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Un voilier de plaisance coule au large des côtes malgaches

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Après avoir été secourus par les membres d’équipage du cargo Petalouda dans les eaux malgaches, les trois skippeurs ont été ramenés sur les terres mahoraises par la société nationale de sauvetage en mer (photo d’illustration).

Parti de Mayotte pour rejoindre Richards Bay en Afrique du Sud, le voilier Lorrigray II a coulé au large de Madagascar dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 mars. À son bord, trois plaisanciers. Originaires de Suède, du Canada et d’Italie, ils ont pu regagner sains et saufs les côtes mahoraises le 22 mars.

Si le lagon offre des conditions optimales de navigation la majeure partie de l’année, l’océan Indien peut réserver bien des surprises. Alors qu’ils partaient en villégiature à bord du Lorrigray II, un voilier de 20 mètres, trois skippers ont vu leur embarcation couler au large de Madagascar. “Il était 18h30, heure de La Réunion, lorsque nous avons reçu l’alerte”, affirme le personnel du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de La Réunion. “L’événement a eu lieu dans les eaux malgaches. Cette zone n’est pas sous notre responsabilité, mais connaissant les conditions d’intervention à cet endroit, nous avons apporté notre soutien matériel et humain afin de secourir ces plaisanciers.”

La croisière ne s’amuse plus du tout

Alors que la nuit tombe, l’équipage du Lorrigray II voit sa coque se remplir d’eau. 18h30, les marins lancent un appel au secours. Conscient des risques encourus, ils abandonnent leur partenaire à voiles et se dirigent vers leur canot de sauvetage. Téléphone satellite, balises de détresse, les skippers entrent en contact avec les équipes du CROSS. “Nous avions affaire à des marins compétents, très bien équipés et très bien préparés. Ils ont su garder leur sang-froid et agir efficacement pour que nous puissions les localiser”, affirme le maître de quart du CROSS de La Réunion. Alors qu’ils observent impuissant leur voilier couler, pas un navire à l’horizon… Pas un ? Si ! Fort heureusement pour eux, les membres d’équipage du cargo Petalouda décident de dérouter leur navire pour venir en aide à leurs homologues du Lorrigray II. Après dix heures à bord de leur embarcation de fortune, les plaisanciers suédois, canadien et italien ont pu être retrouvés sains et saufs.

Le CROSS Réunion et la SNSM en action

Plus tard, alors qu’ils approchent des côtes mahoraises, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) interviendra pour les ramener sur la terre ferme. Une opération “efficace” selon les membres du CROSS de La Réunion qui rappellent que la préparation et l’équipement des plaisanciers est indispensable pour ce genre de traversée. “Les skippers possédaient les moyens adéquats à la navigation en haute mer avec de nombreuses balises qui ont permis aux autorités malgaches et nous-même de mener à bien ce sauvetage.” Si l’un des rescapés a pris l’avion le 23 mars pour rejoindre son domicile, ses camarades de voyage auraient pour leur part pris quelques jours pour se remettre de leurs émotions sur l’île aux parfums. Quant aau voilier, coulé au fond des eaux malgaches, personne ne semble savoir pour l’instant ce qui lui est arrivé. Un mystère de plus englouti au fond des mers…

Éducation à la finance : “Ces questions-là ne sont jamais abordées”

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Directeur de l'IEDOM, Patrick Croissandeau prend plaisir à donner des conseils aux plus jeunes.

Directeur de l’institution d’émission des départements d’Outre-mer, Patrick Croissandeau est intervenu au régiment du service militaire adapté, mercredi après-midi. En cette semaine d’éducation à la finance, il était question d’argent et de bonnes pratiques.

Comment intéresser les plus jeunes à la bonne gestion de leurs finances et à éviter les pièges ? À l’Institution d’émission des départements d’outre-mer, on en a une petite idée. C’est donc pour cela, que le directeur de la structure, Patrick Croissandeau, et Daoulab Ali Charif, le responsable du service économie, sont allés à la rencontre des jeunes du RSMA (régiment du service militaire adapté) de Combani. Épargne, gestion de son compte courant, moyens de paiement… Divers thèmes étaient abordés ce mercredi après-midi devant la classe de 25 élèves. Une action qui s’inscrit dans la semaine de l’éducation à la finance, portée par l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) depuis cinq ans. “Ce type d’opérations est nécessaire puisqu’il y a une vraie demande. Ces questions-là ne sont jamais abordées au cours de leur éducation”, fait remarquer, toujours de façon économique, le directeur de l’IEDOM.

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Les élèves de la RSMA ont écouté attentivement les façons de bien gérer leur budget.

Et les jeunes, qui le précisent ont tous un compte en banque, ne paraissent pas désintéresser. Hadji, âgé de 25 ans, raconte quand vient le sujet des fins de mois parfois difficiles : “J’ai accepté la demande de mon banquier de ne pas autoriser de découvert. Je ne gaspille jamais rien.” “C’est une bonne remarque”, répond Daoulab Ali Charif. “C’est vrai, vous n’êtes pas obligés d’avoir une autorisation de découvert.” 

Des conseils pour repérer les faux billets

Et il n’y a pas que les thèmes proposés qui suscitent des interrogations. “Je serais incapable de vous citer les questions les plus récurrentes. Elles sont tellement diverses”, admet Patrick Croissandeau. “Hier, par exemple, un élève de cinquième m’a posé une question sur le bitcoin (une monnaie dématérialisée), avant de conseiller qu’il fallait plutôt en acheter il y a trois ans.” En parlant de monnaie justement, “comment reconnaît-on un vrai billet d’un faux ?”, demande-t-il, avant de présenter lui-même deux billets de dix euros où figurent bien un filigrane, un hologramme et une barre au milieu. Reconnaissant que la circulation des billets est “importante” sur Mayotte, il interroge son auditoire sur la raison du nombre impressionnant de 50 euros. “Les mazarenkas”, répondent facilement les jeunes. “J’espère qu’ils vont retenir des choses”, fait observer le directeur qui veut ainsi multiplier ce type d’actions dans le 101ème département, quelques minutes avant de conclure son intervention.

Les crèches, entre retard structurel et manque de qualifications

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Un grand nombre de personnes se pressaient autour des stands de la Place de la République ce mercredi.

À l’occasion de la semaine nationale de la petite enfance, les différents acteurs du domaine, qu’ils soient institutionnels ou associatifs, ont monté des stands ce mercredi 23 mars sur la place de la République à Mamoudzou pour informer le public sur ce secteur d’activité. Générant de gros besoins en termes de ressources humaines du fait de la forte démographie que connaît l’île, il n’en reste pas moins que les métiers de la petite enfance sont désormais très réglementés, ce qui crée un frein au développement des crèches notamment.

Place de la République, mercredi 23 mars. Une foule importante composée principalement de femmes (tradition oblige à Mayotte…) se pressent derrière les stands installés par les acteurs de la petite enfance. Ni une ni deux, celui de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) se retrouvent pris d’assaut. Service du conseil départemental dont la fonction médico-sociale est axée sur la prévention, la PMI possède de nombreux points d’accueil aux quatre coins de l’île, assidûment fréquentés par les Mahoraises.

