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Des agents du Département reçoivent la médaille du travail

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Pas moins de 172 agents du Département de Mayotte ont été décorés de la médaille du travail au cours d’une cérémonie organisée, ce lundi, dans la salle de cinéma de Mamoudzou. Le président de la collectivité, Ben Issa Ousseni, aidé notamment d’Omar Ali, son vice-président chargé de l’administration, ont remis 93 décorations catégorie or et 71 de vermeil dans la matinée, ainsi que 79 autres catégories dans l’après-midi.

La groupe Trace à la recherche de talents artistiques mahorais

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Ce lundi matin, au pôle culturel de Chirongui, le groupe Trace et la communauté de communes ont lancé le challenge « Trace Talent sud de Mayotte ».

La première édition de l’opération « Trace Talent sud Mayotte » a été lancée, ce lundi matin, au pôle culturel de Chirongui. Ce challenge entrepreneurial est organisé par le groupe Trace, en collaboration avec la communauté de communes du sud de Mayotte. Ce dispositif innovant est dédié aux métiers de l’audiovisuel et propose une action structurante en faveur de la formation et de l’emploi à destination des jeunes du sud de l’île. 

Le groupe Trace et la communauté de communes du sud ont signé, ce lundi matin, une convention afin de mettre en place un « dispositif inédit, un programme pilote visant à professionnaliser les jeunes du territoire », affirme Ali Moussa Moussa Ben, président de l’intercommunalité. Créer des vocations et mettre en valeur les métiers de l’audiovisuel sont une partie des objectifs de ce projet, qui a pour ambition principale d’aider les jeunes à trouver un emploi ou à créer de l’emploi via l’entrepreneuriat. Pour le maire de Chirongui, Bihaki Daouda, « ce projet permettra de lutter contre l’oisiveté et la délinquance, très présentes dans nos territoires ». 

Qu’est-ce que le challenge « Trace Talent sud Mayotte » ?

Le challenge Trace Talent, après avoir connu deux saisons à succès dans la ville de Marseille, se propage dans les communes du sud du 101e département, pour une édition totalement inédite. Au cours de celle-ci, ce sont les métiers de l’audiovisuel qui sont mis à l’honneur, notamment les postes de directeur artistique, de réalisateur, de directeur de production et de chargé de post-production. 

Le projet regroupe « trois objectifs pour une mission », affirme Lucile Ranger, chargée de projets éducation et formation à Trace. Permettre de tester et d’expérimenter en accompagnant et mentorant les jeunes dans un esprit d’entreprise et de travail en équipe, faire découvrir afin de donner l’opportunité à des jeunes de s’informer sur des métiers et d’acquérir des codes professionnels, ainsi que d’offrir des opportunités, sont les objectifs fixés. Le but pour les jeunes est de créer un format-court audiovisuel pour représenter l’identité musicale d’un artiste en trois semaines d’accompagnement et de formation. Pour ce challenge mahorais, Trace et la communauté de communes du sud ont choisi l’artiste Meiitod comme parrain. « En plus d’être une fierté locale, il est un modèle pour les jeunes », affirme le président.

Pourquoi ce challenge entrepreneurial est-il mis en place ?

Trace Talent sud Mayotte a pour objectif de mettre en lumière les talents mahorais, mais aussi de « créer un avenir meilleur pour les jeunes », ajoute Téolinda Henriette, directrice Trace océan Indien. En effet, ce challenge entrepreneurial se veut être un levier de valorisation de la filière audiovisuelle tout en étant un levier de réussite pour les jeunes participants. L’idée de Trace Talent est de mettre en lumière les structures locales et les professionnels du secteur de l’audiovisuel implantés à Mayotte, tout en contribuant à l’accompagnement pédagogique des jeunes et au soutien d’une cohésion sociale. De son côté, la communauté de communes du sud aspire par ce projet à « donner la force aux jeunes pour qu’ils puissent se lancer dans des métiers d’avenir ». 

Comment se déroulera le projet pour les jeunes ?

Au terme de la phase d’appel à candidature, ouverte jusqu’au 30 avril, seuls seize candidats seront retenus pour le projet. Ils seront répartis en quatre équipes durant trois semaines. Les équipes bénéficieront d’un programme d’accompagnement au rythme d’épreuves variées, ateliers et masterclass. Le programme est prévu pour refléter au plus près le travail en équipe, comme dans une entreprise. « Les jeunes doivent vivre cette expérience comme un réel stage, faire en sorte qu’ils en ressortent grandis », positive Lucile Ranger.

Les participants disposeront d’un accès au matériel nécessaire pour se former et travailler afin de produire un contenu audiovisuel qui sera, par la suite, présenté à un jury lors de la finale. L’équipe gagnante verra sa vidéo exposée sur les réseaux sociaux de Trace Vanilla, la chaîne Trace dans l’océan Indien et sera mis en relation avec un réseau de professionnels reconnus dans le secteur de l’audiovisuel. L’intégralité de l’aventure sera filmée et retranscrite par une mini télé-réalité inspirante diffusée à l’automne 2023 sur Trace Vanilla. 

