Il est quatre heures trente ce lundi matin. Le jour n’est pas encore levé. En bas de la rue qui mène au lycée de Sada, deux mamans arrêtent le bus venu déposer les premiers élèves, interpellent le conducteur et lui demandent de faire demi-tour. Elles sont rejoints peu à peu par d’autres parents ainsi que par les professeurs et, systématiquement, les bus sont priés de repartir.
Par solidarité avec la mobilisation des parents de vendredi 12 septembre, l’intersyndicale s’est jointe à la grève. En complémentent, depuis ce week-end, une affiche circule sur les réseaux sociaux pour inviter les élèves à rejoindre le mouvement. Redoutant l’infiltration de “fauteurs de troubles susceptibles de semer la pagaille”, les familles ont finalement choisi de se mobiliser à la place de leurs enfants pour faire entendre leurs voix. « Nous avons eu peur en voyant nos…
Passionnée par la petite et la grande histoire d'hier et d'aujourd'hui j'aime raconter le quotidien des personnes qui fondent un territoire.