Pour Madi Velou, le vice-président en charge des solidarités, de l’action sociale et de la santé, la semaine de la petite enfance, dont c’est la 2ème édition sur l’île, permet de « voir l’importance du travail accompli dans le domaine ». Alors certes, les choses évoluent dans le bon sens, mais un long chemin reste encore à parcourir pour assouvir les besoins. D’où l’organisation d’une table ronde, en partenariat avec Pôle Emploi, pour expliquer aux visiteurs les différents métiers de la petite-enfance et, éventuellement, susciter des vocations pour travailler en crèches.

Un manque criant de personnels qualifiés dans le domaine

À Mayotte, il n’existe que 14 structures de ce type sur l’ensemble du territoire : 13 privées et une seule publique (la crèche municipale de Bandrélé). Il en faudrait pourtant beaucoup plus pour couvrir les demandes, toujours plus nombreuses en raison de l’émancipation professionnelle des mamans. « Il y a toutefois des avancées ! Depuis quelques années, les crèches de Mayotte sont soumises à la prestation de service unique mise en place par la CSSM, c’est-à-dire que le tarif horaire est fixé en fonction des revenus des parents », révèle Ségolène Meunier, la responsable du bureau petite enfance de la PMI. « Avant cela, il est vrai que seules les familles « aisées » pouvaient se permettre de placer leurs enfants dans ces établissements. »

Dès lors, le conseil départemental souhaite développer un réseau plus important de crèches et se mobilise pour accompagner les porteurs de projets en la matière. Preuve en est avec l’attribution fin 2021 de 150.000 euros de subventions pour les crèches déjà existantes et celles en cours de création ! Seul hic, les qualifications pour y travailler s’avèrent très réglementées par la loi française. Finies les « nounous » d’autrefois, place désormais aux « assistantes maternelles », un métier exigeant qui requiert une formation spécifique. « On estime qu’il manque 1.500 à 2.000 assistantes maternelles à Mayotte », note Ségolène Meunier. Si le fonds de développement social investit beaucoup sur le territoire pour sortir de terre de nouvelles crèches, encore faut-il pouvoir les faire vivre avec du personnel qualifié. Au vu du grand nombre de personnes présentes à la table ronde ce mercredi, ces métiers intéressent sans aucun doute un grand nombre de demandeurs d’emploi et d’étudiants, ce qui constitue un bel espoir de développement du secteur.

Associatif : le gouverneur régional du Rotary club en visite à Mayotte

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Dinesh Gajeelee, gouverneur du district 9220 (à g.) aux côtés de Julien Ramiandrisoa, le président du Rotary club Mamoudzou Mayotte.

En visite à Mayotte et aux Comores jusqu’à ce mercredi, le gouverneur de la zone océan Indien du Rotary club international, Dinesh Gajeelee, a profité de son déplacement pour encourager les membres de son district à continuer d’œuvrer pour le développement de leurs îles respectives. Un message de solidarité pour l’ensemble de la région.

« Ma visite a pour objectif de donner un nouveau souffle aux Rotary club de Mayotte et de renforcer leur motivation », affirme Dinesh Gajeelee au cours de la conférence de presse donnée à l’hôtel Maharadja ce mercredi matin, juste avant de s’envoler pour La Réunion. En compagnie de Julien Ramiandrisoa et de Mohamed Naoioui, les présidents respectifs du Rotary club Mamoudzou Mayotte et du Rotary club Mamoudzou Hippocampe, le gouverneur dresse un petit bilan de sa visite sur l’île aux parfums, mais également de celle aux Comores.

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Ayant pris ses fonctions en juin 2021, l’une de ses principales missions est en effet d’aller à la rencontre de tous les clubs placés sous le district 9220 (région des îles du sud-ouest de l’océan Indien) qui comprend Mayotte, les Comores, La Réunion, Maurice, Madagascar, les Seychelles et Djibouti. « J’ai pu constater que les choses allaient bien et nous allons œuvrer pour qu’elles aillent encore mieux en développant davantage nos actions en faveur du territoire », déclare Dinesh Gajeelee, visiblement très satisfait du dynamisme des clubs mahorais.

Développement économique, actions humanitaires et environnement

L’un des chevaux de bataille du Rotary club est le développement économique. À Mayotte, les associations mettent en place chaque année des actions en ce sens, tout particulièrement en faveur de la jeunesse qui constitue une ressource de talents en la matière. Exemple avec la signature le 26 janvier dernier d’une convention avec le rectorat et la couveuse d’entreprises Oudjerebou pour lancer le concours « jeune entrepreneur », qui récompensera les meilleurs porteurs de projets d’ici la mi-avril. « Ceux qui ne seront pas sélectionnés sortiront quand même gagnants de cette aventure dans la mesure où cela les aura motivés à mûrir sérieusement leur projet », estime Dinesh Gajeelee.

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Le président du Rotary Hippocampe Mayotte, Mohamed Naoioui, lors d’une mission aux Comores pour la
construction d’une école à Moroni.

Par ailleurs, le Rotary club mène plusieurs actions humanitaires sur le territoire, dont la dernière en date est la remise d’un chèque de 1.000 euros à l’association des Enfants de la lune, dont le bus a été caillassé dernièrement. « Ces pauvres enfants ne peuvent plus faire de sorties faute d’un nouveau moyen de transport. Nous savons que ce chèque ne représente qu’une goutte d’eau en comparaison de leurs besoins et nous aurions aimé faire davantage, mais nous tenions à leur montrer par là que nous sommes sensibles à leur cause », insiste le gouverneur. Ce dernier révèle également qu’après s’être intéressé à la problématique de l’eau et de l’assainissement, le Rotary se penche de plus en plus sur les problématiques environnementales. « Nous sommes conscients de l’importance de préserver la biodiversité à Mayotte et tout particulièrement les mangroves qui jouent un rôle fondamental dans l’écosystème de l’île », précise-t-il.

Œuvrer pour un rapprochement entre les peuples

Du fait de sa dimension internationale, le Rotary œuvre pour rapprocher les clubs des différents pays où ils se développent et espère que cela contribuera à un rapprochement entre les peuples de la région océan Indien. « Aux Comores, les besoins sont plus fondamentaux en termes de santé notamment et nous œuvrons pour développer une collaboration entre les clubs de Mayotte et celui de Moroni, qui est très actif. En effet, ce n’est qu’en rapprochant les peuples qu’on s’approchera de la paix dans le monde », assène Dinesh Gajeelee avec un optimisme rafraichissant au vu des problèmes relationnels profonds que connaissent Mayotte et les Comores.

 

La polio, un exemple concret de solidarité

Preuve de l’engagement sans faille du Rotary club, le gouverneur rappelle le rôle phare de l’association créée par Paul Harris dans l’éradication de la polio depuis les années 80. « En 1985, il y avait environ 1.000 cas par jour. Actuellement, il y a moins de 100 cas dans le monde, principalement en Afghanistan et au Pakistan, des pays où la situation ne nous permet pas d’intervenir efficacement », conclut Dinesh Gajeelee.

