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Des insurgés anjouanais à Mayotte

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Discorde à la mairie de Mamoudzou

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Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a indiqué en marge de la séance de questions au gouvernement, mercredi 24 octobre, que des insurgés anjouanais étaient bel et bien arrivés à Mayotte. Ces derniers y ont demandé l’asile politique. 

À titre de rappel, pendant six jours, du lundi 15 au vendredi 19 octobre, en pleine médina à Mutsamudu capitale d’Anjouan, une quarantaine de rebelles ont pris les armes contre le président des Comores Azali Assoumani. Une insurrection – qui a fait plusieurs morts et blessés – à l’issue de laquelle des insurgés ont pris la fuite en direction de Mayotte. 

Mercredi 24 octobre, en marge des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur français Christophe Castaner, a déclaré que des insurgés étaient arrivés sur le territoire  et en avaient profité, par la même occasion, pour demander l’asile politique. « Certains insurgés se sont échappés » a-t-il indiqué, ajoutant que ces derniers se sont immédiatement présentés « aux forces de l’ordre et ont été placés sous la responsabilité [des] gendarmes ». Et d’ajouter : « Une enquête approfondie est conduite, évidemment en lien avec les autorités des Comores. Évidemment avec le président Azali. [Il s’agit de] comprendre d’abord ce qu’il s’est passé pour évaluer la capacité d’accueillir ces personnes et voir leur responsabilité dans les actes qui se sont commis à Anjouan, et entendre aussi leur demande immédiate d’asile politique ». L’annonce de cette nouvelle ne manquera sans doute pas de raviver les revendications des collectifs anti-immigration dans le 101ème département. Depuis fin juillet, les « Mamans » et le Collectif des citoyens de Mayotte s’opposent fermement à la réouverture du service des étrangers de la préfecture, dénonçant ce qu’ils qualifient de « régularisation massive » des Comoriens. 

La situation politique reste tendue depuis plusieurs mois dans l’Union des Comores suite à la réforme constitutionnelle de juillet, qui a ouvert le droit au président Azali de se représenter pour un deuxième mandat. Pour l’heure, les insurgés n’ont toujours pas été débusqués, les armes n’ayant toujours pas été retrouvées non plus. Une source anjouanaise a indiqué à Flash Infos, sous couvert d’anonymat, qu’à l’heure actuelle, les gendarmes comoriens procédaient « activement » à des fouilles dans l’enceinte de la médina et aux alentours. 

 

 

 

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