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Une fête de l’Europe à Combani les 4 et 5 mai

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Organisme aidant les porteurs de projet mahorais à accéder aux fonds européens, le GIP l’Europe à Mayotte informe que, dans le cadre des Journées portes ouvertes du RSMA, se tiendra la fête de l’Europe, qu’il organise les 4 et 5 mai à Combani à l’occasion du Joli mois de l’Europe et en partenariat avec le RSMA.

Au sein du « Village Europe », regroupant les représentants des fonds européens intervenant à Mayotte (Feder, FSE+, FEADER, Programme Leader, les GAL Ouest Grand Sud, Est mahorais et Nord et Centre, FEAMPA, GAL pêche et aquaculture, Erasmus+), des présentations, jeux, et reportages seront animés par des personnalités telles que Jane Jaquin ou Natacha Sélémani.

Des concerts permettront à des artistes en vue de la scène mahoraise comme Dievil Genius, 976 Kaira & Jah D One, Naid, Komo, M’toro Chamou et Socla Familia de se produire pour des sets animés par Deejay Aska. Un lot spécial Europe sera remis à l’occasion du tirage au sort de la tombola.

Les portes seront ouvertes de 8h30 à 17h et la cérémonie d’inauguration aura lieu le samedi 4 mai à 10h.

Agriculture : le Premier ministre Gabriel Attal annonce de nouveaux engagements

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Afin de répondre aux doléances des agriculteurs récemment dans la rue, quatorze nouveaux engagements ont été dévoilés par le Premier ministre, Gabriel Attal. « Ces engagements viennent préciser et compléter les soixante-sept engagements déjà formalisés le 26 janvier 2024 et viennent clore le travail complémentaire demandé par le président de la République à l’ouverture du Salon international de l’agriculture 2024. Face à la détresse et aux défis rencontrés par nos agriculteurs, le Premier ministre renforce son engagement envers le secteur agricole, pilier essentiel de notre économie et de notre souveraineté alimentaire », annonce Matignon. Parmi ces engagements, il y a « préserver notre souveraineté agricole et alimentaire avec une liste de 100 projets d’hydraulique agricole », une amélioration des retraites agricoles, « redonner de la valeur à notre alimentation et du revenu aux agriculteurs en complétant les mesures de soutien à la trésorerie », « renforcer la compétitivité de nos exploitations agricoles grâce à une baisse de la taxe sur le foncier non-bâti et une amélioration du fonctionnement de la dotation pour épargne de précaution », « un texte législatif permettant de traduire les engagements l’évolution du conseil stratégique phytosanitaire et des modalités d’application de la séparation vente/conseil » et « un plan d’accompagnement de l’agriculture méditerranéenne pour soutenir les exploitations qui connaissent des difficultés notamment face aux impacts du changement climatique et d’autre part en élaborant des plans et contrats d’avenir territoriaux ». « Ces mesures complémentaires qui s’ajoutent aux 67 mesures que j’avais annoncées le 26 janvier, démontrent notre détermination à répondre aux besoins de nos agriculteurs et à garantir un avenir prospère pour notre agriculture », a déclaré Gabriel Attal.

Retrouvez les lauréats et nos photos des dixièmes TME

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La cérémonie des dixièmes Trophées mahorais de l’entreprise (TME), ce vendredi 26 avril, au Mermoz à Mamoudzou, a fait la part belle aux femmes. Nadjlat Attoumani, Dahyati Mistoihi et Taambati Moussa (prix spécial du jury) ont ainsi été récompensées grâce aux votes des internautes et au jury, au cours de l’événement organisé par la Somapresse (société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo).

Jeune entreprise : Maison Surbon

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« Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont voté pour nous, c’est un grand honneur. On s’est connaître grâce à nos foulards qui ont la particularité d’être rigides à l’intérieur. On a voulu dynamiser une tradition chez nous, le rendre plus malléable, plus élégant. »

Entreprise dynamique : Maoré Jet

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« Je ne m’y attendais pas. Franchement, merci. Maoré Jet a commencé en 2018, on a traversé les crises, tous les problèmes, mais on se maintient. La preuve, c’est qu’aujourd’hui, on essaye d’innover un peu. En 2018, on avait un seul jet ski. Aujourd’hui, on en a sept, ainsi que des kayaks transparents, des flyboards. On ne s’arrête pas. » Oissioun Bahedja, gérant de l’entreprise

Entreprise innovante : Habit’Âme

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« On tient à dédier ce trophée à notre collègue Nadine Séon (N.D.L.R. disparue le 25 juin 2023). Merci d’avoir pensé à nous pour ce trophée. C’est encore plus fort pour nous parce que Nadine a participé à l’édition de l’année dernière. Habit’Âme, c’est la transformation des déchets plastiques à Mayotte. C’est de l’innovation, de l’insertion et de la formation des jeunes. » Chahine Mohamed, Galiane Lavisse et Hannah Dominique. Cette dernière rappelle qu’un numéro est toujours disponible pour tout renseignement sur la disparition de Nadine Séon : 06 39 95 97 87

