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28/06/2010 – Environnement : Parc marin

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e conseil de gestion, dont les membres sont nommés pour 5 ans, a pour mission de gérer le parc marin. Suivant les orientations déjà définies lors de la phase préparatoire, le conseil élabore le plan de gestion du parc et les programmes annuels d'actions. Il lui appartient, entre autres, de donner un avis sur les travaux ou aménagements susceptibles d'avoir un impact notable sur le parc, et de proposer aux autorités étatiques toute mesure qu'il estime nécessaire à la réalisation du plan de gestion, notamment en matière de protection du territoire du parc.

Le conseil de gestion comprend 41 membres : 4 représentants locaux de l'Etat, 8 représentants des collectivités locales et de leurs groupements, 13 représentants des organisations professionnelles, 6 représentants d'usagers, 3 représentants d'associations de protection de l'environnement et 7 personnalités qualifiées. Le préfet administrateur des Taaf et le président du comité régional des pêches de Bretagne sont invités permanents. Le préfet de Mayotte et le préfet en charge de l'action de l'Etat en mer dans la zone sud de l'océan Indien sont commissaires du Gouvernement auprès du conseil de gestion.

Lundi matin, c'est le président du Sieam Maoulida Soula qui a été élu président du conseil de gestion, face au maire de Sada Hamada Binali. "Il faut concilier stratégies environnementale et économique en mettant l'accent sur le tourisme", avait estimé le nouveau président avant le vote. Le président est assisté de quatre vice-présidents, qui représentent les différents groupes du conseil et ont également été élus lundi. Le vice-président élu pour les organisations professionnelles est Régis Masséaux, président du Syndicat maritime des pêcheurs professionnels de Mayotte (SMPPM), qui a tenu à préciser qu'il représentera toutes les professions de la mer, mais qu'il fallait pérenniser l'économie de Mayotte que représentent la pèche vivrière et au large, et qu'il avait donc tenu à être candidat "pour être le trait d'union entre les pêcheurs et autres professionnels et le parc marin".

Le vice-président représentant les usagers est le juge Alain Mancini, le vice-président pour les associations de protection de l'environnement est Madi Ali, président de la Fédération des associations environnementales de Mayotte, et la vice-présidente pour les personnalités qualifiées est Claire Pusinieri, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Le conseil devrait se réunir à nouveau en septembre.

 

HF

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