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19/02/2010 – Ce que j’en pense …

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ette période de crise budgétaire pourrait être l'occasion de faire le ménage partout, pas seulement chez "les autres", mais au conseil général aussi… Au lieu de ça, et pour surfer sur le combat contre la vie chère comme l'ont préconisé les Etats généraux pour l'Outremer, on nous propose de modifier les tarifs douaniers. Très bien, l'occasion de baisser les taux sur 300 produits de 1ère nécessité. En espérant que les prix baissent… Mais vu l'état dans lequel les finances de la Collectivité ont été mises, nos élus augmentent bien plus encore les taxes et droits de douane sur plein d'autres produits… Au final, pour la majorité des ménages mahorais qui vivent avec très peu, la note sera moins salée, mais la population dans son ensemble payera 2,3 millions d'euros de plus en taxes, si la consommation suit les prévisions.

Et ces revenus supplémentaires ponctionnés sur les citoyens continueront à alimenter un panier percé. Aux STM, rien n'a changé… Et en cette période de crise, nos élus n'ont pas trouvé mieux que de voter à l'unanimité 650.000 euros pour… la construction d'une mosquée à Acoua. Elle sera sûrement belle, tant mieux. Mais ce n'est pas un investissement productif, et ce n'est pas la mission d'un service public de financer un bâtiment religieux. Il n'est pas du tout question de regretter la construction d'une mosquée, mais pas avec des fonds publics, pas en période de crise quand on demande à chacun des sacrifices.

Il est temps de privilégier les investissements productifs. La richesse ne viendra que de l'activité. C'est elle qui génèrera une hausse des recettes douanières et fiscales. C'est elle qui donnera aux élus visionnaires les moyens de leurs ambitions pour Mayotte. Ce n'est pas en taxant plus que les recettes augmenteront durablement, au contraire. C'est en soutenant l'activité économique locale. Tous les moyens doivent être mis là. C'est en achetant des produits locaux, fabriqués à Mayotte, par des salariés exerçant à Mayotte. Cela doit être un choix politique fort.

A tarif et qualité équivalents, tout recours à des entreprises installées à Mayotte doit être privilégié. Quitte à faire des efforts un temps pour permettre à ces entreprises, à ces artisans de se mettre à niveau. Quitte à payer un peu plus cher, pour une qualité légèrement moindre. Mais faute d'efforts de chacun, et des pouvoirs publics en premier, ces entreprises disparaîtront. Et il n'y aura plus personne pour acheter les produits importés et taxés. Il n'y aura plus personne pour payer les salaires des fonctionnaires et agents publics. Il n'y aura plus d'argent pour construire des mosquées à Acoua, ou une salle de spectacles digne de ce nom.

 

Laurent Canavate

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