Entreprise citoyenne : Mayan’Art studio

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« Depuis dix ans que je suis rentré à Mayotte, j’ai eu l’occasion de travailler avec beaucoup de monde. Ça fait plaisir de voir que le travail reconnu, on me le rend bien. Quand je suis revenu à Mayotte, c’est assez compliqué la photo. Alors qu’il y a beaucoup de choses à faire, je suis là et je ne m’ennuie pas. En développant la communication, on aide plein de sociétés plein d’associations dans leur visibilité. »

Toibrane Mogne Daho, créateur du studio

Trophée ESS : Saveurs et senteurs

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« Comme vous le savez, on a déjà remporté quatre médailles d’argent au Salon de l’agriculture à Paris. C’est la première fois qu’on gagne un prix localement. Au niveau des qualités, on est toujours présent. Au niveau des quantités, on a encore beaucoup de choses à faire encore. Ce n’est pas un trophée pour moi, c’est un trophée pour tous les planteurs de vanille à Mayotte. » Daouirou Siaka, producteur et président de l’association Saveurs et Senteurs

Bâtisseur de l’année : CCI (Technopôle)

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« Merci d’avoir voté pour la Technopole. Effectivement, c’est un projet de la CCI, mais qui est multi-partenarial. Nous n’aurons pas pu le faire sans la Caisse des dépôts, l’Europe, le Département, la Cadema, la commune de Dembéni et l’Université de Mayotte. C’est 3.000 m2 avec une partie hôtel d’entreprises, une partie incubateur, des ateliers. C’est vraiment pour accompagner les entreprises tout au long de leur vie. » Nadine Hafidou et Sophiata Souffou, secrétaire et vice-présidente de la CCI

Femme entrepreneure : Dahyati Mistoihi

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« Merci. A chaque fois de prestation et d’événement, c’est vous qui revenez vers mois et qui m’encouragez. Ce trophée, ce n’est pas le mien, c’est le vôtre. » Dahyati Mistoihi

Manager de l’année : Nadjlat Attoumani

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« On a créé Graines de sésame en 2014. On a une équipe de six personnes. On est une équipe dynamique, on met en valeur les plats locaux et la gastronomie française. Je souhaite tous ceux qui ont voté pour nous, nos chers clients qui viennent chez nous depuis dix ans. Merci à mon équipe parce que c’est grâce à eux. J’offre mon trophée à mon cuisinier qui est là depuis dix ans. » Nadjlat Attoumani, gérante de Graines de sésame

Prix spécial du jury : Taambati Moussa

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« Merci toutes et tous de m’avoir honoré. Merci à tous ceux qui m’ont offert ce trophée. Inch’allah. Marahaba. Je vous souhaite une très bonne soirée. » Taambati Moussa, agricultrice et gardienne du patrimoine mahorais

« Si on est là, c’est parce qu’on y croit encore »

Animée par Anli Begda, la soirée a réuni 250 personnes au Mermoz, le bar du centre-ville de Mamoudzou. Auteur d’un coup de gueule sur l’insécurité et la crise de l’eau, Laurent Canavate, le patron de la Somapresse, fustige « des choses qui seraient inacceptables ailleurs. On est là à 18 h et non plus à 20h parce que certains décident de nos horaires ». Créateur des TME il y a plus de dix ans, il rappelle que l’événement récompense ceux qui « font avancer Mayotte ». « Si on est là, c’est parce qu’on y croit encore », défend-il. Patrick Croissandeau, directeur de l’Iedom (Institut d’émission des départements d’outre-mer) a assuré l’introduction en faisant un panorama de l’économie mahoraise. « Je ne vous cache pas que l’année 2023 a été une année de turbulences, de décélération », rappelle-t-il, en évoquant l’opération Wuambushu ou la crise de l’eau. Il note quand même des signes positifs comme l’investissement qui continue d’augmenter, soulignant « l’engagement des chefs d’entreprise ». François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, a également voulu « souligner l’importance du monde économique dans le développement de Mayotte ». Pour lui, le développement économique « peut penser à autre chose que les problèmes du quotidien et vous les connaissez comme moi ». Le délégué du gouvernement a noté également la place de l’entreprenariat féminin dans ces dixièmes TME. « Je voudrais saluer toutes celles qui sont venues sur le podium ce soir. »

 

Wuambushu 2 : « Ça bouscule les quartiers, parce qu’on va chercher les gens »

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François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, a rencontré des élus mahorais, ce vendredi. Il leur a fait part des progrès de l’opération « Mayotte place nette ». Neuf « chefs de bande », que le préfet préfère désigner « cibles prioritaires », ont été interpellés.

Quelques maires et conseillers départementaux de Mayotte ont pu rencontrer François Xavier Bieuville, ce vendredi, en fin de matinée, dans l’hémicycle Bamana du conseil départemental, à Mamoudzou. Le préfet de Mayotte a dressé un bilan à dix jours de l’opération Wuambushu 2, appelée désormais « Mayotte place nette ». Il a pu ainsi répondre aux questions des élus, puis aux nôtres à l’issue de la réunion.

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Une opération de nettoyage et rien que de nettoyage

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Dès 9 heures, ce vendredi 26 avril, une opération de nettoyage a eu lieu dans les rues longeant le stade de Cavani, dans la commune de Mamoudzou, où les migrants sans solution sont installés depuis la fin du démantèlement du camp du stade, le vendredi 22 mars.

Sur application d’un arrêté municipal pris en mars, les forces de l’ordre sont intervenues vendredi, à Mamoudzou, devant le stade de Cavani, pour réaliser une opération de nettoyage de la voie publique. Sans pour autant proposer une solution aux migrants toujours installés devant.

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Plus de 300 migrants d’Afrique continentale vivent encore aux abords du stade. La préfecture a procédé à un recensement dernièrement pour au moins prendre en charge les personnes vulnérables.

« On nous a juste dit de prendre nos affaires les plus importantes et de partir », nous raconte une réfugiée de la République démocratique du Congo. Ici et là des agents de nettoyage ramassent des monceaux de sacs, bâches, cartons et matelas roulés en boule sur le sol ainsi que des palettes en bois et des vêtements accrochés au grillage… Une tractopelle jette le tout dans une benne. Depuis les environs de 9 heures, ce vendredi 26 avril, un important dispositif de gendarmes et de policiers bloquent l’accès au boulevard Marcel-Henry, devant le stade de Cavani (à l’intérieur duquel se trouvait le camp de migrants fini d’être démantelé le 22 mars), pour une opération de nettoyage. Les migrants d’Afrique continentale, estimés entre 300 et 500 dans le village de la commune de Mamoudzou, ont été priés de rassembler leurs objets de valeur. La presse, elle, est priée de rester à l’écart.

« C’est une opération de nettoyage de trottoir pour des questions de salubrité », nous informe le sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine, Frédéric Sautron, en s’appuyant sur un arrêté municipal daté du 25 mars pris par le maire de Mamoudzou Ambdilwahedou Soumaila. L’arrêté qui interdit l’occupation de manière temporaire ou permanente du boulevard et ses abords fait état de « mesures urgentes et indispensables concernant les troubles à l’ordre public aux abords du stade de Cavani », « de la gravité de la situation d’hygiène (risque de maladie : choléra) et d’insécurité », « des désordres qui peuvent être générés par la dégradation et l’insalubrité des lieux ».

 « Ça prendra du temps, il faut le reconnaître »

« On a nettoyé trois tonnes de déchets, c’est quand même assez conséquent », indique le préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville, au sortir d’une réunion avec les élus. Dès mercredi 24 avril, les migrants aux abords ont été recensés afin de comptabiliser les réfugiés, les demandeurs d’asile ou ceux qui sont en situation irrégulière. « C’était pour moi extrêmement important de décompter les gens et de savoir à qui on a affaire », s’exprime le préfet.

« Nous allons procéder à des solutions différentes, avec du relogement pour certaines personnes notamment les femmes et les enfants. Il faut trouver des solutions pour que la pression à Cavani puisse baisser », déclare-t-il. Interrogé sur le calendrier, le représentant de l’Etat à Mayotte reconnaît que « ça prendra du temps, il faut le reconnaître. On ne va pas se voiler la face. On a recensé pas mal de personnes. On prendra le temps qu’il faut pour traiter le sujet dans le temps. »

La difficulté pour les services de l’État demeure de trouver un hébergement pour ceux qui en ont le droit. « Il n’y a pas assez d’hébergement pour toutes les personnes qui sont sur le territoire », nous indiquait plus tôt le sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine.

Une fois l’opération de nettoyage terminée, les migrants ont pu revenir devant le stade.

Les défenseurs de la biodiversité à la recherche du bon financement

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L’équipe de Mayotte Nature Environnement a voulu rencontrer le Parc naturel marin pour en apprendre plus sur les financements possibles pour un projet de préservation du Cabot bouche ronde.

Afin d’y voir plus clair dans les différentes options de financement possibles, le Parc naturel marin de Mayotte a convié des acteurs de la biodiversité, financeurs et porteurs de projets, autour de rencontres éclair. Un moyen pour plusieurs associations de savoir à quels dispositifs de financement sont éligibles leurs projets.

Pas toujours facile de s’y retrouver quand on cherche des financements pour un projet. C’est pour cela que le Parc naturel marin de Mayotte a organisé, ce vendredi, une rencontre entre les associations environnementales et les financeurs de projets, au M’haju, à Bandrélé. Et ce premier comité des financeurs de la biodiversité à Mayotte n’était pas qu’ouvert aux projets Ambassadeurs du lagon, dispositif lancé chaque année par le parc depuis 2017.

