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Mayotte, solidaire avec Paris

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Les mines sont fermées, la tristesse et la colère sont palpables. Seuls les bruits du vent et de la circulation se faisaient entendre lors d’une minute de silence symbolique tenue par environ 300 îliens. En ce premier jour de deuil national, ils se sont rassemblés Place de la République pour dire « stop au terrorisme » et afficher leur soutien aux victimes et à leurs familles. Parmi eux, des proches ou des amis étaient à Paris au moment des faits mais fort heureusement aucune victime n’est à déplorer de leur côté. Une chance que d’autres n’ont pas eu… « Ce qui m’a frappé, c’est qu’à travers ces actes de terrorisme, on se soit attaqué en grande partie à la jeunesse », explique en sanglot l’un des participants. En effet, nombreuses étaient les victimes âgées entre 20 et 30 ans sortis boire un verre, assister à un concert ou un match de foot.

Des réfugiés syriens s’associent à la mobilisation

Lors de cette mobilisation, les profils divers et variés se mélangeaient. Musulmans, chrétiens ou encore athées, ils ont répondu présents aux appels qui circulaient sur les réseaux sociaux et par textos. Ils sont à l’image de cette France black-blanc-beur. Parmi eux figuraient notamment des réfugiés syriens qui tenaient à témoigner de leur tristesse et de leur opposition au fanatisme religieux. « Ces gens qui ont commis ces meurtres ne sont pas des musulmans, ils ne sont même pas des êtres humains », lance Tammam 50 ans, qui a fuit la guerre dans son pays il y a 5 mois. Son compatriote Dahli, 28 ans partage la même opinion: « ce qui est arrivé à Paris c’est ce que nous avons fui chez nous ». Originaires d’Homs et Alep, ils sont respectivement ingénieur et enseignant, ils n’ont qu’un seul souhait : s’intégrer et pouvoir travailler. Le plus jeune a déjà obtenu un contrat dans une association tandis que son aîné attend toujours d’obtenir son titre de séjour.

Touchés dans leur cœur par les événements de Paris, ils comptent se joindre à un nouveau rassemblement pacifique initié par les syndicats professionnels. Il se tiendra le 21 novembre prochain encore place de la République pour que l’île manifeste une fois de plus son soutien aux familles de nombreux innocents tombés sous les balles de la barbarie.

Gauthier Dupraz

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