Les recherches se poursuivent, jeudi, pour tenter de retrouver les boîtes noires de l'appareil. C'est par erreur que le secrétaire d'État français à la coopération Alain Joyandet avait déclaré mercredi que le signal d'un des enregistreurs de vol de l'avion avait été détecté. Cette information qu'avait confirmée peu après le secrétaire d'État aux transports Dominique Bussereau a été démentie ensuite par les militaires qui participaient aux recherches. Il y a, en fait, eu une confusion sur le type de signal. "Les Transall ont capté le signal d'une balise de détresse de l'Airbus et non d'un enregistreur", a indiqué une source militaire. Des avions français et américains se sont joints aux opérations de recherche menées par une flottille de bateaux comoriens dans l'océan Indien. La France a dépêché un avion et deux navires dans la région. Les États-Unis ont envoyé un hélicoptère pour participer aux recherches et un avion chargé de fournitures.
Cinq experts sont aussi partis mercredi de Paris pour les Comores, où ils rejoindront trois policiers spécialisés en poste à Mayotte. Ils ont pour double mission de travailler à l'enquête sur les causes de l'accident et à l'identification des victimes.
Avec lepoint.fr