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Adieu à la dernière chatouilleuse

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Après une longue vie de combat politique, Zéna Boinali, épouse Méresse, a rendu les armes ce samedi 12 avril à l’âge de 79 ans, suite à une longue maladie. L’annonce du décès de la dernière chatouilleuse a d’abord eu l’effet d’une onde de choc. Des quatre coins de l’île, les Mahorais, toutes catégories confondues, se sont mis en route vers le domicile familial de la défunte à Pamandzi, quartier Sandravoingue, pour un dernier adieu à l’une des figures emblématiques de la lutte pour Mayotte française et bras droit incontesté de Zéna Mdéré, l’icône de ce combat.

Les femmes étaient les plus nombreuses et les premières à défiler sans discontinuer devant la dépouille mortelle de celle qu’elles nommaient affectueusement la mère Méresse.

Pas de larmes, mais un profond chagrin qu’exprimaient en choeur, les chants du chengué, sorte de prière de rassemblement accompagnant tous les grands événements à Mayotte.

Face à l’ampleur de l’afflux de la population dans sa commune, le nouveau maire de Pamandzi Mahafourou Saïdali annonce des dispositions spéciales.
L’affrètement de bus pour assurer la navette à l’arrivée des barges à Dzaoudzi. De son côté, le conseil général décide de prolonger cette mesure sur l’ensemble de l’île et annonce la gratuité de la barge pour faciliter la circulation de la population entre Grande-Terre et Petite-Terre.

A la fin de la matinée, Pamandzi était noire de monde. Toutes les personnalités politiques que compte Mayotte se sont déplacées pour rendre un dernier hommage à celle qui fut aussi la première femme à entrer au Conseil général. En déplacement à l’extérieur, le préfet de Mayotte s’est fait représenté officiellement par le secrétaire général de la Préfecture, François Chauvin.

Tous les corps d’armes étaient également représentés au plus haut niveau. Outre les personnalités, beaucoup d’anonymes qui ont connu la génération des chatouilleuses, mais également des jeunes portés par l’aura de ces personnalités qui ont marqué l’histoire de leur île ou tout simplement venus exprimer la reconnaissance « à celles qui ont permis le développement de Mayotte », ont confié certains parmi eux.

Par milliers, les Mahorais ont bravé le soleil de plomb pour toucher ou porter sur leur dos le cercueil de Zéna Méresse, jusqu’à son dernier demeure. Un adieu de toute une population à une mère, à une combattante, en reconnaissance de son engagement pour que Mayotte demeure au sein de la France.

KES

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