L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

L’AVC n’est pas une fatalité

À lire également

Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

L’objectif de cette journée est de rappeler les signes de reconnaissance d’une attaque cardiaque. La mort ou des dégâts cérébraux irrémédiables peuvent en effet être évités si la victime d’un AVC est prise en charge rapidement.
Le thème de cette journée qui se tiendra au Centre hospitalier de Mayotte, dans le hall du bureau des entrées est “AVC, agir vite c’est important”. L’ouverture de la journée de prévention est à 9h et se poursuivra jusqu’à 15h.

À Mayotte, 146 patients ont été hospitalisés en 2013 suite à un AVC. Longtemps considérée comme une fatalité, l’AVC est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine, dans ce cas, il est appelé infractus cérébral. Il peut aussi se produire suite à la rupture d’une artère, phénomène que l’on désigne par l’hémorragie cérébrale. Dans les deux cas il entraîne la mort des cellules cérébrales et l’arrêt du cerveau. Plus l’action est rapide face à un cas d’AVC, plus le patient a de chances de s’en sortir indemne.

On a dénombré 130 000 nouveaux cas d’AVC en France en 2013, et à peu près le même nombre chaque année. 25% des cas d’AVC concerne des personnes de moins de 65 ans. C’est aussi une cause de handicap, car un AVC a la capacité d’endommager définitivement des zones du cerveau, provoquant perte de mémoire et des dommages cérébraux irréparables.

Les maladies cardiovasculaires constituent la troisième cause de mortalité prématurée (avant 65 ans) sur le plan national.
À la Réunion, elles occupent la 1ère place à la différence de la métropole où les cancers devancent les maladies de l’appareil circulatoire. Une surmortalité prématurée par maladie cardiovasculaire, s’élevant à + 82,1% a été observée dans l’île. “On note d’ailleurs une surmortalité de + 109,3% pour les maladies cérébrovasculaires ainsi qu’une surmortalité de 89,5% pour les cardiopathies ischémiques”.

Les maladies de l’appareil circulatoire ont été responsables de près de 141 000 décès en 2011 en métropole, la majorité survenant chez des personnes âgées de plus de 75 ans (81%). La mortalité cardiovasculaire prématurée (avant 65 ans) représente environ 10% de la mortalité cardiovasculaire (15 000 décès/an en moyenne).
Elle est 3 fois plus élevée chez les hommes. La mortalité due aux pathologies cardiovasculaires a diminué de manière régulière et de près de 40% depuis le début des années 80.
“Cette diminution peut être attribuée à un meilleur contrôle des principaux facteurs de risque cardiovasculaire et à une amélioration de la prise en charge des patients lors de la phase aiguë d’une part et de la prévention des récidives et des complications d’autre part”, a noté l’Observatoire régionale de la santé dans son dernier rapport sur l’AVC.
Les taux de mortalité cardiovasculaire sont d’ailleurs parmi les plus faibles de l’Union européenne. Cependant, de fortes disparités existent entre les régions françaises. “Les inégalités sociales sont très marquées, avec une mortalité cardiovasculaire quatre à six fois plus importante dans les groupes socioprofessionnels les moins favorisés par rapport aux plus favorisés”.

A.T.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

À la Une

Wuambushu 2 : « Ça bouscule les quartiers, parce qu’on va chercher les gens »

Quelques maires et conseillers départementaux de Mayotte ont pu rencontrer François Xavier Bieuville, ce vendredi, en fin de matinée, dans l’hémicycle Bamana du conseil...

Le corps d’un jeune homme retrouvé avec « une plaie au cou » à Tsingoni ce vendredi

Ce vendredi matin, le cadavre d'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été découvert à Tsingoni, par la police municipale, sur la voirie. Il...

Migrants à Cavani : « Ça prendra du temps, il faut le reconnaître », estime François-Xavier Bieuville

Après l’opération de recensement de ce mercredi, une autre de nettoyage est intervenue, ce vendredi matin, devant le stade de Cavani, boulevard Marcel-Henry, à...

Trois cas autochtones de choléra confirmés à Koungou

Depuis lundi, trois cas de choléra dits « autochtones » ont été confirmés dans la commune de Koungou. Un homme, une femme et un bébé, qui...

Les migrants de Cavani chassés de la rue

Depuis les environs de 9 heures, ce vendredi 26 avril, un important dispositif de gendarmes et de policiers bloque l’accès au boulevard Marcel-Henry, devant...