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L’hôtel Ibis à Pamandzi officiellement inauguré ce vendredi

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Le directeur William Labatut et le gérant Zavar Akbaraly accueillent des clients depuis quelques mois déjà. Ne manquait que l’inauguration officielle.

Le gérant Zavar Akbaraly et le directeur William Labatut vont accueillir, ce vendredi soir, à 18h, plus de 300 personnes à l’occasion de l’inauguration officielle de l’hôtel Ibis Styles Mayotte Aéroport, à Pamandzi. En marge de cet événement, les deux dirigeants de l’établissement situé en face de l’aérogare Marcel-Henry ont accepté de répondre à trois questions.

Flash Infos : Pourquoi une inauguration officielle ce vendredi, alors que l’hôtel est opérationnel depuis plusieurs mois déjà ?

William Labatut : La partie hébergement est opérationnelle depuis septembre 2022, tandis que le restaurant n’a reçu la validation de la commission d’hygiène et sécurité que seulement en janvier 2023. Il nous a fallu un certain temps pour tout mettre en place, ce qui explique que nous nous ouvrons au grand public que maintenant, d’où cette cérémonie d’inauguration prévue pour ce vendredi soir. Bien entendu, notre activité est celle d’un établissement qui vient d’ouvrir, il monte crescendo. Il se constitue à 50 % d’usagers de l’aéroport et 50 % de la population locale. Il se répartit entre une clientèle d’affaires et de loisirs. L’ouverture du restaurant nous apporte une clientèle nouvelle. Avec ses 82 chambres (dont deux suites), notre établissement se présente comme une nouvelle offre hôtelière dans le département, avec une vue panoramique exceptionnelle, qui allie calme et sécurité dans un écrin de verdure sans pareil.

F.I. : Ce projet a pris quelque peu de retard, mais les travaux ont été plutôt rapides. Êtes-vous satisfait du résultat final ?

Azavar Akbaraly : Je ne vais pas retracer toute la genèse du projet, je retiens seulement 2016, année où nous sommes venus à Mayotte en équipe pour voir la configuration du site. L’architecte nous a réalisé un travail remarquable, un bâtiment biologique, des chambres complètement insonorisées, vous n’entendrez aucun des bruits extérieurs, un jardin intérieur, l’unique hôtel panoramique de ce type dans le département, une vue à couper le souffle sur le lagon, une piscine débordante à l’entrée du lunch, le tout dans un écrin de verdure qui surplombe la mer. Le bâtiment a emprunté certains traits à l’aérogare, il est totalement respectueux de l’environnement et n’a nécessité aucun abattage des vieux arbres alentours. Nous y avons adjoint un restaurant panoramique hors du bâtiment principal pour ne pas occasionner de gêne aux clients. Nous sommes satisfaits du travail de l’architecte qui a su mettre le curseur au bon endroit pour satisfaire les attentes de notre clientèle sans pour autant aller vers trop de luxe et du déraisonnable.

F.I. : Comment voyez-vous les perspectives pour l’Ibis Styles Mayotte Aéroport ?

W.L. : Nous sommes très fiers d’avoir créé plus de 35 emplois, avec une valeur ajoutée à travers des formations dispensées en jumelage avec nos équipes de l’île sœur de La Réunion. Notre personnel travaille dans un cadre idéal et cela se ressent dans le service y compris au niveau du restaurant. Nous attendons une clientèle locale à la recherche d’un lieu de détente, d’une cuisine de qualité et désireuse de passer une nuit tranquille dans un cadre magnifique et un climat doux de bord de mer.

Une affaire de voiture qui embarrasse à la mairie de Dembéni

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Employé de la mairie de Dembéni, Mohamadi « Bango » Saïdali a été licencié en février.

Pièce importante de l’équipe de Moudjibou Saïdi au cours des élections municipales de Dembéni, Mohamadi « Bango » Saïdali est amer. Une histoire de voiture louée le temps de la campagne lui est retombée dessus. Elle lui a même coûté son poste, le maire l’accusant d’escroquerie et de mensonges.

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Moudjibou Saïdi, le maire de Dembéni, ne porte plus Mohamadi « Bango » Saïdali dans son cœur. Ce dernier s’est pourtant démené pendant l’élection.

« Monsieur Mohamadi Saïdali ne respecte ni la déontologie, ni les principes de la fonction publique et transgresse la loi et le règlement intérieur de la collectivité. Il donne une mauvaise image de la fonction publique et de la mairie de Dembéni », conclut le rapport envoyé au centre de gestion, le 21 juin 2022. Le constat dressé par Moudjibou Saïdi, le maire de Dembéni, est sévère. Surtout, il n’est pas du tout du goût de l’intéressé. Mohamadi Saïdali, plus connu sous le surnom de « Bango », n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour faire élire l’équipe du maire actuel en 2020 (qui s’est imposé au second tour de 70 voix seulement). Son activisme a même poussé l’équipe de campagne à lui fournir « une voiture louée par un entrepreneur local ». Une mise à disposition que réfute le maire. « Il a loué la voiture de sa propre volonté », avance plutôt celui-ci. Interrogé sur la location d’au moins trois autres véhicules pendant cette campagne, il assure : « Au nom de mon seigneur, je n’ai pas connaissance de ces éléments ». Ce qui est certain, c’est que le véhicule en question va causer la rancœur du maire et la perte d’emploi de « Bango » en ce mois de février 2023. 

Celui-ci ne s’attendait pourtant pas à pareille chute quand il a rejoint en 2020 l’équipe de militants dirigée par Rachadi « Marius » Saindou, alors directeur de campagne du futur maire. Le petit bonhomme très actif s’investit pleinement dans cette campagne. Et celle-ci est anormalement longue à cause du coronavirus, puisque le premier tour a lieu en mars 2020 et le second en juillet. Le contretemps est vite oublié, la victoire est au bout. Et même si elle est étriquée, « Bango » savoure. « J’ai même pleuré le jour où l’on a gagné », raconte celui qui était alors artisan. Les relations amicales avec le nouvel édile sont alors au beau fixe et celui-ci vient le chercher pour qu’il devienne agent de surveillance de la voie publique (ASVP) de Dembéni, au début de l’année 2021. 

1.300 euros donnés par le maire

C’est bien plus tard dans l’année que tout va changer. La voiture, récupérée dans des conditions rocambolesques en juillet 2020 (le loueur a utilisé les doubles pour la reprendre sans prévenir), n’a jamais été payée. La société basée à Poroani réclame son dû. « La gendarmerie m’appelle pour me dire que le loueur veut porter plainte contre ce monsieur. Je le convoque et je lui demande pourquoi il ne paye pas », rapporte le maire. Voulant « l’aider », il lui donne 1.300 euros pour effacer sa dette. « Je l’ai aidé de manière sociale », argue l’élu. « Mais ces 1.300, il les a consommés. » L’employé rétorque que l’argent était pour un dédommagement après la campagne, pas pour la voiture. Et s’il admet ne pas vouloir payer la location au départ, car ce n’était pas prévu selon lui, un accord est toutefois trouvé. Il accepte de rembourser en échelonnant la somme en quatre fois (trois fois 500 euros et une dernière fois 621 euros en avril 2022). Le conflit d’ordre financier terminé, celui entre l’agent et son employeur ne prend pas fin au contraire. Un rapport de Moudjibou Saïdi, datant du 21 juin 2022, explique : « Par son comportement, Monsieur Mohamadi Saïdali, ne respecte pas la tenue d’ASVP qu’il porte, nuit à l’image de la collectivité et celui de son autorité territoriale ». Au téléphone, il réitère : « Il ne respecte pas sa hiérarchie. Il ne mérite pas d’être un fonctionnaire ». Joignant la parole aux actes, il refuse la titularisation de l’employé (il était stagiaire depuis 2021) qui passe, en plus, aux services techniques. Ces décisions, « Bango » ne les accepte pas. Il rappelle que dans un premier rapport de novembre 2021, son supérieur écrit qu’hormis cette affaire de voiture, « sur le plan professionnel, il n’y a rien à reprocher à cet agent ».

« Son CDD l’attend à la mairie »

L’avis de la hiérarchie est à l’opposer de ce que défend le maire. L’édile revient, par exemple, sur un événement de 2008 où « Bango » était accusé d’avoir dérobé l’argent de la régie municipale. « Ce n’est pas vrai. J’ai été entendu par les gendarmes, mais c’était quelqu’un d’Ongojou », rappelle l’intéressé. Il ne se reconnaît pas non plus de cette histoire de vols réguliers dans les vestiaires alors qu’il travaille dans la police municipale ou le fait que ses ex-salariés lui courent après pour des impayés. « C’est du n’importe quoi ! » Le centre de gestion de Mayotte, la structure gérant les ressources humaines des collectivités, a été amené à intervenir dans cette affaire. Commission administrative paritaire et conseil de discipline ont pris le parti du salarié. La première a émis « un avis défavorable concernant la demande de refus de titularisation ». Le conseil de discipline estime que « les faits ne présentaient pas un caractère suffisant de vraisemblance et de gravité pour justifier la mesure d’exclusion définitive de fonction ». 

Les deux décisions n’ont pas changé grand-chose au final. Un arrêté notifié le 26 janvier 2023 indique « qu’il est mis fin au stage de Monsieur Mohamadi Saïdali en qualité d’adjoint technique territorial à compter du 4 février 2022 (sic) ». Refusant son licenciement, l’ex-employé municipal compte désormais saisir la justice pour le contester. Il dit ne pas vouloir de la main tendue du maire qui propose un nouveau CDD d’un an et a envoyé plusieurs personnes chez « Bango » pour le convaincre. « Son CDD l’attend à la mairie », fait-il remarquer.

« C’est ensemble que nous pourrons faire changer les choses »

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En continuité des actions menées dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou a donné la parole aux femmes de Mayotte, en les questionnant sur « Selon vous, qu’est-ce qu’être une femme en 2023 ? ». Toutes les réponses reçues ont été imprimées sur une bâche dévoilée ce mercredi matin. Cette bâche sera visible prochainement au sein de la Cadéma.

Chaque année, le 8 mars célèbre la journée internationale des droits des femmes. Ce mercredi, divers événements avaient lieu à Mayotte pour mettre en valeur les femmes. « C’est ensemble que nous pourrons faire changer les choses », a rappelé Taslima Soulaimana, lors de son discours d’ouverture à l’événement « Village de la Femme Mahoraise », organisé par la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadéma). Retour en images sur plusieurs actions en Grande-Terre et Petite-Terre marquantes de la journée.

Une forte hausse du niveau de formation des jeunes femmes

A l’occasion de la journée internationale des droits des femme, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) publie les principales caractéristiques de la situation des femmes à Mayotte. Et le point le plus positif à relever est la forte hausse du niveau de formation des jeunes femmes nées sur le territoire. Les filles ont de meilleurs résultats à l’école que les garçons, avec un taux de réussite au baccalauréat plus élevé. Elles sont aussi plus nombreuses au centre universitaire de Mayotte et à bénéficier du Passeport mobilité-études pour partir étudier ailleurs en France.  Cependant, l’emploi féminin est encore rare à Mayotte. En 2019, seules 27 % des femmes en âge de travailler résidant dans le 101e département disposent d’un emploi. Il est deux fois plus faible que celui des femmes vivant dans l’Hexagone. Par ailleurs, les femmes continuent à accéder moins souvent que les hommes aux fonctions de cadres. En 2017, 1.700 femmes étaient aux postes de cadre à Mayotte (représentant 36 % des cadres).

Hazi, un premier agrégateur d’offres d’emploi à Mayotte

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Moulaïli Saïdi a développé l’application en parallèle de ses études en informatique.

A tout juste 23 et 24 ans, Saïda Boitcha et Moulaïli Saïdi ont lancé Hazi, une application mobile gratuite qui rassemble l’ensemble des offres d’emploi proposées à Mayotte. Alors qu’après ses études, Saïda galère à trouver un job à Mayotte, les deux amis se lancent – forts de leurs parcours académiques dans le domaine de l’informatique et du digital – dans le développement de cet outil destiné à aider les chercheurs d’emploi mahorais dans leurs démarches. Entretien.

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L’application est disponible sur Android (Google Play Store). Une version iOS (Apple) est en cours de développement.

Flash Infos : Comment fonctionne l’application ?

Moulaïli Saïdi : L’application marche un peu comme le site de Pôle Emploi. Toutes les offres apparaissent par défaut, et l’on peut les faire défiler en « scrollant ». Une barre de recherche permet de filtrer les offres par mots-clés : métier, localisation, etc. Nous avons fait le choix de simplifier au maximum l’interface. Un système de favoris permet à l’utilisateur de mettre de côté les offres jugées intéressantes. Lorsque l’on clique sur l’offre, les détails apparaissent, et on peut la repartager à un proche via n’importe quel réseau social. Le bouton « Postuler » nous redirige vers le site partenaire où se trouve l’offre. On peut également répondre à certaines offres directement sur Hazi, avec son nom, prénom et CV.

F.I. : A partir de quand est née l’outil ?

M.S. : L’idée est venue en août dernier. Ma collègue – Saïda Boitcha – et moi-même cherchions un emploi. Elle, qui venait de finir ses études et cherchait un job à Mayotte, s’est lancée dans un véritable parcours du combattant. Nous avons pris conscience du peu d’offres d’emploi à Mayotte qui apparaissent sur internet – même sur Pôle Emploi ou Indeed. En parallèle, on s’est rendu compte que pas mal de sites d’associations partagent des offres, mais avec assez peu de visibilité. On s’est dit que le plus simple serait de créer une plateforme qui les rassemblerait toutes ! C’est presque parti d’une blague… on a créé ça pour ma collègue qui galérait ! Ça devait lui servir à elle, et finalement on s’est dit que ce serait intéressant de l’ouvrir à tous… Que si elle avait été confrontée à cette difficulté dans sa recherche d’emploi à Mayotte, tout le monde devait l’être ! Elle a donc pris en charge le côté design graphique.

F.I. : Quels ont été les principaux défis que vous avez rencontrés lors de la création et du développement de Hazi ?

M.S. : De base, moi, je fais du développement web : je crée des sites, mais pas des applications ! J’ai dû apprendre sur le tas. Une fois le développement fini, le gros défi était de convaincre les associations et entreprises de nous donner un accès à leur base de données. En effet, avec le RGPD (N.D.L.R. règlement général sur la protection des données) de l’Europe, nous n’avons pas le droit de prendre les données des gens comme ça ! Il nous fallait automatiquement l’aval de l’association ou de l’entreprise concernée. Elles n’étaient pas particulièrement réticentes, mais ne comprenaient pas forcément la chose. Nous avons dû faire un gros travail pour expliquer notre démarche, et la façon dont nous allions exploiter les données.

F.I. : Comment avez-vous financé son développement ?

M.S. : Nous sommes partis la fleur au fusil ! Pas de financement, rien du tout. On fait ça sur notre temps libre, le week-end. La partie développement n’était pas un problème, de par mes études. Le gros souci, c’est le volet marketing – réussir à faire connaître notre appli. La publicité sur les réseaux coûte très cher, et nous voyons que nous arrivons aux limites de ce que nous pouvons faire sans financement. Par ailleurs, et c’était très important pour nous, l’application est totalement gratuite.

F.I. : En quoi votre parcours académique vous a aidé ?

M.S. : Le fait d’être en master d’informatique m’a aidé dans le sens où ce sont des études où l’on apprend beaucoup, et où – surtout – on apprend à apprendre ! Dans ce domaine, les connaissances deviennent très vite obsolètes, donc on se doit de rester à la page. Par exemple, on ne se focalise pas sur un seul langage informatique : on va parfois nous demander de créer trois fois la même appli avec des langages différents ! Tout cela pour nous faire prendre conscience que ce qui compte, c’est notre manière de penser et notre capacité à résoudre des problèmes.

F.I. : Combien comptez-vous d’utilisateurs à ce jour ?

M.S. : Nous avons quotidiennement 150 utilisateurs environ. On observe quelque chose d’intéressant : pas mal de personnes installent Hazi, trouvent du travail et désinstallent l’application. Nous avons de bons retours de la part d’utilisateurs qui ont trouvé un job grâce à elle.

F.I. : De quelle manière comptez-vous améliorer l’expérience utilisateur à l’avenir ? Quels sont les projets ou fonctionnalités que vous prévoyez d’intégrer à l’application ?

M.S. : On travaille sur une fonctionnalité permettant à l’utilisateur de créer son CV directement dans l’application, à partir de « templates » prédéfinis, avec ensuite la possibilité de l’exporter. Deuxièmement, aujourd’hui, nous ne sommes qu’un agrégateur. Nous voulons travailler là-dessus et, d’ici la fin d’année, donner la possibilité aux employeurs de poster des offres directement sur Hazi.

Les lycéens sans-papiers manifestent pour continuer leurs études

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En marge des célébrations de la journée des droits des femmes et du mouvement de grève, un petit groupe de lycéens s’est réuni à Mamoudzou, ce mardi. Nés à Mayotte mais n’ayant pas la nationalité française, ils réclament depuis plusieurs mois des titres de séjour leur permettant de continuer leurs études dans le supérieur. « Certains ont eu le bac mention très bien. Malheureusement, ils ne peuvent rien faire. On leur dit d’aller récupérer un passeport aux Comores alors qu’ils ne connaissent pas ce pays », déplore Echati Ali, élève de terminale à Kahani. À l’aide de plusieurs enseignants, les lycéens ont d’ailleurs créé une association, « JAM NEFPE », pour les jeunes nés en France de parents étrangers. Ils attendent désormais d’être reçus par la préfecture de Mayotte pour défendre leur cause. Consciente de la difficulté d’obtenir un rendez-vous, Echati ne se voit pas quitter la France : « Faire de la sixième à la terminale pour finir dehors, c’est dur ».

Comores : La loi excluant les binationaux de la présidentielle promulguée

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La chambre constitutionnelle a rejeté une requête, introduite début février par le parti d’opposition Orange, qui avait contesté de nombreux articles de la loi sur l’élection présidentielle. L’un d’eux notamment proclame l’interdiction frappant les citoyens détenteurs de plusieurs nationalités de briguer la magistrature suprême.  

Les prétendants sont déjà avertis. Aucun Comorien binational ne pourra se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2024. Malgré les critiques nées après son adoption, fin décembre, la nouvelle loi sur l’élection du président de l’Union des Comores, a été promulguée ce lundi 6 mars. Les quelques amendements apportés par les députés, réunis en session extraordinaire, mercredi dernier, ne concernaient pas les principales dispositions dénoncées par l’opposition. Seuls quelques travaux de reformulations d’articles ont été constatés. La cour suprême, qui vérifie si les lois votées sont conformes à la constitution, avait exigé la correction de certains articles : 6, 7, 12, 17 et 20. Globalement, les modifications n’ont pas touché les principaux points à l’origine des différentes controverses ayant occupé le débat politique au cours de ces trois derniers mois. C’est le cas par exemple de l’article 7, gardé en tant que tel. Celui-ci stipule noir sur blanc que le Comorien candidat à l’élection présidentielle, titulaire d’une ou plusieurs autres nationalités autre que la nationalité comorienne, est tenu de renoncer définitivement à sa ou ses autres nationalités étrangères, dans les formes et conditions de la législation des états étrangers dont il a acquis la nationalité.

L’idée des parrainages validée

L’article 8 également décrié, n’a connu aucun changement. Cette disposition impose aux candidats souhaitant briguer la magistrature suprême le recueillement de 3.000 signatures d’électeurs repartis sur le territoire national, au risque d’être recalé. Saisie par le parti Orange, la chambre constitutionnelle de la cour suprême s’est donc prononcée le 15 février. La haute cour a ainsi jugé irrecevable la requête. Le parti de l’ancien ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou, considérait inconstitutionnels certains articles de la loi sur la présidentielle. Sur la liste, ils avaient cité l’article excluant les binationaux et celui relatif aux parrainages. « Ce système de parrainage tel qu’il y est proposé est contraire au principe de la continuité du territoire et à la disposition constitutionnelle qui stipule que tout citoyen doit pouvoir participer librement et de plein droit à la vie politique nationale sans restriction. En général, le parrainage se fait sur le plan national, la nation étant unie et indivisible », pouvait-on lire sur la saisine du parti Orange, qui avait aussi attaqué l’article 12 de la loi. Ce dernier, portait sur le versement d’une attestation prouvant la renonciation de la nationalité étrangère. Mais ces arguments auront servi à rien puisque la haute cour n’a pas étudié la requête. Pour justifier l’irrecevabilité, la chambre constitutionnelle de la cour suprême, a invoqué un défaut de qualité. Seul le président de l’assemblée est habilité à demander la constitutionnalité des lois organiques. Après l’adoption de la loi, elle est transmise dans les huit jours suivant son vote. En effet la nouvelle constitution de 2018 a supprimé la possibilité de tout citoyen de saisir la haute cour. Un recul démocratique de taille, notait un juriste de la place. L’ancienne loi fondamentale n’avait pas verrouillé la saisine de la cour constitutionnelle, liquidée par un décret en 2018, après le transfert de ses compétences vers la cour suprême, dont les membres sont tous nommés par Azali Assoumani. Dans son article 36, l’ancienne constitution stipulait que « tout citoyen peut saisir la cour sur la constitutionnalité des lois, soit directement, soit par la procédure d’exception d’inconstitutionnalité dans une affaire qui le concerne devant une juridiction de l’Union des Comores ou des îles ».

Les ministres binationaux pas concernés

Depuis que la proposition a été transmise à l’assemblée par le ministère de l’intérieure, la loi sur l’élection du président de l’Union des Comores est sous le feu des critiques pour deux raisons principales : l’exclusion des binationaux et l’instauration du système de parrainage. Lors de la cérémonie des vœux de Nouvel an de la presse, Azali Assoumani, élu le 18 février à la tête de l’Union Africaine, disait assumer cette nouvelle règle du jeu. Ses ministres ont toujours mis l’accent sur la nécessité de protéger une fonction aussi importante comme la magistrature suprême contre les conflits d’intérêts au cas où le président serait binational. Un raisonnement balayé par une partie de l’opinion et autres politiques qui rappellent la nuance entourant la loi. Le texte autorise en fait les binationaux à devenir ministres, gouverneurs, en gros à occuper tous les postes stratégiques qui puissent exister. Comme si ces fonctions ne présentaient aucun risque d’intelligence avec des puissances étrangères. L’opposition aime enfin rappeler que ceux qui ont dirigé les Comores depuis son indépendance jusqu’à nos jours ne possédaient pas d’autres citoyenneté, excepté un. Pourtant le pays est sous-développé.

Le front commun des forces vives contre la dictature estime simplement que le locataire de Beit-Salam cherchait un moyen de barrer la route à tous les potentiels adversaires binationaux. D’autant plus qu’une élection est prévue en 2024/

Estelle Youssouffa interpelle le gouvernement au sujet de l’eau

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La députée de la première circonscription de Mayotte est intervenue, ce mardi, à l’Assemblée nationale. Alors que la métropole s’inquiète du manque d’eau à cause des sécheresses successives, elle a rappelé que le sujet était plus que récurrent à Mayotte lors de cette séance de questions au gouvernement. « Chaque foyer mahorais subit actuellement les coupures institutionnalisées avec des robinet secs deux jours par semaine de 17h à 7h du matin. Sans compter les coupures intempestives sans alerte et qui laissent les habitants sans eau courante parfois durant trois jours d’affilés. Je vous laisse imaginer le cauchemar logistique pour les malades, les enfants, les personnes âgées, la cuisine et l’hygiène…  Cette situation aurait-elle été tolérée sur le territoire hexagonale ? », a-t-elle demandé. Selon elle, le plan d’urgence Eau Mayotte de 2017 est « un échec ». Le rehaussement d’un mètre de la retenue de Combani et les travaux à l’usine de dessalement de Pamandzi (qui ne produit toujours pas au niveau attendu) sont ainsi pointés du doigt pour leurs faibles résultats. Signé en août 2022, le contrat progrès à hauteur de 411 millions d’euros doit permettre justement que le syndicat des Eaux de Mayotte (ex-Smeam) et son délégataire, la SMAE, réalisent les investissements nécessaires. Pour la parlementaire, il s’agit d’une chimère. « C’est la troisième fois que l’État passe un contrat sans aucun résultat avec une institution notoirement défaillante et actuellement sous le coup d’une enquête du parquet national financier. Nous, Mahoraises et Mahorais, ne pouvons pas attendre que l’on nettoie les écuries d’Augias, mais que vous vous mettiez d’accord et au travail pour enfin nous fournir de l’eau potable et entamer les travaux pour la deuxième usine de dessalement (N.D.L.R. à Longoni) et pour la troisième retenue collinaire (N.D.L.R. à Ourovéni, à Ouangani) ! », déplore-t-elle.

Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, lui a répondu dans un hémicycle pratiquement vide. « La sortie durable de la crise repose sur une part plus grande à donner aux usines de dessalement », fait-elle valoir, indiquant que celle de Grande-Terre doit produire 16.000m3 d’eau par jour, puis « 48.000m3 d’ici 2032 ». Côté Petite-Terre, les travaux doivent augmenter « au plus tôt » la capacité de production de plus de 2.000m3 d’eau par jour. La retenue collinaire est, quant à elle, prévue en 2032 pour une production de 5.000m3 par jour. Concernant la menace de grande pénurie pour cette année à cause d’une pluviométrie trop faible, « le gouvernement se tient prêt à agir et réagir, en lien avec les acteurs locaux, en cas de sécheresse importante ».

Des journées tout en bambou à Coconi, les 17 et 18 mars

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A l’occasion du projet SOMA 23.1 – Cycle bambou, l’association Likoli Dago a le plaisir d’accueillir Jean-Luc Kouyoumji, chercheur bois au FCBA (laboratoire bois à Bordeaux) et expert international du bambou, les 17 et 18 mars, au Pôle d’excellence rurale de Coconi. Il y sera présenté un panorama des potentiels usages du bambou à Mayotte appuyé de l’expertise et des retours d’expériences du chercheur, ainsi que du travail des acteurs qui s’engagent pour l’utilisation du bambou à Mayotte notamment des artisans et des associations telles que BAM ! et Nyumbambu. Les matinées, à partir de 8h, seront consacrées aux échanges entre les participants. A 13h, sur les deux jours, les artisans et les fundis proposeront des ateliers axés sur des savoir-faire artisanaux et de la construction.

Les femmes célébrées à Combani, ce samedi

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L’Office municipal des sports de Tsingoni, en partenariat avec la communauté de communes du centre-ouest organise une « journée de la femme », le samedi 11 mars, à la MJC de Combani. L’objectif de la journée est de mettre en valeur les femmes entreprenantes de l’intercommunalité. L’événement aura lieu de 8h à 12h, avec au programme des stands de sensibilisation, de dépistage, des massages, du henné ou encore de la coiffure. L’OMS programme un fitness à partir de 10h30 et un grand yoga dès 11h30.

Santé : Aynoudine Salimé à la tête de la formation hospitalière régionale

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Chaque année, les administrateurs de l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) se réunissent au sein du conseil régional stratégique et de gestion afin de renouveler les membres du bureau de la délégation régionale. Le vendredi 3 mars, le bureau a élu comme nouveau président Aynoudine Salimé, directeur des soins et coordonnateur général des soins du centre hospitalier de Mayotte (CHM), représentant de la Fédération hospitalière de France. La délégation ANFH océan Indien accompagne les établissements sanitaires et médico-sociaux publics de La Réunion et de Mayotte, soit 14.500 personnels de la formation publique.

Pas d’accueil physique à Électricité de Mayotte, ce jeudi

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En raison de la grève reconductible entamée par les salariés d’Électricité de Mayotte (EDM), il n’y a pas d’accueil physique à nouveau, ce jeudi. Pour rappel, parmi les revendications des syndicats FO et CGT, il y a l’abandon des poursuites contre les agents soupçonnés de sabotage au cours de la grève précédente. La direction a refusé que le protocole de sortie ne permette pas de passer l’éponge sur ces actes, comme il était souvent de coutume chez le fournisseur d’électricité. Le mouvement était peu, voire pas du tout, suivi ce mercredi. Toutefois, il se couple, ce jeudi, à une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites.

Chamsidine « Chamois » Ben Djoumoi est décédé, ce lundi

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Figure emblématique du football à Mayotte, Chamsidine Ben Djoumoi (alias Ousseni Djoumoi) n’est plus ! Il est décédé lundi matin à l’hôpital de Pamandzi, à l’âge de 70 ans, suite à un accident vasculo-cérébral (AVC) survenu sur l’île d’Anjouan où il s’était rendu récemment. Un public important lui a rendu un dernier hommage lundi à la mi-journée au cimetière de Marzouk à Labattoir où il repose désormais. Deux images sont à retenir de « Chamois » (tel que l’appelait ses intimes), le sportif et le fonctionnaire de l’administration territoriale à Mayotte. Après des études à Moroni (alors chef-lieu du Territoire d’Outre-mer des Comores), il est revenu sur son île natale au lendemain de la proclamation de l’indépendance de l’Union des Comores. Ce père de sept enfants a servi d’abord comme instituteur dans la commune de Kani-Kéli pendant quelques années, avant d’intégrer l’administration naissante de la commune de Dzaoudzi-Labattoir où il a officié en qualité de secrétaire général. Il y a laissé le souvenir d’une grande rigueur et efficacité administrative. Il a ensuite rejoint la commune de Koungou où il y a exercé les mêmes fonctions, de même que l’Association des maires de Mayotte (AMM) par la suite, aux mêmes responsabilités. Un poste qu’il a occupé jusqu’à son départ à la retraite.

Son parcours dans le sport est également remarquable, amateur de basket-ball mais surtout footballeur, il s’est fait remarquer à Moroni au sein de l’équipe du « Rafale ». Il a intégré même l’équipe nationale des Comores. À son retour à Mayotte, il a participé à la création d’une équipe portant le même nom dans son quartier de Pamandzi-Kely à Labattoir, dont il a été joueur et coach lorsque celle-ci a pris part, pour la première de l’histoire de l’île, à la coupe de France régionale dans les années 80. Ses qualités sportives lui ont valu d’être élu président de la ligue de football de Mayotte. Cette dernière lui a d’ailleurs rendu hommage, ce mercredi. Mohamed Boinariziki, l’actuel président de la ligue, et l’ensemble du football mahorais saluent « la mémoire du président Djoumoi, qui fût un grand bâtisseur pour notre football et de notre ligue ».

Figure emblématique du football à Mayotte, Chamsidine Ben Djoumoi (alias Ousseni Djoumoi) n’est plus ! Il est décédé lundi matin à l’hôpital de Pamandzi, à l’âge de 70 ans, suite à un accident vasculo-cérébral (AVC) survenu sur l’île d’Anjouan où il s’était rendu récemment. Un public important lui a rendu un dernier hommage lundi à la mi-journée au cimetière de Marzouk à Labattoir où il repose désormais. Deux images sont à retenir de « Chamois » (tel que l’appelait ses intimes), le sportif et le fonctionnaire de l’administration territoriale à Mayotte. Après des études à Moroni (alors chef-lieu du Territoire d’Outre-mer des Comores), il est revenu sur son île natale au lendemain de la proclamation de l’indépendance de l’Union des Comores. Ce père de sept enfants a servi d’abord comme instituteur dans la commune de Kani-Kéli pendant quelques années, avant d’intégrer l’administration naissante de la commune de Dzaoudzi-Labattoir où il a officié en qualité de secrétaire général. Il y a laissé le souvenir d’une grande rigueur et efficacité administrative. Il a ensuite rejoint la commune de Koungou où il y a exercé les mêmes fonctions, de même que l’Association des maires de Mayotte (AMM) par la suite, aux mêmes responsabilités. Un poste qu’il a occupé jusqu’à son départ à la retraite.

Son parcours dans le sport est également remarquable, amateur de basket-ball mais surtout footballeur, il s’est fait remarquer à Moroni au sein de l’équipe du « Rafale ». Il a intégré même l’équipe nationale des Comores. À son retour à Mayotte, il a participé à la création d’une équipe portant le même nom dans son quartier de Pamandzi-Kely à Labattoir, dont il a été joueur et coach lorsque celle-ci a pris part, pour la première de l’histoire de l’île, à la coupe de France régionale dans les années 80. Ses qualités sportives lui ont valu d’être élu président de la ligue de football de Mayotte. Cette dernière lui a d’ailleurs rendu hommage, ce mercredi. Mohamed Boinariziki, l’actuel président de la ligue, et l’ensemble du football mahorais saluent « la mémoire du président Djoumoi, qui fût un grand bâtisseur pour notre football et de notre ligue ».

Basket-ball : deux chocs en demi-finales de play-offs, ce week-end

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Deux gros chocs sont annoncés en demi-finales aller du championnat de prénationale masculine. Et ça commence dès ce samedi 11 mars, 15h, au gymnase de Pamandzi, avec le duel entre les Rapides éclairs et le Vautour de Labattoir. L’an dernier, les deux formations de Petite-Terre s’étaient retrouvées en finale (photo). La bataille féroce avait alors tourné à l’avantage de Labattoir où évolue le Sportif de l’année 2022, Rifki Saïd. Dimanche, à 15h30, l’autre demi-finale opposera les deux clubs de Mamoudzou, le Basket club de M’tsapéré et l’Étoile bleue de Kawéni. Le premier, vainqueur de la Coupe de France au niveau régional (ils ont battu Saint-Denis de La Réunion en décembre), aura l’avantage du public au plateau couvert de Baobab. Les matchs retour auront lieu le dimanche 18 mars.

Chez les filles, tout se passe en Grande-Terre. Le Golden force de Chiconi reçoit le Fuz’ellips de Cavani, ce samedi, 15h30. Les tenantes du titre, les joueuses du BCM de Nasra Ibrahima (Sportive de l’année 2022), iront défier le Magic basket de Passamaïnty, dimanche, à 16h.  Comme l’an dernier, les finales des deux championnats auront lieu après le ramadan.

Un concours photo dans le sud de Mayotte

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Dans le but de valoriser le patrimoine naturel du territoire intercommunal du Sud de Mayotte et sensibiliser sa population aux enjeux de la biodiversité, la communauté de communes du sud de Mayotte organise un concours de photographie sur les réseaux sociaux jusqu’au 30 avril 2023. Le concours porte sur trois thématiques : « Aux couleurs des oiseaux », « Oh des reptiles ! » et « Les jolies courbes du Sud ». « Ces différentes thématiques vont permettre de valoriser la biodiversité à travers l’observation de la faune, de la flore et du paysage du territoire de la CCSud », prévient l’intercommunalité. 

L’épreuve est gratuite et ouverte à tous, photographe individuel, amateur ou professionnel, majeur comme mineur à l’exclusion des membres du jury et des agents/élus de la CCSud. Il faut publier vos photos en taguant #ABI_CCSUD sur Instagram ou Facebook. Sur Instagram, il faut suivre et mentionner les comptes Instagram officiel de la CCSud : @ccsud_mayotte / @Atlas de la Biodiversité Intercommunale du Sud de Mayotte. Sur Facebook, il faut suivre et mentionner les comptes Facebook officiel de la CCSud : @Atlas de la Biodiversité Intercommunale du Sud de Mayotte /@Communauté de Communes du Sud de Mayotte. Règlement du concours sur le site internet de la CCSud.

Plus de renseignements au 06 39 28 99 10 ou par mail à environnement@ccsud.yt

Un séminaire sur les comportements sexistes au travail

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Il n’y a pas que des hommages rendus aux femmes, ce mercredi, pour la journée internationale des droits des femmes. Il y a aussi de la prévention. En effet, la délégation du CNFPT de Mayotte et la Ville de Mamoudzou organisent un séminaire sur la thématique « Comment prévenir et mieux agir contre les comportements sexistes au travail ? ». Il se déroulera de 8h30 à 12h30 à l’hôtel de ville de Mamoudzou et sera suivi d’activités sportives de 14h à 16h au gymnase Jean-François Hory à M’gombani. Il s’adresse aussi bien aux cadres territoriaux (DGS, DRH, Responsable RH, élu(e)s, encadrant(e)s), qu’à tout agent intéressé par la problématique.

La femme mahoraise mise aussi à l’honneur à Passamaïnty

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La médiathèque Rama M’sa, située à Passamaïnty, accueillera la neuvième édition de la journée internationale des droits des femmes, ce mercredi 8 mars. Cette journée, organisée par la ville de Mamoudzou, sera placée sous le thème de la beauté de la femme mahoraise. De 8h à 15h, seront proposés des ateliers et des activités, afin de découvrir les gestes ancestraux de la beauté. Au programme de l’événement : ateliers de msindzano, coiffures traditionnelles, henné, confection de jasmin et de colliers de fleurs, séance de fitness.

Ce mercredi, le village de la Femme Mahoraise s’installe à Mamoudzou

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Chaque année, le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. À Mayotte, l’événement « Suku ya mtrumché », organisé par la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou, aura lieu le mercredi 8 mars sur la place de la République à Mamoudzou, avec pour principal objectif de mettre à l’honneur la femme mahoraise.

La place de la République à Mamoudzou rassemblera, de 9h à 16h, une trentaine de stands. Chacun abordera des thématiques bien spécifiques, comme l’emploi et le handicap, l’accès à a santé, au sport ou à la culture, l’entrepreneuriat ou encore l’accès au bien-être. En parallèle des activités, seront proposés des ateliers de sensibilisation, de prévention et de dépistage.

Un marché de l’entreprenariat au féminin à Bandrélé, ce samedi

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Dans le cadre de ce mois de mars dédié aux droits des femmes, le CCAS (centre communal d’action sociale) de Bandrélé en partenariat avec son service culture, convient les habitants au marché dynamique de l’entreprenariat au féminin. Cet événement se tiendra à la médiathèque de Bandrélé, ce samedi 11 mars à partir de 7h, jusqu’à 17h. Au programme de cette journée : marché, stands d’animation, ateliers maquillage, conférence bien-être, défilé de mode, danses. Cette journée a pour objectifs de favoriser l’autonomie financière des femmes, de travailler la culture entrepreneuriale auprès des femmes et de créer une dynamique et une synergie entre les femmes porteuses de projets.

Clap de fin pour la rénovation de la mairie de M’tsangamouji

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Initialement prévue le vendredi 3 mars, l’inauguration de l’hôtel de ville de M’tsangamouji se déroulera le mercredi 15 mars. Cette journée sera l’occasion de réaffirmer le partenariat entre la mairie de M’tsangamouji, le conseil départemental et la préfecture de Mayotte.

Santé : le risque vectoriel est toujours aussi important à Mayotte

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La semaine dernière, 2.065 domiciles ont été visités par les équipes de la lutte anti-vectorielle. Les équipes sur le terrain ont recensé 2.139 gîtes dont 265 contenaient des larves de moustiques soit 13 % des gîtes recensés. L’Agence régionale de santé rappelle que « pour limiter la prolifération des moustiques et le risque de transmission des maladies, il est important d’éliminer les endroits où l’eau peut stagner, vider les récipients contenant de l’eau, changer l’eau des plantes et fleurs chaque semaine, vérifier le bon écoulement des gouttières et couvrir les réservoirs d’eau hors d’usage ».

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 Cette semaine, les agents de la lutte antivectorielle seront à Mamoudzou, Majicavo et Vahibé.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes