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17/12/09 – Un survol de l’océan Indien pour recenser la biodiversité marine

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

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Financée par l'agence des aires marines protégées dans le cadre du programme d'études et de conservation des mammifères marins de la Commission de l'océan Indien (COI), une campagne scientifique de survol de tout le sud-ouest de l'océan Indien vient de commencer à Mayotte. Sous l'égide d'Olivier Van Canneyt, biologiste au centre de recherche sur les mammifères marins à l'université de la Rochelle, cette mission regroupe une dizaine de scientifiques venus de toute la région : Madagascar, Seychelles, Maurice, Réunion et les Comores, même si ce pays n'aura pas d'observateurs à bord des deux avions qui vont survoler la zone. Le but de l'agence est d'aider les politiques dans la mise en oeuvre des aires marines protégées, mais aussi de mettre au point des programmes de connaissances permettant de déterminer les indicateurs de biodiversité en mer et les habitats remarquables, qui peuvent être à cheval sur les frontières entre Etats, d'où l'importance d'une coopération régionale en la matière. L'université de la Rochelle coordonne le programme avec des membres de 7 associations ou ONG, notamment un membre des Naturalistes de Mayotte, et deux agents dela Brigade nature. L'année dernière, un programme similaire de survol de la ZEE de Guyane et des Antilles a déjà été effectué.

Cette fois-ci, le but est donc de couvrir les eaux françaises de l'océan Indien, notamment celles de Mayotte et des îles Eparses, mais aussi étrangères, grâce à une coopération de tous les organismes de la région qui travaillent sur les mammifères marins. Les deux avions, fournis par Madagascar Trans Aérien et Aéro Sotravia (France), sont équipés d'hublotsbulle et d'équipements de sécurité pour le vol hauturier. Ils vont survoler la mer à 200 m d'altitude avec des transepts parcourus à la vitesse de 90 noeuds. Cette méthodologie permet de repérer les oiseaux, les cétacés, les grands poissons pélagiques comme les raies et les requins, les tortues et les bateaux de pêche. "Ces survols nous permettront de recueillir des données pour avoir une image globale de l'utilisation de cet espace par les hommes et les animaux", explique M. Van Canneyt.

Les survols, qui ont commencé mardi dans la ZEE de Mayotte, doivent durer 3 à 4 mois sur une surface d'un million de km², soit 40.000km de transepts parcourus avec deux avions. L'échantillonnage de la zone sud-ouest de l'océan Indien s'est faite en fonction des différents habitats, de Diego-Suarez à l'archipel des Comores en passant par les Glorieuses et le banc du Geyser, de Tuléar à Europa et Bassas da India, de la baie d'Antogil à Sainte-Marie et Tromelin, pour finir par les eaux réunionnaises et mauriciennes. Un premier rapport de campagne sera restitué au mois de mars. "On espère organiser un séminaire en septembre à Mayotte ou à Madagascar pour partage ce travail de valorisation scientifique. Les données seront restituées aux établissements publics des pays et les ONG aussi y auront accès", précise le chercheur.

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