Plus en odeur de sainteté dans plusieurs pays du continent africain, la diplomatie française tente de redorer son blason par un voyage entrepris par Stéphane Séjourné (photo avec son homologue kenyan Musalia Mudavadi). Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a commencé sa tournée, ce samedi, au Kenya. Il y a été question du climat, puisque le pays qui sert de modèle économique à ses voisins, fait figure d’exemple aussi sur les questions environnementales. « Les ministres ont rappelé l’objectif consistant à limiter l’élévation de la température moyenne de la planète à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, reconnaissant que cela réduirait considérablement les risques liés aux changements climatiques et leurs effets », fait savoir le ministère, qui a signé un prêt pour la réalisation du financement par Paris d’un train urbain à Nairobi (des entreprises françaises y participeront).
Stéphane Séjourné était au Rwanda, ce dimanche, trente après le génocide des Tutsis qui a profondément meurtri le pays. Enfin, ce lundi, sa dernière étape était un passage par la Côte d’Ivoire, état pilier de l’Afrique francophone. La France y est le premier investisseur, un millier d’entreprises de l’Hexagone y sont déjà implantées.
Dimanche, en début de soirée, des opérations de recherche ont été lancées après le naufrage d’un bateau de pêche transportant près de 130 personnes au large du Mozambique. Le bateau, surchargé, n’était pas autorisé à transporter des passagers et aurait sombré au niveau d’une petite île située à quelques kilomètres des côtés de la province septentrionale de Nampula. Selon le dernier bilan en date, communiqué ce lundi, 96 corps inanimés, dont ceux d’enfants, ont été retrouvés ces dernières heures. Seulement douze rescapés ont été dénombrés, tandis que les recherches des passagers restants sont encore en cours. D’après le secrétaire d’Etat de la province de Nampula, les personnes à bord de l’embarcation de fortune tentaient de fuir le Mozambique en raison de fausses informations sur l’épidémie de choléra en cours. Une enquête a été ouverte par les autorités mozambicaines.
A l’instar de La Réunion, où les deux journaux historiques de la presse quotidienne régionale traversent une forte zone de turbulences, la presse écrite à Mayotte ne se porte pas au mieux. Dans un courrier diffusé ce lundi 8 avril, le rédacteur en chef des « Nouvelles de Mayotte », Denis Hermann, annonce que son journal cessera d’être diffusé le 19 avril prochain. Lancé en 2004, ce dernier paraissait quotidiennement sous la forme d’une newsletter. Le journaliste, qui profitera ainsi de sa retraite en Anjou, explique que la vente, un temps envisagée, n’a pas abouti car « tous les acheteurs potentiels se sont courageusement dégonflés », et ce « malgré la santé financière florissante de l’entreprise ».
Le journal « Les Nouvelles de Mayotte » va donc sobrement cesser son activité le 19 avril, après vingt ans d’existence. « Certains seront tristes, d’autres sabreront le champagne », pressent Denis Hermann, avec son franc-parler habituel.
La production et la distribution de l’eau ont été perturbées, ce week-end, dans le sud et le centre de Mayotte avec une usine de potabilisation d’Ourouvéni qui ne tournait pas à 100%. Rebelote, ce lundi, les communes de Dembéni, Ouangani, Bandrélé, ainsi que le village de Tsoundzou 2, qui ont dû faire face à des « perturbations de la distribution d’eau dues à de faibles niveaux d’eau dans les réservoirs de tête et secondaires », confirme la Société mahoraise des eaux (SMAE). La filiale de Vinci indique que les problèmes de ce lundi proviennent « d’une fuite d’eau importante sur la conduite d’adduction qui dessert le centre et le sud jusqu’à Bandrélé via Ongoujou ».
La réparation a nécessité un maintien en eau du secteur Ouangani, Tsararano, Ironi-Bé et Tzoundzou II. La remise en eau était annoncée, « dès que ce sera possible », pour Hajangoua, Hamouro et Bandrélé, tandis qu’un report à 17h était décidé pour les villages de Nyambadao, Dembéni Village et Iloni.
La Société mahoraise des eaux (SMAE) informe que les derniers contrôles sanitaires de la qualité de l’eau distribuée à Passamaïnty et Tsoundzou, de la commune de Mamoudzou, « sont conformes à la norme sur la qualité des eaux destinées à la consommation », lit-on dans un communiqué, ce lundi 8 avril. En d’autres mots, la restriction de l’eau annoncée en précaution pour cause de non-conformité bactériologique est désormais levée. Il n’est plus besoin de faire bouillir son eau avant de l’utiliser.
Considéré comme le meneur d’une bande de mineurs impliqués dans de multiples vols aggravés commis ces derniers mois dans le secteur des Hauts-Vallons, à Mamoudzou, un jeune homme de 25 ans a été condamné à trois ans de prison ferme, ce lundi, au tribunal correctionnel. Selon le procureur de la République, Yann Le Bris, cet individu « donnait des instructions en vue des vols et récupérait les objets volés ». Il a ainsi été reconnu coupable de « participation à une association de malfaiteurs » et de « recels de vols aggravés ». Ses complices présumés, tous mineurs, seront jugés prochainement par le tribunal pour enfant pour les vols.
Le 19 avril, une stèle en hommage à l’ancien maire de Tsingoni, Mohamed Bacar, sera inaugurée au village de M’roalé. A la même date, l’école élémentaire du village prendra son nom. L’ex-maire est décédé brutalement d’un accident vaculo-cérébral, le 16 octobre 2023. Originaire du village, il avait été enseignant dans le premier degré avant d’occuper le poste de premier magistrat de la commune entre 2014 et 2023. Il était par ailleurs président de la fédération de Mayotte du parti Les Républicains.
L'ex-députée Ramlati Ali est soupçonnée, avec sept autres prévenus, d'avoir utilisé de fausses procurations pour favoriser le scrutin en sa faveur lors des élections législatives de 2017.
L’ancienne députée de Mayotte, Ramlati Ali, ainsi que sept autres prévenus devaient être jugés ce matin au tribunal correctionnel de Mamoudzou pour une affaire de fraude électorale. Lors des législatives de 2017, l’ex-élue de Petite-Terre et plusieurs personnes sont suspectées d’avoir influencé l’issue du scrutin (finalement annulé en raison d’un écart de voix infime) en obtenant frauduleusement des procurations pour pouvoir ajouter des votes en faveur de l’ex-députée contre son adversaire Elad Chakrina, qui s’est constitué partie civile.
Cette affaire n’avait pas empêché l’élection de la candidate soutenue par La République en marche, le 25 mars 2018, lors d’une législative partielle.
L’ordonnance ayant été signée le 9 janvier 2024 et communiquée aux avocats de la défense seulement le 20 mars, ces derniers ont demandé un renvoi, appuyés par le procureur de la République, Yann Le Bris. Il a également été demandé de lever les contrôles judiciaires en place pour trois des prévenus, dont l’ex-députée, qui interdisait notamment qu’ils se contactent entre eux ou quittent le territoire mahorais sans autorisation.
Après avoir délibéré, la présidente du tribunal correctionnel de Mamoudzou, Aline Charron, a annoncé le renvoi de l’affaire devant le tribunal le 24 septembre 2024 et la levée des contrôles judiciaires.
Les navettes maritimes qui seront mises en service en 2025 ont une capacité d’une cinquantaine de places.
Prévues en mars 2025, deux lignes maritimes vont voir le jour, Mamoudzou-Iloni et Mamoudzou-Hamaha. Les cinq navires de 50 places sont déjà choisis. Il faut désormais attendre la construction des pontons.
Ces associations, entreprises ou organisations se sont distinguées en 2023 par leurs actions pour la société mahoraise. Retrouvez ci-dessous la sélection du jury des Trophées mahorais des entreprises et votez sur le site entreprise.yt jusqu’au dimanche 21 avril.
Mayan’Art
Lancé en 2019 par Toibrane Mogne Daho et Zarouki Bounou, le studio Mayan’Art met en avant les associations Mahoraises sous leur plus beau jour. Spécialisés dans la réalisation de portraits et de vidéos, les deux associés soutiennent de nombreuses initiatives, et ce en débit d’une demande en hausse en provenance des institutions et de la couverture d’événements (mariages, séminaires…). Un juste retour des choses, selon Toibrane. Avant d’avoir atteint la majorité, ce dernier se souvient avoir été accompagné par des associations pour l’apprentissage du dessin. Résultat : « depuis que je suis à Mayotte, je soutiens beaucoup de causes », assure-t-il. En 2020, après environ deux années de « test » avec l’appui de la couveuse d’entreprises, les équipes de Mayan’Art ont pris leur quartier aux vitrines de M’gombani, à Mamoudzou. Très vite, les vidéastes et photographes du studio ont été amenés à réaliser de nombreuses campagnes de prévention contre le Sida, le cancer, ou encore les discriminations. « J’aime bien travailler avec les associations, en général on a carte blanche pour faire ce que l’on veut », relève Toibrane. L’an dernier, Mayan’Art studio a par exemple planché pendant un mois sur la campagne d’Octobre rose pour sensibiliser au cancer du sein. Un travail main dans la main avec l’Association mahoraise pour la lutte contre le cancer (Amalca), qui occupe d’ailleurs le bureau voisin à celui de Mayan’Art, aux vitrines de M’gombani.
L’association Petite-T’espoir
L’association Petite-T’espoir a été créée à la fin de l’année 2018. Dès l’année suivante, elle s’est lancée dans l’aide alimentaire. Via une convention de lutte contre le gaspillage alimentaire, elle récupérait des denrées alimentaires des grandes surfaces pour les redistribuer aux plus démunis en Petite-Terre. « Notre objectif est d’accompagner et d’aider les familles vulnérables dans les quartiers prioritaires », résume Houmadi Farid, chargé de mission développement des structures. C’est ce qui a conduit l’association à lancer une épicerie solidaire, ouverte en décembre 2022, route de Moya, à Dzaoudzi. « Ce n’est pas une épicerie à laquelle tout le monde peut accéder. Seuls les publics identifiés par des travailleurs sociaux y sont orientés », ajoute encore Houmadi Farid. Depuis décembre 2022, 450 familles, soit environ 4500 personnes, ont bénéficié de denrées distribuées par l’épicerie. Et il ne s’agit pas uniquement de subvenir aux besoins matériels des familles les plus pauvres. L’accès à l’épicerie solidaire est couplé à un accompagnement social personnalisé et à une participation à divers ateliers orientés autour de l’accès au droit, la nutrition, l’hygiène ou encore la santé. Chaque bénéficiaire est invité à l’épicerie une fois par mois. Panier moyen : trente euros, ce qui représenterait 70 euros d’économie par rapport au tarif pratiqué dans les enseignes de grande distribution. L’accès à l’épicerie solidaire est fixé pour une durée de six mois, renouvelable après trois mois de carence et une ré-étude de la situation par l’organisme social compétent.
L’Adie
L’association pour le droit à l’initiative (Adie) a une antenne mahoraise depuis 1997. Parce que trop de jeunes en France, faute de capital et de conseils, ne peuvent pas créer leur entreprise, l’Adie permet à cette génération motivée par l’entrepreneuriat de donner vie à ses projets, en proposant des financements et un accompagnement adaptés. Afin que plus de jeunes désireux de se lancer soient informés des solutions qui s’offrent à eux et de lever les freins qui les retiennent, l’association loi 1901 reconnue d’utilité publique, a pour vocation d’identifier les leviers économiques disponibles pour tous les auto-entrepreneurs, commerçants et chefs d’entreprises sur l’île aux parfums. « On propose d’aider les mahorais avec des microcrédits accompagnés. On accompagne aussi à la création, au développement ou au maintien d’activités », explique Didier Grondin, directeur territorial de l’Adie Mayotte depuis sept mois. Ce coup de pouce financier est souvent bienvenu pour les publics qui n’ont pas accès au crédit bancaire, l’Adie restant à l’heure actuelle une des seules institutions de microfinance d’envergure présente sur la majeure partie des territoires ultramarins. Au-delà de l’aspect financier, les dix-sept salariés de l’association programment fréquemment des ateliers afin de « faire progresser » et de « mettre en avant les réussites mahoraises », fait valoir Didier Grondin. Des initiatives qui permettent aussi de souligner que des alternatives au salariat existent à Mayotte.
Regard Du Coeur
Au départ, Hamada Moustoihi et Zouhoura Assani, respectivement le président et la directrice de l’association, voulaient, depuis Longoni, faire découvrir la biodiversité et les jolis paysages de Mayotte aux jeunes générations. Ancienne bénévole des Naturalistes de Mayotte, Zouhoura rêvait d’impulser une prise de conscience chez les jeunes, pour que ces derniers puissent par la suite transmettre leurs savoirs. « Même si tout n’est pas rose, il y a de jolies choses à voir à Mayotte. Il faut que les jeunes puissent s’approprier ce patrimoine », souligne-t-elle encore aujourd’hui. A partir de la fin de l’année 2016, “Regard du coeur” a ainsi instauré une série d’ateliers, de marches solidaires ou encore de spectacles pour éveiller les consciences de la jeunesse mahoraise. Aujourd’hui, l’association se consacre à la gestion d’une épicerie solidaire, nommée « Oasis » et basée à Koungou. A ce jour, le commerce fait bénéficier une quarantaine de familles de tarifs très avantageux. Regard du Cœur s’occupe aussi des jeunes pendant les vacances scolaires et hors vacances scolaires en favorisant leur épanouissement tout en les incitant à la protection de leur environnement. La structure a mis en place le projet « Lire et s’exprimer ». Le théâtre, le chant, la danse, la photographie sont les disciplines qu’on peut y retrouver. Dans le même esprit, l’association organise des spectacles de danses traditionnelles ainsi que des échanges avec des personnes âgées détentrices d’un savoir presque oublié.
Le Medef
1,5 million de litres d’eau. C’est le volume d’eau arrivé au port de Longoni et distribué en bouteilles à la fin de l’année 2023 par le Mouvement des entreprises de France à Mayotte (Medef). Un don, destiné aux entreprises du secteur privé de l’île, bienvenu à cette période où les tours d’eau étaient encore très contraignants avec 54 heures de coupure d’eau. Ainsi, alors que les administrations publiques commençaient à s’organiser, les sociétés privées faisaient face à un véritable casse-tête, à savoir permettre aux salariés de travailler dans des locaux privés et des stocks qui se rarifiaient dans les magasins. Grâce à l’action du Medef national et son entité mahoraise, les bouteilles ont été envoyées par des entrepreneurs de l’Hexagone, tandis que les bénéficiaires étaient tous des salariés du secteur privé, pas seulement des entreprises adhérentes de l’organisation patronale. « La présidente du Medef Mayotte, Carla Baltus, et ses adhérents, tiennent particulièrement à remercier le président Patrick Martin du Mouvement des Entreprises de France et son vice-président Bruno Arcadipane, ainsi que tous les partenaires : producteurs d’eau, distributeurs, transitaires, transporteurs… (Ania, Artemis, Centre d’affaires de Mayotte, CMA-CGM et sa filiale Ceva Logistics, Danone avec ses marques Evian et Volvic, Maison des eaux minérales naturelles, Ogeu, le Port de Longoni-MCG, Placidom, RDT Groupe et Tilt », indiquait le Medef Mayotte lors du lancement de l’opération.
L'Établissement public foncier et d'aménagement de Mayotte (Epfam) rétrocède les terrains à des agriculteurs afin d’y développer des projets agricoles. En novembre dernier, l’établissement public avait ainsi lancé un appel à projets agricoles pour ce terrain situé à Tsoundzou 1, dans la commune de Mamoudzou. Photo d’archive.
Les transactions liées au foncier agricole respectent encore trop peu le cadre juridique imposé. Ces ventes informelles peuvent mettre en difficultés à la fois le propriétaire et l’acquéreur, ainsi que l’Epfam (Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte), qui a pour mission de s’assurer que les terrains agricoles restent voués à l’agriculture. Pour remédier à ce problème, l’organisme a lancé une campagne de sensibilisation, ce lundi.
David Vancauteren est directeur stratégie agricole à l’Epfam.
Afin de protéger le foncier agricole, l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam) a lancé ce lundi une campagne de sensibilisation. Dans une vidéo d’une minute, les démarches pour acquérir légalement un terrain agricole sont expliquées. Il faut tout d’abord que le vendeur ait un titre de propriété enregistré à la Conservation de la Propriété Immobilière (CPI). L’acheteur, lui, doit avoir un projet agricole, et ne peut pas se servir de ce terrain pour un autre usage. Le recours à un notaire est obligatoire pour sécuriser la vente, dont le paiement doit se faire en sa présence à la signature de l’acte de vente.
A Mayotte, de nombreuses ventes se font sans respecter ces règles, ce qui induit qu’elles n’ont pas de valeur juridique. L’Epfam ayant un droit de préemption (voir encadré) sur le foncier agricole et naturel, afin de préserver leurs usages, il y a alors un risque de lui voir revenir la propriété et de ne pas pouvoir disposer du terrain en question. « On n’est pas là pour sanctionner, mais il faut vraiment que les gens avec des projets d’acquisition fassent très attention à respecter la procédure. Sinon, ils peuvent se retrouver en difficulté et ne pas pouvoir retrouver l’argent qu’ils ont versé au propriétaire », alerte David Vancauteren, directeur stratégie agricole à l’Epfam.
Des ventes jusqu’à 60 euros du mètre-carré
Cela peut aussi mettre la structure en difficulté, car il peut il y avoir des revendications de propriété sur un terrain acquis par elle, mais qui a été vendu une première fois hors du cadre juridique. « Notre mission est de préserver le terrain agricole, de s’assurer que les terrains destinés à l’agriculture ne servent pas à la construction de logement et éviter la spéculation financière », insiste le directeur stratégie agricole, justifiant ainsi la préemption, autrement dit la « priorité », qu’a l’établissement public sur les ventes de terrains agricoles. Ce droit de préemption, peu connu du public, sera d’ailleurs l’objet d’une deuxième phase de cette campagne de sensibilisation, à partir du 15 avril.
A travers sa mission, l’Epfam s’assure aussi que les terrains agricoles, dont la disponibilité se fait rare sur le territoire, soient vendus au prix du marché, et non aux prix exorbitants généralement constatés lors des ventes informelles. « Les terrains peuvent se vendre à 40 euros, voire 60 euros du mètre carré, alors qu’à La Réunion, pour du foncier agricole, on est à un euro, et en métropole, à 60 centimes », décrit le directeur, précisant que lorsque l’Epfam use de son droit de préemption avec une révision de prix, ce dernier se situe entre trois et dix euros pour un mètre-carré. Le propriétaire doit alors accepter ce nouveau prix, ou abandonner la vente, ou porter le litige devant la justice.
Une des problématiques est que 60 euros du mètre carré, cela reste moins cher que les 200 généralement demandés pour du foncier constructible. Ces achats informels sont donc de bonnes affaires pour celles et ceux qui souhaitent devenir propriétaire d’un terrain pour y construire un logement. Mais le foncier agricole doit rester agricole.
