L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

« La vie normale va reprendre, mais les barrages seront juste à côté »

À lire également

Un groupe de randonneurs dépouillé au Mont Choungui

Une nouvelle agression s'est produite le vendredi 23 juillet à l'occasion de l'ascension du Mont Choungui. Si aucun blessé n'est à déplorer, l'organisateur de...

Violences à Miréréni-Combani : « Nous nous demandons si nous vivons en France ou en Afghanistan »

Depuis un an, les habitants de Miréréni et de Combani ne dorment plus sur leurs deux oreilles et se renvoient constamment la balle face...

Interpellation musclée à la barge : la nécessaire protection de l’identité des policiers à Mayotte

D’après le représentant syndical, Bacar Attoumani, les individus arrêtés ce mardi à la descente de la barge à Mamoudzou tentaient d’intimider un policier hors...

Les habitants du lotissement Sim de Kwalé montent au créneau

Suite aux violences survenues à Koungou fin février dernier, les habitants du lotissement Sim de Kwalé sont sur leurs gardes. En effet, le programme...

« La vie normale va reprendre » annoncent les représentants des Forces vives de Mayotte. Le mouvement social entre dans sa deuxième phase « pour une durée indéterminée » en « mettant de côté » les barrages qui paralysent l’île.

Pas de levée des barrages, ni de maintien. Les Forces vives jouent l’entre-deux, et décident ce vendredi de « mettre de côté » les barrages qui paralysent Mayotte depuis plus de trois semaines. Une suspension temporaire sous forme d’épée de Damoclès : les collectifs vont suivre de près les engagements pris par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. S’ils estiment que les annonces, concrétisées dans un courrier après la visite ministérielle de dimanche dernier, ne sont pas suivies d’effets, ils remettront en place ces mêmes barrages. « Dans un délais donné que je ne vais pas encore communiquer, la base reviendra pour prendre une nouvelle décision », laisse planer comme mystère Abdou Badirou.

La décision de ce vendredi a été prise dans la douleur, à l’issue d’une assemblée générale qui aura duré plus de quatre heures ce même-jour, dans le marché couvert de Tsararano (commune de Dembéni), en présence des « référents des barrages » de l’île et de la « base » du mouvement social. Des participants plus exigeants n’avaient pas l’intention de courber l’échine après réception du courrier ministériel, jugé peu convaincant sur les sujets sécuritaires. « La base ne veut pas lever tant qu’on n’a pas eu au minima l’état d’urgence sécuritaire », a argué un habitant de Dembéni.

Il y aurait d’ailleurs eu un premier vote à main levée, peu avant 16h, à l’issue duquel le vote « pour » le maintien des barrages l’aurait emporté. Mais les dirigeants du mouvement ont décidé de remettre le couvert après de vifs échanges. Entraînant le départ précipité d’une trentaine de personnes.

« La population va pouvoir circuler »

« La population va pouvoir circuler, la vie normale va reprendre, mais les barrages seront juste à côté », a conclu Abdou Badirou, un des porte-paroles du mouvement, à 18h30 devant les journalistes. Le collectif joue l’apaisement après avoir « expertisé » et « décortiqué » ledit courrier.

Abdou Badirou estime que « le gouvernement a pris des engagements », dont celui de l’organisation d’un deuxième déplacement à Mayotte de la nouvelle ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux. Prévu dans « un mois », selon le porte-parole, ce dernier permettra de « voir l’évolution des actions mises en place ». Une attention toute particulière est portée sur le sujet, sensible, du démantèlement du camp au stade Cavani. L’opération est censée se terminer dans quinze jours, si l’on s’en fie aux déclarations de Gérald Darmanin, qui prévoyait un démantèlement en deux mois.

« En tant que responsables, nous sommes conscients que cela ne va pas plaire à tout le monde, mais nous devons aussi faire confiance à ceux qui ont besoin de travailler », a quant à elle souligné Safina Soula, présidente du collectif des citoyens de Mayotte 2018.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1087

Le journal des jeunes

À la Une

Tribune : Le choléra à Mayotte en 2024, des politiques publiques à revoir

Le choléra à Mayotte en 2024, des politiques publiques à revoir Ma précédente publication du mois de mars alertait que du fait de sa situation...

Un vol de R Komor rate son décollage et fait des blessés

Les causes de cet accident restent à déterminer, mais les dégâts subis par l’appareil sont importants si l’on en croit les images publiées sur...

Lutte contre l’immigration : « ne pas sous-estimer les bons résultats obtenus en mer »

La ministre déléguée chargée des Outre-mer a clôturé sa quatrième visite à Mayotte par un tour d’horizon des moyens en place pour lutter contre...

39 cas de choléra à Mayotte

Mayotte a désormais connu 39 cas de choléra depuis le 18 mars, d’après Santé publique France (dont 36 confirmés par test PCR, les trois...

Maternité, choléra, unions frauduleuses : les parlementaires face aux réalités de l’île avec Marie Guévenoux

La ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, accompagnée de plusieurs députés, s’est rendue au Centre Hospitalier de Mayotte puis au service des titres de...