Dans l’œil des élèves de CM2 E de Kawéni Poste

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Le portail de l’école de Kawéni Poste, avec sa peinture un peu usée et abimée (Harafou).

Dans le cadre de la semaine de la presse et des médias, la classe de CM2 E de Kawéni Poste participe à l’écriture du Flash Infos. En effet, la semaine dernière au sein de leur école, les élèves ont appris à devenir de futurs journalistes en présence du rédacteur en chef du journal quotidien. Aujourd’hui, place à un reportage photographique autour de l’établissement scolaire.

Transports maritimes et aériens : ce qui change à partir du 23 mars

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À compter du 23 mars 2022, les tests systématiques à l’arrivée des vols et bateaux provenant de l’étranger vont cesser. Les voyageurs pourront toujours être soumis à un test aléatoire à leur arrivée.

Les compagnies aériennes et maritimes auront à charge de distribuer aux personnes non vaccinées provenant des pays étrangers une attestation sur l’honneur d’auto-isolement, qui sera remise à la police aux frontières.

Par ailleurs, les modalités restent les mêmes au départ de Mayotte à destination de la métropole et de La Réunion. Le test n’est plus obligatoire pour les voyageurs justifiant d’un schéma vaccinal complet. Pour les passagers non-vaccinés, ils doivent présenter à l’embarquement un justificatif du motif impérieux de déplacement, les résultats d’un test RT-PCR négatif de moins de 72h ou d’un test antigénique de moins de 48h, et une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils acceptent la réalisation d’un examen de dépistage à leur arrivée sur le territoire et un isolement d’une durée de sept jours (pour La Réunion).

Le Petit Futé sort son nouveau guide 2022-2023 sur Mayotte

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Afin de préparer ses prochains voyages tout en respectant les règles sanitaires toujours en vigueur mais néanmoins de moins en moins contraignantes, le Petit Futé poursuit sa mission de prescripteur de voyage, de bons plans et de loisirs en vous invitant à la découverte du monde à travers la collection Country-Guides. À mi-chemin entre le guide et le magazine, Petit Futé innove en proposant un contenu unique sur le marché des guides de tourisme ; un contenu renforcé par un apport additionnel multimédia facilement repérable (pictogrammes spécifiques) et accessible via smartphone à travers quatre axes principaux :

– Inspirer ou comment donner l’envie au lecteur de partir avec un contenu plus visuel et inspirationnel. Telle une plongée immédiate, cette première partie offre un panorama à 360° sur l’ensemble de l’offre touristique de la destination. L’occasion de découvrir des idées de séjours, savoir quand et pourquoi y aller, mais également d’y retrouver des interviews audio et/ou vidéo (comme celle de Anne Ousseni, élue Miss Mayotte) et une sélection de phrases clés et conseils pratiques regroupés par thématiques (se repérer-se déplacer ; à voir-à faire ; se régaler ; faire une pause ; bouger-buller : sortir ; se loger et vie quotidienne) afin de rester maître de votre séjour.

– Découvrir ou comment repérer rapidement les principaux atouts : nature, histoire, gastronomie, etc. mais aussi quelques focus plus spécifiques à la destination tels que la plongée sous-marine, etc. Le tout, agrémenté de contenus additionnels pour aller plus loin côté connaissances, visites, activités ou bien encore rencontres avec des personnalités, etc. Ici, le lecteur-voyageur pourra retrouver tout ce qu’il peut s’attendre à voir et à découvrir à travers une arborescence cohérente et alphabétique…

– Visiter ou comment optimiser son séjour tout en s’immergeant au plus près des habitants de la destination afin de vivre comme un local. De Petite-Terre, entourée d’un lagon scintillant et infini, point de départ idéal pour l’exploration de cette île volcanique, à Grande-Terre dont la forme, vue du ciel, n’est pas sans nous faire penser à un hippocampe coloré du vert de la dense forêt tropicale, de laquelle s’échappent quelques sommets emblématiques, etc. Retrouvez le meilleur de Mayotte et ce qui en fait sa particularité. Le tout enrichi d’une sélection d’informations pratiques et d’adresses futées (à voir, se restaurer, dormir, se détendre ou s’amuser et faire quelques emplettes).

– Organiser son séjour ou comment gérer au mieux son séjour côté administratif, logistique, transport, etc. Riche en conseils pratiques cette dernière partie recense également les spécificités de la destination en matière de séjours ainsi qu’une sélection de bons plans, etc. À travers différentes rubriques : s’y rendre, séjours et circuits, se loger, se déplacer, s’informer et rester pour ceux qui auraient envie de prolonger leur séjour à plus ou moins long terme

Le 101ème département possède une chance unique, celle de permettre un réel dépaysement en conservant tout le confort de la métropole. Aussi Mayotte la musulmane au subtil mélange de traditions africaines et malgaches surprend par son authenticité et son aspect virginal encore très éloignés des sentiers battus d’un tourisme de masse. Dotée de l’un des plus grands lagons fermés au monde, elle offre une aire où dauphins, baleines, poissons tropicaux et tortues marines aiment à voguer dans les eaux toujours chaudes. Makis et roussettes quant à eux se plaisent à passer de branche en branche et se disputent mangues et corossols dans les arbres épais qui poussent dans la brousse mahoraise. Non loin de là, les majestueux et imposants baobabs côtoient les cocotiers sur des plages dont le sable varie du noir à l’orangé en passant par moult nuances d’ocre. Dame Nature y est tout particulièrement généreuse. Les Mahorais, heureux d’avoir choisi de rester français, conservent avec non moins de fierté leurs traditions et coutumes. Seul département de tradition majoritairement musulmane en France, Mayotte séduit et étonne par sa tolérance. Les habitants ont le cœur sur la main et l’âme gaie, tout y est encore vrai et authentique. Mayotte la Française est une destination qui mérite d’être connue et de se faire découvrir et apprécier pour toutes ces spécificités qui la rendent unique ! Alors Caribou Maoré…

Tout savoir sur la 10ème édition de la Fête de la Nature

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Le réseau d’éducation à l’environnement et au développement durable 976 (EEDD) de Mayotte annonce que la 10ème édition de La Fête de la Nature aura lieu les 19, 20 et 21 mai 2022 au jardin botanique de Coconi.

 

L’occasion pour tous les acteurs du réseau de contribuer à une sensibilisation massive dans un temps réduit, et apporter leur expertise. Pour cette édition, encore une fois coordonnée par Mayotte Nature Environnement, il y aura deux matinées proposées aux scolaires où les structures pourront recevoir des groupes d’élèves de 9h à 12h. Ce sont les matinées du jeudi 19 et vendredi 20 mai 2022. La fête sera ouverte au grand public le samedi 21 mai 2022 de 8h à 15h.

