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7ème édition du Fest’karam

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Le mot “karam”, en shimaoré, signifie “marmite”. Dans la culture mahoraise, en effet, chaque événement festif est associé à la gastronomie et l’un ne se conçoit pas sans l’autre. C’est donc dans cet esprit que Nidou, le patron du m’haju, a conçu son festival. Son restaurant offrira aux gens, tout au long du week-end prochain, la possibilité de goûter à divers plats issus de la gastronomie mahoraise tout en profitant des diverses animations proposées.

“Fest’karam a pour but de promouvoir le sud de l’île aux parfums”

Le festival s’ouvrira le vendredi 15 mai à 16h par une soirée dansante qui se poursuivra jusqu’à tard dans la nuit. Celle-ci sera assurée par plusieurs DJ qui se relayeront toutes les 45 minutes, de manière à offrir au public la plus grande variété possible de musiques.

DJ Befa et JP, de l’association Atomix, mixeront de la musique électronique, tandis que Neom 42 fera danser le public sur une musique techno à tendance orientale.

Le style tropical sera également mis à l’honneur avec DJ Dave qui mixera de la musique mahoraise, africaine et caribéenne.

La soirée du samedi offrira, quant à elle, divers concerts. Le groupe principal, venu de La Réunion, se nomme Mothra Slapping Orchestra. Il proposera au public un concert de Rockabilly, sous-genre musical du rock’n’roll qui a émergé dans les années 1950 et connaît, à l’heure actuelle, un grand succès partout dans le monde. Mothra Slapping Orchestra colore en outre sa musique de consonances à la fois jazzy et orientales. En première partie, deux autres groupes nous feront découvrir leurs compositions.

Un groupe de deux jeunes ouvrira le bal par des créations musicales inspirées de la musique traditionnelle mahoraise avant de laisser la place au groupe de Nidou. Celui- ci donnera un concert de guitare-chant, accompagné de ses deux musiciens : Mouss à la basse et Mirhane à la mélodica, petit instrument à vent muni d’un clavier et qui s’apparente à l’harmonica.

Enfin, le dernier jour du festival sera consacré au théâtre avec le groupe de Pierrot qui présentera une pièce de théâtre interactive dans laquelle les enfants seront invités à jouer la comédie avec les acteurs. Le spectacle s’intitule “les aventures de Papaye et Banane” et il viendra clore une belle après-midi familiale où de nombreuses activités seront proposées aux enfants, comme des ballades en poney.

Ce festival proposé par Nidou a pour but de promouvoir la région du sud de Mayotte ainsi que la culture mahoraise. Il donne l’occasion aux artistes de l’île aux parfums, professionnels ou amateurs, de faire montre de leurs talents, tout en invitant également des artistes de la région.

Par Nora Godeau

 

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