Non ! Les deux salariés de la société Somaco qui avaient notamment mené la grève en juillet dernier, ne seront pas licenciés. Le motif de faute lourde n’a trouvé aucune légitimité aux yeux de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Dieccte), qui a fait partir en ce début de semaine, sa décision par courrier recommandé.
“Une guerre des classes…”
Dans son communiqué officiel, la FGTA -FO fait un parallèle quant à l’affaire de la société Sodifram qui avait conduit au licenciement de cinq représentants FO pour des faits similaires. Malgré la dénonciation de “ces inacceptables atteintes à la liberté syndicale et au droit de grève”, la Dieccte avait validé la décision du patronat. Ce rapport de force, Monsieur El Anzize Hamidou, maintient qu’il est nécessaire ; preuve en est, cela commence à porter ses fruits. Même s’il est question en ce jour d’une victoire, le secrétaire départemental FO, faisant allusion à l’affaire récente de la Colas quant au licenciement de 3 de ses délégués, tient à rappeler que la bataille est loin d’être terminée. “Dans ce contexte de guerre des classes, il est important de rappeler au patronat que l’égalité ne se négocie pas, tout comme la nationalité française. La liberté et l’indépendance syndicale sont mes lignes de conduite. J’espère que la Dieccte va continuer à appliquer le droit”. En ce sens, le syndicat FO encourage plus que jamais le mouvement général de grogne du 3 novembre prochain. Selon ses délégués, le blocage social est nécessaire pour justement forcer le dialogue.
MLG