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La Sogea souffle ses 40 bougies

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La société Sogea (société de gestion de l’eau et de l’assainissement) fêtait hier dans ses locaux à Kaweni, ses 40 ans de présence à Mayotte. Entreprise historique de l’île qui a même donné son nom à une route bien connue à Mamoudzou, la Sogea se projette vers l’avenir en réaffirmant son souhait de continuer à contribuer au développement du 101ème département. 

Tous les principaux acteurs économiques de l’île étaient réunis jeudi soir au siège de la Sogea. Environ 400 invités venus pour célébrer le 40ème anniversaire de cette grande entreprise de BTP de l’île qui emploie pas moins de 300 personnes. Si cette soirée était l’occasion de festivités en tout genre (concert, chigoma etc.), c’était aussi l’occasion des discours. Le premier à avoir pris la parole fut Thierry Pitel, jeune directeur régional adjoint de la société âgé de 33 ans et fraîchement arrivé il y a 4 mois à Mayotte. Lors de sa prise de parole, le dirigeant a rappelé sa joie d’avoir intégré « cette grande famille » qu’est la Sogea Mayotte. Il a également rendu hommage à ses prédécesseurs « qui ont hissé l’entreprise au premier rang de l’économie mahoraise ». Il n’a pas non plus manqué de rappeler les objectifs de la société à savoir proposer des « équipements  ingénieux et innovants »,  « apporter des solutions constructives et économiques », « anticiper les risques et les aléas », « assurer la sécurité des employés » ou encore travailler pour la « parité et la mixité » au sein du groupe. Sur ce dernier point, Thierry Pitel a d’ailleurs annoncé le recrutement prochainement de la première mahoraise conductrice d’engins de chantiers de plus de 5 tonnes.


→ Le directeur régional de Sogea, Mauro Lisa.

Mauro Lisa lui a ensuite succédé au micro. Le directeur régional de Sogea est lui revenu sur l’histoire de l’entreprise installée dans l’île en 1977. « À l’époque on avait un bungalow en guise de local avant de s’agrandir et d’arriver où nous sommes aujourd’hui », se remémore le chef d’entreprise qui y allait également de sa petite anecdote: « On n’avait pas de climatisation, les feuilles sur le bureau collaient aux avant-bras ». Des souvenirs qui n’ont pas manqué de faire rire les convives. Mauro Lisa a par ailleurs,  retracé pendant 5 minutes « l’aventure Sogea » comme il l’appelle. « Elle est étroitement liée au développement de l’île à travers les travaux d’adduction de l’eau potable ». C’est en 1983 qu’ouvre l’usine de potabilisation de Mamoudzou au sommet de la côte qui porte le nom de l’entreprise désormais. « C’est l’illustre président du Département Younoussa Bamana qui l’avait baptisé ainsi. C’est d’ailleurs la seule route de l’île qui porte le nom d’une entreprise », a rappelé le directeur régional. Mais avant d’être la Sogea, l’entreprise portait le nom de Sobea. En 1987, le changement de nom s’opère. En 1992, la société obtient son premier contrat d’affermage. En 1995, un service d’exploitation distinct de la partie travaux est créé. Puis en 2008, l’entreprise obtient la triple qualification environnement. En 2013, l’entreprise compte  six unités d’eau potable et une usine de dessalement pour 39 000 abonnés. Mais c’est en 2014 que l’entreprise est scindée en deux avec la création de la Smae (Société mahoraise d’assainissement et d’eau), la Sogea ayant infléchi depuis 3 ans son activité vers le bâtiment et les travaux publics. 

En guise de conclusion, Mauro Lisa, a évoqué l’avenir: « Mayotte est à un tournant de son histoire en termes de développement, et la Sogea est consciente de cet enjeu et nos équipements s’organisent pour relever les divers défis en cours et à venir ». 

 

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