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Le film « Koungou » était en avant-première ce lundi

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« J’ai pleuré, même sur des scènes que j’ai jouées », exprime, surpris et touché après diffusion, Jaloud Aboubacar qui incarne l’un des deux personnages principaux, Hakim, dans le film « Koungou ». Ce lundi 29 avril, lui, une partie des autres jeunes passés à l’écran ainsi qu’un premier grand public ont pu découvrir le film lors d’une avant-première. Dans une salle comble, l’équipe technique et l’un des deux réalisateurs, Naftal Dylan, étaient aussi présents. Tous les spectateurs ont applaudi et se sont levés, émus. Même le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, aurait fait une apparition.

« On a tous un Abdel à protéger. On a tous aussi un Isaak à soutenir et à protéger. Et un Hakim à préserver », détaille un des participants du film dans une vidéo des coulisses projetée après ce long-métrage. Un film commandé par la mairie de Koungou qui traite de la délinquance juvénile et surtout, la possibilité de s’en sortir. « Ma fierté c’est aussi d’avoir vu des jeunes de Koungou et de Majicavo tourner le film », réagit dans le même esprit d’optimisme un éducateur de la jeunesse dans la deuxième commune de Mayotte. « Merci, c’est ce Mayotte qu’on a envie de voir », déclare également la responsable communication de l’association Mlezi Maoré, Kassandrah Chanfi. « Souvent on oublie qu’on a besoin de gens pour accompagner la jeunesse », ajoute une autre personne du public.

Le film sortira en salles officiellement au cinéma Alpa Joe, ce mercredi 1er mai. Puis jeudi au cinéma du pôle culturel de Chirongui. Il pourrait aussi être projeté dans plusieurs villes de métropole lors d’une tournée de deux à trois semaines, une fois le visa d’exploitation obtenu par le centre national du cinéma (CNC).

Ladom : des bons voyage sur les vols French Bee et Air Caraïbes

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Moins d’un an après la mise en place d’une offre dédiée aux publics Ladom (L’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité), le Groupe Dubreuil (French Bee et Air Caraïbes) réitère son action. L’offre commerciale avantageuse avait notamment été proposée pour faciliter la mobilité des résidents d’outre-mer à une période d’inflation générale des prix. Le ministère de l’Intérieur et des Outremer s’était félicité d’une telle démarche. Cette année, sur une période donnée, French Bee, qui opère à La Réunion, et Air Caraïbes abonderont les bons voyage d’aide à la continuité territoriale de Ladom à hauteur de 150 euros. Cette action permettra d’offrir des tarifs plus avantageux aux voyageurs des zones Antilles-Guyane et Réunion desservies par ces compagnies. Ainsi, les résidents d’outre-mer éligibles aux dispositifs « bon voyage grand public » de Ladom pourront s’ils le souhaitent, bénéficier de cette offre additionnelle valable sur 1 A/R pour un départ entre le 25 avril et le 31 juillet 2024 et un retour le 30 juin 2025 au plus tard. Ils devront pour ce faire, une fois leur demande en ligne déposée et validée par Ladom, se rapprocher des compagnies concernées pour l’application de l’offre. En outre, ces mêmes compagnies proposeront sur période donnée, un tarif spécial pour les étudiants de moins de 26 ans qu’ils soient ou non bénéficiaires des dispositifs de Ladom. L’État encourage les actions des acteurs du secteur aérien visant à réduire les prix des billets d’avion et reste engagé à soutenir les Ultramarins dans leurs projets de mobilité.

Une semaine dédiée à l’environnement à Tsingoni

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La MEJ (l’espace jeunes) de Tsingoni ainsi que la mairie organisent une semaine dédiée à la propreté de la ville, pour un « Tsingoni sans déchets ». Ce lundi, avait lieu un nettoyage de plusieurs quartiers. Ce mardi, le rendez-vous est donné à 8 heures place de la Mosquée pour le nettoyage de la rivière. Jeudi, la plage et la mangrove Didrioni sont la cible de l’opération et le public est convié à 8 heures place Mariage en face de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC). Vendredi, de nouveau rendez-vous place de la Mosquée à 8 heures pour une visite et un nettoyage de la retenue collinaire de Combani. Le bilan de cette semaine s’effectuera ce samedi 4 mai autour d’un repas festif dès 9 heures, place Mariage.

