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19/11/2009 – Tribune libre concernant le problème de la barge

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

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{xtypo_dropcap}J{/xtypo_dropcap}e pense qu’à partir du moment où la Cour des comptes vous a conseillé gentiment mais fermement d’augmenter les tarifs de la barge, c’est tous ensemble, majorité et opposition, que vous auriez dû travailler main dans la main pour trouver une solution à ce laxisme.

Je m’explique. Cela fait plus de cinq ans que les tarifs de la barge n’ont pas augmenté d’un centime, honte à vous, messieurs les élus. C’est vrai que l’administration est un mauvais commerçant, mais tout de même. Je pense que chaque début d’année les tarifs doivent augmenter.

Trouvez-vous normal que du 1er janvier au 31 décembre les voyageurs, qui arrivent à Mayotte au moyen d’Air Austral, Air Comores, Air Kenya, Air Madagascar et qui vont habiter en Grande Terre, traversent avec la barge gratuitement. Nos messieurs les élus, ceci n’est pas normal. Donc vous devez mettre en place un ticket ‘‘aller simple’’, comme on dit.

Les habitants de la Petite Terre ne sont pas contre la hausse du ticket de la barge, mais ils sont contre les conséquences de cette hausse. Les habitants de la Petite Terre savent que si l’aller-retour vaut 2,00€, eux ils ont le moyen de payer moins cher la traversée. Il leur suffit de prendre une carte mensuelle qui va coûter 0,80×2 soit 1,60€ l’aller-retour, ou encore prendre la carte annuelle qui va coûter 0,60×2 soit 1,20€. Donc je répète encore, ils ne sont pas contre la hausse des tickets, mais ils ne supportent plus les conséquences de cette hausse.

Pour cela, tous ensemble essayons de trouver une solution pour atténuer cette hausse de prix des denrées de base de 1ère nécessité. On a tous appris à l’école que "Prix de vente = Prix d’achat + Frais Transport + Bénéfice".

Il va de soi que pour faire baisser le prix de vente, le conseil général ne pourra agir que sur les frais de transport, ce qui est de son ressort. Ainsi, pour faire baisser dans les magasins de la Petite Terre les prix des denrées de base, de 1ère nécessité, je pense qu’il faudrait mettre en place un ticket à tarif réduit pour les véhicules frigorifiques transportant les denrées de base telle que : poulet, viande, riz, farine, huile, sucre, etc.

Enfin, je ne dis pas que ce que je propose est la solution idéale, mais je pense qu’avec plusieurs solutions proposées, on pourra faire une synthèse et mettre en place une solution acceptable pour tous.

 

Ahamada Saïd,

ancien régisseur de la gare maritime d'août 1998 à août 2000

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