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09/06/10 – Les instituteurs veulent faire durer le mouvement

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

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La grève des instituteurs n'est pas finie et ne s'essouffle pas, c'est le message qu'on voulu faire passer les dirigeants du Snuipp Mayotte mardi en fin de journée, alors qu'ils installaient groupe électrogène, enceintes et percussions devant les grilles de la préfecture, pour montrer leur détermination à rester jusqu'au bout. "Il y a deux types de mouvements : ceux qui durent une journée et ceux qui s'inscrivent dans la durée, nous avons choisi de passer à la seconde solution, évidemment on ne peut pas rassembler le même nombre de personnes dans la durée, mais nous sommes toujours là, il n'y a pas d'essoufflement comme certains le prétendent", affirmait Rivo, secrétaire général du Snuipp Mayotte mardi soir. Mardi matin, pour ne pas changer, les manifestants ont bloqué le rond point SFR à Kawéni, mais se sont fait déloger par les forces de l'ordre en fin de matinée, et on donc reprit la marche sur la route de Kawéni, avant d'aller se rassembler au conseil général.

Dans les jours qui viennent, les manifestations et blocages continueront, "mais nous seront là aussi, à la préfecture, pour se rappeler au bon souvenir du préfet. On ne s'arrêtera plus." Les leaders du mouvement, qui annoncent environ 60% de grévistes encore ce mardi, seul chiffre en notre possession puisque le vice rectorat ne communique pas sur le sujet, affirment avoir le soutien des familles. "Aujourd'hui nous avons demandé aux parents d'élèves de garder leurs enfants chez eux, c'est ce qu'ils ont fait. Dans les écoles qui fonctionnaient, il n'y avait pas beaucoup de monde", se félicite Rivo, qui affirme que beaucoup d'écoles ne fonctionnent pas. Les instituteurs, qui refusent d'arrêter le mouvement tant que la ministre de l'Outremer n'aura pas accepté de les recevoir pour discuter de l'indexation des salaires, ont choisi de s'en prendre directement au préfet en squattant toute la journée devant les grilles de la préfecture, pour obtenir cette audience.

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