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Les Comores à la tribune des Nations Unies

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

C’est dans son discours construit en quatre points que le président comorien a abordé le désaccord qui persiste entre la France et les Comores concernant la souveraineté de Mayotte. Étonnamment, Ikililou Dhoinine n’a jamais nommé l’île devenue 101ème département français en 2011.

« La Communauté des Nations que nous sommes, a le devoir de s’auto-saisir des sujets qui, s’ils ne sont pas résolus équitablement, feront perdre à notre Organisation, sa crédibilité. C’est le cas de mon pays, admis comme membre de l’ONU, en vertu de la résolution 33 85 du 12 novembre 1975, réaffirmant la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé de quatre îles, mais dont, le processus de décolonisation, reste encore à parachever.
Dans cette deuxième rencontre, le Haut Conseil Paritaire aura à traiter, entre autres questions, celle relative à la circulation des personnes entre les quatre îles de l’archipel, en vue de mettre un terme aux drames qui endeuillent, quotidiennement, les familles comoriennes.
Des drames qui, le plus souvent, passent inaperçus auprès de l’opinion publique internationale, mais qui heurtent profondément, la conscience collective de mon peuple. Des drames qui heurtent également ce grand pays qu’est la France, dans ses valeurs humanistes que nous avons en partage.
En effet, au-delà du contentieux territorial entre les deux pays, il est d’une extrême urgence, de mettre un terme à cette tragédie humaine, dans le cadre de ce dialogue apaisé et engagé entre les deux parties et qui doit bénéficier du concours de notre organisation. C’est pourquoi, sur ce sujet et dans l’esprit de la Déclaration de Paris, ouvrant la voie à la construction d’une relation rénovée tournée vers l’avenir, j’ai récemment sollicité l’appui de la Commission de l’océan Indien, lors du Quatrième Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de cette organisation sous régionale, dont la France et les Comores sont membres. »

Par ailleurs, le président comorien a profité de son passage à la tribune pour aborder d’autres sujets d’actualité. Il a rappelé la nécessité de trouver une solution quant au conflit palestien, en affichant son soutien au peuple gazaoui ajoutant qu’une “solution équitable et urgente” devait être trouvée à ce différend qui a pratiquement “le même âge que notre organisation”.

Il est à noter qu’en fin de semaine dernière, suite à la réunion du conseil de défense convoqué en urgence après l’assassinat d’Hervé Gourdel, le gouvernement a choisi d’allonger les pays jugés à risques. La liste s’étend désormais à 40 états, dont les Comores. Les ressortissants français qui y résident ou y séjournent sont appelés “à la plus grande vigilance” sans pour autant céder à la panique.

M.C.

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