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« Il y a deux semaines, on me demandait ce que je voulais pour le goûter »

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Conscient que le départ en métropole ou à La Réunion est une étape majeure dans la vie des étudiants mahorais, le Département les a invités, ce mardi, à une matinée axée sur la mobilité. Sur le parking de l’Alpa Joe, à Mamoudzou, conseils et encouragements ont été donnés à des jeunes qui plongeront bientôt dans le grand bain estudiantin.

Il reste un mois pour une partie d’entre eux, un peu plus pour d’autres. Une centaine de primo-étudiants mahorais qui s’apprêtent à rejoindre la métropole ou La Réunion ont répondu à l’invitation du conseil départemental de Mayotte, ce mardi, sur le parking de l’Alpa Joe. Venus de toute l’île, ils viennent chercher des réponses au sujet du financement de leurs études, aux démarches qu’ils doivent accomplir et même parfois leur autonomie. C’est le cas de Moinaecha, 18 ans, récente bachelière du lycée de Sada. « Il y a deux semaines, on me demandait ce que je voulais pour le goûter. Là, on me pose la question de ce que je veux faire plus tard », s’inquiète la future étudiante en licence d’Histoire de l’Université Jean-Jaurès de Toulouse (Haute-Garonne). Non boursière, elle peine à trouver un logement dans la Ville rose. Elle s’attend donc à « squatter » dans un premier temps chez son frère déjà installé sur place. Autrement, ce sont les nouveautés du quotidien, « comme prendre le métro », qui ne la rassurent pas pour l’instant.

Moinaecha et Larisse vont bientôt découvrir la vie étudiante en métropole, respectivement à Toulouse et Montpellier.

Larisse, lui aussi originaire de Sada, est un peu plus confiant. Pas encore majeur, il va pourtant vivre seul à Montpellier (Hérault) où il intègre la faculté Paul-Valéry. Il y étudiera les langues étrangères appliquées (LEA), avant peut-être de continuer dans le commerce international. Aimant bien sortir, il va falloir qu’il fasse attention à sa bourse en arrivant en métropole. « On n’a pas appris à gérer notre argent », concède-t-il.

« Ce n’est pas évident de quitter papa et maman »

Ces inquiétudes, le Département a tenté d’y remédier, ce mardi matin. Organismes départementaux et associations ont passé la matinée à prodiguer des conseils. A leurs pieds, les ex-lycéens ont également gardé un sac offert par le Département. Outre un t-shirt et une clé USB, les étudiants reçoivent un guide où figurent les aides auxquelles ils peuvent prétendre. Sur la dernière page, des coordonnées de médiateurs dans chaque académie et celles de la DPSU (direction de politiques scolaires et universitaires) montrent le soutien non négligeable reçu par ces jeunes qui approchent du grand départ. « Ce n’est pas évident de quitter papa et maman », admet Daoud Saindou-Malidé, vice-président du conseil départemental, au cours de son discours.

Rosette Vitta, conseillère départementale et présidente de la Coba, a prévenu les étudiants qu’ils sont « les premiers acteurs » de leur réussite.

« Vous êtes là aussi afin de vous sensibilises pour que votre année se passe dans les meilleures conditions », prévient celui qui est aussi président de la commission formation. Espérant « un retour sur investissement » grâce à ceux qui feront le choix de revenir à Mayotte après leurs études, il   regrette cependant « un taux non négligeable d’échecs ». Ainsi, les félicitations adressées aux nouveaux bacheliers se sont très vites transformées en encouragements à ne pas relâcher les efforts une fois atterris en métropole.

Rossette Vitta, elle aussi élue du Département et présidente de la Coba (commission d’octroi des bourses et aides), ne dit pas autre chose. « Vous êtes les premiers acteurs de votre réussite », avertit-elle.

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