive, contribuant ainsi à garantir la sécurité de nos usagers maritimes, à remédier à des non-conformités majeures identifiées par le DTM, et à respecter les normes de navigation », explique le Département.

Même si le « Georges Nahouda » sera sur le pont, des perturbations « seront à prévoir aux heures de pointe. Nous demandons donc à nos usagers d’effectuer leurs déplacements, autant que possible, sur des créneaux horaires moins chargés qu’à l’accoutumée ».

Festival de l’image sous-marine : les inscriptions au concours sont ouvertes

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Depuis ce lundi 15 janvier, le 29e Festival international de l’Image sous-marine de Mayotte propose aux amateurs de fonds marins de se rendre sur le site internet (www.fiismm.com) pour s’inscrire aux concours. Cette année, le festival se déroulera du 23 au 26 mai, place de la République, à Mamoudzou. « Lieu de rencontre, de partage et d’échange, son objectif principal est la sensibilisation du public le plus large possible à la beauté et la richesse de l’environnement marin, ainsi qu’à la nécessité de sa préservation », indique l’agence Angalia.

Comme chaque année, le concours est divisé en trois. Il y a d’abord le concours de dessin Jack Passe, réservé aux jeunes (avec deux catégories : moins de 12 ans et de 12 à 19 ans). Le thème de cette année sera « L’univers magique de la barrière de corail ». Ensuite, celui d’images fixes comporte quatre sous-catégories (portfolio, trio thématique, photo imprimée et concours spécial club de plongée de Mayotte), tout comme le concours de film (grand format 52’, petit format 26’, clip de moins de 3’ et film scolaire).

L’inscription aux différents concours est entièrement gratuite et possible jusqu’au 14 avril sur le site officiel du FIISMM : www.fiismm.com. Tout dossier déposé au-delà de cette date ne sera pas retenu. Pour consulter le règlement des concours, merci de vous rendre sur notre site internet ou sur notre page Facebook (@Festival de l’image SousMarine de Mayotte).

Des incidents sur les câbles sous-marins provoquent des lenteurs

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La connexion internet, notamment via le réseau SFR, connaît des difficultés depuis plusieurs jours. Cela est dû à des coupures de deux câbles sous-marins reliant les différents continents. Le premier, l’Europe India Gateway (EIG), relie le continent européen à l’Asie. Une coupure a été localisée au début du mois de janvier, en mer Rouge, à proximité de l’Arabie Saoudite. Celle-ci n’aurait pas d’incidence pour Mayotte si un autre câble n’était pas lui aussi en panne. Et c’est le cas de Safe (South Africa – Far East) qui longe en grande partie le continent africain et traverse l’océan Indien en passant par sa zone sud-ouest. Un incident au large du Congo est en attente de résolution dans les jours à venir.

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Flash infos Mayotte du Jeudi 15 mai 2025
Jeudi 15 mai 2025

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Le journal des jeunes