Le court-métrage Laka sélectionné pour le prix Unifrance à Cannes

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Le court-métrage mahorais « Laka », réalisé par Germain Le Carpentier, a été sélectionné pour le 22ème prix Unifrance, qui se déroule pendant le Festival de Cannes. Unifrance est l’organisme chargé de la promotion du cinéma et de l’audiovisuel français à l’international. Un jury constitué de diffuseurs, d’exploitants et de cinéastes remettra plusieurs prix dans le cadre de ce concours le 23 mai, pendant le festival. « Après un passage très remarqué au Festival international du film de l’océan Indien, cette nouvelle marque un tournant dans l’histoire de notre département. C’est la première fois qu’un film mahorais représentera son territoire et sa culture sur la croisette », déclare l’équipe de production du film dans un communiqué. Le court-métrage sera diffusé dans le programme Outre-mer Tous Courts, le vendredi 3 mai, à 23 heures, sur Martinique la 1ère, puis sera disponible en replay sur la plateforme en ligne de France Télévisions.

La laverie solidaire d’Hajangoua inaugurée ce jeudi

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Une laverie solidaire est sur le point d’être inaugurée, ce jeudi 2 mai, au marché couvert d’Hajangoua. Cette initiative de la Communauté d’agglomération Dembéni – Mamoudzou (Cadema) vise à mettre en place une alternative afin de limiter le déversement des produits de lavage polluants dans les rivières, où il arrive à certains habitants, souvent vulnérables, de laver leur linge. « Cette installation a par ailleurs pour objectif d’apporter un mieux-être aux populations avec un accès à l’eau et à un lessivage sécurisé », indique la Cadema dans un communiqué. Cette installation doit aussi favoriser le lien entre les habitants et la cohésion sociale. Il s’agit de la deuxième laverie solidaire inaugurée dans la communauté d’agglomération.

Une cérémonie pour les retraités du Département ce mardi

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Un pot de départ est organisé pour les retraités de l’année 2022 du conseil départemental de Mayotte. Cet événement aura lieu ce mardi 30 avril à partir de 9 heures dans la salle de cinéma Alpajoe, à Mamoudzou. L’objectif de cette action est d’honorer les agents qui prennent leur retraite et de renforcer la cohésion entre les agents encore en activité. Une cinquantaine d’agents sont conviés pour l’occasion. Le public sera accueilli dès 8 heures et bénéficieront d’une animation musicale (shigoma) de 8h30 à 9h. Des trophées et cadeaux seront remis pendant le reste de la matinée, avant un cocktail le temps du midi.

Course de pneus : 300 jeunes qualifiés à Mamoudzou

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La dernière phase de qualification communale de la course de pneus de Mamoudzou s’est tenue ce dimanche, à M’tsapéré. Ils étaient près de 400 participants, jeunes, adultes et seniors, à disputer des circuits de 350 mètres et 1 kilomètre selon les catégories. À l’issue de la course des jeunes, 300 (100 filles et 200 garçons) âgés de 8 à 12 ans se sont qualifiés. Ils composeront la sélection communale lors de la quarantième édition de la course de pneus de Mamoudzou, qui aura lieu le 30 juin 2024.

Les sirènes se feront entendre ce premier jeudi du mois au lieu de mercredi

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L’ensemble des sirènes du SAIP (Système d’alerte et d’information des populations) réparties sur les communes de Mayotte concernées, seront déclenchées simultanément depuis le SIDPC (service interministériel de défense et de protection civile) de Mayotte tous les premiers mercredis du mois. Exceptionnellement suite aux directives nationales, le prochain déclenchement des sirènes est prévu pour le jeudi 2 mai, à 12h20.

Une réunion pour les aspirants créateurs d’entreprise à Chirongui

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La municipalité de Chirongui, en partenariat avec la BGE (Boutique de gestion espace) Mayotte, organise, ce mardi, à 9 heures, une réunion d’information destinée à toute personne souhaitant créer une entreprise. Le rendez-vous a lieu à l’espace numérique de Poroani. Pour toute information complémentaire, il est possible de contacter Echati Kassim au 06 39 96 57 71 ou Boustoini Nourdine au 06 39 71 81 97.