Des formulaires d’inscription ont été mis à disposition des intervenants sur le site du Réseau EEDD 976 afin qu’ils puissent proposer des activités correspondant au public. Un formulaire pour les activités réservées aux scolaires, avec des questions permettant de bien cibler (niveau, nombre, etc.). Et un formulaire pour les activités réservées au grand public. Samedi 21 mai, le grand public pourra profiter des activités sur les stands, mais aussi de spectacles qui les raviront.

Cette année, la Fête de la Nature compte aussi un concours photo qui permet au moins de 18 ans et au plus de 18 ans d’exprimer leur talent. Le thème choisi est « Mon coin de nature préféré ». Depuis ce lundi 21 mars, les participants peuvent envoyer leur photo à l’adresse contact@reseaueedd976. com. Les résultats seront dévoilés le samedi 21 mai par le jury du concours.

Un temps d’échange et de médiation avec le mouvement pour une alternative non-violente

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Dans le cadre de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) de l’océan Indien sera présente le samedi 26 mars 2022 à Kawéni, derrière la MJC de 17h à 20h, pour un temps d’échange et de médiation à la rencontre de la population Mahoraise afin de partager sur les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité.

Les coupeurs de route condamnés à des peines allant de 11 à 18 années de prison

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La cour d’assises des mineurs de Mayotte a rendu son verdict, ce mardi soir. Les neuf hommes d’origine comorienne liés aux barrages de juin 2016, près de Tsararano, ont été reconnus coupables et condamnés. Maendjibou Saindou, celui qui a été décrit comme le chef, écope de 18 ans de prison, tandis que les deux plus jeunes ont été condamnés à des peines de 11 et 12 ans, ils étaient mineurs au moment des faits.

La cinquième et dernière journée du procès des coupeurs de route, ce mardi, était attendue avec impatience par les victimes. Après les réquisitions du parquet et les plaidoiries des avocats, la cour d’assises des mineurs a rendu son verdict dans la soirée sur cette affaire datant de juin 2016 et qui impliquait neuf hommes, dont deux étaient mineurs au moment des faits. Pour rappel, la bande dont les membres sont tous originaires des Comores était accusée d’avoir monté deux barrages, l’un le 8 juin 2016 à Ongojou et l’autre le 16 juin à Ironi Bé. Tôt le matin, ils arrêtaient les travailleurs, les dépouillaient et les agressaient. Des faits particulièrement violents décrits par une partie des victimes qui sont venues témoigner pendant ce procès.

Reprenant l’image de “L’attaque de la diligence” peinte par Francesco Goya, le représentant du ministère public a comparé les coupeurs de route à “des bandits de grand chemin qui semaient la terreur en France au XVIIIème siècle”. L’avocat général, Albert Cantinol, a cité en exemple cette victime qui n’a pu garder son poignet intact que grâce à la montre qui a stoppé la machette. “Les victimes ont vécu un guet-apens dont vous vous souvenez toute votre vie”, a-t-il insisté. En raison de la vingtaine de victimes et les 50.000 euros de préjudice, il a demandé des peines allant de dix ans de prison (pour les deux mineurs au moment des faits) à vingt ans. Il a aussi requis une interdiction de cinq ans de port d’arme et une autre de territoire français pour six des accusés.

Les avocats ont pointé le manque de preuves

Lors de leurs plaidoiries, la plupart des avocats ont rappelé, ce mardi, que leurs clients ne sont reliés aux attaques que sur les déclarations des premiers mis en cause. En effet, l’ADN de deux hommes seulement les ont reliés aux attaques. Les cagoules et l’obscurité au cours de ces deux matins ont rendu difficile l’identification par les victimes. Maître Luc Bazzanella, qui a défendu Inoussa Hati, a relevé ainsi qu’“il n’y a pas d’empreintes génétiques de Monsieur Hati. Il n’y a pas grand-chose d’autre d’ailleurs”. Pour Raphaël Saindou, maître Abdel-Lattuf Ibrahim a également noté que le témoin qui a reconnu son client durant le procès ne l’a pas fait “trois ans plus tôt”. Et celui qui est décrit comme le chauffeur, Dajmaldine Amed, “il a été exonéré par les autres” a répété son avocat, maître Charles Simon. La cour d’assises a condamné les trois à respectivement à 14 ans, 16 ans et 16 ans de prison.

Tombé à cause de son ADN, Nadjib Mahomed a été le premier à reconnaître les faits et à indiquer les noms de ses complices. Si sa version a plusieurs fois changé, il n’a jamais nié son rôle. Maître Soumetui Andjilani a souhaité d’ailleurs mettre en avant l’importance de son client dans l’enquête de la gendarmerie. “Grâce à Nadjib Mohamed, vous avez un dossier”, a-t-il fait remarquer. Le jeune homme a été aussi le premier à présenter ses excuses lorsqu’il a été appelé la dernière fois à la barre. “Je demande pardon à tout le monde dans la salle. J’ai un immense regret parce que j’ai foutu ma vie en l’air”, a-t-il confié. Il a été condamné à treize ans d’incarcération. Abdoulaziz Ahamad Saïd Ali, connu sous le surnom de Magnele, qui a reconnu aussi les faits au moins du 8 juin, écope de seize ans de prison. La peine de Amildine Madi, dont l’ADN a aussi été retrouvé, est de quatorze ans.

Le plus âgé, 29 ans aujourd’hui, Maendjibou Saindou a eu la condamnation la plus lourde avec 18 ans de prison. Jamais condamné, décrit comme un manipulateur lors de son expertise psychologique, celui-ci a toujours nié sa participation. Pourtant, plusieurs de ses coaccusés l’ont désigné comme l’instigateur des attaques, après le décasage de sa maison de Tsoundzou 1 au printemps 2016. Seul du groupe a possédé la nationalité française, il ne peut pas faire l’objet d’une interdiction définitive de territoire français, comme les deux condamnés qui étaient mineurs à l’époque. Ces deux derniers ont d’ailleurs les peines les plus courtes avec respectivement onze et douze ans de prison.

Tous ont également une interdiction de port d’arme pendant cinq ans.

Une délégation de l’école Polytechnique en visite au lycée Bamana pour vanter l’excellence

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Dans le cadre des deux évènements « printemps de l’orientation » et « cordées de la réussites » qui ont pour objectif respectif d’aider les élèves dans leurs choix d’orientation et de développer des parcours d’excellence dans l’académie de Mayotte, une délégation de l’école polytechnique s’est déplacée jusqu’à l’île aux parfums pour rencontrer les élèves du lycée Younoussa Bamana. Une rencontre qui les a vivement intéressés et leur a donné de nouvelles perspectives.

Comment intégrer la prestigieuse l’école polytechnique ? Quelles sont les différentes voies pour y parvenir et quels sont les prérequis à avoir pour tenter d’y entrer ? Autant de questions auxquels ont répondu la délégation de l’école Polytechnique, en visite à Mayotte du 22 au 26 mars pour rencontrer les élèves qui bénéficient du tutorat #Genius (tutorat par des étudiants polytechniciens) puis avec les étudiants et les enseignants de la classe préparatoire à l’enseignement supérieur filière scientifique du lycée Bamana. Présente ce mardi dans l’enceinte de l’établissement scolaire du centre de Mamoudzou, la délégation composée de Juliette Toumelin, chargée de mission au pôle diversité et réussite, et de deux étudiants polytechniciens, Max Kramkimel et Merlin Fruchon, révèle sans langue de bois les différentes possibilités d’entrée dans l’école et à quels métiers elle peut les conduire.

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Dissiper les craintes des élèves et les motiver à choisir les voies d’excellence

Venus à Mayotte grâce au partenariat développé entre le rectorat et l’école Polytechnique dans le cadre de la cordée de la réussite « X-Mayotte » avec les lycées Bamana et Dembéni, Max Kramkimel et Merlin Fruchon se montrent très à l’écoute des lycéens, s’attachant à dissiper leurs craintes. « L’avantage de choisir une classe prépa est que vous bénéficierez d’un suivi très individualisé, ce qui est rassurant. Si vous choisissez l’université en revanche, vous serez plus libres de travailler à votre rythme, mais au risque de vous sentir un peu livrés à vous-mêmes », expliquent-ils par exemple aux étudiants. Avant de vanter les atouts de l’internat, un gain de temps qui peut s’avérer précieux au sein d’une filière où chaque heure de travail peut faire la différence pour réussir les concours.

Parmi les différentes classes préparatoires possibles, certaines mettent davantage l’accent sur les mathématiques et l’informatique, la physique ou encore la biologie et les sciences de la terre. « Après avoir fait une haute école d’ingénieur, 96% des étudiants trouvent un emploi dans les six mois après leur sortie d’école et les trois quarts en CDI », insistent-ils pour motiver les élèves à s’orienter vers une filière d’excellence. Tout en leur indiquant des tranches de salaire alléchantes puisqu’un ingénieur débutant touche déjà 2.500 euros. « Les grandes écoles débouchent donc sur des métiers non seulement intéressants intellectuellement, mais qui assurent également un épanouissement financier certain », concluent les deux polytechniciens.

Des lycéens particulièrement motivés

Sans aucun doute, la présentation des deux étudiants, effectuée en présence du recteur, Gilles Halbout, venu inaugurer « le printemps de l’orientation » et « les cordées de la réussite », et des proviseurs et proviseurs adjoint, Laurent Prévost et Manuel Borrego, suscite un grand enthousiasme auprès des lycéens. « C’est une chance qu’on puisse avoir accès à ces informations. Cela permet aux élèves talentueux de se révéler et de suivre des voies qui peuvent servir la communauté », déclare un jeune élève de seconde. « C’est rassurant de pouvoir poser des questions à des étudiants qui ont déjà intégrer de grandes écoles scientifiques. Cela nous permet de mieux nous rendre compte de ce qui nous attend si nous choisissons cette voie », ajoute pour sa part une autre de ses camarades. Autant d’intérêt qui prouve que les voies d’excellence intéressent de plus en plus les jeunes Mahorais. À travers les différents dispositifs mis en place par le rectorat, les élèves du territoire bénéficient désormais des mêmes chances de réussites que ceux des autres départements.

De nouvelles têtes pour de nouvelles ambitions avec Yes We Can Nette

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Afin de débuter l’année 2022 sous les meilleures hospices, l’association Yes We Can Nette s’est entourée d’une toute nouvelle équipe. Direction, coordination, animation et médiation, les salariés souhaitent voir plus grand pour la structure dans les mois à venir et ont des projets plein la tête.

“Ramassez des déchets recyclables et achetez vos produits alimentaires de première nécessité jusqu’à 40% moins cher que dans le commerce grâce à votre “compte canette” dans notre épicerie solidaire.” Voilà ce que propose l’association Yes We Can Nette à ses bénéficiaires ! Depuis 2016, la structure éco-solidaire souhaite lutter contre la prolifération des déchets dans les villes mahoraises et la pollution qu’ils entraînent. Un symbole : la canette. Coca-Cola, Ice Tea, Oasis, ces petits bouts d’aluminium se retrouvent partout au bord des routes, des cours d’eau, mais aussi dans les eaux du lagon. Pour encourager une prise de conscience collective, Gilles Chavaunaud, président de l’association, et ses employés développent des projets destinés à faire bouger les choses dans l’océan d’indifférence qui entoure la question de la surconsommation à Mayotte.

Un nouveau départ

“Tout est parti d’une rencontre au marché de Coconi et me voilà ici”, sourit Nadia Bernier. Pour cette ex-infirmière libérale venue à Mayotte pour rejoindre son conjoint, une aventure inédite commence. “Pendant 16 ans, j’ai assuré la gestion de mon cabinet. J’apporte mes compétences de direction et j’apprends de nouvelles choses au sein du milieu associatif”, explique l’ancienne habitante du Loiret. Un poste enrichissant donc et des domaines d’activités finalement pas si éloignés, “la santé et l’environnement sont très liés”. Pleine d’énergie et volontaire, la nouvelle directrice et coordinatrice de l’association Yes We Can Nette espère pouvoir mener à bien les projets lancés par ses prédécesseurs. “Cette structure est un beau produit, maintenant il faut que les gens restent et puissent passer le flambeau à des locaux qui connaissent mieux que quiconque leur territoire”, avance-t-elle en se tournant vers son collègue Ali Zoubeir.

Embauché depuis la fin d’année 2021, le nouveau médiateur de l’association sait exactement où il met les pieds. “Je connais Yes We Can Nette depuis ses débuts en 2016. J’y avais effectué un service civique fin 2020 et c’est tout naturellement que je me suis tourné vers eux lorsque j’ai cherché un poste”, détaille l’habitant de M’Tsapéré. Sensible à la préservation de la nature, le jeune salarié a notamment réalisé une formation en technique d’animation environnementale.

Une épicerie ambulante

Je suis à Mayotte depuis 23 ans et j’ai vu la situation se dégrader. Je suis optimiste pour l’avenir car les nouvelles générations peuvent faire changer les choses, mais pour cela il faut que celles-ci soient sensibilisées pour ne pas reproduire les erreurs du passé”, argumente-t-il. S’il se souvient du temps où il cherchait les bouteilles consignées pour récupérer leur caution, Ali voudrait aujourd’hui que tout le monde montre le bon exemple. “Je fais de la médiation tous les jours dans mon entourage, mais le chemin est encore long, surtout auprès de nos anciens.” Bientôt, celui-ci devrait pouvoir frimer à bord de l’épicerie ambulante de l’association et sa remorque destinée à collecter les canettes usagées… Un nouveau projet sur roues en 2022.

Les élèves de CM2 E de Kawéni Poste face au recteur Gilles Halbout

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Dans le cadre de la semaine de la presse et des médias, la classe de CM2 E de Kawéni Poste participe à l’écriture du Flash Infos. En effet, la semaine dernière au sein de leur école, les élèves ont appris à devenir de futurs journalistes en présence du rédacteur en chef du journal quotidien. Aujourd’hui, place à la publication d’un entretien sans filtre avec le recteur, Gilles Halbout.

Élèves : Qu’avez-vous fait depuis que vous êtes arrivé à Mayotte ?

Gilles Halbout : Nous avons travaillé à faire que l’enseignement à Mayotte soit à un niveau de ce qu’on peut trouver partout en France : un rectorat, plus d’élèves scolarisés, des classes dédoublées, des enseignants mieux formés, des parcours pour faire réussir les élèves, des formations d’excellence (professionnelles, universitaires, sportives, culturelles, …).

Élèves : Combien y-a-t-il d’enseignants à Mayotte ?

Gilles Halbout : Nous avons plus de 7.500 personnels, dont plus de 6.500 enseignants.

Élèves : Nous avons peur de nous perdre dans le collège K2 où nous irons l’an prochain, serons-nous accompagnés pour le visiter ?

Gilles Halbout : C’est normal d’être inquiets quand on change d’établissement, mais n’ayez pas peur ! Une visite du collège sera organisée avant la fin de l’année scolaire. À la rentrée, vous prendrez vos marques également au cours des premières semaines et vous apprendrez rapidement à vous repérer dans le collège.

Élèves : Comment nous adapter au fait d’avoir plusieurs professeurs ?

Gilles Halbout : Chaque année, vous changez déjà de professeurs, vous avez peut-être même eu dans votre scolarité des enseignants malades, qui ont été remplacés par d’autres enseignants. Et vous vous êtes parfaitement adaptés. Là encore, il faudra vous adapter et vous saurez le faire, faîtes-vous confiance ! Vous aurez un professeur par matière et vous apprendrez à le connaître rapidement. Tout se passera bien. L’emploi du temps vous aidera à vous organiser. Un professeur principal sera votre interlocuteur privilégié.

Élèves : Serons-nous dans la même classe en 6ème ?

Gilles Halbout : Pour certains d’entre vous, oui. Mais pas forcément : vous pourrez aussi être séparés, comme cela arrivait déjà quand vous changiez de classe en primaire. Vous retrouverez vos camarades aux récréations et peut-être les années suivantes. Et surtout, vous vous ferez de nouveaux amis et aurez encore plus de camarades.

Élèves : En termes de discipline et d’enseignement, quels sont les changements auxquels nous devons nous attendre ?

Gilles Halbout : La classe de 6ème est la dernière année du cycle 3 qui commence en CM1, donc il s’agit de poursuive et d’approfondir. Vous pourrez avoir plus ou moins d’heures de cours avec certains professeurs selon la discipline et la dénomination pourra légèrement changer.

Vous ferez de la physique et de la technologie. Vous ferez davantage d’anglais. Vous aurez un professeur de musique et d’arts plastiques. Vous aurez un carnet de correspondance où les absences et les problèmes de discipline seront indiqués. Une vie scolaire avec des surveillants et des CPE gèreront la discipline et la surveillance des élèves. Ce ne sont plus les professeurs qui surveillent la récréation. Ce sont des surveillants qui sont au collège pour que le climat reste agréable et favorable aux apprentissages.

Élèves : Quel sera notre emploi du temps alors qu’aujourd’hui nous avons école soit le matin, soit l’après-midi ?

Gilles Halbout : Vous aurez un emploi du temps différent, vous pourrez avoir cours le matin et l’après-midi. Cependant, ce ne sera pas forcément tous les matins ou tous les après-midis. Cela dépendra des jours.

Élèves : Comment cela se passe-t-il au niveau des contrôles ?

Gilles Halbout : Vous aurez des évaluations régulières. Les professeurs vous préviendront la plupart du temps pour les évaluations, mais vous pourrez aussi avoir des petits contrôles rapides certaines fois pour vérifier que les leçons ont bien été apprises.

Vous aurez des bulletins chaque trimestre, afin de rendre compte de vos résultats. Vos parents et vous pourrez les consulter sur « Pronote », une plateforme internet du collège. Les professeurs se réunissent en conseil de classe auquel assistent deux de vos camarades que vous aurez élus « délégués de classe ». Ils discutent de chaque élève de la classe et évaluent aussi votre attitude en classe et au collège ainsi que votre sérieux. Vous aurez un professeur principal qui vous expliquera tout cela en début d’année.

Élèves : Sommes-nous obligés d’aller au collège quand nous sommes malades ?

Gilles Halbout : Non, quand on est malade, on reste au domicile et on se soigne. Cela se passe comme en primaire, il faut prévenir le collège et rapporter un justificatif signé par les parents. Si vous ne respectez pas cette règle, le collège enverra un message le jour même à votre famille pour les prévenir de votre absence. Vous aurez pour cela un carnet de correspondance avec une partie spécifique pour les absences comme pour les retards, à faire signer également par le bureau de la scolarité.

Élèves : Y a-t-il une infirmière à K2 ?

Gilles Halbout : Oui, si vous avez besoin, vous pourrez vous rendre à l’infirmerie, en respectant les horaires d’ouverture. L’infirmière prendra soin de vous et vous aidera en fonction de ce qu’elle va repérer.

Élèves : Y a-t-il des activités supplémentaires en dehors des cours ?

Gilles Halbout : Vous pourrez bénéficier ici aussi du dispositif « devoirs faits » et des vacances apprenantes (stages de réussite et école ouverte) quand le collège les met en place. Vous pourrez pratiquer le sport dans le cadre de l’union nationale du sport scolaire (UNSS) et des ateliers artistiques vous seront proposés.

Élèves : En 6ème, irons-nous à la piscine ?

Gilles Halbout : Oui, il y a la piscine Koropa à Koungou qui accueille les élèves du collège. Et les 6ème pratiquent la natation ! C’est une très grande chance et c’est très important d’apprendre à nager, surtout quand on est sur une île.

Élèves : Quels sont les aliments de la collation ?

Gilles Halbout : La collation sera plus conséquente qu’à l’école. Il y aura toujours un produit laitier, un produit fruitier et un féculent.

Élèves : Aurons-nous le droit de prendre le bus pour aller au collège ?

Gilles Halbout : Les élèves qui habitent loin du collège doivent venir au collège soit par leur famille, soit par le transport scolaire. À ce moment-là, les parents remplissent une demande de carte de bus et bénéficient du transport scolaire. Ce n’est pas gratuit et il ne faut surtout pas perdre la carte, car elle est obligatoire pour monter dans le bus. Mais comme la plupart d’entre vous habite à Kaweni, vous n’aurez pas besoin de prendre le bus.

Élèves : Êtes-vous angoissé à l’idée de devoir gérer l’enseignement à Mayotte ?

Gilles Halbout : Angoissé non, mais il faut être au maximum quotidiennement ! Tous les jours, il y a des urgences à traiter, que ce soit des mouvements de violence, des crises sanitaires, des risques météo, des coupures d’eau, des revendications de personnels, de parents, des sollicitations du ministère, des élus, etc.

Élèves : Quel est votre meilleur souvenir à Mayotte ?

Gilles Halbout : J’en ai beaucoup : à chaque fois que je vais dans une classe et que je vois des élèves qui s’épanouissent, ça enlève tous les autres soucis, que ce soit sur des activités sportives, culturelles, sur les maths, sur des concours d’éloquences, des remises de diplômes… Mon meilleur souvenir, c’est la première fois où je suis venu sur l’île : j’ai été saisi par sa beauté et par ses habitants.

Élèves : Avez-vous des enfants ?

Gilles Halbout : Oui, j’ai trois filles qui sont fantastiques, je suis un père et un mari comblé.

Élèves : Comment avez-vous attrapé le Covid (l’entretien a été réalisé en milieu de semaine dernière) ?

Gilles Halbout : Ah ah, vous savez tout ! Je ne sais pas, c’est la deuxième fois que je l’attrape, toujours en métropole. Peut-être que je fais moins attention là-bas…

Élèves : Quand pourrons-nous vous rencontrer ?

Gilles Halbout : Bientôt, promis, on cale ça avec vos enseignants !

Le gouvernement comorien suspend l’agrément d’AB Aviation

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La compagnie refuserait d’indemniser les familles des victimes du vol qui s’est abimé en mer, le 26 février avec 14 personnes à son bord. La direction d’AB Aviation estimerait que la convention citée en référence par le gouvernement ne concerne pas les vols domestiques.

AB Aviation n’a pas le droit de desservir les Comores ! C’est du moins ce qu’indique la note signée par le ministère comorien des Transports aérien et maritime. Dans le document rendu public mardi, mais qui date du samedi 19 mars, le gouvernement informe la compagnie que son agrément est suspendu. Selon la décision, cette autorisation leur avait été accordée depuis le 30 juillet 2020. Parmi les motifs cités dans la note, figure entre autres le refus opposé par AB Aviation dans la prise en charge des victimes de l’accident du Cessna, en attendant la fin de l’enquête conformément à la législation nationale.

Dans ce courrier de deux pages envoyé à la compagnie et auquel nous avons eu accès, les autorités s’appuient sur la convention pour l’unification de certaines règles relatives au transport aérien international conclue à Montréal le 28 mai 1999. Mais qui n’a été ratifiée par les Comores que le 20 janvier 2022. L’article 17 de la loi comorienne consacrée à cette convention dispose qu’en cas de mort ou de lésion subie par le passager ou d’un dommage causé aux bagages, le transporteur est responsable du préjudice survenu. Ou encore « si on déplore un mort ou lésion corporelle subie par le passager, par cela seul que l’accident qui a causé la mort ou la lésion s’est produit à bord de l’aéronef au cours de toutes les opérations d’embarquement ou débarquement », précise cette disposition.

Revirement de la compagnie

Au pire, c’est-à-dire si l’accident a entraîné la mort ou la lésion au passager poursuit l’article 18, le transporteur est tenu par la législation de son pays de verser sans retard des avances aux personnes physiques qui ont droit à un dédommagement pour leur permettre de subvenir à leurs besoins. Toujours selon cet article, ces avancements ne constituent pas une reconnaissance de responsabilité et peuvent dans le cas échéant être déduits ultérieurement par la compagnie à titre d’indemnisations. Au lendemain de la réception de la lettre, la direction d’AB Aviation y a répondu favorablement en rappelant tout d’abord les actions entreprises depuis le crash jusqu’à ce jour. « Après la cellule de crise ouverte le jour du drame, nous avons ouvert une liste pour les familles des passagers sur laquelle nous avons recueilli les noms des ayants droits légaux supposés et les noms des représentants des familles pour toute communication dans la mesure où certains pour des raisons diverses n’étaient pas en mesure de communiquer avec nous« , souligne-t-on dans la première partie du courrier adressé à l’agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie de l’Union des Comores (Anacm).

Au sujet des indemnisations, la compagnie indique que Fly Zanzibar, à qui appartient l’avion accidenté, a déjà établi les contacts avec l’assureur du vol, à savoir la société Phoenix Assurance of Tanzania company Limited. L’entreprise mandatée, McLarens Aviation, prévoit une visite en Tanzanie et aux Comores sous peu, assure AB Aviation. « Nous ferons le nécessaire pour assister les familles dans un rôle de facilitateur. Pour ce qui est des avances, cela sera du ressort de l’assureur. Mais jusqu’à ce stade, aucune sollicitation de la part des familles concernées », assure le 9 mars dernier le patron de la compagnie AB Aviation, Ayad Bourhane, avant que sa société ne se rétracte selon nos informations. En effet, son entreprise aurait omis le fait que la convention de Montréal ne concernait que le trafic international. Or son appareil effectuait des vols domestiques.

C’est donc cette attitude qui a poussé le gouvernement à suspendre son agrément. L’appareil qui s’est abimé en mer le 26 février dernier, avec à son bord 12 passagers et 2 membres d’équipage, n’a toujours pas été retrouvé. Aucun corps n’a pu être repêché pour le moment. Depuis le 7 mars dernier, les autorités ont interrompu les recherches.

Deux bureaux de vote de Mamoudzou délocalisés

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Le maire de Mamoudzou, Ambilwahedou Soumaïla, informe les électeurs de sa commune que deux bureaux de vote sont transférés sur de nouveaux sites. Celui de l’école primaire Kawéni Poste (n°167) se situe désormais à celle de M’Chindra tandis que celui de l’école primaire Vahibé 1 (n°6) se trouve à celle de Vahibé 2. Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez contacter le service élection de la ville au 02.69.66.50.10 poste 6633 ou par email à election@mamoudzou.yt.

Six axes stratégiques pour développer Mayotte par l’enseignement supérieur

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Dans le cadre de la mise en place du schéma régional de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (SRESRI), Yann Cadiou, consultant du groupe Technopolis, proposait une réunion vendredi matin en visioconférence, en présence notamment de Daoud Saindou-Malidé, le 6ème vice-président en charge de la formation professionnelle, de l’éducation et de l’insertion, des 4ème et 5ème vice-présidentes Bibi Chanfi et Zouhourya Mouayad Ben ainsi que d’autres conseillers départementaux.

Ce temps d’échanges était dédié au développement de Mayotte par l’enseignement supérieur, les sciences, la recherche et l’innovation. Six axes stratégiques ont été abordés : l’enrichissement de l’offre de formation de l’enseignement supérieur à Mayotte ; l’amélioration de l’accompagnement des étudiants dans leur choix de formation et dans leur réussite ; l’accompagnement et la structuration de la recherche à Mayotte pour faciliter le passage de la recherche à l’innovation ; le développement de l’innovation sociale sous toutes ses formes, et la diffusion de la culture scientifique, technique, industrielle et de la culture de l’innovation ; l’ouverture de Mayotte à l’international pour rendre le territoire attractif ; la mise place d’une gouvernance stratégique et opérationnelle assurant le pilotage régional.

Décès d’un enfant de 4 ans à Sada : l’indignation de la fédération des conseils de parents d’élèves

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À la suite du décès d’une petite-fille de 4 ans à Sada, la fédération des conseils de parents d’élèves monte au créneau quant à « la prise en charge des enfants sur le chemin de l’école et l’organisation des transports collectifs dans nos agglomérations ». Face à ce constat, « les familles s’organisent autrement pour [les] faire accompagner autrement » alors qu’elles doivent quitter leurs habitations très tôt le matin. « Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur depuis un certain temps parce que nos collectivités ne proposent rien en conséquence. »

Pour la FCPE, il n’est pas acceptable que les parents ne soient pas informés rapidement lorsqu’un enfant n’est pas présent dans sa classe. « Malheureusement, l’appel de l’école est très souvent inexistant. La FCPE demande au rectorat de la bienveillance et du bon sens pour arrêter ce laxisme. Ce même laxisme serait à l’origine des décrochages scolaires depuis l’école primaire jusqu’au lycée. Il est inacceptable que des enfants soient victimes de négligence. La FCPE exige plus de débats sur la responsabilité de la part de nos élus sur les problématiques de transport et la responsabilité des parents sur le chemin de l’école. »

Trois concerts pour la semaine du spectacle vivant

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Le pôle culturel de Chirongui organise trois concerts dans le cadre de la semaine du spectacle vivant. Le jeudi 24 mars à 20h30, avec les rythmes de Massirou Song qui s’enchaînent avec puissance, précision et richesse pour accompagner le chant, au gré d’un répertoire aussi énergique qu’inépuisable, puis avec Faya Red qui est le fruit d’un travail passionné, un groupe qui ne cesse de conquérir son public avec des prestations scéniques irréprochables.

Le samedi 26 mars à 19h30, place à Kosh, un artiste multiple et inclassable, reconnu pour son incroyable talent de beatboxer. Il met son talent sur scène, qui mêle récit de vie, humour et bruitages. Agrémenté de sons aussi fous que surprenants, comme la guitare électrique de son frère, le chant des oiseaux, l’ascenseur ou même le panda qui vomit, Kosh raconte avec tendresse ses voyages et anecdotes dans un spectacle tout public, drôle et novateur.

Pour réserver vos places, rendez-vous sur https://yurplan.com/event/Massirou-Song-Faya-Red/78215 et https://yurplan.com/event/Kosh/78217.

Une matinée d’animations pour sensibiliser à la santé bucco-dentaire

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Le 20 mars de chaque année, la journée mondiale de la santé bucco-dentaire est célébrée pour mieux faire comprendre l’importance de la santé bucco-dentaire. Visant à instaurer la « santé bucco-dentaire pour tous », l’organisation mondiale de la santé (OMS) saisit cette occasion pour susciter un changement de comportement chez les individus comme au sein des communautés, et pour exhorter les gouvernements, les organisations non gouvernementales et le secteur privé à œuvrer en faveur d’un environnement propice à l’atteinte de cet objectif.

Une bonne santé bucco-dentaire est une composante essentielle d’un bon état de santé général, du bien-être et d’une bonne qualité de vie. À Mayotte, cette année, c’est l’école annexe à Mamoudzou qui sera le terrain d’information et de sensibilisation de l’UFSBD (union française pour la santé bucco-dentaire) afin de parler de la santé bucco-dentaire dès le plus jeune âge. Plusieurs actions sont prévues pour cette matinée du 22 mars, notamment des sketchs, un atelier brossage, des jeux et des comptines autour des thématiques « alimentation » et « hygiène bucco-dentaire ». Horaires des animations : de 8h à 9h et de 10h à 12h.

Le port de Longoni, porte ouverte sur le monde et l’avenir

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Dans le cadre de la semaine de l’emploi maritime du 21 au 25 mars 2022, une trentaine de demandeurs d’emploi mahorais ont pu visiter le port de Longoni. L’objectif ? Découvrir les différents corps de métiers qui s’offrent à eux dans l’un des lieux les plus importants de l’île.

Grues, stackers, portiques, conteneurs… Autant de termes qui ne vous disent peut-être rien mais qui rythment le quotidien des dockers du port de Longoni. Avec en moyenne 200 camions par jour, deux quais de 140 et 240 mètres, pas le temps de chômer pour les quelque 200 employés du port. Du lundi au dimanche, depuis 1992, les équipes assurent la réception des conteneurs qui alimentent l’île aux parfums et ses habitants. “Il n’y a pas de jours fériés ni d’horaires fixes. Les employés doivent être sur le pont dès lors qu’un bateau arrive”, explique Jean-Brice Ervais, attaché à la direction du port, dont le gestionnaire n’est autre que Mayotte Channel Gateway, société gérée par Ida Nel. Porte d’entrée de tous les navires marchands sur le territoire, Longoni est “condamné à se développer proportionnellement à sa population”.

Des équipes en constante expansion

Dès 10h, le groupe d’une trentaine de demandeurs d’emploi se retrouve devant les grilles du port pour une distribution de gilets de signalisation et de casques, mais aussi pour une vérification des pièces d’identité. L’endroit “n’est pas un lieu public”, rappelle Jean-Brice Ervais. Ici se jouent de nombreux enjeux stratégiques et n’importe qui ne peut pas entrer ou même circuler comme il le souhaite. À bord d’un bus affrété spécialement pour l’occasion, les visiteurs commencent le tour du propriétaire. Avec ses huit kilomètres carrés, le port accueille des cargaisons en provenance du monde entier : Asie, Afrique, Europe, Amériques ou encore Océanie, Longoni voit défiler jour après jour toutes les nationalités sur ses quais.

Mais alors quelles sont les compétences requises pour être employé sur les docks mahorais ? “Lorsque l’on pense au travail dans un port, on pense à des compétences physiques, mais les divers métiers que l’on y trouve demandent également de la technique”, précise l’attaché à la direction du port. Être précis, savoir gérer la pression, adhérer aux règles de sécurité, telles sont les prérequis pour intégrer les équipes portuaires. “On a longtemps pensé que ce lieu ne proposait que des professions réservées aux hommes, mais on retrouve une grande variété de professions”, détaille Henry Jacques-Martial, chargé de mission relations institutionnelles en poste depuis 2015. Sécurité, outillage, manœuvre, capitainerie… Il y a pléthore de possibilités.

Un port, des possibilités

Pour Daroussi Nahum, travailler au sein du port de Longoni a fait naître une vocation. “J’ai commencé par une formation agricole, puis un brevet de technicien supérieur comptable, c’est d’ailleurs en cette qualité que je suis rentrée. Puis, j’ai suivi une reconversion en interne pour devenir responsable d’exploitation”, confie celui qui se dit passionné par son métier. “Je travaille avec une équipe jeune et dynamique. J’aime l’utilisation des outils informatiques, le terrain, l’administratif. Nos missions sont très variées et chaque opération est différente”, confie Daroussi Nahum. Avoir la possibilité d’évoluer professionnellement, d’être polyvalent et de se former dans divers domaines, voilà ce qui lui plaît tant. Un engouement que semblait partagé les demandeurs d’emploi qui, les yeux grands écarquillés, n’ont pas manqué de poser diverses questions et de se projeter déjà aux manettes des grues les plus hautes du port…

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Lundi 5 mai 2025

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