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Comores : Le président Azali Assoumani dit assumer l’exclusion des binationaux

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C’est une idée on ne peut plus originale qui a émergé dans la tête d’un amoureux des danses traditionnelles locales. Mansour Ramia est à l’origine de Moovafrica, un programme de sport basé sur les danses de chez nous. Le concept est adopté à l’international par des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, le fondateur a besoin de passer à l’étape supérieure, mais le parcours n’est pas de tout repos.

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Novice en politique, la benjamine de 27 ans du nouveau conseil municipal de Mamoudzou, membre de la majorité, ne veut pas faire de la figuration au cours des six prochaines années. Au contraire, elle compte bien jouer des coudes pour se faire entendre et défendre ses dossiers avec hargne. Portrait d’une enfant de M’Tsapéré, prédestinée à un tel engagement. 

Discorde à la mairie de Mamoudzou

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Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

A une année des élections présidentielles et gubernatoriales, le parlement monocolore comorien a adopté une série de lois qualifiées de liberticides par une grande partie des opposants, notamment ceux qui détiennent d’autres nationalités étrangères, désormais interdits de briguer la magistrature suprême. Le président Azali entretient lui toujours le mystère sur sa candidature en 2024.

Le président Azali Assoumani a tenu sa toute première conférence de presse de l’année 2023, ce mardi, à Beit-Salam. L’occasion pour le chef de l’État comorien de revenir sur l’actualité nationale et internationale marquée surtout par la présidence de l’Union Africaine, poste que les Comores vont occuper pour une durée d’un an, à partir du mois de février prochain. Une consécration qui coïncide avec la tenue d’ici un an, de deux scrutins importants, à savoir l’élection du président de la République et celle des gouverneurs des îles. Azali Assoumani, qui tient encore le suspense quant à sa candidature de 2024, a émis le vœu de vouloir tirer les leçons du passé pour organiser des élections dans des meilleures conditions, invitant au passage ses opposants à venir y prendre part. Toutefois, cette main tendue suscite l’incompréhension. Depuis le mois décembre dernier, on assiste à l’adoption de plusieurs lois qui risquent de mettre des bâtons dans les roues aux potentiels candidats. Le texte qui est sur toutes les lèvres est celui qui interdit aux binationaux de se présenter à la course présidentielle. Pour briguer la magistrature suprême, il faut désormais être comorien de souche, selon une loi votée par les députés majoritairement acquis au parti présidentiel. Une disposition qu’Azali Assoumani assume, citant l’exemple des États Unis qui n’autorisent pas les binationaux à accéder à la Maison blanche. La même loi sur les modalités d’élection du président de la République instaure un système de parrainages.  Ces changements des règles du jeu à l’approche des échéances électorales de 2024 serviront à assurer à l’actuel président sa réélection accusent les opposants. La plupart d’entre eux installés en France se sentent visés par ces batteries de lois.

Sur ce volet diplomatique, le prochain président de l’UA, reste convaincu que l’archipel dispose des épaules pour diriger l’institution panafricaine. « Je me suis déjà entretenu avec mon homologue sénégalais, Macky Sall.  J’appelle donc à l’unité de tous les Comoriens car tout le monde aura son rôle à jouer y compris les médias comoriens », a déclaré, le président du pays, ce mardi. Il n’a en revanche pas souhaité décliner son agenda ni dévoiler les points du programme qu’il comptait mettre en œuvre une fois à la tête de l’Union Africaine. Il dit attendre d’abord son investiture.

Attouchements à l’ORTC

 Lors de ce point de presse, les journalistes ont saisi cette opportunité pour interpeller leur conférencier en lui posant certaines questions relatives à la vie quotidienne des Comoriens. Ces derniers subissent depuis plusieurs mois de plein fouet une inflation extraordinaire. Aucun produit de consommation n’est épargné, surtout les produits carnés à l’instar des ailes de poulet très consommées. Pire, les notes et arrêtés signés par les autorités pour encadrer les prix ne sont pas respectés. Le consommateur n’a d’autre choix que de se soumettre pour éviter de mourir de faim.  En réponse à ces doléances, le locataire de Beit-Salam a promis d’apporter des solutions. Les fonctionnaires ont déjà obtenu une augmentation de leurs salaires a-t-il fait valoir. Un déploiement des forces publiques pour veiller au respect des prix a également été annoncée. Le bémol souvent de ces genres d’opérations, c’est qu’elles ne durent que quelques jours au grand dam de la population qui se retrouve livrée à elle-même. Présent à Beit-salam, le syndicat des journalistes comoriens (SNJC) n’a pas oublié d’énumérer les difficultés auxquelles les médias sont confrontés. Dans son discours de vœux, la vice-présidente du SNJC, Adjouza Abouheir, est revenue par exemple sur les cas d’harcèlements et attouchements dont sont victimes certaines journalistes de l’office de radio et télévision des Comores (ORTC). Un responsable de la télévision nationale userait de son pouvoir pour exiger certaines faveurs sexuelles en échange de promotions.

Des révélations qui ont fait réagir le président Azali Assoumani, lequel a souligné que l’endroit n’était pas le lieu approprié pour faire part de telles revendications avant d’appeler les victimes à porter plainte. Reste à savoir si une enquête sera ouverte ou pas. L’affaire risque en tout cas de faire grand brui

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