« Des aspirations légitimes parce qu’elles portent sur la justice »

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Président de l’association des maires de France, David Lisnard était en déplacement à Mayotte, dimanche et lundi. Ici, à l’aéroport de Pamandzi, avec Madi Madi Souf, président de l’association des maires de Mayotte.

Quoi de mieux qu’une visite de terrain pour comprendre des situations qui lui sont remontées depuis des années par les maires de Mayotte. David Lisnard, le président de l’Association des maires de France et maire de Cannes (Les Républicains), plaide pour un changement de doctrine au Quai d’Orsay dans le traitement de la question migratoire à Mayotte, où il était, ces dimanche et lundi.

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Un conteneur de la métropole pour « donner le sourire aux enfants »

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Les dons du conteneur censé arrivé au maximum au mois de décembre à Mayotte seront distribués en priorité aux jeunes et élèves de Tsoundzou 1 et 2, à Mamoudzou. Comme à ces enfants de l’association sportive du collège de Kwalé.

Killian Guibert, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Kwalé, à Tsoundzou 1, dans la commune de Mamoudzou, a lancé une cagnotte en ligne pour permettre de faire venir un conteneur de dons depuis la métropole, à destination des enfants. Il espère parvenir à une distribution en décembre maximum.

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Kylian Guibert, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Kwalé, a mis en ligne une cagnotte fin janvier afin de financer ce projet.

« En cours d’EPS, je remarque des enfants qui portent des tongs voire de temps en temps pas de chaussures, des vêtements tachés, troués ou toujours les mêmes vêtements… », témoigne Kylian Guibert, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Kwalé depuis septembre, à Tsoundzou 1, dans la commune de Mamoudzou. Alors « au lieu de ne rien faire » pendant la période des barrages et l’impossibilité pour lui de se rendre au travail, il lance l’idée de récupérer des dons en métropole et de les acheminer par conteneur à Mayotte. Une idée qu’il avait déjà en tête avant d’arriver sur l’archipel mahorais et qui s’est renforcée en voyant un collègue faire de même fin 2023.

Fin janvier, il met donc en ligne une cagnotte « Pour les enfants de Mayotte » afin de récolter 5.000 euros : 2.000 euros pour l’achat du containeur, 2.000 pour l’acheminement de la métropole vers l’archipel et 1.000 autres pour le transport intra-métropole. Ce jeudi 25 avril, 1.345 euros ont déjà été récoltés.

« Je savais que je n’allais pas être seul », déclare ce porteur de projet. Utilisant le statut de l’association sportive du collège sur les conseils de ses collègues et accord de sa direction pour être plus crédible, cet originaire de Manosque, dans le sud-ouest de la France, se rapproche d’abord de sa famille, ses amis et le directeur d’établissement de son ancien lieu de travail en Seine-et-Marne, pour organiser « de loin » différents points de collecte sur l’Hexagone (Marseille, Manosque, Paris…).

30 mètres-cube de vêtements, fournitures scolaires et de loisirs

Objectif : remplir un containeur de 20 pieds soit environ 30 mètres-cube de vêtements, chaussures, matériel sportif pour le collège à destination des élèves (comme des ballons, des plots, des coupelles voire des tee-shirts que des clubs sportifs n’utiliseraient plus), matériel scolaire, sanitaire (savons, serviettes, serviettes hygiéniques) et de loisirs (livres, jouets, vélos) … « Tout ce qui peut donner le sourire aux enfants et leur servir », résume celui qui signale également qu’il est aussi possible de faire des dons à Mayotte en prenant contact avec lui. « J’irai les chercher avec plaisir. »

Les premiers destinataires seront les enfants, pas seulement les collégiens, de Tsoundzou 1 et Tsoundzou 2. Mais selon ce qui aura été récolté, le jeune homme espère aussi faire des distributions à Tsararano où il habite. Aussi à Hajangua où il a créé du lien avec « 70 gamins » pendant les vacances scolaires de février en organisant, avec un collègue, pour les occuper, des tournois de football et de rugby tous les jours. Une distribution pourrait aussi avoir lieu au lycée de Tsararano et celui des Lumières, à Mamoudzou.

« J’avais dans l’idée que le conteneur partirait en avril de métropole mais avec les démarches je me dis ce sera un envoi en décembre maximum pour distribuer sur l’année 2024, 2025 », détaille celui qui découvre en tant que débutant la procédure avec la préfecture à réaliser pour conférer le statut d’utilité publique à l’association et ainsi convaincre des entreprises de réaliser des dons défiscalisés. Pour cette fois-ci, voire, dans d’autres temporalités si le projet peut, comme Killian Guibert le souhaiterait, devenir pérenne.

Lien de la cagnotte : Pour les enfants de Mayotte – Leetchi.com. Contacts : 07.70.03.02.97 ou solidaritepourmayotte976@gmail.com. Instagram : LesEnfantsDeMayotte

Une collecte au porte-à-porte pour sensibiliser au tri

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Rachad El-Amyne veut collecter les déchets recyclables directement auprès des ménages pour lutter contre la pollution.

Face à la problématique des déchets sur l’île, Rachad El-Amyne a créé une entreprise de collecte sur le principe du porte-à-porte. Le but est de faciliter le geste de tri en récupérant les déchets recyclables directement auprès des ménages, qui nauraient plus à se rendre jusquaux bornes. Il ne manque plus qu’à financer et lancer lactivité.

Aller chercher les déchets recyclables directement chez l’habitant, c’est l’objectif que s’est donné Rachad El-Amyne à travers la création de son entreprise Codeprades (Collecte déchets propreté ramassage déchets et sensibilisation). « Une grande partie de la population à Mayotte na pas encore intégré le geste de tri ni le fait d’amener ses déchets aux points de collecte », explique-t-il pour justifier son projet. Pour lui, il est compliqué de prendre l’habitude d’amener ses emballages à 100, 200, 300 mètres et même souvent plus quand on n’a pas été sensibilisé à l’importance du tri, et que, dans beaucoup de cas, on n’a pas de véhicule.

L’entreprise déploiera son activité dans un premier temps à Mamoudzou, auprès des société et administrations, mais surtout auprès des particuliers. Rachad El-Amyne compte passer voir vingt familles par village et les inscrire sur une liste, si elles sont d’accord pour bénéficier du service. Une fois cette liste établie, le planning sera organisé pour qu’une collecte ait lieu au moins une fois par semaine auprès de cent familles, auxquelles l’entreprise aura distribué gratuitement des sacs pour ranger leurs déchets. « Puis, on augmentera le nombre de ménages au fur et à mesure, jusqu’à s’étendre à tout le territoire si on est soutenu », annonce l’entrepreneur, qui compte recruter un chauffeur, deux agents techniques et une secrétaire comptable pour lancer l’activité de son entreprise, créée officiellement en février 2024. Pour cela et pour se doter du camion nécessaire à ce type de collecte, Rachad El-Amyne aimerait lancer prochainement les demandes de subvention.

Jusque-là, son projet est accompagné par la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress), avec laquelle il a signé une convention d’accompagnement jusqu’en 2025 qui lui a permis d’être aidé notamment sur l’élaboration du business plan de Codeprades.

« J’allais récupérer les déchets directement chez les gens »

En parallèle de la collecte, il souhaite également faire de la sensibilisation auprès des habitants. Un genre d’action auquel il n’est pas étranger. En 2018, il avait rejoint l’association Wusalama de Mandzarsoa, à M’tsapéré, Mamoudzou, pour laquelle il a été coordinateur bénévole. Une expérience au cours de laquelle il a déjà mené des projets d’installation de bornes de tri, comme près de la mosquée du quartier Mandzarsoa. Il a également suivi des formations dans le domaine, auprès d’associations comme Mayotte Nature Environnement. C’est pendant la pandémie de Covid-19 qu’il décide de quitter l’association pour se concentrer sur son projet d’entreprise. Lorsqu’il a constaté que l’installation de bacs de collecte ne suffisait pas réellement à convaincre la population de faire massivement le tri de ses déchets, il a voulu proposer une autre solution : le porte-à-porte.

Cet intérêt pour la préservation de l’environnement en collectant les déchets remonte à 2012, alors que Rachad El-Amyne, arrivé à Mayotte il y a onze ans, vivait encore aux Comores. « Jallais récupérer les déchets directement chez les gens en échange dune dizaine deuros par mois. À un moment, je moccupais dune vingtaine de ménages et je nettoyais aussi le quartier. Ça ma permis de me rendre compte de limpact de nos déchets », se souvient-il.

Collecter les déchets recyclables directement à l’entrée des maisons pourrait être une solution aux nombreux d’entre eux qui se retrouvent au centre d’enfouissement de Dzoumogné, normalement consacré aux ordures ménagères. En effet, 97% des emballages qui pourraient être recyclés finissent enfouis à Dzoumogné, ce qui réduit la durée de vie, normalement de trente ans, du centre construit en 2014.

Migrants à Cavani : 110 personnes ont été relogées ce mardi matin

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Une opération de relogement pour 110 personnes a été organisée, ce mardi matin, aux abords du stade de Cavani, à Mamoudzou.

Dès 6 heures, ce mardi matin, une opération de relogement a eu lieu aux abords du stade de Cavani où, selon le recensement réalisé par la préfecture, 320 migrants issus d’Afrique continentale vivent dehors. À 9 heures, cette opération encadrée par les forces de police et de gendarmerie est terminée. 110 personnes, essentiellement des femmes et des enfants ou des couples avec enfants, ont pu être relogées grâce à quelques possibilités d’hébergements d’urgence.

Après la prise en charge des 110 personnes, un nettoyage des lieux est intervenu dans la foulée.

Le sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine, Frédéric Sautron, déclare : « Comme le préfet de Mayotte s’y était engagé, on continue de proposer des logements autant que possible. Il y a toujours une grande tension sur les disponibilités. Tous les moyens sont mis pour endiguer cette situation ».
Plusieurs centaines de personnes sont encore regroupées dehors, boulevard Marcel-Henry, bien plus que le nombre recensé. Dans la foulée, une nouvelle opération de nettoyage par des agents techniques doit avoir lieu pour des questions de salubrité, en application de l’arrêté municipal pris le 20 mars par la Ville de Mamoudzou.

Un jeune homme de Bandraboua tué par arme à feu ce dimanche

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Sur fond de représailles, un jeune de 21 ans a été tué, ce dimanche soir, à Bandraboua, dans le nord de Mayotte. L’auteur présumé du tir aurait voulu se venger d’une agression survenue quelques heures plus tôt.

Ce dimanche, un peu après 18 heures, un jeune homme de 21 ans de Bandraboua a été tué par arme à feu. Le tragique dénouement de ce qui semble être un règlement de compte. La victime, apparemment bien connue dans la commune pour appartenir à une bande, aurait, plus tôt dans la journée, agressé un jeune d’une autre bande. Ce dernier est revenu dans la soirée avec un ami, qui lui aurait fourni l’arme.

L’auteur présumé du tir, qui a quitté les lieux sans savoir si la victime était décédée, serait directement parti au à l’hôpital de Dzoumogné, pour faire les constatations de ses blessures de l’après-midi, dans l’optique de porter plainte. C’est là qu’il a été interpellé, d’après Minihadji Mourtadhoi, directeur général adjoint (DGA) à la mairie de Bandraboua et chargé de coordination de la police municipale. Celui qui a fourni l’arme, poussé par ses parents, se serait rendu de lui-même à la brigade après les faits.

La police municipale, suivie de la gendarmerie, est intervenue dès le coup de feu entendu. Le corps n’a pas encore pu être remis à la famille, car il fait l’objet d’une autopsie. À Bandraboua, le DGA et ses équipes ont remarqué une hausse de la circulation des armes à feu au sein des bandes de jeunes ces derniers temps. « À chaque fois qu’il y a un débordement, on voit des armes à feu », relate ce dernier.

Des ateliers pour commémorer l’esclavage à Hajangoua

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Rachadi Saindou, président de la Cadema (communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou), a célébré la commémoration de l’abolition de l’esclavage ce samedi 27 avril au marché couvert d’Hajangoua, dans la commune de Dembéni. L’historien Inssa de Guizijou a, pour l’occasion, présenté un exposé sur les routes de l’esclavage oriental. L’héritage patrimonial, culturel et musical des populations déportées a également été abordé, notamment à travers des ateliers de danse, de cuisine et des jeux. Une volonté de nourrir la résilience à travers la créativité.

Le préfet rend hommage aux déportés à Dzaoudzi

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Ce dimanche, place de France, à Dzaoudzi, le préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville a présidé la cérémonie de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. Une cérémonie visant à entretenir la mémoire des personnes déportées ou qui se sont battues lors de la Seconde Guerre mondiale. « Ces cérémonies perpétuent l’engagement de préserver la mémoire de ces événements tragiques. Ne jamais cesser les efforts de promotion de la tolérance, de la paix et du vivre ensemble », écrit la préfecture de Mayotte sur ses réseaux sociaux.

Le corps d’un jeune homme retrouvé avec « une plaie au cou » à Tsingoni

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Ce vendredi matin, le cadavre d’un jeune homme d’une vingtaine d’années a été découvert à Tsingoni, par la police municipale, sur la voirie. Il présente « une plaie visible au cou », selon le procureur de la République, Yann Le Bris, qui confirme que l’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie.

Selon le Parquet, la victime a été identifiée.

Assises : dix ans de réclusion pour un membre d’une bande de La Vigie

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Fait-divers ayant provoqué des représailles meurtrières en Petite-Terre, l’agression au couteau sur un jeune homme de 24 ans proche de « la bande de Gotham » a occupé pendant deux jours la cour d’assises de Mayotte. Ce vendredi 26 avril, les juges ont reconnu coupable de tentative de meurtre Zinaïdine « Kiko » Souffou, un jeune homme de 22 ans. Ils l’ont condamné à une peine de dix ans de réclusion criminelle. Faisant partie d’une bande de La Vigie, il avait asséné « entre sept et onze coups de couteau » à son rival de Labattoir, le soir du 18 janvier 2021. Les deux protagonistes étaient sortis de prison peu avant. La victime (qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison en métropole) indiquait cependant ne pas connaître son agresseur et souhaitait simplement se rendre à La Vigie pour acheter des cigarettes, ce soir-là, en compagnie d’un ami plus âgé.

Dans deux mois, un nouveau procès d’assises aura lieu. Il concernera cette fois les nuits suivant cette tentative de meurtre. Les représailles très violentes de « la bande de Gotham » avaient entraîné la mort de trois individus dont deux mineurs en Petite-Terre.

Football : l’AS Rosador va chercher la Supercoupe de Mayotte aux tirs au but

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Ça y est, la saison 2024 du football mahorais est définitivement lancée. Avant le démarrage du championnat, l’AS Rosador de Passamaïnty et le Football club de M’tsapéré se sont retrouvés à Sada, ce samedi 27 avril, pour la finale de la Supercoupe de Mayotte. Dauphin du FCM en 2023 et vainqueur de la Coupe régionale de France, c’est le premier qui l’emporte sur le champion en titre. Mais le duel a tenu toutes ses promesses, puisque les deux clubs du sud de Mamoudzou n’ont pas réussi à se départager pendant le temps réglementaire (1-1). Aux tirs au but, c’est finalement Passamaïnty qui est allé chercher le premier titre de la saison (6-7).

Plus tôt, c’est le pendant féminin du Rosador, l’Unicornis Passamaïnty, qui a battu l’AS Jumelles de M’zouazia (4-1).

Crise de l’eau : des travaux dans le secteur Labattoir-Badamiers ce lundi

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L’alimentation en eau sera coupée prématurément, ce lundi, à 10h, dans le secteur Labattoir-Badamiers, en Petite-Terre. « Dans le cadre des travaux d’urgence engagés par Les Eaux de Mayotte, il est prévu une intervention sur le surpresseur alimentant le secteur Labattoir- Badamiers, ce lundi », indique la Société mahoraise des eaux (SMAE). L’interruption intervient quatre heures avant la coupure prévue à 14h. Concernant la remise de l’eau, elle se fera « [mardi] à partir de 16 h conformément au planning ».

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes