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06/05/09 – Les gardiens de Majicavo suivent le mouvement national

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Depuis lundi, un mouvement national des gardiens des centres pénitenciers a été lancé, suivi avec ferveur à la Maison d'arrêt de Majicavo. Ce mardi 5 mai, la tension est palpable à la maison d'arrêt, où les surveillants tentent de bloquer les transferts de prisonniers, malgré la présence de la gendarmerie qui contient tant bien que mal le mouvement. "Cet après midi, un transfert important de prisonniers est prévu vers la Réunion, nous l'empêcherons", affirmait en matinée le délégué syndical de la CGT, le transfert a finalement eu lieu comme prévu. Les manifestants revendiquent, ici comme partout en France, une hausse des effectifs conséquente pour faire face à la surpopulation carcérale chronique, très forte à Majicavo (247 détenus pour 90 places), pour conduire à une amélioration globale des conditions de travail. Les grévistes grondent aussi contre le non respect des arrêts maladies.

Cependant, la revendication principale au niveau local concerne l'intégration des agents, qui ne disposent pas actuellement d'un vrai statut de fonctionnaire propre à ces postes, et sont payés, toujours selon la CGT, "600 euros de moins qu'en métropole". La grève se déroulera normalement jusqu'à jeudi. Des négociations ont déjà eu lieu sur la situation carcérale avec la garde des sceaux, Rachida Dati, qui a déjà cédé sur le point des renforcements de surveillance de nuit et fait quelques concessions sur le dossier des primes. Jeudi dernier, une réunion avait lieu entre les syndicats et Rachida Dati, les premiers se disant désabusés par "l'inconscience de la ministre à juger de la situation carcérale." Une nouvelle rencontre était prévue ce mardi, au niveau national, ou les syndicats espèrent cette fois pouvoir obtenir gain de cause.

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