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L’ISDND de Dzoumogné prêt à démarrer le 16 juin

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

C’est la fin du calvaire pour les riverains de la décharge de Hamaha. La plus grande décharge à ciel ouvert de Mamoudzou sera fermée puis transformée en quai de transfert qui sera opérationnel dès le 16 juin, en même temps que celui de Malamani.

Le dispositif révélé par Hafidhou Abidi Madi lors de la dernière matinale de la CCI de vendredi dernier, prévoit un troisième quai de transfert aux Badamiers, en Petite-Terre, qui sera livré en septembre prochain. Un quatrième site classé, prévu à Kahani, va être réceptionné seulement en septembre 2015. Un système de collecte sera néanmoins mis en place provisoirement dans ces deux zones. Le choix de ce maillage en quatre zones de collecte vise à maîtriser le transport des déchets vers le site de traitement de Dzoumogné, en limitant le nombre de camions en circulation, a souligné le responsable le syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets.

Confiée à Star Urahafu dans le cadre d’une délégation de service public pour une durée d’exploitation de 30 ans, l’ISDND (Installation de stockage des déchets non dangereux de Dzoumogné) est soumise à des règles contraignantes contrôlées par une « commission de suivi animée par le préfet », a rappelé Jean-François Le Roux, de l’unité Environnement industriel et Énergie à la DEAL. D’une capacité de stockage de 2 000 000 m3, ces deux casiers peuvent stocker et traiter un volume maximum de 100 000 tonnes de déchets par an. Elle dispose d’un bassin et d’une station de traitement des effluents liquides ainsi d’une unité de valorisation du biogaz qui devrait pouvoir produire un mégawatt d’électricité à l’horizon 2016 ou 2017, a indiqué Ludovic Barthélémy, responsable d’exploitation de l’ISDND de Dzoumogné. Une puissance qui peut alimenter 6000 à 10 000 habitants en électricité. Un portique à l’entrée du site est équipé de dispositifs de détection des contenus des camions et de contrôle du poids des déchets transportés.

Une convention lie la société d’exploitation de l’ISDND avec les producteurs de déchets (communes, entreprises…). Ces derniers sont soumis à des formalités administratives qui imposent en amont des tests de vérification de la nature des déchets qui doivent être acheminés à l’ISDND. Seuls les déchets non dangereux à savoir, les ordures ménagères, les déchets verts, les déchets encombrants et de nettoyages, les déchets industriels banals et ceux provenant des démolitions sont admis sur le site de Dzoumogné.

La nouvelle de l’ouverture de l’ISDND a été bien accueillie par les chefs des entreprises présents à la matinale de vendredi dernier. S’ils ont obtenu les réponses à leurs interrogations, ils savent aussi qu’ils ne peuvent s’affranchir des nouvelles organisations induites par l’obligation de prendre en charge la gestion des déchets provenant de leurs unités de production.

De nouvelles contraintes qui alourdissent la facture au regard des coûts des prestations (voir encadré) qui restent relativement élevés. Des coûts qui seront nécessairement répercutés
sur les contribuables à travers les taxes que vont prélever les municipalités pour assurer la propreté de leur commune. Le prix à payer pour une île propre.

Kamal’Eddine Saindou

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