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22/06/09 – Leur programme d’aménagement est le nôtre !

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

La section UMP de la commune de Tsingoni a tenu une conférence de presse samedi à Combani. L'objectif de ce rassemblement était de remettre les points sur les i quant aux déclarations de la municipalité actuelle dans le journal de la commune, sorti le 8 mai dernier. "Nous sommes sidérés de voir les élus mentir à la commune. Nos projets font la une du journal municipal et à l'approche de la décision du Conseil d'Etat, ils avancent des propos creux et maladroits et chacun cherche à sauver sa peau. L'échec de la majorité aux prochaines élections cantonales et municipales sera inévitable" a déclaré Ahamada Abdou, président de la section UMP de Tsingoni et ancien conseiller général. La section UMP considère que la majorité municipale menée par le socialiste Ibrahim Boinahery n'au aucun projet et s'approprie ceux de la municipalité dirigée par Ali Souf. 

Ahamada Abdou affirme que la commune a été gérée convenablement par l'UMP et que le principe en vigueur était "pas d'engagement de travaux sans avoir reçu aux préalables les fonds qui y correspondent". "Ils se plaignent d'une dette s'élevant à 1,8 million d'euros. La municipalité précédente a du se serrer la ceinture pendant plus d'un an et demi quand elle est arrivée au pouvoir en 2001 puisque le maire et ses adjoints n'ont pas touché leurs indemnités. Là, ils produisent un journal onéreux et se permettent de calomnier les gens" enrage Ahamada Abdou. Pour lui, le développement économique n'avance pas, des marchés ont été retirés à des entrepreneurs de la commune sousprétexte qu'ils sont de l'UMP, la commune a été mise sous tutelle malgré "l'expertise d'un docteur en finances" (est ici visé, sans être nommé, le jeune conseiller municipal Ali Abdou, en charge des finances de la commune).

"On assiste à la mort à petit feu de la commune. Mais bientôt ce sera fini, il y aura un retour aux urnes et donc un retour à la normale" anticipe le président de la section UMP de Tsingoni. Il faut dire que le verdict livré par le Conseil d'Etat pour la commune de Sada donne de l'espoir à l'UMP. Pour des irrégularités constatées dans l'émargement des procurations, le Conseil d'Etat a annulé les élections à Sada. Comme le motif est le même à Tsingoni et qu'il y a déjà eu un retour aux urnes à Chiconi, il devrait logiquement en être de même dans la commune de Tsingoni.

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