En procédant au démantèlement d’un réseau de trafiquants, le service central des enquêtes spécialisées a mis la main, à Ankadindratombo [Sud-Est d’Antananarivo], sur une montagne de faux dossiers ainsi que des centaines de cachets usurpés. Les personnes impliquées dans l’affaire fabriquent de fausses pièces telles que des cartes nationales d’identité ainsi que de faux documents : des certificats de résidence, de scolarité et de célibat, lesquels sont présentés à des services de police, des bureaux des communes ainsi que des compagnies aériennes, pour l’obtention de papiers d’immigration, passeport et visa.
Le gouvernement a, depuis 2013, interdit l’envoi d’employés vers des destinations comme le Liban, le Koweït et l’Arabie Saoudite. Malgré cela, des trafiquants de mèche avec des agences de placement arrivent à recruter des jeunes femmes désireuses de travailler dans ces pays en quête de main d’oeuvre domestique.
Huit suspects ont été arrêtés dont le “cerveau”, une femme âgée de trente-cinq ans. Celle-ci a été contrainte de mener la police jusqu’à l’artisan faussaire. Une enquête a permis aussi de remonter jusqu’à un cybercafé où le gérant scannait de vrais documents pour en produire des faux.
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