Huit partenaires financiers étaient présents, parc marin compris, dont l’Agence française de développement (AFD), l’Agence régionale de la Santé (ARS), la Banque des territoires, la direction de l’environnement, de l’aménagement et de la mer (Dealm) ou encore l’Office français de la Biodiversité (OFB). « L’idée est de faire des speed-meeting (rendez-vous éclair N.D.L.R.) pour que les porteurs de projets environnementaux puissent poser leurs questions sur les différents financements existant », explique Guillaume Amirault, directeur délégué du Parc.

« On a eu cette idée en voyant les freins opérationnels et organisationnels qui se posaient sur le chemin des porteurs de projets », ajoute Céline Maurer, déléguée territoriale océan Indien pour l’OFB, qui chapeaute le Parc marin. Chaque partenaire présente dans un premier temps ses différents dispositifs de financement : appel à projets Temeum pour l’OFB, les demandes au fil de l’eau (sans appels à projets) pour le Parc Marin ou encore le Fonds vert P113 pour la Dealm. Le choix est vaste pour les représentants des associations présentes.

Des visages sur les porteurs de projets

Parmi elles, Ceta’Maore, le Groupement d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) ou encore Mayotte Nature Environnement (MNE). « Je suis venu pour récupérer des informations et prendre des contacts », explique Émilien Dautrey, directeur du Gepomay, qui apporte, entre autres, le projet May’Refuge LPO (Ligue de protection des oiseaux), qui consiste à faire d’un terrain, comme un jardin, un refuge pour la biodiversité de proximité.

De son côté, MNE est à la recherche de financements pour son projet Sentinelles de la Nature (application où le public peut signaler les atteintes à l’environnement) déployé il y a un an, ou encore pour un nouveau projet de préservation et de suivi du Cabot bouche ronde, un petit poisson présent dans les cours d’eau mahorais. « On a identifié trois cours d’eau où on pourrait, avec nos associations adhérentes, intervenir pour restaurer l’habitat de cette espèce et assurer son suivi », détaille David Lorieux, chargé de communication pour la fédération d’associations environnementales. Dans l’espoir de faire naître ce projet, il se rend avec deux de ses collègues au stand du Parc naturel marin pour quinze minutes d’entretien. Résultat : le programme Bestlife 2030, qui a pour objectif de financer des projets en faveur de la biodiversité dans les Outre-mer, et une demande de financement Au fil de l’eau pourrait convenir à ce projet.

Léna Lessard, juriste pour MNE, salue l’utilité de ce type de rendez-vous : « Cela permet de mieux s’y retrouver dans les différents dispositifs. Et surtout, ça permet de mettre des visages sur les financeurs et sur les porteurs de projets, qui restent souvent des dossiers impersonnels ».

 

Le représentant des maires de France est à Mayotte

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Président de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF) et maire de Cannes, David Lisnard est arrivé à Mayotte, ce dimanche, en fin d’après-midi. « Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de sa visite des territoires et des différentes associations départementales de maires », rappelle l’Association des maires de Mayotte, dont le président Madi Madi Souf est venu recevoir son homologue cannois. Le président de l’AMF rencontre pendant vingt-quatre heures les maires et présidents d’intercommunalités de l’archipel mahorais. « Il échangera sur les sujets de préoccupations majeures pour les communes mahoraises tels que les finances, l’école, la gestion des déchets, ainsi que sur les points d’actualité touchant à l’immigration clandestine et à l’insécurité », détaille l’AMF. Outre des visites de terrain, des temps d’échanges sont aussi prévus avec le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, et Ben Issa Ousseni, le président du conseil départemental de Mayotte, avec qui il partage l’étiquette Les Républicains (LR).

Choléra : Mayotte voit les cas se multiplier à vitesse grand V

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Vingt-six cas sont désormais recensés à Mayotte. Une deuxième « unité choléra » a été ouverte au sein du centre médical de référence de Dzoumogné.

En multipliant les opérations de dépistage, notamment suite à la confirmation de trois cas « autochtones » à Koungou, l’agence régionale de santé (ARS) de Mayotte a détecté plusieurs cas de choléra ces derniers jours dans le nord de l’île. Le nombre de cas confirmés a doublé en deux jours, passant de 13 à 26.

« Au regard de cette notion de cas autochtones, on a encore renforcé nos mesures et on est en train de réaliser une opération coup de poing en vaccinant cette zone », racontait ce vendredi aux journalistes Olivier Brahic, le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte. « Cette zone », c’est Koungou. Trois cas autochtones de choléra venaient d’y être confirmés, lors de la conférence de presse organisée par l’ARS et la préfecture de Mayotte. Une nouvelle donnée inquiétante, quand on sait que les dix cas jusqu’ici détectés étaient tous dits « importés » des Comores voisines, où l’épidémie fait rage. Toute proportion gardée, le directeur de l’agence ne se doutait sûrement pas qu’en déployant de nouveaux dispositifs de dépistage dans le nord, le nombre de cas de choléra allait doubler en seulement deux jours sur l’île aux parfums.

Vingt-six cas de choléra confirmés

« Ce sont donc au total 26 cas qui ont été confirmés depuis le début de l’alerte », expliquait, deux jours plus tard, le cabinet du préfet. Dans l’objectif de faciliter l’extraction et la prise en charge des patients en milieu hospitalier, l’Agence régionale de santé et le centre hospitalier de Mayotte (CHM) ont pris la décision d’ouvrir à la fin du week-end une deuxième « unité choléra » au sein du centre médical de référence de Dzoumogné. Cette dernière complètera l’unité déjà mise en place à l’hôpital de Mamoudzou.

Des dispensaires du CHM fermés

Vendredi dernier, Santé publique France a contacté les médecins et infirmiers inscrits à la réserve sanitaire pour les informer que des renforts étaient en cours de recrutement pour le CHM. « Dans l’attente de l’arrivée de prochains renforts, le centre hospitalier de Mayotte concentre ses effectifs sur les prises en charge liées au choléra. Ainsi, tous les dispensaires, sauf ceux de Jacaranda et M’tsapéré, seront fermés. Les permanences des soins sont maintenues dans les différents centres médicaux de référence », a précisé le cabinet du préfet. Trois spots de vaccination mobiles ont été déployés à Koungou dès vendredi. Ils complètent un centre de dépistage. 2.600 doses de vaccin seront dans ce cadre livrées à Mayotte « en début de semaine prochaine », a rapporté Olivier Brahic vendredi, avant que les treize nouveaux cas ne soient confirmés.

Un « plan de vaccination générale » demandé

« Désormais l’épidémie se propage sans véritable contrôle dans les quartiers de la zone urbaine de Mamoudzou-Koungou qui est densément peuplée, notamment dans les bidonvilles dépourvus de toute salubrité publique la plus élémentaire », déplore Mansour Kamardine, député Les Républicains de la deuxième circonscription de Mayotte. L’élu, rappelant que l’ensemble du territoire est toujours soumis à des restrictions d’accès à l’eau courante, demande « sans délai », un « plan de vaccination générale », sur la base du volontariat, accessible à tous.

Wuambushu 2 : « Ça bouscule les quartiers, parce qu’on va chercher les gens »

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ançois-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, a rencontré des élus mahorais, ce vendredi. Il leur a fait part des progrès de l’opération « Mayotte place nette ». Neuf « chefs de bande », que le préfet préfère désigner « cibles prioritaires », ont été interpellés.

Quelques maires et conseillers départementaux de Mayotte ont pu rencontrer François Xavier Bieuville, ce vendredi, en fin de matinée, dans l’hémicycle Bamana du conseil départemental, à Mamoudzou. Le préfet de Mayotte a dressé un bilan à dix jours de l’opération Wuambushu 2, appelée désormais « Mayotte place nette ». Il a pu ainsi répondre aux questions des élus, puis aux nôtres à l’issue de la réunion.

Flash Infos : Quel était le but de cette rencontre ?

François-Xavier Bieuville : Comme je l’ai dit en arrivant, je ferai des conférences de sécurité régulières pour informer les élus de la situation. Je constate qu’on a des échanges fructueux. On a des élus qui nous font part de leur situation, de leurs inquiétudes, qui nous disent les sujets qui ont plutôt bien marché ou sur lesquels on a moins bien marché. C’est normal de faire cet exercice-là. Je ne crois pas qu’il y ait eu d’autres préfets qui ont accepté de se soumettre pendant deux heures et demie aux questions des élus pour dire ce que nous faisons.

F.I. : L’opération va-t-elle rester à ce rythme-là ou monter en puissance ?

F-X.B. : Elle a déjà acquis un rythme de croisière assez soutenu. On a d’autres opérations de décasage. On a des opérations d’intervention sur des zones prioritaires, de recherche de cibles prioritaires. Je dis souvent qu’on fera du Wuambushu tous les jours. Ce n’est pas après ou avant qu’on a commencé à travailler. On a une concentration de moyens pendant deux mois. Mais une fois qu’on aura terminé « place nette », on continuera de façon intensive à chaque fois que ce sera nécessaire. C’est pour ça qu’on a besoin des élus pour savoir sur quelles zones on a un problème.

F.I. : Justement, vous parlez d’une concentration des moyens et on a encore de nombreux caillassages, avec des droits de retrait des conducteurs de bus.

F-X.B. : Vous avez raison, la bataille de la sécurité, c’est tous les jours. C’est la raison pour laquelle la police et la gendarmerie est sur le terrain. On dérange beaucoup. Ça bouscule les quartiers, parce qu’on va chercher les gens. Évidemment qu’il y a de la réaction. Malheureusement, je le déplore et je pense à chacune des victimes, l’une des réactions est le caillassage. Ce n’est pas pour ça qu’on va ralentir le rythme. On a besoin des résultats.

F.I. : Mais comment on peut protéger les automobilistes qui sont bloqués par les bouchons et qui se retrouvent au milieu des caillassages ? Je pense à Mt’sapéré par exemple, ce jeudi soir.

F-X.B. : Déjà, il va falloir régler ce problème de feux tricolores à Passamaïnty. Il y a un vrai sujet de coordination de ces feux et on l’a bien vu, notamment hier soir, avec un blocage total de la circulation vers le sud. Il y a un problème puisqu’on crée des conditions d’insécurité avec des feux qui fonctionnent de cette façon-là. Ensuite, j’ai toujours dit que je ne mettrais pas un policier ou un gendarme derrière chaque véhicule. En revanche, ce dont nous avons besoin, et nous le faisons plutôt bien, la stratégie est une occupation du terrain là où il y a des difficultés, elle est plutôt porteuse de résultats. On évoque vingt jeunes agressifs à Koungou, il n’y a pas si longtemps, c’était 200. Il faut qu’on passe à deux. On a déjà une progression importante. C’est comme ça qu’il faut qu’on travaille, c’est de façon quotidienne en ayant des points de fixation de ces caillassages, en assurant une présence systématique, c’est comme ça qu’on va réduire les choses.

F.I. : Sur le volet de la lutte contre l’immigration, il avait été annoncé « un rideau de fer maritime ». Où en est-on ?

F-X.B. : Dans le cadre de l’opération « place nette », il y a un certain nombre de moyens qui sont à l’œuvre. On a des vedettes de la gendarmerie maritime, un bâtiment de la marine française qui sillonne le Mozambique, qui nous permet d’anticiper les arrivées. Mais « le rideau de fer », c’est beaucoup de moyens technologiques. On a passé un certain nombre d’appels à manifestation d’intérêts sur des technologies nouvelles avec une part d’intelligence artificielle, une part d’outils nouveaux qui permettent de mieux repérer, de mieux anticiper. On pourrait analyser des bruits de moteur par exemple pour savoir à quoi on a affaire. Ça, on est train de le fabriquer, on a feuille de route. Quand elle sera validée par nos autorités ministérielles, on pourra en parler plus précisément, sans doute à la fin du premier semestre.

F.I. : J’ai une dernière question sur « les chefs de bande » qui reste une dénomination assez floue. On nous parle de six interpellations, neuf maintenant. Quels sont réellement leurs profils ?

F-X.B. : Vous avez raison de poser cette question-là. La notion de « chef de bande », c’est une notion un peu sociologique. Mais ce n’est pas une notion juridique. Ce dont je parle, ce sont des cibles prioritaires. Ce sont des organisateurs de réseaux criminels, ce sont des instigateurs. C’est sur cette base là que nous recherchons les individus. Quand ces personnes deviennent des cibles prioritaires, alors nous allons les chercher là où elles sont. Ensuite, on les présente à la justice pour qu’elle fasse son travail, les condamne et les mette en prison s’il y a lieu.  

F.I. : Justement, aux neuf interpellés, qu’est-ce qu’on leur reproche aujourd’hui ?

F-X.B. C’est à la justice d’en décider, pas à moi. Moi, j’ai une mission, c’est d’aller les chercher et les présenter à la justice. C’est à elle de répondre à cette question*.

*Interrogé, le Parquet dément suivre quelles sont les fameuses cibles prioritaires parmi les dizaines de personnes interpellées quotidiennement. Déterminer qui sont ces cibles relèverait davantage de la police et de la gendarmerie. Le marchand de sommeil de Pamandzi condamné récemment à un an de prison en fait ainsi partie, nous est-on confirmé.

Les élus demandent encore à voir

Se conformant à sa promesse de faire part des progrès de l’opération, le préfet de Mayotte s’est entretenu avec quelques maires et conseillers départementaux de Mayotte. Les chiffres, hormis le nombre de chefs de bande qui serait monté à neuf, sont proches de ceux annoncés par Marie Guévenoux, la ministre déléguée à l’Outremer, cette semaine. Peu d’élus ont été là pour nous répondre. Les seuls que nous avons pu croiser louent « la volonté du préfet ». « On attend maintenant les résultats », nous confirme Zamimou Ahamadi, la vice-présidente du conseil départemental de Mayotte.

Le corps d’un jeune homme retrouvé avec « une plaie au cou » à Tsingoni ce vendredi

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Le jeune homme retrouvé mort à Tsingoni, ce vendredi matin, a été identifié, confirme le Parquet.

Ce vendredi matin, le cadavre d’un jeune homme d’une vingtaine d’années a été découvert à Tsingoni, par la police municipale, sur la voirie. Il présente « une plaie visible au cou », selon le procureur de la République, Yann Le Bris, qui confirme que l’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie.

Selon le Parquet, la victime a été identifiée.

Migrants à Cavani : « Ça prendra du temps, il faut le reconnaître », estime François-Xavier Bieuville

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Une partie des affaires des migrants de Cavani ont été embarquées, ce vendredi matin.

Après l’opération de recensement de ce mercredi, une autre de nettoyage est intervenue, ce vendredi matin, devant le stade de Cavani, boulevard Marcel-Henry, à Mamoudzou. En deux étapes, les forces de l’ordre ont repoussé les plus de 300 migrants d’Afrique continentale qui vivent aux abords de l’enceinte sportive depuis son évacuation. Cartons, vêtements accrochés au grillage ou bâches ont été emportés pendant qu’il était demandé aux personnes présentes de prendre leurs objets de valeur.

Au sortir d’une réunion avec les élus, le préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville confirme qu’il s’agissait de faire respecter un arrêté municipal pris par la mairie de Mamoudzou au mois de mars concernant la salubrité publique. « On a nettoyé trois tonnes de déchets, c’est quand même assez conséquent », indique-t-il. Une fois l’opération de nettoyage terminée, les migrants ont pu revenir devant le stade.

« Savoir à qui on a à faire »

Pour revenir au recensement fait il a deux jours, le préfet de Mayotte indique que « c’était pour moi extrêmement important de décompter les gens et de savoir à qui on a affaire ». Cela permet à la préfecture de comptabiliser les réfugiés, les demandeurs d’asile ou ceux qui sont en situation irrégulière. « Nous allons procéder à des solutions différentes, avec du relogement pour certaines personnes notamment les femmes et les enfants. Il faut trouver des solutions pour que la pression à Cavani puisse baisser », confirme-t-il. Interrogé sur le calendrier, il reconnaît que « ça prendra du temps, il faut le reconnaître. On ne va pas se voiler la face. On a recensé pas mal de personnes. On prendra le temps qu’il faut pour traiter le sujet dans le temps. »

La difficulté pour les services de l’État demeure de trouver un hébergement pour ceux qui en ont le droit.

Trois cas autochtones de choléra confirmés à Koungou

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Le lavage des mains reste la première barrière pour lutter contre la propagation du choléra, la bactérie se transmettant par voie fécale.

Depuis lundi, trois cas de choléra dits « autochtones » ont été confirmés dans la commune de Koungou. Un homme, une femme et un bébé, qui ne font pas partie de la même famille, auraient donc attrapé la maladie sur place, à Mayotte. Ces trois nouveaux cas portent à treize le nombre de cas de choléra enregistrés à Mayotte. L’île aux parfums reste éloignée d’un stade épidémique, 1826 cas ayant été confirmés depuis la fin du mois de janvier dernier sur l’île voisine d’Anjouan.

Olivier Brahic, directeur général de l’agence régionale de santé de Mayotte, a tenu une conférence de presse ce vendredi aux côtés du préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville pour rappeler les mesures prises par les autorités. Trois spots de vaccination mobiles vont être déployés à Koungou. Ils complèteront un centre de dépistage, fixe. 2.600 doses de vaccin seront dans ce cadre livrées à Mayotte « en début de semaine prochaine », rapporte Olivier Brahic.

Pour rappel, une unité « choléra » a déjà été mise en place au centre hospitalier de Mayotte. Les cas suspects sont régulièrement extraits par le SAMU avant d’être pris en charge en milieu hospitalier.

Les migrants de Cavani chassés de la rue

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Depuis les environs de 9 heures, ce vendredi 26 avril, un important dispositif de gendarmes et de policiers bloque l’accès au boulevard Marcel-Henry, devant le stade de Cavani. Les migrants, estimés entre 300 et 500 dans le village de la commune de Mamoudzou, sont priés de quitter les lieux. « C’est une opération de trottoir pour des questions de salubrité », nous informe le sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine, Frédéric Sautron, en s’appuyant sur un arrêté municipal daté du 25 mars pris par le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaila.

Les agents de nettoyage et une tractopelle passent derrière pour récupérer les quelques effets dont disposaient les personnes migrantes : cartons, vêtements accrochés au grillage, bâches …. La presse est tenue de rester derrière le périmètre, au profit de l’équipe de communication de la police présente sur les lieux.

La veille les migrants aux abords ont été recensés, afin de permettre prioritairement aux femmes, enfants, personnes malades ou infirmes d’obtenir un logement. « Mais c’est une problématique qui va rester. Il n’y a pas assez d’hébergement pour toutes les personnes qui sont sur le territoire », nous indique le sous-préfet. « On nous a juste dit de prendre nos affaires les plus importantes et de partir », nous raconte, déboussolée, une réfugiée de la République démocratique du Congo.

Miss Excellence : Nourya Aboutoihi représente Mayotte ce samedi

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L’élection de Miss Excellence France aura lieu, ce samedi 27 avril, à 20h (21h à Mayotte) au centre culturel et des congrès d’Aix-les-Bains. L’événement sera retransmis en direct sur Mayotte La 1ère. L’occasion de soutenir la candidate mahoraise Nourya Aboutoihi lors de la compétition.

Crise de l’eau : des coupures non prévues à Passamaïnty et Tsoundzou

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Trois secteurs du réseau étaient concernés par des coupures d’eau inopinées, ce jeudi matin. Celles-ci visaient à « permettre le remplissage du réservoir qui est actuellement à un niveau très très bas pour le maintien de la distribution », mentionne la Société mahoraise des eaux (SMAE). Passamainty-Manguiers subit donc « une coupure anticipée pour le secteur avec remise de l’eau [vendredi] à 14h au lieu de 16h ». Les deux autres secteurs, Passamainty Kavani-Bé et Tzoundzou I, ont fait face à « une coupure technique immédiate » qui devait durer jusqu’à 16h.

Crise de l’eau 2 : une panne d’électricité complique la distribution à Tsingoni

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Depuis jeudi, 10h30, les villages de Combani, M’roalé et Tsingoni subissent une coupure d’eau. Elle devrait revenir, ce vendredi après-midi, selon l’horaire prévu dans le planning à Combani et Tsingoni, indique la société mahoraise des eaux (SMAE) qui explique aux usagers que l’origine vient d’une coupure sur le réseau EDM au niveau de M’tsangamouji. Pour M’roalé, « la remise en eau aura lieu dès le retour d’EDM à M’tsangamouji ».

Lors de la remise en eau, la société conseille de ne pas utiliser l’eau qui coule les premières minutes pour un usage alimentaire, attendre qu’elle soit claire et la faire bouillir durant la première demi-journée.

Faits divers : des heurts à M’tsapéré en marge d’interpellations

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Ce jeudi matin, la police a mené une opération dans le quartier M’rowahandra, à M’tsapéré, afin d’interpeller deux personnes liées à des affaires judiciaires en cours, selon nos informations. En réponse, des heurts ont éclaté entre des habitants du bidonville et les forces de l’ordre. Du côté de l’état-major de la police, on confirme que des caillassages ont eu lieu contre leurs services, mais aucun détail n’a filtré sur les cibles. En fin de matinée, les forces de l’ordre ont dû intervenir une nouvelle fois pour rétablir l’ordre.

A Tsoundzou 1, des rixes entre bandes de jeunes ont aussi nécessité l’intervention de la police. Outre pour éviter les caillassages de bus, les fonctionnaires de police ont procédé au retrait de barrages installés sur la route secondaire menant au collège de Kwalé. Trois interpellations d’individus sont comptabilisées.

Football : Auryane Abdourahim sera à l’Euro U17 avec les Bleuettes

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L’attaquante du Paris-Saint-Germain, Auryane Abdourahim, figure sur la liste des convoquées pour le championnat d’Europe de football U17, du 1er au 19 mai. La sportive originaire de Pamandzi, qui a joué avec son premier match avec les professionnelles mercredi contre le rival du Paris FC, rejoindra la Suède où la France défendra son titre. Elle affrontera le pays-hôte, dimanche 5 mai, puis le voisin norvégien, le 8 mai, et l’Angleterre, le 11 mai. Une place de premier ou deuxième du groupe envoie directement en demi-finale. « Ce tournoi offrira trois billets pour la Coupe du monde féminine U17 de la FIFA 2024 (du 16 octobre au 3 novembre en République dominicaine) », rappelle également la Fédération française de football.

Médina Belaïd, Olivia Romiti et Anaïs Ebayilin, coéquipières d’Auryane Abdourahim à Paris, accompagneront la jeune Mahoraise en Suède.

La déchetterie mobile à M’tsamboro ce samedi 27 avril

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La déchetterie mobile du Grand nord sera déployée samedi 27 avril, de 8h à midi, sur le point de vue Chifouni dans la commune de M’tsamboro, informe la communauté d’agglomération du Grand nord de Mayotte (Cagnm) ce jeudi. Quatre bennes seront positionnées afin de récupérer les déchets verts, encombrants, ferraille, déchets électroménagers et ampoules. L’apport des déchets est gratuit.

Journées portes ouvertes au RSMA les 4 et 5 mai

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Le régiment du service militaire adapté de Mayotte (RSMA) ouvre ses portes les samedi 4 et dimanche 5 mai, de 8h à 17h au quartier de Hell, à Combani. Le public pourra alors découvrir gratuitement le régiment, ses missions, ses 22 filières de formation, visiter les plateaux pédagogiques et rencontrer les cadres ainsi que les volontaires du RSMA.

L’occasion aussi d’assister à des démonstrations dynamiques qui illustrent des savoir-faire de l’armée de Terre, de participer à des activités sportives et des jeux, comme une tombola pour gagner des lots. Les deux jours seront aussi rythmés de six concerts donnés par des artistes emblématiques de Mayotte : Dievil Genuis, 976 Kaira et Jah D One, Naid, Komo, M’toro Chamou et Socla Familia. Une centaine de stands permettra également de découvrir des associations et de l’artisanat local.

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Flash infos Mayotte du Mardi 13 mai 2025
Mardi 13 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes