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Catégorie Arbitre masculin

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El Had Ali

Ligue Mahoraise de Kick-Boxing, Muaythaï et disciplines associées

2022 a été une année riche en actions et en apprentissage pour le responsable de la commission arbitrage de la Ligue mahoraise de kick-boxing. El Had Ali a été convoqué par la Fédération française et a intégré l’équipe nationale des juges arbitres lors du championnat de France de kick-boxing Kick Light, en avril dernier à Paris. Il a également accompagné les sélections de Mayotte jeunes et seniors, en juin puis novembre à la Réunion pour juger et arbitrer lors d’un Challenge océan Indien et surtout lors d’un gala international, le BLR Fight 6, qui a vu la mise en jeu de deux ceintures mondiales. Un autre déplacement l’a conduit au séminaire des Conseillers techniques de ligue, en septembre en métropole… À l’échelle territoriale, El Had Ali encadre une équipe de 15 juges-arbitres diplômés et stagiaires. Et à son initiative sont menées, tous les mois, des stages de recyclage, permettant aux officiels mahorais de partager leur retour d’expérience et de s’améliorer au fil des compétitions. Autant d’actions et missions que le trentenaire mène d’une main de maitre.

 

Maxime Pharamin

Comité Territorial de Rugby de Mayotte

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Maxime Pharamin est l’un des arbitres du Comité Territorial de Rugby de Mayotte. Il compte à son actif de nombreux matchs de senior à VII, à X et à XV. En 2022, il a dirigé la finale du championnat à X zone océan Indien entre le Despérados Rugby Club M’tsapéré et le Rugby Club du Tampon, au stade de Cavani. Maxime Pharamin a été nommé par le CTRM pour les Trophées Mayotte Hebdo du Sportif de l’année, pour la seconde fois consécutive après l’élection 2021. Gage de son investissement pour le développement du rugby mahorais.

 

Amir-Edine Abdourahmane

Ligue Régionale de Basket-Ball de Mayotte

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Parmi les nommés de l’élection 2022 figure l’arbitre expérimenté de basket-ball Amir-Edine Abdourahmane. Le Petit terrien officie en Nationales Masculine et Nationales Féminine 3. « J’ai eu l’occasion, cette année encore, d’arbitrer de grands matchs. Je pense à celui de coupe de France Fuz’ellipse-Golden Force ou encore celui du championnat entre Vautour et Gladiators. Malgré les enjeux, tout s’est très bien passé, avec beaucoup d’échanges entre les joueurs et le corps arbitral, mais dans le bon sens du terme, sans aucune animosité. » Le cinquantenaire, dix ans d’expérience dans le domaine de l’arbitrage, apprécie d’ailleurs particulièrement ces moments de complicité, lorsqu’il a face à lui des joueurs respectueux et fair-play.

 

Wildane Mpeleke

Ligue Mahoraise de Football

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En 2023, Wildane Mpeleke fête ses dix ans d’arbitrage. Tout ce temps, l’officiel licencié à l’Olympique de Miréréni a sifflé les plus grands duels du football mahorais, dont de nombreux derbys. Le dernier en date remonte à 2022. Un choc de la coupe régionale de France entre l’AS Rosador de Passamaïnty et le FC M’tsapéré, dont il garde un très bon souvenir. « Les derbys ne sont jamais des matchs faciles à arbitrer, mais avec mes assistants, nous avions fait ce qu’il fallait pour tenir la partie. » Aujourd’hui, Wildane Mpeleke demeure parmi les meilleurs arbitres de football de l’île, d’où sa nomination à l’élection du Sportif de l’année 2022.

 

El Zaki Ahmed et El Habib Hassani

Ligue Régionale de Handball de Mayotte

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C’est peut-être le binôme le plus expérimenté de la Ligue Régionale de Handball de Mayotte. En effet, El Zaki Ahmed et El Habib Hassani sont dans le circuit depuis les années 1990. Ensemble, ils ont officié dans les plus grandes compétitions régionales, en tête desquelles la Coupe des club champions de l’océan Indien. Les deux arbitres originaires d’Acoua ont également été sollicités au niveau national pour les finalités des championnats de France Nationales 3. En 2022, ils étaient encore là pour diriger de nombreuses rencontres. « Il y a eu cette confrontation récemment chez les dames entre les deux équipes de Tsingoni : l’ASCT et le HC Sélect 976. Au coup de sifflet final, les deux équipes sont venus nous féliciter pour la qualité de notre arbitrage. Ça fait toujours plaisir ».

Le régiment du service militaire adapté de Mayotte et Apprentis d’Auteuil allient leurs forces

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Au regard de leurs objectifs communs pour la réussite de la jeunesse mahoraise, le colonel Guillaume Larabi, chef de corps du RSMA de Mayotte, et Guillaume Jeu, directeur de l’association Apprentis d’Auteuil de Mayotte, ont officialisé leur partenariat par la signature d’une convention, ce mercredi 1er février. Le régiment du service militaire adapté a pour mission d’assurer l’accomplissement professionnel et personnel des jeunes mahorais, tandis que l’association Apprentis d’Auteuil intervient dans les domaines de l’éducation, de la formation et de l’insertion. Ces organismes travailleront donc conjointement à la consolidation de projets professionnels pour tous les jeunes mais également au renforcement des compétences pédagogiques de leurs formateurs. « Cela permettra à la jeunesse mahoraise de passer plus fluidement du RSMA à Apprentis d’Auteuil et inversement », affirme le colonel du RSMA.

GIP Europe : l’opposition départementale demande le départ de la Sgar

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« Nous vous écrivons pour vous faire part de la grande inquiétude qui nous gagne quant à la gestion des fonds européens à Mayotte », prévient le groupe « Le choix des Mahorais »dans leur courrier adressé au président du Département, Ben Issa Ousseni. Les élus de l’opposition ont constaté l’éviction du directeur du GIP L’Europe à Mayotte, Ali Soula, sur ordre de la préfecture de Mayotte. Ils rappellent le bilan du directeur : « En un an d’exercice, preuve de son efficacité, le GIPEAM a accompagné 136 porteurs de projets tous fonds confondus sur l’année 2022 (FEDER, FSE, FEDER CTE), pour un total de 127 millions d’euros programmés et 31 millions certifiés. Aussi, sous la commande du directeur M. Ali Soula, de sérieux moyens ont été mis en place pour renforcer les équipes du GIP, afin de finir le PO 2014-2020 et lancer le PO 2021-2027 ». 

Ils ajoutent : « Bien que le GIPEAM soit finalement sur une trajectoire ascendante, les conditions de travail des agents se sont dégradées pour aboutir à une situation délétère où Mme Maxime Ahrweiller, la Secrétaire générale aux affaires régionales, intervient dans le fonctionnement administratif du GIP sans l’aval de la direction ni des responsables des services ». Une situation dénoncée aussi par les syndicats du GIP. La structure réunissant le Département et la préfecture, les conseillers départementaux du groupe d’opposition demandent donc au président « d’exiger le départ de la secrétaire générale, car son maintien en fonction menace l’intégrité de la gestion des fonds européens à Mayotte et le bon fonctionnement du GIPEAM »

Nouvelle étape pour le projet « Suha na maecha »

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L’hémicycle Younoussa Bamana du conseil départemental de Mayotte accueillera ce vendredi 3 février un séminaire dans le cadre du projet « Suha na maecha ». Dès 8h30, le séminaire sera dédié à la présentation des avancées dans la mise en œuvre du plan de développement des compétences (PDC), des priorités définies pour 2023 et de l’équipe projet qui sera mobilisée, ainsi que son fonctionnement pour la suite du projet. Ce séminaire marque la passation du pilotage du projet vers le conseil départemental et la fin de la mission d’accompagnement par le cabinet Eliane Conseil dans son rôle d’assistance à maitrise d’ouvrage (AMO).

Ce projet, porté par le Carif Oref Mayotte, avec l’assistance du cabinet Eliane Conseil a démarré en janvier 2021. Financé par l’AFD, l’ARS, le conseil départemental et l’État (PUIC), ce projet a mobilisé l’ensemble des acteurs du secteur sanitaire, médico-social et social locaux durant ces deux années. Visant à développer les compétences dans le secteur SMS, en 2022 ce projet nous a permis ensemble de poser les premiers jalons de la mise en œuvre du plan de développement des compétences et ses 22 fiches actions. Bien que la mission du cabinet touche à sa fin, la pérennisation de ce projet d’envergure sera assurée par la relève du conseil départemental.

Réforme des retraites : Mansour Kamardine n’oublie pas Mayotte

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Le gouvernement français a récemment annoncé vouloir reporter l’âge de la retraite à 64 ans avec allongement accélérée de la durée de cotisation. Cette annonce a déclenché un mouvement de grève et une première journée de mobilisation le 19 janvier dernier. Dans la continuité des revendications, une deuxième mobilisation a eu lieu ce mardi. Le député Mansour Kamardine, s’exprime sur cette réforme via un communiqué sur la situation des retraites pour les ultramarins. « Les présidents Éric Ciotti et Olivier Marleix ont exprimé leur volonté d’accompagner le gouvernement dans une réforme des retraites qui soit juste, en particulier pour les petites retraites.

Si pour le gouvernement, la réforme juste concerne le territoire métropolitain, pour le groupe LR, la réforme juste concerne aussi les ultramarins. Or, les ultramarins partent, en moyenne, plus tard en retraite, perçoivent des pensions plus faibles et meurent plus jeunes !

Encore sur ces territoires, la retraite moyenne pour une carrière complète est 20% en dessous de la moyenne nationale et le taux de grande pauvreté des retraités est 13 fois supérieur à celui de métropole. Pire encore, à Mayotte, la pension moyenne est de 276 € alors que l’Allocation de solidarité pour les personnes âgées est plafonnée à 50% de celle de droit commun !

La réforme des retraites est donc une occasion à saisir pour améliorer 2 situations spécifiques : le système de retraite à Mayotte et les petites retraites agricoles outre-mer, notamment aux Antilles.

C’est pourquoi le groupe LR vous propose de mettre en place outre-mer un dispositif de rachat de trimestre à un prix raisonnable pour les agriculteurs et les travailleurs agricoles ultramarins, de supprimer la discrimination de la décote de 50% de l’ASPA à Mayotte et de porter la pension moyenne à Mayotte de 276€ à 400€.

Aussi, je vous demande, Madame la Première Ministre, de dire les initiatives que vous envisagez de prendre pour répondre à nos propositions et pour améliorer le sort de retraités outre-mer. »

Légère augmentation des prix des produits pétroliers à Mayotte

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Comme le prévoit la réglementation, le préfet fixe mensuellement les prix maximums des produits pétroliers. Au 1er février, une révision des prix maximums est donc appliquée et les prix maximums applicables à Mayotte sont de 1,75 €/l pour le supercarburant sans plomb, 1,55 €/l pour le gazole, 1,11 €/l pour le pétrole lampant, 1,21 €/l pour le mélange détaxé et 1,15 €/l pour le G.O marine. Pour le mois de février 2023, les prix des produits pétroliers enregistrent une augmentation par rapport à ceux de janvier 2023. Cette augmentation s’explique principalement par l’évolution des cours de l’essence et du gazole.

Depuis le 16 janvier 2023, une indemnité carburant de 100 euros a été mise en place par le gouvernement, afin de limiter les effets de la hausse des coûts du carburant. Cette indemnité est destinée, sous conditions de ressources, aux Français utilisant un véhicule à des fins professionnelles. Par ailleurs, le prix de la bouteille de gaz de 12 kg baisse de 1 euro et s’établit donc à 25 euros.

GIP L’Europe à Mayotte : Le directeur Ali Soula poussé vers la sortie

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Le directeur du GIP L’Europe à Mayotte, Ali Soula (à droite de la photo), « n’a plus la confiance » du préfet de Mayotte, Thierry Suquet (deuxième en partant de la gauche).

La question des fonds européens est sensible à Mayotte, la Commission européenne ayant décidé de suspendre les paiements depuis l’an dernier. Structure mise en place pour résoudre les problèmes, le GIP L’Europe à Mayotte se démène pour redresser la barre, mais ce sera sans doute sans son directeur dont le préfet de Mayotte ne veut plus*.

Le directeur du GIP L’Europe à Mayotte accuse le coup, mais ne souhaite pas s’exprimer. « Je veux juste qu’on arrête de salir mon nom », nous prévient-il. A la tête de cette structure composée à moitié d’agents du Département et pour l’autre des services préfectoraux, Ali Soula avait pour objectif d’éviter les manquements du territoire sur la gestion des fonds européens. Dévolue au secrétariat aux affaires régionales (Sgar), celle-ci s’est montrée insuffisante sur la programmation 2014-2020. L’enveloppe mahoraise a été très peu consommée et la Commission européenne a décidé de mettre fin aux paiements pour Mayotte en juillet 2022.

La création du GIP L’Europe à Mayotte et sa direction confiée à l’inspecteur des finances Ali Soula devait mettre fin à cela. Et les premiers résultats de la structure semblaient la conforter. « D’ici quelques mois, si tout va bien, les paiements pourront reprendre », notait avec optimisme Mario Gerhartl, DG Régio de la Commission européenne, il y a une douzaine de jours.

Sauf que voilà, la mission du directeur continuera sans doute sans lui. Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, l’a appelé pour lui signifier qu’il mettait « fin à sa disposition »*, estimant auprès des autres membres du comité de suivi « qu’il n’a plus confiance en lui ». Selon nos informations, il lui est reproché l’embauche d’un neveu avec un bon salaire à la clé. Cependant, en interne, le problème s’avère plus profond. Le secrétariat aux affaires générales reproche au directeur « son ingérence », nous a-t-on dit. Toutefois, le conseil d’administration du GIP, qui devait avoir lieu ce lundi et entériner le départ du directeur, n’a pas pu se tenir. Composant la moitié du CA, les quatre conseillers départementaux ont, en effet, refusé de siéger en soutien au directeur. Une action qui pourrait n’être qu’un coup d’épée dans l’eau, le préfet ayant maintenant la main pour évincer Ali Soula sans leur aval.

Femmes leaders et syndicats au créneau

Cette décision unilatérale fait déjà des remous. Les femmes leaders ont manifesté, ce mardi matin, devant les locaux de la préfecture, à Mamoudzou. « Est-ce qu’ils ont des preuves ? Ali Soula, c’est quelqu’un qui connaît son travail. (…) S’ils disent qu’il a vraiment détourné des fonds, qu’ils aillent au tribunal », a vitupéré Saandati Abdou, la présidente du collectif des femmes leaders, auprès de nos confrères de Mayotte la 1ère.

Au GIP Mayotte, les salariés ont pris fait et cause pour leur patron. La CFDT et la CGT ont écrit un droit de réponse, ce dimanche, après la publication d’un article remettant en cause le travail de la structure. « Il s’agit d’erreurs initialement présentes dans les dossiers instruits par le pôle affaires européennes du Sgar avant 2021, année de création du GIP », font-ils valoir.

Ils défendent leur bilan en 2022 avec 136 porteurs de projets accompagnés, 127 millions d’euros programmés et 31 millions réellement versés. Pire, ils dénoncent des relations plus que tendues avec le Sgar. « Aujourd’hui, les tensions et la pression que nous subissons de l’Autorité de Gestion ne sont plus tenables. Face à des agents qui refusent de travailler à Tsingoni, l’Autorité de Gestion répond à la direction du GIP, qui a dénoncé cela : « si tu contrains « untel » à venir travailler à Tsingoni, je dissous le GIP ». N’est-ce pas là un soutien flagrant à l’insubordination ? et que dire du favoritisme ! Nous dénonçons fortement ceci ».

Ils regrettent « un choix totalement arbitraire » dans le traitement des dossiers et des interventions dans leur gestion administrative « sans l’aval des responsables ni de la direction ». Concernant des dossiers Interreg pour 5,5 millions d’euros « que Mayotte risque de perdre », le GIP explique qu’ils ont été produits à temps, mais que « l’Autorité de gestion a donné l’ordre aux Finances publiques de ne pas les traiter ». « Le problème n’est pas le directeur du GIP, mais plutôt l’autorité de gestion qui répète les mêmes erreurs reprochées dans le passé », font remarquer les syndicats.

En tout cas, l’ambiance générale n’incite pas à la confiance. Ali Soula se dit prêt à partir, arguant « qu’il ne peut plus travailler avec [son] autorité de gestion ».

*Contactée, la préfecture de Mayotte n’a pu nous répondre, ce mardi soir.

Attractivité : une table ronde pour « attirer et retenir les talents à Mayotte »

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Sont intervenus à la table ronde : Chanoor Cassam, directeur général des services du Sidevam, Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la Société immobilière de Mayotte, Matthieu Guyot, directeur-adjoint du Centre hospitalier de Mayotte et chargé des ressources humaines, Noussra Zaki Soidiki, directrice d’agence d’Adecco Mayotte, Jacqueline Degeldere, directrice des ressources humaines d’EDM, et David Gand, directeur exécutif d’Algoé.

La Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM) et la société de conseil en management Algoé Consultants organisaient, ce mardi matin, une table ronde sur la question de « l’attractivité pour les organisations mahoraises », notamment par rapport aux jeunes générations. Six intervenants, cadres directeurs de grands pourvoyeurs d’emploi de l’île – publics comme privés – ont pris part à l’échange, qui doit constituer un premier pas vers l’émergence de solutions de ressources humaines et managériales communes, selon Stéphane Chanuc, responsable de l’intelligence économique à la CCIM.

 « On s’aperçoit que, face à une offre, un candidat se pose des questions assez simples : ai-je une bonne image du métier ? Suis-je rémunéré à la hauteur de mes attentes ? Les conditions de travail dans l’entreprise sont-elles bonnes ? Puis-je avoir confiance pour y faire carrière toute ma vie ? Au niveau du territoire, y a-t-il une possibilité pour mon conjoint de trouver un emploi ? Et pour mes enfants d’être scolarisés ? », détaille David Gand, directeur exécutif de la société de conseil en management Algoé Consultants et ex-maître de conférences en gestion des ressources humaines à l’Université Lyon 3, pour illustrer son propos. « La question de l’attractivité d’un poste regroupe donc trois données qui se complètent : l’image du secteur, l’image de l’entreprise et l’attractivité du territoire ».

Face à lui, quelques dizaines de directeurs, cadres ou chefs de services d’organisations mahoraises diverses, sont venus ce mardi matin au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM) assister à cette table ronde, intitulée « Comment créer de l’attractivité pour les organisations mahoraises, notamment par rapport aux jeunes générations ». A ses côtés, six grands pontes des ressources humaines de Mayotte alimentent les échanges en partageant leurs retours d’expérience sur la double problématique du recrutement et de la fidélisation des talents à Mayotte.

Première piste abordée par les intervenants : la force de la réputation d’un grand groupe, à l’échelle locale, permettrait d’attirer et de retenir les nouveaux collaborateurs. « Quand j’ai un jeune que je veux convaincre de rejoindre la Sim, c’est ce que je mets en avant : la possibilité de faire carrière, même hors Mayotte », raconte Ahmed Ali Mondroha, le directeur général de la Société immobilière de Mayotte, qui jouit de sa filiation au groupe CDC Habitat. « Le jeune Mahorais, il a muté ! Il est devenu aussi exigeant que l’expat’ ! […] Quand on embauche un jeune, il a besoin de savoir comment il va évoluer », argue le DG. « Évidemment, on bénéficie de l’image de marque d’’Electricité de Mayotte », abonde Jacqueline Delgedere, la directrice des ressources humaines, qui cite les aides au logement, aux conjoints ou encore les accords relatifs au télétravail comme autant de dispositifs qui renforcent l’attractivité du fournisseur d’électricité auprès des jeunes diplômés mahorais. De son côté, le Sidevam, qui – de l’aveu de son DGS Chanoor Cassam – souffrait de « quelques blocages dans son recrutement » suite à « des périodes sombres », a réussi à « regagner l’intérêt de la jeune génération » en « vendant une épopée ». Renouvellement du pilotage, simplification des fiches de postes et réduction de l’expérience requise ont permis d’intégrer une quinzaine de jeunes sur des postes à haute responsabilité. « On a préféré alourdir le processus RH pour maximiser le regain d’intérêt », explique le DGS.

« On ne recrute pas un jeune de 25 ans, comme on recruterait quelqu’un de 40 ans »

Mathieu Guyot, directeur-adjoint du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) et chargé des ressources humaines, relève ainsi une dichotomie en fonction du niveau de formation. « Le marché est très favorable pour les employeurs à niveau Bac ou équivalent, mais très difficile à partir de Bac+3 », indique-t-il, citant un turnover « quasi-inexistant pour les agents d’exécution », mais de « 300 % pour les médecins. […] C’est à dire qu’on recrute 3 médecins par an sur chaque poste ! »

Alors, comment attirer cette jeunesse diplômée sur les postes à responsabilités à Mayotte ? Déjà, en prenant conscience que l’approche même du travail diffère pour les individus des générations Y (nés entre 1981 et 1995) et Z (nés après 1996). « On ne recrute pas un jeune de 25 ans comme on recruterait quelqu’un qui en a 40 », avance Mathieu Guyot du CHM, également directeur par intérim de l’agence territoriale de recrutement May’Santé. « On a des comptes Tiktok et Instagram avec lesquels nous ciblons les jeunes infirmiers, et des groupes Facebook qui nous permettent d’identifier directement de potentielles recrues. »

Une fois recrutés, quid du management de ces jeunes talents ? Pour ces générations, « le travail doit rendre heureux ! », informe David Gand. « L’ambiance et la qualité des relations au travail prime… On veut travailler moins, mais mieux », renseigne-t-il, précisant que « la notion du temps n’est plus la même pour les générations actuelles. […] Elles veulent apprendre et progresser vite, prennent des responsabilités très tôt dans leur parcours ! ». En ce sens, la DRH d’EDM rapporte un problème d’intégration des jeunes cadres. « Il faut leur faire comprendre qu’il y a des points de passages obligatoires pour progresser ». Chanoor Cassam, le DG du Sidevam, insiste lui sur la notion de « team-building » pour « désamorcer les tensions qui apparaissent dans les équipes d’âge hétérogène ». Dans l’assemblée, Karim Halimo, directeur d’Albioma Solaire Mayotte, pour qui la « fidélisation des agents est le défi principal », observe un fort besoin de « reconnaissance du travail bien fait de la part du manager » dans son équipe de trentenaires. Le directeur de la Sim tempère : « Le management de « bisounours », ça marche pas ! Un bon chef doit être détesté d’une partie de son équipe ! (rires) C’est vrai qu’il faut motiver les équipes, mais à un moment donné, il faut faire bosser les gens… On a des objectifs à atteindre. »

En deux heures, bon nombre de pistes de réflexion pour renforcer l’attractivité des entreprises auront été explorées par les intervenants. Certains regretteront toutefois l’absence d’élus à la table ronde pour étayer la problématique de l’attractivité du territoire.

Cesem : cette mise à la porte qui passe mal

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Élus du conseil départemental et du Cesem ont fait le point sur les dissensions, après les vœux du président, Abdou Dahalani.

Ce qui aurait dû être une réunion de rentrée des plus classiques ne s’est pas passé comme prévu. Ce mardi matin, le Cesem (conseil économique, social et environnemental de Mayotte) a été invité à quitter l’hémicycle Younoussa-Bamana pour se serrer dans une petite salle de réunion du Département. Un affront de plus pour la deuxième institution politique de l’île.

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La session du Cesem a été décalée en salle des DRH en raison des Ateliers de la maîtrise d’œuvre dans l’hémicycle Bamana.

Dire que les relations entre le Cesem (conseil économique, social et environnemental de Mayotte) et le conseil départemental de Mayotte sont mauvaises est un euphémisme. Depuis longtemps déjà, les deux institutions ont dû mal à communiquer. Et l’incident de ce mardi matin n’arrange en rien la situation. Alors que les conseillers de la première avaient été rassemblés initialement dans l’hémicycle Younoussa-Bamana, au conseil départemental, Salime Mdéré leur a demandé de « dégager », confirment les présents. Le vice-président du Département avait prévu ce matin-là une réunion en lien avec les Ateliers de la maîtrise d’œuvre. Les architectes et urbanistes invités ont ainsi eu le droit à un cours sur les politiques locales appliquées à la fois par le Département et l’État, tandis que pour le Cesem, c’était plutôt la soupe à la grimace dans la salle des DRH.

« On est la deuxième institution, il faut qu’on soit respecté », grommelle le syndicaliste Haoussi Boinahedja, qui fait partie de ce conseil réunissant des représentants d’entreprise, syndicats ou d’associations. « Il a abusé. S’il doit toquer à toutes les portes pour trouver une salle, ce n’est pas notre problème* », renchérit Dominique Marot, le représentant des pêcheurs. Abdou Dahalani, le président, a tenté de tempérer ses collègues, même s’il semblait affecter lui aussi par la situation. Ali Omar, vice-président du Département, a rejoint un moment la réunion et a présenté ses excuses au conseil. « Je suis chargé de l’administration, donc je sais que ça va me retomber dessus », admet-il au sujet de l’agenda des salles du Département. « J’essaie d’être responsable. Je ne suis pas là pour présenter des excuses », a répondu le Petit-terrien aux griefs présentés contre le conseil départemental

Une moitié de commandes accordée

Car le problème des salles n’aurait pas tenu autant à cœur aux élus du Cesem, « si c’était un acte isolé », indique le membre de la CGT. Il est plus large. Alors que chaque conseiller départemental dispose d’une tablette numérique pour suivre les séances plénières, il y en a 17 pour 32 élus au Cesem. Et encore, « trois ans de démarches auront été nécessaires », regrette Abdou Dahalani.

Au-delà même de l’aspect matériel, c’est la confiance même dans le travail du Cesem qui est remise en cause. Le but de l’instance est, en effet, de s’emparer des sujets discutés à l’échelle départementale. Et grâce à l’avis des conseillers, des préconisations sont données. Cependant, celles-ci sont rarement suivies par le conseil département. « Ce qui est le plus important, c’est ce qu’on nous demande, porter des réflexions, proposer des préconisations, faire des études. Et nous essayons à la place qui est la nôtre d’avoir les meilleures productions possibles, comme n’importe quel Ceser (N.D.L.R. ce type de conseil existe à l’échelon régional ailleurs) de France. Maintenant, il appartient à l’autorité politique de s’en inspirer ou pas s’inspirer. On n’est pas juge de ce que font les élus », admet le président du Cesem.

Pour Haoussi Boinahedja, c’est même plus catégorique. « On en vient à se dire que vous ne nous lisez pas », dit-il en s’adressant aux conseillers départementaux présents.

*en shimaoré

Bientôt une étude sur les Jeux des Iles 2027

L’incident a un peu éclipsé les vœux formulés par le président Abdou Dahalani. Celui-ci a rappelé « les changements qui pénètrent notre société et les enjeux qu’il soulèvent donnent l’image d’un Mayotte qui se cherche après avoir brillamment réussi son combat statutaire ».  Il compte en 2023 miser sur la jeunesse qui constitue « l’avenir, la richesse et l’engagement ». Pour en revenir au travail du Cesem, il annonce des rapports prochains sur la politique du logement, l’agriculture mahoraise et une contribution aux Jeux des îles de l’océan Indien 2027.

Quatre autres sujets sont d’ailleurs sur la table en ce début d’année. Le Cesem a prévu de réaliser des études sur la sécurité, l’attractivité, l’accès à la santé et le port de Longoni.

Personnes en situation de handicap : vers une meilleure insertion professionnelle

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Demandeurs d’emplois et travailleurs en situation de handicap, organismes de formation et employeurs se sont réunis, ce mardi matin, à l’amphithéâtre du lycée des Lumières, pour échanger sur le thème « emploi et handicap ».

A Mayotte, malgré les évolutions positives dans le domaine de l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap, beaucoup d’interrogations subsistent à la fois pour l’employeur et pour le travailleur. Ce mardi matin, au lycée de Lumières, à Kawéni, la fédération Apajh (association pour adultes et jeunes handicapés) organisait une matinale dédiée à l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap.

Dans le 101e département, le milieu du handicap est encore très peu connu des employeurs, ces derniers n’étant pas toujours au fait sur leurs obligations et sur les solutions existantes pour les remplir. De leur côté, les demandeurs d’emploi en situation de handicap pourraient ne pas connaitre l’entièreté des aides et dispositifs d’accompagnements existants. Partant de ce constat, la fédération Apajh a décidé de mener une rencontre ce mardi matin à l’amphithéâtre du lycée des Lumières de Kawéni, entre les travailleurs en situation de handicap, les entreprises et organismes de formation, afin d’échanger sur l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. « Ici à Mayotte, le taux de chômage des personnes en situation de handicap est extrêmement important », remarque Jean-Louis Garcia, président de la fédération Apajh, il faut donc « régler la situation dans sa globalité ».

Des freins à lever

A Mayotte, le plan régional d’insertion des travailleurs handicapés (PRITH) programme des actions afin de favoriser et renforcer l’insertion professionnel et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. « Nous sommes dans un département français certes, mais avec une culture particulière par rapport au handicap. Il faut donc que l’on travaille avec les familles », concède le président. Pour le sous-préfet, Cédric Kari-Herkner, malgré une évolution de la vision du handicap à Mayotte, elle « se trouve encore emprunte de pudeur ou de tabou qui freine les intéressés à se faire reconnaitre ». Le travail qui sera mené aura pour but d’accompagner les familles à « entendre que le handicap n’est pas une fatalité », explique le président. C’est donc sur la globalité de la situation que les freins sont à lever.

Une lutte pour dynamiser l’emploi des personnes en situation de handicap, de le rendre naturel tout en luttant contre les stéréotypes, en cherchant à lever les barrières et à instaurer plus généralement un climat de confiance entre entreprises et travailleurs. « Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap, que l’on doit vivre toute sa vie, caché et sous-citoyen et être exclu », affirme le président de la fédération.

Différents dispositifs d’insertion professionnel

Plusieurs dispositifs existent à Mayotte, comme de la plateforme de parcours renforcés d’accès à la professionnalisation (PPRAP). Ce dispositif expérimental sur l’île aux parfums a pour objectif de répondre aux enjeux d’emploi, de formation et d’insertion des mahorais en situation de handicap, tout au long de leur parcours professionnel. D’une durée de trois ans, cette plateforme a permis le suivi de 120 personnes. « Sur ces 120 personnes, 80 sont passées du chômage à l’emploi », note Jean-Louis Garcia. Ces chiffres montrent que « la réussite est là, que ce dispositif fonctionne, mais qu’il faut aller plus loin », ajoute-t-il. C’est donc en complément à ce dispositif, qu’une nouvelle plateforme d’entraide pour l’autonomie voit le jour à Mayotte. Cette plateforme, dont la convention pour la création a été signée ce mardi, sera dédiée aux personnes en situation de handicap, aux personnes âgées et aux aidants.

Catégorie Santé Sport

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Office municipal des Sports de Tsingoni

À ce jour, les Offices municipaux des Sports de l’île ne se comptent plus que sur les doigts d’une main. En voilà en tout cas un qui est bien existant et surtout bien actif. L’OMS de Tsingoni est constitué de trois pôles d’activités : le pôle animation jeunesse, le pôle formation et accompagnement des associations et enfin, le pôle sport santé. Pour ce dernier, les intervenants de l’Office agissent dans les quatre villages de la commune, proposant des séances sportives hebdomadaires aux personnes éloignées de la pratique physique et sportive dont les personnes âgées. La coordinatrice de la structure Faoula Badja se réjouit de l’animation autour de ce pôle. « Il y a un besoin concernant ce public et c’était important pour nous d’y répondre. Pour les personnes âgées par exemple, ils étaient une quinzaine à participer régulièrement aux séances de fitness en début d’année, et on a fini l’année avec une soixantaine de participants. » Outre les séances sportives, l’OMS de Tsingoni organise des actions de sensibilisation pour inciter son public à contrôler son alimentation ou à détecter certaines formes de maladies.

 

Anteou Poroani Fitness

 

L’association Anteou Poroani Fitness, créé en 2018, compte 35 adhérents et propose de multiples activités au sein de la commune de Chirongui. À commencer par celle qui porte son nom : le fitness. Les adhérents se retrouvent ainsi deux fois par semaine à l’école élémentaire pour une séance d’une heure et demie. APF, c’est aussi la découverte du patrimoine chironguien à travers des randonnées. « Nous avons par exemple fait les collines de Poroani, ou encore, traversé la commune de bout à bout, par la mangrove. » Et plus encore avec le nettoyage des plages de Poroani, des sorties en mer encadrées par le CCAS de Chirongui, ou encore des participations à des actions telles qu’Octobre Rose ou le marché paysan de la Communauté des communes du sud, durant laquelle les vendeuses s’accordent des pauses fitness animées par l’association, pour inciter ces commerçantes à pratiquer une activité physique. Enfin, l’association organise une fois par an une grande vente de produits locaux et convie des partenaires associatives (le Comité Miss Excellence, le CROS Mayotte, les associations de fitness de la commune), pour enrichir la journée.

 

Ufolep

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Inaugurée l’année dernière, la maison sport santé « Ufo3S » de l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique (Ufolep) de Mayotte accueille chaque semaine plus d’une cinquantaine de femmes. Après un « contrôle technique », celles-ci sont se voient proposer « des activités physiques adaptées à leurs capacités », explique Naoilou Yahaya, la présidente. Le panel d’activités proposées est large : renforcement musculaire, cardio, marche. En parallèle, la voiture itinérante d’Ufolep Mayotte sillonne les routes de l’île pour faire bouger les femmes des zones les plus reculées. L’accent est également mis sur les bonnes pratiques alimentaires ; des diététiciens interviennent régulièrement à la maison « Ufo3S », où était par ailleurs organisée une « semaine de la nutrition » au début du mois de décembre 2022.

 

Pro Active Force Kawéni

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L’association Pro Active Force de Kawéni propose des séances de fitness aux habitants de la ville, et plus largement du secteur Mamoudzou-Koungou. Elle a compté près d’une centaine d’adhérents en 2022. Ceux-ci se retrouvent deux fois par semaine à la MJC, et un samedi sur deux hors du village pour des randonnées. Depuis 2019 et le lancement de ses activités, l’association accueille avec ravissement les retours de ses pratiquants, notamment des témoignages d’adhérentes seniors indiquant se sentir en meilleure santé grâce aux séances de Pro Active Force. L’association est sollicitée pour participer à des actions de sensibilisation en faveur du sport santé, comme en octobre avec l’Ufolep pour la journée Mtrumshe Sport Na Unono, ou plus récemment dans les locaux de Mayotte La 1ère, où les éducateurs ont animé une séance de fitness pour les salariés du média. Pro Active Force organise par ailleurs des séances de hip hop pour les tous petits, avec des restitutions et autres spectacles lors de ces événements.

 

Bouge-Toi Pour Ta Santé Kawéni

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L’association Bouge Toi Pour ta Santé a été créée en 2017. Elle a compté jusqu’à près de 300 adhérents avant la crise sanitaire. « Aujourd’hui, nous sommes une centaine de membres, toujours aussi motivés pour faire du sport. » Leur discipline favorite : le fitness. Les membres se retrouvent trois fois par semaine à la MJC de Kawéni pour bouger en rythme et en musique. Un quatrième rendez-vous est fixé tous les dimanches matins, cette fois pour une activité marche randonnée. L’association organise également des journées de sensibilisation au sport santé, durant lesquelles elle invite de nombreuses structures et institutions pour évoquer avec le public, des sujets aussi divers que variés autour de la santé et du bien-être.

Vous pouvez voter et retrouver l’ensemble des catégories et des portraits sur le site sportif.yt

Les locaux SFR de Kawéni s’offrent une deuxième jeunesse

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A l’occasion de la présence de Grégory Burlinchon, directeur général SFR Outre-mer, l’opérateur installé au rond-point El-Farouk à Mamoudzou a célébré ce mardi, la fin des travaux de son site. Ces locaux rassemblent à la fois une boutique avec un accueil client et « tout ce qu’on appelle le back office avec notamment la présence d’un comptable, des logisticiens », explique Yves Gauvin, directeur général SFR Réunion-Mayotte. Les locaux, qui accueillent une trentaine de salariés, n’avaient pas changé depuis l’installation de l’opérateur il y a 21 ans.

Ce chantier remplit deux objectifs, celui de mieux séparer le front-office et le back-office « pour une question de sécurité », mais également de « remettre de la qualité de vie au travail au travers d’un environnement juste pour les collaborateurs ». Pour cela, « on s’est vraiment réorganisés autrement », ajoute le directeur. Le bâtiment a été repensé avec l’ajout d’open-spaces, d’une salle de réunion, d’une salle de pause et un réaménagement des espaces d’accueil.

Réforme des retraites : La mobilisation un peu moins forte pour ce deuxième round

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A l’appel de l’intersyndicale, les manifestants ont rejoint à partir de 7h, le parvis du comité de tourisme de Mamoudzou.

La deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce mardi 31 janvier, a mobilisé un peu moins de monde que la fois précédente. Environ 300 personnes étaient sur le parvis du comité de tourisme pour manifester son opposition au report de l’âge légal de la retraite à 64 ans.

 

 

Projection en avant-première du film « École Bleu Outremer 2022 : cap océan Indien »

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Dans le cadre de son cycle de conférences intitulées « Palabres à Oudinot », la direction générale des Outre-mer, en lien avec l’Ifremer et les préfectures de La Réunion et de Mayotte, organise la projection en avant-première du documentaire « École Bleu Outremer 2022, cap océan Indien », le jeudi 9 février. La diffusion sera suivie d’un échange avec les participants de l’Ecole Bleu Outremer. Ce documentaire, qui sera diffusé au 1er semestre 2023 par France Télévision, raconte l’histoire de 75 jeunes montés à bord du Marion Dufresne pour une aventure scientifique et humaine.

Sénat : audition d’experts sur la parentalité dans les outre-mer

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Dans le cadre du rapport d’information sur la parentalité dans les outre-mer, la délégation aux droits des femmes et la délégation sénatoriale aux outre-mer entendront plusieurs experts, ce jeudi 2 février à 11h30. Cette table ronde aura lieu en présence de Michel Villac, président du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA), de Laurence Rioux, secrétaire générale du HCFEA, et de Camille Chaserant, conseillère scientifique pour la même organisation. Il y aura aussi l’audition de Claude-Valentin Marie, conseiller pour l’outre-mer auprès de la direction de l’Institut national d’études démographiques (Ined). L’audition sera retransmise en direct le site internet du Sénat et sur la page Facebook du Sénat.

COI : Les Naturalistes considèrent que « la mise au placard de Mayotte doit cesser »

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« Le gouvernement envisage de reconduire le traité d’adhésion à la COI (Commission de l’océan Indien). Née il y a 40 ans, la COI regroupe Maurice, Seychelles, Madagascar, les Comores et la France. Les deux départements français sont placés dans une situation d’inégalité complète : La Réunion est reconnue et participe aux actions de la COI, mais pas Mayotte. Sérieux accroc à la devise républicaine d’égalité. La COI bénéficie d’une aide internationale conséquente (France, Europe, Onu…) pour mener des programmes variés de développement et de protection des milieux naturels : adaptation au changement climatique, pêche durable, sécurité alimentaire, sécurité maritime, gestion des déchets, développement du numérique, etc.

L’environnement des îles de la région est particulièrement vulnérable aux inévitables conséquences des changements climatiques en cours : élévation du niveau des mers, aléas climatiques plus fréquents et plus violents : cyclones, sécheresses, inondations. Plusieurs programmes de financement visent à préparer ces milieux insulaires fragiles et menacés à de tels aléas. Tous les pays de la zone peuvent en bénéficier y compris la Réunion, sauf Mayotte. Il est incompréhensible et incohérent que Mayotte soit empêchée de collaborer avec les autres pays de la région alors que nous partageons des intérêts communs. Le temps de la mise au placard de Mayotte doit cesser.

Pour mieux partager les problématiques environnementales de ces milieux insulaires, les Naturalistes préparent, avec le soutien de l’Agence française de développement (hors des programmes de la COI) la création d’une revue régionale dédiée à la protection de la nature des pays de la COI…et de Mayotte. »

La finale nationale du concours « Voix des Outre-mer » ce samedi

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La cinquième édition de la finale nationale du concours Voix des Outre-mer se déroulera ce samedi 4 février à 19h30, à l’amphithéâtre Bastille, à Paris. Douze finalistes s’affronteront, dont Antone Boinali et Lollia Aiiaoui qui sont les deux finalistes représentant Mayotte lors de cette finale. La finale nationale sera à suivre en direct sur le site la1ere.fr, mais elle sera également diffusée sur les réseaux sociaux, notamment sur les pages Facebook de l’Office culturel départemental, du Département, ainsi que sur la page du concours « Voix des Outre-mer ».

Atelier de maîtrise d’œuvre à Mayotte, c’est parti !

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Venus du monde entier, une douzaine d’urbanistes et d’architectes planchent depuis dimanche sur un projet intitulé : « Un avenir désirable pour Mayotte, équilibre et résilience de l’espace mahorais ». Organisé par l’association « les Ateliers de Cergy » et avec l’aide du conseil départemental de Mayotte, l’atelier international de maîtrise d’œuvre urbaine débute officiellement ce mardi 31 janvier 2023. Pendant dix jours, la phase de travaux sera intense, avant de prendre fin le mardi 7 février avec une cérémonie de clôture et une présentation des projets.

« Avant d’entamer les ateliers à proprement parler, les participants ont bénéficié d’un temps d’immersion et de découverte du territoire, entre ces dimanche 29 et lundi 30 janvier. Ils ont eu notamment l’occasion de visiter la commune de Bouéni, mais également celles de Mamoudzou et Koungou en ce début de semaine », indique le Département.

L’identité du maire de Bandrélé usurpée sur les réseaux

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Ali Moussa Moussa Ben, le maire de Bandrélé, se retrouve malgré lui sur le profil de comptes Facebook. « L’intéressé tient à informer la population qu’il ne dispose d’aucun profil. Aussi, il attire l’attention du grand public qu’il ne doit céder à aucune demande quelconque prévenant de ces faux profils », prévient le cabinet du maire.

Ali Moussa Moussa Ben rappelle qu’une usurpation d’identité peut tomber sous le coup de la loi et que celle-ci prévoit au maximum un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende.

La caserne des pompiers en Petite-Terre bientôt prête

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Les bâtiments flambants neufs de la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Petite-Terre devraient être réceptionnés dans le courant de la première semaine de février 2023. Attendu depuis de nombreuses années par ses futurs, cet ouvrage imposant a pris forme sur l’ancien site du centre de rétention administrative (CRA) aux abords de la gendarmerie de Pamandzi.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes