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La crèche Owa zaza inaugurée à Sada

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

{xtypo_dropcap}O{/xtypo_dropcap}uverte depuis le 25 janvier, la crèche Owa zaza dispose de tous les équipements nécessaires pour accueillir une vingtaine d’enfants. “Il y a une salle de repos avec matelas et cabarets pour la sieste, une cuisine avec deux frigos et deux micro-ondes (un pour le personnel et un pour les enfants) pour respecter les mesures d’hygiène, une salle pour les activités calmes (lecture, poupée, nounours), une salle d’activités manuelles (peinture, pâte à modeler, collage, coloriage), une salle de bains avec buanderie et table à langer, ainsi qu’une varangue pour manger”, explique la directrice Céline Blumerel.
Les salles sont climatisées et en plus de la directrice, 5 personnes titulaires d’un CAP Petite enfance s’occupent d’éveiller les enfants de 6h30 à 17h30. Une infirmière devrait rejoindre l’équipe prochainement pour s’occuper du volet médical.

Des activités d’éveil qui séduisent les parents.

“Les enfants peuvent venir 2 ou 3 jours par semaine s’ils veulent, et jusqu’à 4 ans, nous faisons halte-garderie. Certains parents laissent leurs enfants ici juste le temps de faire des courses et cela coûte 3 € de l’heure”, indique la directrice. Autrement, le tarif fixé par la CAF et auquel se soumet la crèche est égal à 12% des revenus des parents.
Pour les parents, la crèche Owa zaza est un moyen de faire garder leurs enfants en déchargeant les traditionnelles grand-mères ou nounous. “Les parents sont très contents de ce mode de garde, car leurs enfants évoluent avec des activités d’éveil dans un environnement sûr. Ici l’enfant apprend des règles de vie, il attend son tour pour se laver les mains, il ne se lève pas de table avant que tout le monde ait fini. A leur entrée à la maternelle, on voit la différence entre les enfants qui sont allés en crèche et les autres”, soutient la directrice.
Celle-ci souhaite également développer d’autres activités, notamment les sorties pédagogiques à l’extérieur de la crèche. “Emmener les enfants dans une exploitation agricole ou d’autres sorties serait une bonne chose. Pour l’instant, nous organisons aussi des anniversaires, nous avons confectionné des déguisements pour le carnaval et venir en crèche est une façon pour eux de se faire des amis, mais aussi à leurs parents de faire plus amples connaissance”, se réjouit Céline Blumerel.
L’établissement n’est pas encore rempli et pour tous les parents intéressés, il suffit de contacter la crèche Owa zaza au 0269 60 29 46.

Faïd Souhaïli
 

Légende photo :
Dhoimrati Mtrengoueni et Céline Blumerel espèrent que le petit Nasser sera bientôt accompagné de nouveaux camarades à Owa zaza.

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