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19/06/2009 – Vidéo Marmailles – Parole aux images

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}ême si les plans étaient au début un peu tremblants, la prise de son quelque peu aléatoire et les jeux d'acteurs plutôt hésitants, les films étaient tous hilarants et les parents ont pu apprécier la progression de leurs enfants au cours de l'année écoulée. Les scénarii sont écrits par Sabrina à partir des idées des enfants, mais ce sont eux qui font ensuite les dialogues.

Dans les 16 courts-métrages réalisés, tous les genres cinématographiques ont été revisités : le film d'horreur, le burlesque en noir et blanc, le western, le conte de fée, la télé-réalité… Il y avait même des effets spéciaux en "blue screen" !

"Ces ateliers sont une initiation aux métiers du cinéma : cadreur, metteur en scène, script, clap-man, preneur de son et costumier", explique Sabrina, qui encadrait déjà ce genre d'ateliers avec des adultes quand elle était à Rennes en Métropole. Mais elle préfère travailler avec les enfants car "ils sont toujours émerveillés, toujours prêts à apprendre et ils ont une véritable assiduité". Les parents lui ont fait remarquer que désormais, ils ne peuvent plus regarder de films avec leurs enfants sans qu'ils voient les défauts de réalisation ou qu'ils leur expliquent les techniques de tournage et de montage.

 

Apprendre les coulisses du cinéma

 

"Maintenant, ils savent donner les répliques, faire de la mise en scène et ils ont tous fait au moins une fois le réalisateur", précise Sabrina, qui s'est pour sa part chargée du montage de tous les "rushs". Un enthousiasme partagé par les enfants, qui n'ont pas tari d'éloges sur ce que ces ateliers leur ont beaucoup apporté sur le plan personnel.

Pour Yassra, 13 ans : "On n'a plus trop peur de parler en public maintenant. Et ça nous a appris les coulisses du cinéma". Hugo, 12 ans, faisait partie des meilleurs acteurs : "On prend de l'assurance devant la caméra, on ne récite plus le texte, on le dit naturellement". Marion, 11 ans, s'est aussi bien amusée : "J'adore être actrice, c'est vraiment amusant, on se déguise, on se maquille et on invente plein de personnages". Orianne, 11 ans, a elle adoré le côté technique : "J'ai appris à filmer plus droit, sans avoir des cadres flous. Je sais aussi choisir les meilleurs plans et capter l'émotion des acteurs."

Après plus d'une heure de projection et les applaudissements soutenus du public, les enfants sont tous repartis avec leur DVD sous le bras, en espérant pouvoir participer encore à ces ateliers l'année prochaine. Entreprise indépendante, Parole aux Images est passée en association depuis quelques mois sous le nom de "Silence, ça tourne !".

Sabrina compte renouveler l'expérience à la rentrée, mais seulement avec des adolescents "pour faire des films de meilleure qualité et leur donner plus de connaissances techniques et pas seulement sur l'écriture et le jeu d'acteur". Elle proposera également du théâtre d'improvisation ouvert à tous. Une initiative qui devrait encore susciter de nouvelles vocations…

 

Julien Perrot

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

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