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09/04/2010 – Bourses d’études

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

 

{xtypo_dropcap}"A{/xtypo_dropcap}vant de parler des aides, il faudrait chercher à comprendre raisons de l’échec de nos étudiants en Métropole", estimait Saïd Omar Oili lors du vote du rapport lundi 29 mars. L'échec massif des étudiants mahorais, un vaste sujet qui a été quelque peu éludé pour mieux se recentrer sur l'ordre du jour : la modification du dispositif d'aides aux lycéens et étudiants mahorais en Métropole, qui vient compléter la bourse nationale.

Il y a quelques mois, la simple préconisation de la Chambre territoriale des comptes de réorganiser le système des bourses pour réduire les dépenses avait déjà provoqué un tollé chez les étudiants et chez certains élus.

"Tout en réaffirmant l'importance de l'éducation des jeunes mahorais, qui reste une de ses priorités, la Collectivité départementale s'efforce de rendre plus efficientes les aides qu'elle apporte pour leur offrir de meilleures conditions d'accès et de réussite aux études", précise donc le rapport. Autrement dit, on ne fait pas d'économie sur le dos des jeunes, on se contente d'améliorer.

Plusieurs modifications au dispositif sont toutefois à mentionner, avec d'abord un échelonnement des montants attribués selon des critères de revenus, comme le fait le Cnous pour les bourses nationales. Jusqu'ici, tout lycéen partant en Métropole et ayant droit à une bourse nationale touchait 5.400€ d'aide de la Collectivité pour l'année. Désormais, selon les revenus des parents, la bourse variera entre 2.700€ et 5.400€. De même pour les étudiants, d'un montant fixe de 2.360€, on passe à une graduation allant de 400€ pour l'échelon 0 à 2.360€ pour l'échelon 6. La prime d'installation de 500€ pour les primo partants est maintenue.

 

Favoriser les études à l'étranger

 

Autre changement, les étudiants poursuivant à l'extérieur des formations universitaires disponibles à Mayotte ne seront plus pris en charge par la Collectivité, "dans la perspective de la mise en place de l'antenne universitaire à Mayotte". Un meilleur contrôle des jeunes est également souhaité, avec la suspension des aides "au bout de 60 demi-journées consécutives d'absences injustifiées", soit tout de même plus d'un mois de cours.

D'autres mesures sont mises en place pour favoriser la réussite des jeunes mahorais, à savoir un soutien complémentaire offert aux étudiants en préparation d'entrée dans les grandes écoles, les facultés de médecine ou autres, en remplacement de la prise en charge des frais de scolarité dans le privé. On note également l'élargissement de la prise en charge des études dans les pays étrangers, "pour donner ainsi toutes les chances aux étudiants de se mesurer aux autres et de découvrir des expériences nouvelles."

L'accent est également mis sur les stages : "il est proposé de les accompagner pour effectuer leur stage dans leur lieu d'études, sachant que le dispositif Passeport mobilité permet de bénéficier d'un billet aller retour qui pourrait être utilisé éventuellement en cas de stage à Mayotte".

Lors de la séance plénière, le conseiller général de Mamoudzou 2 Zaïdou Tavanday préconisait également la mise en place de prêts d'honneur à taux 0 pour les bons élèves n'ayant pas droit à la bourse. Répondant aux critiques de ses confrères quant à l'échec massif de nos étudiants, Hadadi Andjilani, conseiller général de Ouangani et président de la commission d'octroi des bourses et des aides, estimait qu'il fallait se demander "quel est le degré de responsabilité des jeunes ? Nous prenons les nôtres, à eux de prendre les leurs !"

 

Hélène Ferkatadji

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

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