« Par la suite, ces jeunes pourront aussi être accompagnés pour la création d’entreprise », ajoute Kaouthara Abdou Soilihi. Ce projet sera également l’occasion « à l’intercommunalité de briller, de montrer ses talents et son territoire ». Cette convention de partenariat, apporte une nouvelle action novatrice pour Mayotte, l’Outre-mer et surtout pour le sud de Mayotte. Pour Ali Moussa Moussa Ben, « notre ambition est de pérenniser cette action chaque année ». Une action structurante en faveur de l’emploi des métiers de l’audiovisuel qui participera également, sur le long terme, au développement économique du sud de l’île. 

Trace Talent : des critères et un calendrier sur six mois

Ce lundi marquait le lancement de l’appel à candidature du challenge. Les inscriptions seront ouvertes dès ce jeudi 16 mars, jusqu’au 30 avril. Le démarrage du projet est prévu au 10 mai, pour une grande finale le jeudi 25 mai. Le projet s’adresse aux jeunes âgés entre 16 et 30 ans, originaires de l’une des quatre communes de l’intercommunalité du sud (Bandrélé, Chirongui, Bouéni et Kani-Kéli) et ayant la nationalité française ou possédant un titre de séjour valide. L’organisation du challenge demande aux jeunes souhaitant candidater d’avoir une appétence pour la vidéo et de porter un intérêt pour les métiers de l’audiovisuel. Chaque personne s’inscrivant s’engage à être disponible pour le projet du 10 au 25 mai.

La déchetterie mobile du Grand Nord à M’tsamboro

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La déchetterie mobile du Grand Nord fera escale à M’tsamboro le 18 mars prochain. Les habitants de l’intercommunalité pourront y déposer leurs déchets éligibles, tels que les encombrants, la ferraille, les déchets verts et les équipements électriques et électroniques. Cette initiative menée en partenariat avec la SIDEVAM vise à améliorer la propreté des centres urbains, à encourager les filières de réemploi et de valorisation, ainsi qu’à préserver les ressources naturelles. La déchetterie mobile sera installée sur la place de l’hôtel de ville de 7h30 à 11h30.

Sortie découverte à la vasière des Badamiers

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Dans le cadre de la réalisation de l’atlas de la biodiversité de la Petite-Terre, projet porté par la Communauté de communes de Petite-Terre, le Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay), assure une sortie découverte des oiseaux le samedi 18 mars dans la vasière des Badamiers. Le site, que nous avions pu découvrir le mois dernier aux côtés du Gepomay, est connu pour abriter une vingtaine d’oiseaux côtiers dont la plupart sont des migrateurs. Rendez-vous à 9h30 sur le parking du boulevard des Crabes pour environ trois heures d’observation.

Le foundi a-t-il utilisé ses pouvoirs pour violer ?

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Un homme est jugé depuis ce lundi 13 mars pour un viol datant d’avril 2020, à Tsoundzou 1. Sous prétexte de « sortir l’esprit » d’une jeune femme, il aurait abusé d’elle. La cour d’assises de Mayotte doit rendre son verdict, ce mardi.

Le traumatisme est toujours là quand la jeune femme s’avance à la barre du tribunal judiciaire de Mamoudzou, ce lundi. Il lui est difficile de ne pas trembler ou de retenir ses larmes, alors qu’elle entame son récit devant les jurés de la cour d’assises de Mayotte. Le vendredi 3 avril 2020, alors qu’elle sort de son travail à 11h, sa tante l’appelle pour lui demander un service. La trentenaire lui répond qu’elle est fatiguée, qu’elle sort du travail, mais accepte de la rejoindre plutôt dans l’après-midi. C’est donc quelques heures plus tard qu’elles prennent la route toutes les deux direction le sud de Mamoudzou, plus précisément les hauteurs de Tsoundzou 1. Là-bas, la conductrice se rend compte que celle qu’elle considère comme sa mère ne sait pas précisément où elle va. Elles trouvent difficilement la maison du foundi. L’homme, qui officie à la fois à Anjouan et Mayotte, a une petite réputation. Selon son assistante, il peut régler les problèmes des gens, libérer une personne des esprits, voire rentrer en communication avec ces derniers. 

La tante s’intéresse davantage aux compétences médicales du rebouteux. Mais ce jour-là, celui-ci n’a que faire de la vieille tante. Au cours de la rencontre, la fumée qui se dégage d’une bouteille où se consument des racines de bananiers prend la direction de la jeune femme. « Il disait que les esprits étaient en moi », raconte-t-elle au cours du premier jour du procès. La scène la met mal à l’aise, mais pour sa tante, elle accepte d’y retourner deux jours plus tard. Cette fois-ci, dès que le traitement est terminé, le foundi comorien demande que la victime reste avec lui. « Il m’a demandé de soulever mon t-shirt », poursuit-elle. L’homme de petite corpulence utilise sa seule main valide (il a perdu l’avant-bras droit dans un accident de la circulation) pour asperger d’eau « sa patiente ».  Se décrivant « dans un état second », elle s’exécute, le laissant se mettre à côté d’elle. Il requiert qu’elle enlève son pantalon, puis descend ses mains jusqu’à ses parties intimes. « Il m’a demandé s’il pouvait me pénétrer avec ses doigts, puis son sexe. J’ai dit : « non », et il l’a fait quand même ».  Impatiente, la tante dans la pièce adjacente interrompt « le rituel ». « Je leur ai dit de sortir, que son mari allait l’attendre », détaille-t-elle à la barre, sans s’être doutée de ce qui s’est passé dans la chambre.

« J’avais peur qu’il lui jette un sort »

Très choquée, la jeune femme sort en pleurs et rejoint rapidement sa voiture. A l’intérieur, elle dévoile tout à sa tante, qui tombe des nues et propose de régler ça avec le foundi. De retour chez elle, la victime n’est pas calmée et dévoile tout à son mari et sa belle-sœur. Contrairement à la vieille dame, ils lui conseillent de porter plainte. « Je ne voulais pas porter plainte. Je disais que tout le monde allait être contre moi », se souvient-elle. Marquée par ce qu’il s’est passé, elle est rentrée en dépression et n’a pu continuer son travail dans l’administration. La famille a même déménagé un temps à La Réunion pour aider la mère de famille à se reconstruire. « Je voulais absolument qu’elle se rétablisse. Je n’ai même pas pensé à mon boulot », témoigne le mari, ce lundi. 

Cet événement a scellé la rupture entre la nièce et la tante qui continue de l’appeler « ma fille ». A la question : « Pourquoi n’a-t-elle pas préconisé de prévenir la police ? », la vieille dame répond qu’elle « avait peur que le foundi lui jette un sort. Ce sont des choses qu’ils font ». Possédant des pouvoirs surnaturels ou non, l’homme connaîtra son sort, ce mardi, à l’issue du dernier jour de procès. 

Bientôt un cluster « jasmin » à Mayotte ?

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Toujours dans sa logique de « clusterisation » de l’économie mahoraise, conventionnée avec le Conseil départemental, la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM) prévoit un nouveau rendez-vous ce jeudi 16 mars. Les agriculteurs et artisans du jasmin et autres fleurs sont invités à participer à un atelier animé par Alain Tubiana, expert en management de cluster. Rendez-vous de 13h30 à 16h au siège de la CCIM.

Une vingtaine de Malgaches se noient en tentant de rejoindre Mayotte

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Ils étaient une cinquantaine à avoir affréter une embarcation de fortune pour relier à Mayotte via le nord-ouest de Madagascar, ce samedi. Celle-ci a chaviré causant un lourd bilan de 22 morts indiquent les autorités malgaches.

C’est un spectacle de désolation que les sauveteurs ont trouvé dans l’océan, non loin de l’île de Nosy Lava dans le nord-ouest de Madagascar. Un bateau de clandestins, candidats à l’émigration vers Mayotte, a subi un naufrage, le samedi 11 mars. L’embarcation surchargée de personnes et de biens de contrebande n’a pas résisté. L’autorité portuaire malgache, qui a rendu publique cette information, a avancé le chiffre de cinquante passagers. Ce drame que personne n’arrive encore à expliquer se serait produit exactement au large de la petite ville côtière d’Ankazomborona, soit à une distance d’environ 350 kilomètres des côtes mahoraises. Témoins indirects de ce naufrage, des pêcheurs locaux se seraient rendus sur place à bord de pirogues à balanciers. Ils auraient réussi à sauver vingt personnes de la noyade. 

Aux premières heures ayant suivi l’annonce de cette catastrophe, les autorités portuaires de la Grande Île avait avancé le chiffre de vingt corps récupérés inertes et deux disparus. Au fil des heures, ce bilan a été corrigé, il y aurait 23 survivants récupérés et 22 morts. Certaines sources évoquent l’existence d’une vidéo prise par l’un des sauveteurs à l’aide de son téléphone portable, celle-ci montrerait un spectacle de désolation, avec des cadavres partout éparpillés dans un même périmètre et flottant à la surface de l’eau. Les 23 survivants auraient tous pris la poudre d’escampette, une fois ramener sur la terre ferme, de peur d’être arrêtés par la maréchaussée malgache qui n’est absolument pas tendre avec les candidats au voyage illégal vers Mayotte. 

Selon une source sûre ayant requis l’anonymat, il y aurait parmi les victimes une ressortissante malgache domiciliée à Dzaoudzi-Labattoir. Elle aurait emprunté cette embarcation pour transporter des marchandises de contrebande à Mayotte. « Elle a continué à échanger au téléphone avec son conjoint issu de la disaspora africaine ici, sans lui avoir dit qu’elle était en fait en route vers ici à bord de cette embarcation », a-t-elle confié.

Une nouvelle autoroute des trafics en tous genres

Comme toute information touchant de près ou de loin à notre département en ce moment, la nouvelle de ce drame a fait le tour de toutes les rédactions de grands médias parisiens. Radio France Internationale (RFI) diffuse et rediffuse cette intervention dans ces bulletins d’information y compris depuis ce lundi. Le naufrage de ce samedi 11 mars met en lumière une montée en puissance d’une route migratoire maritime en provenance des côtes ouest et nord-ouest de Magadacar. En effet, si la région de Nosy Bé en est le point névralgique, il convient de souligner que les candidats à l’émigration vers notre île proviennent de différents endroits de la Grande île. A l’instar de l’axe Anjouan-Mayotte, il s’agit là d’un énorme boulevard de trafics en tous genres qui entremêle même des voiliers de plaisance. 

Ce fait est un secret de polichinelle pour toute personne qui connait Nosy Bé et le nord de Madagascar. Durant la crise du Covid-19, le passage pouvait même atteindre des tarifs supérieurs à 1.500 euros. 

Les dirigeantes sportives prêtes à aider leurs clubs

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Les stagiaires de la formation à la gestion associative 100% féminine était réunie à la préfecture de Mayotte, ce vendredi après-midi, pour une cérémonie en leur honneur. Organisé par le Cros Mayotte (comité régional olympique et sportif) et fortement soutenu par la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité (DRDFE) de Mayotte, ce cursus, qui en était à la deuxième édition, doit impulser la prise de fonctions de femmes bénévoles au sein de leur association.

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Faire du sport un domaine où les femmes peuvent plus facilement prendre les commandes, c’est le but du certificat de formation à la gestion associative (CFGA) 100% féminin. L’initiative provient du comité régional olympique et sportif (CROS) de Mayotte. Elle fait suite à l’appel à projets de la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité (DRDFE) de Mayotte qui, en 2021, a indiqué soutenir tout projet associatif tendant vers l’émancipation de la femme et l’égalité des sexes. La gouvernance du sport mahorais – et d’une manière générale la gouvernance du sport français – penchant à l’extrême du côté des hommes, le Cros Mayotte a donc eu l’idée de réaliser une formation qu’il organisait en temps normal, mais de l’adapter et de la consacrer uniquement à des femmes œuvrant bénévolement dans le milieu du sport. Ceci afin qu’elles puissent, à terme, rééquilibrer quelque peu la balance dans ce domaine. 

« L’objet de cette formation est d’amener les femmes du milieu du sport à prendre une place en tant que dirigeantes, et si elles sont déjà dirigeantes d’associations, de leur apporter des outils supplémentaires, de nouveaux acquis pour qu’elles puissent s’affirmer à leur poste », résumait Zaharati Mohamed, chargée de missions au sein du service Sport, éducation et citoyenneté du Cros, en marge de la première formation CFGA dite Femmes dirigeantes. Dix stagiaires y avaient pris part en 2021 et avaient été diplômées à l’issue de leur formation qui, outre la partie théorie effectuée sur une semaine entière en hébergement, incluait un stage de 20 jours au sein d’une association sportive. En 2022, pour la seconde édition, ce sont douze nouvelles femmes bénévoles qui ont répondu à l’appel du comité mahorais, en novembre dernier. Cette fois, la formation a été élargie à toutes les bénévoles des associations, et pas uniquement dans le champ du sport.

Au-delà même du sport

« Le comité régional olympique et sportif, comme son nom l’indique, œuvre dans le cadre du développement du sport sur le territoire, mais pas seulement. Dans notre service par exemple, nous accueillons, orientons, accompagnons toutes les associations mahoraises qui le souhaitent dans leur structuration ou leur recherche de financement, quel que soit leur domaine d’activités : sportif, culturel, éducatif, environnemental… », explique Fahardin Bacar, chef du service Sport, éducation et citoyenneté. « C’est dans cet esprit qu’a été réalisé la formation CFGA Femmes dirigeantes 2022. La plupart des stagiaires étaient issues d’associations sportives, certes, mais le champ culturel était également représenté cette année. » Les thématiques abordées au cours de la formation à la gestion associative sont nombreuses. Elles portent sur la loi 1901 et ses réglementations, sur le développement des projets de l’association, la conception d’une fiche action, la connaissance des différentes sources de financement, la réalisation d’un budget prévisionnel, la stratégie de communication, la gestion autour de la vie démocratique de l’association, la fidélisation des bénévoles ou encore les responsabilités juridiques en tant que dirigeant.

Toutefois, pour ce CFGA adapté, le Cros Mayotte a ajouté des modules supplémentaires, spécifiques à la thématique centrale : les femmes dirigeantes. Aussi, les stagiaires ont pu, entre autres, s’entretenir en visioconférence avec Fémix’Sports, association à portée nationale promouvant la place des femmes dans le sport, et suivre plusieurs modules telles que la prise de parole en groupe, la confiance en soi ou encore le management au féminin.

« Je compte sur vous »

« L’atelier avec Femix a été l’un des moments forts de notre formation. C’était très enrichissant pour nous », a assuré Barbara Remery, stagiaire de la seconde promotion du CFGA Femmes dirigeantes, ce vendredi à la préfecture à Mamoudzou, où étaient reçues les douze bénévoles pour une cérémonie en leur honneur. En présence de stagiaires diplômées de la promotion 2021 et de personnalités du sport féminin mahorais, les stagiaires de la promotion 2022 ont reçu leur attestation de formation.  Un stage de vingt jours au sein d’une association doit sceller leur formation et valider leur Certificat de formation à la gestion associative. Hakim Ali Abdou, vice-président du Cros Mayotte en charge du service Sport, éducation et citoyenneté, Taslima Soulaïmana, directrice régionale aux droits des femmes et à l’égalité (DRDFE) de Mayotte, et Gaëlle Pincon, référente ANS emploi et politiques sportives à la Délégation Régionale Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (DRAJES), se sont chargés de remettre les attestations.

« Je compte sur vous, Mesdames, pour donner suite à ce très beau projet. Je compte sur vous pour poursuivre dans cette voie, pour prendre des postes à responsabilité au sein de votre association, dans le bureau exécutif ou le conseil d’administration, pour occuper ces postes où vous ferez partie des membres décisionnaires et où votre point de vue comptera… », a lancé Taslima Soulaïmana en clôture de la cérémonie, avec insistance et détermination : « Je compte vraiment sur vous ! ».

Le Grand Nord de Mayotte vise à soutenir ses « trésors cachés »

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La communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte a lancé un appel à projets intitulé « Oulanga iyo dahabou yatru » (trésor caché). Les associations, les collectivités territoriales et les entreprises privées œuvrant dans les domaines de l’environnement et du développement durable sont invitées à soumettre des projets sur les thématiques suivantes : la lutte contre la prolifération des déchets, la préservation et la restauration des écosystèmes naturels ainsi que l’amélioration du cadre de vie et de la résilience des territoires. Les projets sélectionnés bénéficieront d’un financement et d’un accompagnement personnalisé. Les demandes de subvention doivent être envoyées avant le 28 mars à midi.

Avec les bouchons, « on ne vit plus »

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À Mayotte, nombreux sont ceux qui passent des heures sur la route, le matin pour se rendre au travail et en fin de journée pour rentrer chez eux. Un rythme de vie qui n’est plus supportable pour ceux qui le subissent. Fatigue, déprime, stress… Les embouteillages dans le 101ème département ont des conséquences non négligeables sur la santé physique et mentale de la population mahoraise.

Houssounaini habite à Kani-Kéli et travaille à Mamoudzou. Elle commence à 7h30 et se réveille donc tous les jours à 3h30 du matin. « Je prépare le petit-déjeuner des enfants et je pars de chez moi à 4h30 », précise-t-elle. Si cette mère de famille prend le volant alors que le soleil n’est même pas encore levé, c’est pour éviter les embouteillages, mais malgré cela, elle affirme passer tout de même deux heures et demie sur la route le matin, alors qu’en temps normal, le parcours se fait en une heure. Et comme si cela ne suffisait pas, en fin de journée, elle subit le même sort, mettant plus de deux heures pour arriver chez elle. Pourtant, Houssounaini finit relativement tôt, à 15h30. « Avant je faisais 8h-16h, et mon employeur a accepté de décaler les horaires pour qu’on puisse partir plus tôt et éviter les embouteillages. Au début, c’était efficace, mais depuis deux ans c’est devenu infernal », ajoute-t-elle. Selon cette habitante, la situation est devenue critique à partir de 2020, et elle n’est pas la seule à la vivre quotidiennement.

Fatoumati réside à Bandrélé et travaille à Kawéni. Son réveil sonne à 3h20 du matin et elle part de chez elle quarante minutes plus tard. À cette heure-là, elle est sûre de ne pas tomber sur les bouchons. À 4h30, elle est déjà sur son lieu de travail. « Je commence à 6h30 alors je dors dans ma voiture. Puis je me réveille vingt minutes avant de commencer le travail, je me prépare dans mon véhicule avant de sortir », raconte-t-elle. Depuis la mise en place des bus dans le cadre du projet Caribus, Fatoumati le prend régulièrement depuis Hajangoua. « Le matin c’est une bonne chose car cela me permet de dormir un peu plus et avec le bus on arrive plus vite. Mais l’après-midi c’est autre chose ! Je finis à 15h et quand je le prends, j’arrive chez moi à 18h. » Elle a donc décidé de faire du covoiturage avec ses collègues sur le chemin du retour, et elle récupère sa voiture à Hajangoua.

Des vies chamboulées

Ce rythme de vie n’est pas sans conséquences. Les automobilistes sont constamment épuisés et cela a un impact sur la vie familiale. Allaoui Mouniri peut en témoigner, lui qui habite à Bouéni et travaille également à Kawéni. Cela fait quatorze ans qu’il exerce dans la commune chef-lieu et il a vu la situation se dégrader d’année en année. Il passe aussi des heures sur la route, matin et soir, alors il utilise le peu de temps qu’il lui reste pour dormir. « Je ne sors pas, on n’a plus de vie sociale, on ne vit plus tout simplement. Parfois, je suis même impatient avec les enfants parce qu’ils font du bruit et que j’ai besoin de me reposer », admet-il. 

Fatoumati et Houssounaini sont également obligées de sacrifier des moments en famille. La première affirme qu’elle ne voit quasiment jamais son mari, et la deuxième culpabilise de ne pas passer assez de temps avec ses enfants. « Je ne les vois que le soir et je n’ai même pas le temps de profiter d’eux parce que je dois faire à manger, vérifier que les devoirs sont faits et on dort à 20h. Le week-end je ressens toute la fatigue de la semaine j’ai donc besoin de dormir pour être en forme le lundi. Tout cela me pèse psychologiquement », souligne-t-elle.

La qualité du travail est également ébranlée. Le manque de sommeil se fait ressentir dès la matinée pour Houssounaini. « C’est très fatigant. Après plus de deux heures de trajet le matin, lorsque j’arrive au bureau je sens vraiment la fatigue. Cela influe sur mon travail parce que vers 10h je suis fatiguée et j’ai envie de dormir. Je dois constamment être active pour ne pas m’endormir », explique-t-elle. Et à Allaoui Mouniri d’ajouter : « Parfois je n’ai pas envie de me lever pour aller travailler. Parfois je craque, j’ai envie de tout laisser tomber mais je n’ai pas le choix, j’ai une famille à nourrir. » Mais lorsque la volonté n’est pas là, cela se fait sentir sur le travail effectué.

Des solutions possibles

Toutes ces personnes ont tenté de trouver des solutions à leur niveau pour ne plus subir les embouteillages. Allaoui Mouniri et Houssounaini ont opté pour le covoiturage. Tous deux affirment alterner les jours de conduite avec leurs collègues afin que les autres puissent dormir dans les voitures. Quant à Fatoumati, elle prend le bus mis en place par la Cadéma et elle regrette que tout le monde ne fasse pas de même. « Les Mahorais aiment trop le confort de leurs voitures, mais les bus sont aussi confortables et il y a la clim. Si tout le monde jouait le jeu et les prenait, il y aurait moins de bouchons », affirme-t-elle.

Cette dernière a également demandé à son employeur d’être en télétravail deux jours par semaine. Une chose est sûre, la population semble avoir atteint ses limites et ils sont de plus en plus nombreux à crier leur désarroi face à ce problème qui s’amplifie. L’habitant de Bouéni lance un appel aux autorités de Mayotte : « Il y a quatre ans, on ne se réveillait pas à 3h du matin. Si les décideurs de cette île n’agissent pas immédiatement qu’est-ce que nous allons devenir ? Si ça continue comme ça, dans deux ans on sera obligés de partir à 1h du matin et on deviendra tous des zombies ! »

Retrouvez l’intégralité du dossier consacré au coût des embouteillages dans le numéro 1034 de Mayotte Hebdo, gratuit et en ligne ici : www.mayottehebdo.com/mayotte_hebdo

L’intercommunalité de Petite-Terre récompensée à Paris

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La communauté de communes de Petite-Terre (CCPT) sera mise à l’honneur à Paris pour recevoir un prix, lors de la cérémonie de remise des Trophées des Initiatives du Fonds Social Européen (FSE) 2023, le vendredi 17 mars. Les Trophées des initiatives FSE récompensent des projets financés dans le cadre des programmes FSE et « Initiative pour l’Emploi des jeunes » portés par l’État en 2014- 2020, ou des volets FSE des programmes Feder/FSE des Conseils régionaux sur la même période. Le projet « médiation » de la CCPT a ainsi été retenu.

Le syndicat des éleveurs de Mayotte s’élargit pour être davantage soutenu

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Ambody Ali, président du syndicat des éleveurs, possède des poules, des bovins, mais il cultive également des ananas, des mangues, des bananes et se spécialise peu à peu dans l’horticulture.

Vols dans les exploitations, invasion de makis et de chauves-souris, manque d’eau… Pour les agriculteurs mahorais, les menaces sont nombreuses. Afin d’avoir plus de poids et être davantage soutenus par l’État et l’Europe, le syndicat des éleveurs de Mayotte va devenir celui des exploitants agricoles lors de son assemblée générale, le 17 mars. L’objectif : fédérer le maximum d’agriculteurs mahorais. Le point sur les enjeux avec Ambody Ali, président du syndicat des éleveurs. 

Flash Infos : Combien d’éleveurs sont réunis au sein du syndicat des éleveurs de Mayotte ?

Ambody Ali : Nous sommes actuellement une centaine. Nous élevons des volailles, des zébus, des abeilles, des moutons ou des chèvres. La plupart sont de petits éleveurs, sur le modèle du jardin mahorais, qui produisent différents fruits et légumes en parallèle.

F.I. : Quelles sont vos principales revendications ? 

A.A. : Le vol dans les exploitations est devenu le sujet numéro un chez les agriculteurs. Il y a de nombreuses personnes dans un grand désarroi, elles se sentent délaissées face à cela. Pour nous, l’une des solutions serait la possibilité d’être indemnisés lorsqu’on nous vole un animal. Nous aimerions également qu’il y ait plus de traçabilité des produits. C’est aussi ce qui favorise les vols. Personne ne sait d’où viennent les fruits et légumes vendus sur le bord des routes. Nous sensibilisons donc les maires des communes pour qu’il y ait davantage de contrôles. 

F.I. : Quels sont les autres enjeux pour les agriculteurs ? 

A.A. : Nous sommes également envahis par les makis et les chauves-souris, ils viennent manger les bananes, les orangers, les jacques… Les chiens errants font aussi des ravages dans nos exploitations, ils tuent des animaux, ils peuvent même s’en prendre aux petits veaux. Nous souhaitons donc une indemnité, comme c’est le cas lorsque les loups attaquent des animaux d’élevage en métropole.

En parallèle, nous sommes très inquiets pour l’eau. Il n’a quasiment pas plu, nos réserves sont au plus bas et nos plants commencent à souffrir… 

F.I. : Vous organisez votre assemblée générale le 17 mars, à Chirongui. Quel est l’ordre du jour ?


A.A. : Nous prévoyons de changer le nom du syndicat pour nous ouvrir à tous les agriculteurs en devenant le syndicat des exploitants agricoles de Mayotte. Grâce à cela, nous représenterons davantage de personnes, nous aurons plus de poids. Nous souhaitons ainsi pouvoir faire pression sur la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Daaf) et être davantage soutenu. Le programme de développement rural de Mayotte, par exemple, est doté de 103 millions d’euros de fonds publics, dont 83 de Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural). Son objectif est de favoriser les produits locaux afin de gagner en autonomie alimentaire et de développer des compétences dans l’agriculture. Depuis mai 2021, la Commission européenne a approuvé la septième version de ce programme. Pourtant, nous en voyons peu les effets. L’idée est que les agriculteurs se spécialisent, se professionnalisent mais nous sommes encore beaucoup sur des modèles traditionnels. 

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce mercredi

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Depuis le 19 janvier dernier, la population mahoraise se mobilise contre le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations ainsi qu’une pétition en ligne, ayant atteint un million de signatures. Au total, plus de sept Français sur dix et neuf travailleurs et travailleuses sur dix se disent opposés au projet de réforme. A l’instar de l’intersyndicale nationale, l’intersyndicale de Mayotte (UI-CFDT, UD-FO, CFE-CGC, FSU, CGT-Ma, SUD-Solidaire, Unsa) appelle à une nouvelle journée de manifestations et de grève, le mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire, moment important du calendrier parlementaire. Elle appelle toute la population à continuer la mobilisation et les actions « encore plus massivement ». L’intersyndicale de Mayotte demande notamment le renoncement du gouvernement au report de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. 

Lancement de l’appel à projets « Les ambassadeurs du lagon dans les villages »

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Le Parc naturel marin de Mayotte lancé la cinquième édition de son appel à projet « Les ambassadeurs du lagon dans les villages » pour l’année 2023-2024. L’appel à projets s’adresse aux associations et aux collectivités de Mayotte. Il vise à soutenir des projets qui s’inscrivent dans une démarche de mobilisation citoyenne, en rendant le public concerné acteur de ses découvertes sur l’un au moins des quatre thèmes suivants : patrimoine naturel, patrimoine culture, usage durable, pollution. Les projets peuvent porter sur la mise en œuvre d’actions de sensibilisation à l’environnement marin, la contribution à l’évolution des pratiques vers des pratiques plus durables et respectueuses des milieux naturels marins, l’acquisition de connaissances sur le milieu marin et les usages qui y sont associés. Les subventions peuvent aller jusqu’à 20.000 euros. Le dossier est à adresser, avant le 30 avril 2023 par voie électronique au Parc naturel marin de Mayotte sur l’adresse parcmarin.mayotte@ofb.gouv.fr.

Majicavo-Koropa accueille le premier projet d’urbanisme temporaire de Mayotte

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A Mayotte, le foncier accessible est une ressource rare. La mairie de Koungou mise sur l’occupation de lieux vacants pour y accueillir des projets au service de la collectivité. Le premier projet d’urbanisme temporaire prend place à Majicavo-Koropa, plus précisément dans la rue Chehoulila, sur une parcelle communale où une maison de marchands de sommeil a été détruite en octobre 2022.

Une mairie annexe et un lieu commun visant à faire le lien entre les habitants et les projets de renouvellement urbain, vont être construits sur cette parcelle. Le début des travaux est prévu pour le deuxième semestre 2024. Il s’agit donc d’une année et demie de latence durant laquelle cet espace pourra servir à faire émerger des initiatives artistiques, culturelles ou associatives.

A ce jour, la première pierre a été posée par une entreprise locale qui a construit une clôture-banc en bois et du mobilier urbain pour accueillir de futures activités. Un peintre a également peint une fresque avec des jeunes du quartier sur le grand mur mitoyen. L’objectif est d’ouvrir le lieu à davantage d’activités comme les chantiers participatifs, des séances de cinéma plein air, des jeux comme le mraha/dominos ou encore des fêtes culturelles.

Sixième édition du Trail du centre et marché de Boungou-Bé, le 19 mars

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L’association Zazatsara convie à tous les amoureux du sport, en particulier de la course à pied et de la randonnée à la sixième édition du Trail du centre, le dimanche 19 mars, à la place Sicotram de Chiconi. Une fois inscrit, sur www.sportpro.re, la remise de dossard aura lieu au pôle d’excellence rural de Coconi le samedi 18 mars de 14h à 17h. Au programme de cette sixième édition : de 6h à 6h45 – accueil du public, 7h – départ du trail de 16km, 7h30 – départ de la randonnée de 8km, 8h30 – animation Hamzia, 9h40 – remise de récompenses. Pour s’inscrire, rendez-vous sur www.sportpro.re et pour plus d’informations : 06 39 25 85 58.

Le village de Kawéni privé d’eau, ce samedi

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En raison d’un problème sur le réseau d’eau potable, le village de Kawéni a connu une coupure dans la journée de samedi. La société mahoraise des eaux a indiqué que la casse est intervenue sur « la conduite principale qui alimente la rue de la grande traversée à Kawéni ». Les travaux de réparation sur ce secteur ont donc nécessité l’interruption de l’alimentation en eau « jusqu’à 17h ».

UNSS : un premier tournoi académique de golf à Tsingoni

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L’Union nationale du sport scolaire (UNSS) expérimente de nouveaux sports, cette semaine. Ainsi, le golf des Ylangs, à Tsingoni, accueillera le premier championnat académique de golf, ce mercredi 15 mars. Le même jour, sur la plage du Faré, à Dzaoudzi-Labattoir, la structure dédiée au sport scolaire lance une compétition de biathlon mêlant du tir au pistolet-laser et du kayak. 

En parallèle, l’UNSS Mayotte se réjouit de compter 4.000e licenciée, le 8 mars, soit pour la journée internationale des droits de la femme. « Avec 48,7 % de filles licenciées, l’UNSS Mayotte relève le défi du développement de la pratique physique et sportive féminine sur Mayotte », revendique-t-elle dans un communiqué.

Un forum des métiers à Kani-Kéli, le vendredi 17 mars

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En fin de semaine, le rectorat de Mayotte et le Rotary club de Mamoudzou organisent conjointement une journée rotarienne des métiers et de la formation. L’événement a lieu, le vendredi 17 mars, de 8h à 12h30 et de 13h30 à 16h30, au collège de Kani-Kéli.

Trace Talent Sud Mayotte : le challenge pour faire de l’audiovisuel ton métier

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Le groupe Trace, en partenariat avec la communauté de communes du sud de Mayotte lance le challenge entrepreneurial « Trace Talent sud Mayotte » dédié aux métiers de l’audiovisuel. Ce défi propose une action structurante en faveur de l’information, de la formation et de l’emploi à destination des jeunes du sud de l’île. Ce projet se veut être un levier de valorisation de la filière audiovisuelle tout en étant un levier de réussite pour les jeunes participants au challenge. Le lundi 13 mars de 8h à 13h, au pôle culturel de Chirongui, les ambassadeurs du défi et des professionnels intervenant du projet seront rassemblés pour présenter le projet. Ce rendez-vous marque également le lancement de l’appel à candidatures.

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