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Bertrand Garin – Catégorie : Manager de l’année

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Âgé de 46 ans, Bertrand Garin est architecte DPLG (diplômé par le gouvernement) de l’école d’architecture de Grenoble. Bertrand Garin a suivi un CAP et BEP en dessinateur et bâtiment, puis un brevet technicien collaborateur d’architecte, ensuite un DEFA (diplôme élémentaire en formation architecte) et enfin par des années complémentaires pour devenir Architecte DPLG.

Il arrive à Mayotte en fin 1993 comme VAT (volontaire à l’aide technique). Après avoir travaillé pendant 2 ans à la direction de l’équipement en tant qu’architecte chargé d’affaires, il rejoint l’A.M.A en 1995 pour occuper un poste de responsable. L’A.M.A est la plus ancienne agence d’architecture de l’île, une société créée à Mayotte en 1982 par Léon Attila Cheyssial et Thierry Legrand. En 1999 il rachète la société et prend la gérance de l’A.M.A. En 2013 l’A.M.A. s’étoffe d’une filiale sur l’île de la Réunion (l’Atelier Mascarin d’Architecture) et d’une agence à Madagascar (l’Atelier Malgache d’Architecture). Avec ces trois A.M.A, il gère actuellement 12 salariés au total (pouvant monter à 20 selon le nombre de dossier à traiter comme ce fut le cas en 2014 et début 2015).

Ses plus grands chantiers ont été la réalisation de l’aéroport de Mayotte, de la première prison, de l’extension du centre hospitalier de Mayotte et le tout récent collège de Majicavo en association. Parmi ses projets, le manager souhaite réaliser prochainement les gymnases de Bandraboua, de Miréréni et de Chirongui. Bertrand Garin est un entrepreneur qui voyage beaucoup. Il quitte Mayotte une fois par mois pour les autres agences. “À la veille de chaque départ, on organise une grosse réunion pour s’organiser et tout planifier afin que tout se passe bien pendant mon absence”, indique-t-il.”On n’est pas une société familiale, mais les gens travaillent comme si c’était le cas”, ajoute-t-il.

Pour lui les compétences et qualités d’un bon manager c’est tout d’abord essayer de comprendre les besoins internes et essayer d’y répondre, mais aussi savoir faire des compromis pour trouver du travail, mais également faire en sorte de toujours avoir un fond de roulement permanent au sein de l’entreprise. Quand on lui dit de donner un conseil pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat, il répond que “pour réussir, il ne faut pas compter ses heures. Il faut toujours y croire et aller dans le sens de ces convictions. Il ne faut pas se dire que quand on est patron la vie est rose, car on a énormément de choses à gérer. Personnellement je fais quasiment 300 heures de travail par mois”. Pour continuer à évoluer, Bertrand Garin croit en la collaboration avec le Mozambique ou Maurice pour ainsi faire naitre une quatrième A.M.A dans les prochaines années.

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