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20/02/2009 – Réponse ouverte à Hadadi Andjilani

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{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}u début, j’ai cru avoir mal entendu, puisque j’ai un M2, je fais en ce moment un IEJ afin de préparer l’examen d’avocat et le concours de la magistrature, et on m’a octroyé une bourse au rabais car je n’ai pas la bourse nationale. Donc je n’ai pas compris l’intervention de M. Andjilani.

Mais le lendemain, mercredi 11 février, ce dernier a réitéré ses propos : "Le conseil général apporte son concours à tous les jeunes qui ont un projet de réussite, jusqu’à ce que le jeune décide d’arrêter ses études, que ce soit en M2 ou en doctorat, il n’y a pas de critères de bourses nationales".

Aujourd’hui à la lumière des propos tenus par le conseiller général de Ouangani, je pense qu’une clarification concernant les modalités de l’attribution de la bourse de Mayotte est nécessaire. En effet, si la bourse nationale n’est plus exigée pour les étudiants à partir du M2 (jusqu’à preuve du contraire l’obtention de la bourse nationale est une condition de l’attribution de la bourse de Mayotte), pourquoi nous demande t-on de fournir un certificat d’attribution de la bourse nationale accompagné de l’avis d’imposition des parents ? De plus, pourquoi les élèves qui n’ont pas la bourse nationale ne bénéficient pas en principe de la bourse de Mayotte ? J’ai vécu la même mésaventure l’année dernière en Master 2. Je n’ai bénéficié d’aucune aide de la CDM car je n’avais pas droit à la bourse nationale.

Il y a une contradiction entre les propos de M. Andjilani et la réalité, par conséquent je me demande quelle est la règle applicable : celle énoncée par M. Andjilani ou celle appliquée en réalité par la Dasu ?

En effet, dans mon cas si on n’exige plus l’attribution de la bourse nationale, je ne vois pas pour quelle raison, on m’a attribué une bourse exceptionnelle de 500€ a l’année, alors que les étudiants bénéficiant de la bourse nationale se voient octroyer une bourse de 4000€. Mon exemple montre bien la différence entre les propos du conseiller général et la réalité.

Par conséquent en mon nom propre et au nom des étudiants, je demande que l’on nous indique clairement quels sont les textes et procédures applicables, car en effet en la matière il règne une grande opacité. Dans un souci de clarté également, il est souhaitable que la Dasu généralise les réponses écrites aux demandes de bourses pour une meilleure information des étudiants.

Pour terminer, je souhaiterai dire à M. Andjilani que je suis ambitieux et motivé pour devenir avocat ou magistrat et qu’apparemment il y a eu incompréhension de ma part. Ainsi, je souhaiterais que la commission réexamine ma demande d’aide exceptionnelle sans tenir compte de l’avis d’imposition de mes parents et de la non-attribution de la bourse nationale.

 

Yanis Souhaili

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