Il s’agit de la première campagne de sensibilisation sur ce sujet. Si elle prend actuellement la forme d’une opération en ligne, l’Epfam a conscience qu’il faudra également organiser des discussions directes et des réunions publiques avec la population.
Qu’est-ce que le droit de préemption agricole ?
Le droit de préemption que possède l’Epfam sur le foncier agricole et naturel consiste en une priorité à l’acquisition de ce type de terrains. Ce droit a pour but que le foncier agricole et le foncier naturel ne soient pas détournés de leur fonction après une vente, comme pour construire du logement par exemple. Cela permet aussi de limiter les prix du foncier. L’Epfam rétrocède ensuite ces terrains à des agriculteurs pour s’assurer qu’une activité agricole y soit développée. Les seules exceptions concernant cette priorité sont lorsque le terrain est donné ou vendu au sein de la famille jusqu’au 6e degré, ou lorsque le terrain est vendu à un agriculteur qui en est déjà locataire.
En dépit des 8,1 millions d’euros débloqués par l’État pour l’achat de cinq groupes et de pièces de révision, au moins de novembre dernier, la société nationale de l’électricité des Comores n’a pas été en mesure de fournir du courant. Certains foyers ont dû jeter leurs stocks de produits carnés. Le soir, une partie de la population doit rompre le jeûne du ramadan dans le noir.
A partir de ce mardi 9 avril, les fidèles de l’Union des Comores, sauront s’ils vont jeûner trente ou vingt-neuf jours. A l’instar de musulmans de la région de l’océan Indien, y compris ceux de Mayotte, les Comoriens sont en attente de l’apparition du croissant lunaire, marquant la fin officielle du Ramadan. Mais si l’ensemble de la population regrettera ce mois de fraternité et de dévotion, elle ne peut pas non plus oublier les délestages qui ont marqué toute cette période. Il n’est un secret pour personne que le pays est souvent confronté à des coupures intempestives d’électricité qui s’étalent sur plusieurs mois de l’année. Toutefois, dans le passé, les autorités se donnaient tous les moyens pour fournir régulièrement durant le mois de ramadan du courant. Cette année, tout comme l’an dernier, les Comoriens dans leur ensemble rompaient le jeûne dans le noir, excepté certaines régions. Pourtant, par prévention, l’État avait déboursé au mois de novembre dernier, la bagatelle de 8,1 millions d’euros. Cet argent, soit donc quatre milliards de francs comoriens devait servir à acheter cinq groupes électrogènes, dont deux neufs ainsi que des pièces de rechange. A l’époque, sûr de lui, l’actuel ministre de l’Énergie, Hamada Moussa Aby, jurait que ce serait la dernière fois que le gouvernement comorien achetait des groupes destinés à la société nationale d’électricité des Comores (Sonelec). Avec une puissance au total de 12,5 mégawatts, les moteurs allaient être répartis entre la Grande Comore et Anjouan, les îles les plus touchées par des problèmes d’approvisionnement.
Recharger les smartphones
Voilà que trois mois après leur installation, ils ne sont pas capables d’éclairer la population en ce mois de ramadan. Seule Mohéli est épargnée par les délestages, selon des confrères résidant sur place. Cependant, à Anjouan, les témoignages que nous avons recueillis traduisent la frustration. « Nous n’avons pas pu stocker nos poissons et les produits carnés. C’est triste. Alors qu’il nous arrivait de trouver le kilo de poisson à 1.250 francs (3,50 euros). Mais en raison des difficultés de conservation, nous sommes obligés d’acheter uniquement pour la consommation quotidienne au risque de voir le prix doubler le lendemain », déplore Ibrahim, qui vit dans la région de Nyumakele, au Sud-est de l’île d’Anjouan. Cet habitant relève qu’il arrive que la communauté passe des journées entières avec des bips du courant. « Même leur programme de délestage annoncé, il n’est pas respecté. Pendant la première décade, tout allait bien durant les trois premiers jours du ramadan. Cela étant, la situation s’est dégradée. Même recharger nos smartphones devient compliqué pour nous qui dépendons du réseau public », enchaîne l’Anjouanais.
A la Grande Comore, des régions vivent le même calvaire. Dans la commune de Pimba, au sud, autrefois alimentée par la centrale solaire photovoltaïque installée à Fumbuni, chef-lieu de la région, des foyers ont été contraints de jeter il y a quelques jours leurs stocks de poissons. « Certes, nous sommes confrontés à des délestages récurrents mais ce mois-ci, la situation s’est empirée. Exceptées les familles qui disposent de groupes électrogènes, chez elles, tout le monde a dû vider son réfrigérateur. On a jeté nos cartons de poulets », raconte avec un air furieux, Anliat, habitante de Gnambeni, l’une des quatorze localités qui composent le Pimba.
Dans cette partie de Grande Comore, la population a passé une semaine sans électricité, selon notre source. Au Nord-ouest, les habitants ne peuvent pas compter sur un programme précis de rationnement. « Parfois, l’électricité est là, seulement du matin jusqu’à l’après-midi. Souvent, il faut attendre jusqu’au lendemain vers minuit ou 1h du matin. Il nous arrive de passer trois jours sans courant », indique Abdoulmadjid, originaire de cette région appelée Mboude. Au centre de l’île, la capitale est généralement est mieux lotie que les villes et régions environnantes. Toutefois, à Iconi, ville voisine de Moroni, des habitants dénoncent les longues coupures qui durent plus de trois jours. Quant à la région de Hambu, jadis bien approvisionnée, d’où est originaire le président, Azali Assoumani, elle n’est pas non plus épargnée. « Nous dormons et rompons le jeûne dans le noir. On se demande si les groupes récemment acquis ne seraient pas vétustes », s’interroge un citoyen. A dix jours du début du ramadan, le directeur général de la Sonelec avait prévenu qu’ils ne seraient pas en mesure d’alimenter la population durant les heures de pointe. Il y avait évoqué un problème de synchronisation avec les nouveaux moteurs.
Des experts devaient venir aux Comores début mars pour réparer. On ignore si ces spécialistes sont arrivés ou pas. En tout cas, les informations qui circulent remettent en cause l’état des groupes. Le ministre de l’Énergie avait reconnu que deux seulement étaient neufs. Seulement ces deux ?
De nouveaux examens montrent une absence de la bactérie incriminée. L'alerte est donc levée.
La Société mahoraise des eaux (SMAE) informe que les derniers contrôles sanitaires de la qualité de l’eau distribuée à Passamaïnty et Tsoundzou, de la commune de Mamoudzou, « sont conformes à la norme sur la qualité des eaux destinées à la consommation », lit-on dans un communiqué, ce lundi 8 avril. En d’autres mots, la restriction de l’eau annoncée en précaution pour cause de non-conformité bactériologique est désormais levée. Il n’est plus besoin de faire bouillir son eau avant de l’utiliser.
Dans la bande de jeunes voleurs, un homme de 25 ans donnait les ordres.
Considéré comme le meneur d’une bande de mineurs impliqués dans de multiples vols aggravés commis ces derniers mois dans le secteur des Hauts-Vallons, à Mamoudzou, un jeune homme de 25 ans a été condamné à trois ans de prison ferme, ce lundi, au tribunal correctionnel. Selon le procureur de la République, Yann Le Bris, cet individu « donnait des instructions en vue des vols et récupérait les objets volés ». Il a ainsi été reconnu coupable de « participation à une association de malfaiteurs » et de « recels de vols aggravés ». Ses complices présumés, tous mineurs, seront jugés prochainement par le tribunal pour enfant pour les vols.
Ancien juge d’instruction du tribunal de Mamoudzou, Hakim Karki a été reconnu coupable en appel de viol et condamné à dix ans de prison par la cour d’assises du Val-de-Marne, ce jeudi 4 avril. La peine est de deux ans plus lourde qu’en 2022. Populaire parce qu’il était le premier juge d’instruction de l’archipel mahorais et parce qu’il traitait l’affaire Roukia qui a éclaboussé le GIR (Groupement d’intervention régional), son étoile a pâli lors de son interpellation à La Réunion en lien avec un viol commis dans la nuit du 1er au 2 juillet 2014, à Mamoudzou.
Ce soir-là, au cours d’une soirée dans un bar du centre-ville, il avait proposé à une jeune femme qu’il connaissait de la raccompagner chez elle en voiture. Selon lui, elle lui aurait « sauté dessus dans la voiture ». La relation sexuelle, « consentie » toujours d’après l’ex-magistrat, aurait continué dans son appartement. Un récit qui contraste avec celui de la jeune femme. Car l’enseignante n’a jamais changé de version et a décrit plutôt une fellation imposée dans la voiture suivie d’un viol de plusieurs heures à l’intérieur du logement. « Les déclarations de la victime ont été jugées circonstanciées, constantes et sincères tout au long de la procédure », a relevé la cour d’assises.
Selon l’AFP, lors du prononcé du verdict, celle-ci a écarté les tentatives de l’ex-juge de « décrédibiliser » la victime. Les arguments avancés « n’ont pas convaincu de leur pertinence : rien n’accrédite la folie sexuelle de la victime à son égard et aucun élément sérieux » ne vient corroborer « qu’elle puisse être l’instrument d’une quelconque manipulation à son encontre ». Dix ans après les faits, l’ex-juge retournera donc en prison.
24 heures pour créer en simultané un site web à partir d’un sujet révélé le jour J, c’est le concept du concours 24 h by Webcup qui se déroulera, pour sa onzième édition, les 4 et 5 mai prochains. L’association Webcup vise à travers cette épreuve à « soutenir les pépites du développement web ». Les finalistes de chaque région (Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion et Rodrigues) s’affronteront dans une ultime épreuve. Le concours est ouvert à tous les passionnés, quels que soient le niveau d’expérience ou les connaissances dans le domaine. Cliquez ici pour vous inscrire.
Pour sa troisième édition, Univers de l’évènementiel organise tout un programme d’activités pour fêter l’Aïd, la rupture de la période de jeûne du ramadan, en milieu de semaine prochaine à Bambo-Ouest. Du matin au soir auront lieu : une finale de tournoi ramadan jeune et sénior, des animations, danses et chants culturels, activités et jeux de société d’antan, quiz sur l’histoire de Mayotte, théâtre sur les traditions mahoraises… Ou encore un concours d’éloquence en shimaoré et kiboushi.
De quoi « susciter la curiosité des visiteurs sur la culture mahoraise », indique l’organisateur, en partenariat avec les associations Ndravani, le comité d’organisation de la fête de l’Aïd du village, Madania de Bouéni, Village websit de Tsimkoura et les sociétés MayPat culture et Lao cosmétique. Restauration sur place avec l’ouverture du restaurant Bambo-beach, avec un menu 100 % local.
Alors qu’il suit de près la problématique du foncier à Mayotte, le sénateur Thani Mohamed Soilihi s’est fendu d’un courrier, daté du mercredi 3 avril, aux élus mahorais au sujet de « l’absence d’identification de l’ensemble des propriétaires immobiliers, de régularisation des situations foncières irrégulières et de renforcement de la fiabilité du cadastre y affectent lourdement les finances locales ».
Résultat, ce seraient « des dizaines voire des centaines de milliers d’euros qui échappent aux collectivités, faisant, en outre, injustement reposer l’effort fiscal sur 30% des propriétaires fonciers seulement ».
A contrario, le sénateur a salué les efforts entrepris par certaines communes en matière de régularisation foncière et de recensement des bâtis non répertoriés au cadastre, et a, en revanche, invité les autres collectivités à s’engager dans cette voie avec l’aide des services compétents (Insee, DRFIP, GIP Commission d’urgence foncière), « afin d’améliorer les finances locales et restaurer enfin la justice fiscale ».
Les tournois Ramadan de Mayotte, cette année, ce sont douze types de tournois sportifs différents, impliquant 456 équipes, soit environ plus de 6.000 joueurs engagés sur les tournois qui se déroulent depuis le 12 mars et se clôtureront le jour de l’Aïd, en milieu de semaine. Une grande première sur cette édition, Orange Mayotte a décidé de soutenir les initiatives sportives locales et d’accompagner les 523 organisateurs des tournois avec une aide à la gestion logistique via une plateforme dédiée au suivi et traitement des demandes comprenant un fichier qui recense toutes les sollicitations et contacts, un conventionnement avec les organisateurs tiers, la réception et le stockage des goodies le temps de l’opération, la distribution aux demandeurs, la production de reportages photos et vidéos pour le partage et le souvenir. Pendant le Ramadan, les épreuves auront lieu jusqu’à l’Aïd où sont programmées les finales dans les différentes disciplines.
Ces finales sont des moments intenses et mémorables, tant pour les équipes que pour leurs supporters. Orange Mayotte sera notamment présent sur trois tournois majeurs, en soutien aux organisateurs : les tournois de football de Dembéni, filmés et diffusés en direct sur écran géant – en partenariat avec la mairie de Dembéni ; le tournoi multisport de Chiconi où près de 3.000 personnes sont attendues sur la journée – en partenariat avec la Maison des Jeunes, de la Culture et des Sports de Chiconi, ainsi que le tournoi de basket All-Star en partenariat avec la mairie de Pamandzi. Pour ne rien rater de l’ambiance des Tournois Ramadan 2024, il est possible les compétitions en suivant @orangemayotte sur Instagram et Facebook.
Les élèves de 5e du collège Ali-Halidi de Chiconi ont pu participer à une session de basket fauteuil à l’occasion de la Semaine de l’olympisme et du paralympisme.
Du 2 au 5 avril, la Semaine olympique et paralympique a installé ses quartiers au collège de Chiconi. Le dernier jour, consacré aux sports paralympiques, a permis aux élèves de 5e de se mettre dans la peau des personnes en situation de handicap le temps d’une matinée et d’en apprendre plus sur la pratique du handisport.
« Les enfants, vous allez jouer au basket, mais vous ne pourrez utiliser qu’un seul bras. » C’est la consigne que donne Ahamadi Madi aux élèves de 5e du collège Ali-Halidi de Chiconi. Cet éducateur sportif chargé de mission sport, santé et bien-être au Comité régional olympique et sportif (Cros) est présent, ce vendredi matin, dans l’établissement pour la dernière journée de la Semaine olympique et paralympique.
Cette matinée est dédiée au handisport. Les élèves tournent sur les différentes activités : basket-fauteuil et basket à un bras proposé par le Cros ; course avec les yeux bandés et un guide, animée par l’Association Zazatsara Athlétique Junior de Chiconi (AZAJC) ; torball (handball pour malvoyant avec un ballon rempli de grelots) dispensé par Profession Sport et Loisirs (PSL)… « Le Cros et l’association Handicapable font également un quiz aux élèves sur le thème du paralympisme », ajoute Kevin Bailleul, le professeur d’Éducation physique et sportive (EPS), qui a organisé toute cette semaine dédiée au sport. Après avoir supervisé l’échauffement des collégiens, ce dernier va d’atelier en atelier pour voir si tout se passe bien.
« Cela permet de sensibiliser les élèves à ce que peuvent vivre ceux qui sont en situation de handicap », se réjouit Soirhane Halifa, coordonnateur au pôle inclusif d’accompagnement
localisé (PIAL) du rectorat. « En jouant au basket avec un seul bras, ils se rendent compte que ce n’est pas facile de pratiquer du sport quand on est en situation de handicap. »
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Kevin Bailleul, professeur d’Éducation physique et sportive (EPS) et organisateur de la Semaine de l’olympisme et du paralympisme au collège de Chiconi, a dispensé l’échauffement aux élèves avant qu’ils ne commencent les activités.
L’Association Zazatsara Athlétique Junior de Chiconi (AZAJC) a proposé aux élèves une course les yeux bandés avec guide, pour montrer aux enfants comment les personnes malvoyantes pratiquent le sport.
Les collégiens ont également pratiqué le basket à une main, sous la supervision d’Ahamadi Madi, éducateur sportif et chargé de mission au Comité régional olympique et sportif (Cros).
« GARDE TON BRAS DERRIÈRE ! »
Il était important pour le Cros de participer à l’événement en proposant du handibasket, d’autant plus que les Jeux olympiques et paralympiques ont lieu cette année. « On voulait montrer que même si on est en situation de handicap, même si on est amputé d’un bras ou d’une jambe, on peut pratiquer le basket », affirme Ahamadi Madi. « Garde ton autre bras derrière ! », lance-t-il d’ailleurs à un élève tenté d’utiliser les deux mains pour marquer un panier. S’il reconnaît que le handisport n’est pas encore très développé sur le territoire mahorais, il affirme qu’il se met en place petit à petit, avec par exemple la formation d’éducateurs sportifs à ces disciplines par le Cros récemment.
Pour le président de l’association Handicapable, Mikdar M’dallah-Mari, ce genre d’événement dédié devrait même avoir lieu deux ou trois fois par an dans l’ensemble des établissements scolaires. « Cette matinée est très importante pour sensibiliser les élèves et leur montrer que malgré le handicap et quelque soit le type de handicap, on peut pratiquer le sport », insiste-t-il.
« On accompagne les activités d’un discours de sensibilisation. Car là, plusieurs élèves trouvent cela amusant de courir les yeux bandés. Mais on veut qu’ils se rendent compte que c’est le quotidien de certaines personnes », indique Rahim Maoulida, qui représente l’AZAJC ce matin, après avoir lancé le top départ de la course qu’il organise.
UNE CONFÉRENCE DE SOULTOINI ALI
Si ce matin, ce sont les différentes classes de 5e qui assistent à ces ateliers, l’ensemble des élèves du collège a pu profiter de différentes activités tout au long de la semaine. Cette dernière a par exemple commencé par une cérémonie d’ouverture et son défilé de drapeaux, puis il y a aussi eu une « chasse au trésor » pour retrouver les différents anneaux des JO dans la commune de Chiconi. Plusieurs associations sportives locales sont venues proposer des activités et des élèves ont aussi dû faire un exposé sur le paralympisme et le restituer devant ceux de 6e. Le jeudi matin, l’athlète de haut niveau Soultoini Ali, champion de lancer de javelot ayant, entre autres, remporté l’or aux derniers Jeux des îles de l’océan Indien, est venu pour faire une conférence, notamment sur les valeurs de l’olympisme.
Kevin Bailleul se réjouit de cette semaine avec les élèves. « Cela nous permet de les voir dans un cadre plus théorique, de voir leurs points de vue et de leur ouvrir l’esprit sur ces sujets-là », constate-t-il. Un succès, puisque les élèves ont l’air particulièrement motivés, en attestent les différents paniers marqués depuis les fauteuils.
Le professeur d’EPS n’a pas manqué de remarquer, lui, la joie des participants : « Ils sont tous avec le sourire et pratiquent vraiment dans la bonne humeur, donc ça fait vraiment plaisir à voir ».