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23/06/10 – Le mouvement contre la vie chère repoussé au 7 juillet

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Annoncé il y a deux semaines comme un mouvement d'une ampleur sans précédent, sur le modèle de l'embrasement de la Guadeloupe en début d'année dernière, le mouvement contre la vie chère est peu a peu repoussé et s'annonce moins virulent. Pour éviter de gêner les examens de fin d'année des lycéens, le collectif qui regroupe l'association des consommateurs (Ascoma), le collectif des citoyens perdus, la CFDT conseil général et les syndicats enseignants FO et Snuipp, a choisi de repousser la manifestation au 30 juin. Une date qui leur permettait également de "réserver un accueil chaleureux à notre ministre de l'Outremer", qui devait arriver le 1er juillet. Lors de la conférence de presse mardi après midi, le collectif a appris des journalistes que non seulement des épreuves du bac ont lieu le 30 juin, mais en plus Marie-Luce Penchard a repoussé sa visite au 8 juillet. Décision a donc été prise d'organiser le mouvement le mercredi 7 juillet. Sur le fond, le collectif a choisi de protester contre la vie chère, un combat qui se décline sur plusieurs thématiques.

"L'économie ne pourra rependre que si la population a les moyens de consommer", averti El Anrif, de la CFDT CG. Sur la formation des prix, le président de l'Ascoma Riffay Saïd Hamidouni estime qu'il faut "arrêter de subventionner les monopoles". Il demande également le droit au compte bancaire pour tous, avec la baisse des tarifs des services bancaires et des taux de crédit, ainsi qu'une commission pour surveiller les prix du carburant, comme il en existe dans les autres Dom. L'eau, l'assainissement, les assurances, le transport, sont autant de domaines dans lesquels l'Ascoma dénonce des injustices. Un document complet étayant les arguments du collectif est en cours de préparation. "Nous demandons simplement de la transparence sur la question des prix", précise Port-Saïd, du Snuipp. "L'observatoire des prix doit être vraiment opérationnel depuis 2007, il est temps de s'y mettre réellement."

Temporisant les propos virulents de la première conférence de presse, qui annonçait un mouvement type LKP en Guadeloupe, Ansoir Abdou, du collectif des citoyens perdus, rappelle que leur but est avant tout "trouver une solution par le dialogue. Certains essayent de l'éviter depuis trop longtemps. La population ne croit plus aux promesses, il faut des actes. Le collectif contre la vie chère lance ainsi un ultime appel à la ministre, dont la visite ne cesse d'être repoussée, pour qu'elle "discute des vrais problèmes avec la population". Le mouvement commencera le 7 juillet et pourrait durer si rien ne se passe.

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