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07/05/2010 – Education

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap} Mayotte, la destination “naturelle” pour les études, les vacances ou s’installer pour commencer une nouvelle vie est la France métropolitaine. Mais, depuis quelque temps, la ville de Sydney est quasiment aussi proche de Mayotte que l’est Paris, grâce à la liaison d’Air Austral qui relie directement l’île de la Réunion voisine à la plus grande ville australienne. De plus en plus de Réunionnais regardent donc désormais à l’est.
“On a de plus en plus de demandes de renseignements venant de Réunionnais. Il y a beaucoup d’intérêt et le vol coûte à peu près la même chose que pour aller à Paris”, résume France Arnaud, directrice de Boomerang Australia, cabinet de conseil spécialisé dans l’aide au séjour linguistique, estudiantin ou professionnel en Australie. “L’anglais est important aujourd’hui et même si l’Afrique du Sud est toute proche, l’Australie est un énorme pays et n’a pas le même niveau de violence que l’Afrique du Sud”, argumente France Arnaud.
La directrice de Boomerang Australia possède aujourd’hui la double citoyenneté française et australienne. Arrivée dans le pays des kangourous en 1992, elle n’en est plus partie. “J’en avais marre de l’Europe, j’ai adoré le pays et j’ai créé Boomerang Australia en 2000 pour faire partager ma passion de ce pays. Auparavant, je travaillais dans le domaine de l’éducation internationale”, explique-t-elle.
Boomerang Australia se charge donc de faciliter les démarches à toute personne qui souhaite tenter le pari australien. Toutefois, tout n’est pas simple et le cabinet propose d’étudier chaque situation au cas par cas, gratuitement (le cabinet est rémunéré par les institutions australiennes) avec des experts pour trouver la meilleure solution.

Le visa vacances-travail, sésame le plus accessible pour un séjour longue durée

Ainsi, pour les jeunes de 18 à 30 ans, le visa vacances-travail reste la façon la plus simple de visiter l’Australie. Ce visa permet de travailler à temps plein pour 6 mois maximum chez un même employeur et de rester pour une durée de 12 mois en Australie, à condition d’avoir au moins 3.000 € en poche lors de son arrivée. Pour ceux qui souhaitent étudier, un visa étudiant est accessible, mais le coût de l’université est relativement cher (entre 6.000 et 10.000 € l’année), sans compter les frais de logement, de nourriture, de santé et toute autre dépense personnelle.
Quant à l’installation définitive, France Arnaud conseille aux candidats de bien réfléchir avant de tout quitter pour l’Australie. “Nous conseillons aux familles de ne pas se précipiter, de ne pas tout vendre avant de se rendre en Australie. Il faut bien que le projet murisse, car il se peut que le pays ne vous plaise pas”, prévient France Arnaud. Le plus souvent, il faut être sponsorisé par une entreprise établie en Australie pour pouvoir obtenir la résidence permanente.
Toutefois, Boomerang Australia conseille aux candidats de venir avec un visa étudiant pour suivre un programme de formation, puis éventuellement faire une demande de résidence permanente une fois sur place. Boomerang Australia propose également des Starter Packs à l’arrivée en Australie pour faciliter toutes les démarches sur place (ouverture d’un compte en banque, recherche d’emploi, obtention de l’équivalent d’un numéro de sécurité sociale, etc.) et assurer un suivi par des francophones durant tout le séjour.
A Mayotte, quelques candidats se sont manifestés et France Arnaud est venue les rencontrer pour les rassurer sur les démarches à accomplir. Pour tous les autres, il reste à consulter le site internet du cabinet pour avoir plus de renseignements et pourquoi pas séjourner au pays des Aborigènes.

Faïd Souhaïli

Légende photo :
La plage de Bondi Beach est l’un des sites touristiques que Boomerang Australia fait visiter aux enfants qui effectuent un séjour linguistique à Sydney.


Quatre semaines pour améliorer son anglais
Boomerang Australia propose des séjours linguistiques à destination des 15-18 ans. D’une durée de 4 semaines, ces séjours allient cours d’anglais intensifs (18 à 19 heures par semaine) au Milton College au nord de Sydney et visites touristiques et culturelles dans Sydney et autour de la capitale de l’état de Nouvelles-Galles du Sud.
Les enfants séjournent dans des familles d’accueil pendant tout le mois de juillet. Le coût du séjour (le billet d’avion n’est pas compris) est de 2.900 AUS $ (soit 1.900 €) et n’inclut pas l’assurance santé durant le séjour. Pour les personnes intéressées, il y a encore une possibilité de s’inscrire. Pour plus de renseignements, contacter France Arnaud à sydney@boomerangaustralia.com.

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