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Les lycéens sans-papiers manifestent pour continuer leurs études

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“C’est par l’éducation que la femme mahoraise peut s’émanciper

Cela fait à peine deux mois qu’elle a pris ses fonctions et pourtant Taslima Soulaimana, la nouvelle directrice régionale aux droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes a de grandes ambitions pour la femme mahoraise. Elle est cependant consciente que la tâche ne sera pas si facile. 

Le viol, une perversion cachée dans la société mahoraise

Le viol est un mal invisible, et à Mayotte on profite de cette invisibilité pour ne pas en parler. Dans une société où le sexe est tabou, les victimes d’agressions sexuelles sont trop souvent réduites au silence. Cependant, les langues commencent à se délier, et les victimes veulent désormais se faire entendre malgré les nombreuses barrières qu’elles doivent franchir.

Pauvreté : La dichotomie mahoraise

Le chiffre est l’un des plus parlants pour décrire la situation de Mayotte. Régulièrement employé, il va désormais changer. La part de la population vivant sous le seuil de pauvreté national passe en effet de 84% à 77%. Une baisse qui ne doit pas masquer une autre réalité : les inégalités de vie se sont creusées.

Mayotte : “On veut que l’État nous prenne en charge comme tous les demandeurs d’asile qui vivent en France”

C’est un ras-le-bol qui a poussé les demandeurs d’asile africains à manifester ce lundi 20 juillet devant la mairie de Mamoudzou. Ils réclament de meilleures conditions de vie et une meilleure prise en charge de la part des associations et de l’État, mais les moyens mis à disposition à Mayotte ne sont pas suffisants. 

En marge des célébrations de la journée des droits des femmes et du mouvement de grève, un petit groupe de lycéens s’est réuni à Mamoudzou, ce mardi. Nés à Mayotte mais n’ayant pas la nationalité française, ils réclament depuis plusieurs mois des titres de séjour leur permettant de continuer leurs études dans le supérieur. « Certains ont eu le bac mention très bien. Malheureusement, ils ne peuvent rien faire. On leur dit d’aller récupérer un passeport aux Comores alors qu’ils ne connaissent pas ce pays », déplore Echati Ali, élève de terminale à Kahani. À l’aide de plusieurs enseignants, les lycéens ont d’ailleurs créé une association, « JAM NEFPE », pour les jeunes nés en France de parents étrangers. Ils attendent désormais d’être reçus par la préfecture de Mayotte pour défendre leur cause. Consciente de la difficulté d’obtenir un rendez-vous, Echati ne se voit pas quitter la France : « Faire de la sixième à la terminale pour finir dehors, c’est dur ».

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