Le pôle culturel de Chirongui organise son premier concours d’écriture de scénario, dans le cadre de la mission de sensibilisation à l’écriture scénaristique, un dispositif du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée. Jeunes talents de l’écriture ou initiés, c’est l’occasion de pouvoir exprimer votre talent, d’accomplir un projet et d’être mis en relation avec des professionnels de la filière cinéma.Vous avez 16 ans ou plus, vous êtes passionné par l’écriture : venez participer ! C’est gratuit et ouvert à tous.
Conditions de participation : avoir minimum 16 ans, participation individuelle ou collective (3/4 personnes max/groupe), inscription obligatoire avant le 15 avril 2023. Les conditions d’écriture sont les suivantes : la thématique est totalement libre mais le scénario devra se dérouler à Mayotte, 1 résumé (synopsis) d’1 à 2 pages, 2 pages de dialogues et une lettre expliquant votre motivation à participer au concours, ce que représente le cinéma et ce projet, pour vous.Un jury spécial sera composé d’auteurs et de réalisateurs professionnels avec Manuel SCHAPIRA, réalisateur du film « Tropique de la violence », Sabrina HAORAU, scénariste et réalisatrice et Clément SHNEIDER, réalisateur et scénariste.
A compter du 3 avril, tous les résidents d’outre-mer ayant un projet de mobilité, pourront le faire en ligne sur http://www.ladom.fr. Il s’agit, selon le Directeur général Saïd Ahamada « d’une nouvelle avancée qui s’inscrit dans une démarche plus globale d’amélioration et de facilitation de l’accès à l’offre de services de LADOM par les Ultramarins ».
Tout d’abord, le 2 mars dernier, LADOM lançait son tout premier simulateur en ligne permettant aux résidents d’outre-mer intéressés par l’un de ses dispositifs, de vérifier l’éligibilité de leur demande. Dorénavant, après avoir testé et vérifié leur éligibilité, ils pourront déposer et suivre en ligne leur demande de mobilité, tout cela en temps réel. Ces deux actions conjuguées permettront d’optimiser et de faciliter le parcours des Ultramarins vers la mobilité.
Désormais les dispositifs suivants sont disponibles : passeport pour la mobilité de la formation professionnelle, déplacement dans le cadre d’une prise de poste, déplacement dans le cadre d’oraux de concours, dispositif funéraire. D’ici la fin de l’année 2023, tous les dispositifs de LADOM seront ouverts en ligne.
Le spécialiste mahorais du 1.500 mètres, Houssamoudine Ahmed, était engagé aux championnats du monde d’athlétisme en salle à Torun (Pologne), le week-end dernier. Sous les couleurs françaises, l’athlète de 35 ans n’a pas démérité puisqu’il a réussi à atteindre la finale où il a pris la dixième place (4’15’’50). En 800m, il n’est pas passé loin d’une qualification, puisqu’il a terminé quatrième de sa série en 1’59’’10. « Je ressors avec de meilleures sensations, un grand plus pour la suite et le championnat de France. Je suis focus sur les Jeux des îles 2023 en août, puis le championnat d’Europe », annonce le demi-fondeur mahorais.
Ce lundi après-midi, une convention de partenariat a été signée entre le groupe Action Logement, la ville de Mamoudzou et la communauté d’agglomération de Dembéni – Mamoudzou.
Dans la continuité des rencontres avec les acteurs du logement par la gouvernance nationale du groupe Action Logement, une rencontre et une signature de convention de partenariat a eu lieu ce lundi après-midi entre la communauté d’agglomération de Dembéni – Mamoudzou (Cadema), la ville de Mamoudzou, Al’Ma Action Logement et le centre de recherche sur l’habitat (CRH). A Kawéni par exemple, ce sont 33 logement qui sont prévus.
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Le partenariat est mené dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt concrétisé par la réalisation de la résidence Al’Ma, présentée aux différents signataires par l’architecte et maitre d’œuvre.
Bruno Arcadipane (président du groupe Action Logement), Rachadi Saindou (président de la Cadema) et Ambdilwahedou Soumaïla (maire de Mamoudzou) ont respectivement fait part de leur fierté de voir aboutir la convention de partenariat.
La gouvernance d’Action Logement a fait un passage par le préfecture de Mayotte, ce lundi matin, pour la signature d’une feuille de route commune avec les services de l’État.
Le partenariat conclut entre ses différents signataires est réalisée dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêts « engagés pour la qualité du logement de demain ». Une convention a donc été signée et qui met à disposition du foncier, ce qui va permettre à Al’Ma l’opérateur de logements à Mayotte de pouvoir créer des logements. Installé à Kawéni, le projet « résidence Al’Ma » est à destination des jeunes actifs.
Kawéni et ses 770 entreprises
Kawéni est l’un des sept villages de la commune de Mamoudzou et comptabilise 17.600 habitants, représentant 20 % de la population de la commune. Ce village compte 5.826 logements, dont 54 % dit en durs, mais recense également 770 entreprises et 5.000 emplois. Partant de ce constat, l’idée du projet de résident Al’Ma à destination des jeunes actifs est né. « Souvent ici, on parle souvent de logement social, alors que l’on a aussi des jeunes actifs qui ont besoin de se loger et qui travailler à Kawéni presque six jours sur sept », note Ambdilwahedou Soumaïla, maire de Mamoudzou.
La signature de cette convention permettra également « de renforcer la collaboration avec l’ensemble des signataires pour offrir à nos habitants des conditions de vie et d’habitat de qualité », affirme le président de la Cadema, Rachadi Saindou. L’habitat, ce défi majeur des collectivités, est aussi celui du groupe Action Logement et de sa filiale mahoraise. « Al’Ma, c’est l’opérateur dont Mayotte avait besoin face à l’immensité des attentes en logement en loyer abordable », réaffirme Bruno Arcadipane, président du groupe Action Logement. Ce dernier a rappelé les trois missions principales du groupe, « imaginer le logement de demain, le financer et construire le logement abordable des salariés mahorais ». Proposer un logement confortable, agréable à vivre, avec un loyer qui est mesuré, tel est le projet porté par le groupe paritaire.
Un bâtiment de 33 logements
La résidence Al’Ma a été pensée avec l’objectif de résoudre le manque de foncier et de lutter contre les inégalités face à l’accès au logement, tout en tenant compte du territoire, des us et coutumes. Ce bâtiment de 33 logements pour jeunes actifs, sur un terrain de 2.868 m² est un « projet vernaculaire », comme le décrit Ibrahime Zoubert, représentant l’architecte maître d’œuvre L’Atelier. La résidence proposera des appartements du T1 au T3, avec des loyers abordables, pour être à la portée de tous.
Afin de garder une trace de l’histoire de ce lieu, trois anciennes maisons, déjà présentes sur le terrain, seront conservées et transformées en lieux de vie, de rencontre et d’échanges. Pour le président de la Cadema, « l’habitat ne peut se concevoir et se développer sans veiller à la transition écologique. La qualité d’usage des logements collectifs, ne peut être dissociée des qualités techniques de construction ». Dans cette optique, et pour répondre à une certaine qualité environnementale, des briques de terre compressés seront utilisés pour créer une tour centrale au bâtiment.
Pour le premier magistrat de Mamoudzou, « cette première convention, pourra en appeler plein d’autres ». Plusieurs projets sont d’ores et déjà en cours de réflexion, avec d’autres mises à disposition de foncier, qui permettront de répondre aux problématiques du manque de logement sur le territoire.
Un protocole signé avec la préfecture
Toujours dans le cadre de sa visite officielle à Mayotte, la gouvernance d’Action Logement a signé ce lundi matin une feuille de route commune avec la préfecture. Ce protocole – conçu en partenariat avec la Dealm (direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer) se décline en plusieurs axes, qui ont vocation à être concrétisés par seize grandes actions détaillées dans le document. « Nous sommes fiers de signer cette feuille de route : une étape importante pour que l’on puisse avancer dans le bien-loger de nos concitoyens ! », s’est ravi Bruno Arcadipane, le président d’Action Logement, lors de la conférence de presse. Le préfet Thierry Suquet a félicité cette démarche conjointe, qui répond selon lui parfaitement « aux ambitions ministérielles pour le territoire ». La directrice générale du groupe, Nadia Bouyer, assure que « toute l’ingénierie nécessaire » sera déployée pour relever le « challenge » de produire 5.000 logements en dix ans.
Boris Ravignon, le président national de l’Ademe, et Houssamoudine Abdallah, président du Sidevam, comptent développer plusieurs projets, dont un prochain centre de tri, les futures déchetteries de l’île et l’apport des Douka Bé pour récolter des déchets recyclables.
Partenaire financière ou technique du Sidevam, une délégation de l’Ademe était à Mayotte, ce lundi 3 avril. Une rencontre a eu lieu entre son président Boris Ravignon et celui du syndicat de collecte de déchets, Houssamoudine Abdallah. Les deux ont abordés le thème de l’économie circulaire, véritable enjeu sur une île qui croule sous les déchets.
Boris Ravignon, le président national de l’Ademe, n’était à Mayotte que pour un bref passage. Cependant, l’intérêt de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie pour l’île n’est pas temporaire. Il est même assorti depuis des années d’une aide à la fois financière (près de 800.000 euros) et d’une autre dans le cadre d’études en ingénierie. « On a une mission, assurer et permettre à un maximum d’acteurs, dont les collectivités, de s’engager dans la transition écologique. Ici, il s’agit de l’économie circulaire », dévoile le président de l’Ademe, en sortant d’une réunion dans les locaux du Sidevam (Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte), à Dzoumogné, ce lundi matin. Il rappelle ainsi que l’Agence avait aidé dans la création du site d’enfouissement des déchets situés dans le même village. « C’était important à ce moment-là par rapport au très grand nombre de décharges sauvages qui existaient sur l’île », fait-il remarquer. Une aide de 4 millions d’euros a aussi permis à l’immense fosse d’être dotée par Star Urahafu d’un système de production en biogaz qui fonctionne depuis quelques semaines maintenant.
De prochaines déchetteries fixes
Mais si l’Ademe, qui compte quatre personnes à Mayotte (le siège régional est à La Réunion), s’intéresse aussi au territoire, c’est qu’il y a plusieurs enjeux importants. « Ce sur quoi nous devons travailler très rapidement, il y a deux choses. D’abord, il y a la mise en place d’un réseau de déchetteries (N.D.L.R. huit sont prévues, dont la première à Malamani sera en travaux en mai). Ensuite, il y a le souhait d’aller le plus possible à la source, je pense aux gestes de consommation ou au tri sélectif. Il faut éviter que des plastiques, des métaux, des cartons ne finissent stocker avec les ordures ménagères dans la décharge. On peut et on doit en faire autre chose », estime Boris Ravignon.
A ses côtés, Houssamoudine Abdallah ne dit pas autre chose. « Parmi les projets-phares, il y a le centre de tri. Nous avons le site d’enfouissement qui était prévu pour trente ans (N.D.L.R. il pourrait se remplir en « dix ou treize ans » selon la Star).Ça peut aller très très vite. Le centre de tri serait donc une solution intéressante pour nous », admet le président du Sidevam, qui est actuellement à mi-mandat.
Le réseau de supérettes Douka Bé étant assez étendu sur l’île, leur mission devrait être prochainement de récolter les déchets pouvant faire l’objet d’un recyclage. « Ils pourront collecter le maximum de flux, emballages, bouteilles en plastique. Ça sera un projet Made in Mayotte », dit avec enthousiasme celui qui est aussi maire de Sada.
En mai 2019, un nouveau volcan sous-marin a été découvert au large de Mayotte. Afin de surveiller son activité, un réseau de surveillance volcanologique et sismologique a été créé. Vendredi 31 mars, des scientifiques de ce réseau présentaient les connaissances actuelles de l’activité volcanique au centre universitaire de Mayotte.
« En 2018, une succession de séismes a été ressentie. Nous pouvons même parler d’un essaim de séismes tant ils étaient nombreux », rappelle en introduction Charlotte Mucig, directrice régionale du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) à Mayotte. Ce vendredi 31 mars, la scientifique présentait les connaissances actuelles de l’activité volcanique au large de Mayotte aux étudiants du centre universitaire de Dembéni. Au total, 1.330 séismes ont été recensés en mai 2018, d’une magnitude supérieure à 3,5.
« Nous avons perdu près de vingt centimètres »
Peu de temps après, les scientifiques du BRGM ont identifié que l’île se déplaçait vers l’Est et s’enfonçait. « Il s’agit d’un phénomène naturel sur les îles volcaniques. Elles s’enfoncent doucement. Mais d’ordinaire, il s’agit d’un mouvement très lent. Or à Mayotte, nous avons perdu près de vingt centimètres après la succession de séismes », détaille Charlotte Mucig.
C’est à ce moment-là que les scientifiques du territoire ont émis l’hypothèse de la création d’un volcan. Une chambre magmatique a ainsi pu être identifiée lors des premières recherches océanographiques réalisées sur le Marion Dufresnes II en 2019. « Cette chambre magmatique a commencé à se vidanger et le magma, en se déversant de la chambre, a entrainé la déformation du fonds de l’océan, sur lequel repose Mayotte. C’est ainsi que l’île s’est affaissée », souligne la directrice régionale du BRGM.
Un réseau de surveillance
Cette chambre magmatique a ensuite l’émergence d’un petit volcan sous-marin. « Nous sommes toutefois sur un tout petit volcan comparé au volcan historique qu’est Mayotte. » Ce volcan de 820 mètres, soit 1,5 fois le mont Choungi, est d’un diamètre de cinq kilomètres. Mais alors que toutes les îles françaises d’origine volcanique disposent d’un observatoire pour surveiller les volcans, Mayotte ne disposait jusqu’à lors d’aucun appareil de surveillance. En février dernier, le gouvernement a donc annoncé la création du Revosima, un réseau qui permet de surveiller l’activité volcanique et ainsi de protéger les habitants.
Grâce à ce moyen de surveillance, les recherches sur le volcan Fani Maoré vont pouvoir se poursuivre.
Placés en mandat de dépôt à la prison de Moroni, depuis le 18 mars, trois agents considérés comme les leaders de la manifestation qui avait secoué l’aéroport de Hahaya le mois dernier, ne peuvent pas quitter le territoire à l’instar des quatre autres co-accusés.
Après presque deux semaines de détention, les trois agents de l’aéroport de Moroni Prince Saïd Ibrahim ont été relâchés, ce dimanche. La justice a finalement donné une réponse favorable à la demande de remise en liberté déposée par leur avocat, le 23 mars. Ces employés, parmi lesquels se trouve le délégué du personnel, avaient été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moroni, depuis le 18 du même mois, à la suite d’une plainte du directeur général des aéroports des Comores (Adc), Maamoune Chakira, surnommé « Poutine » par ses agents. La veille, ceux-ci, ont déclenché une grève pour dénoncer sa gouvernance. Mais, malgré la levée du mot d’ordre le lundi 20 mars, les trois agents accusés d’être les instigateurs de la fronde étaient toujours gardés en prison. D’après leur avocat, ils sont sept dans le viseur de la justice, mais seuls trois d’entre eux croupissaient encore à la maison d’arrêt. Les autres inculpés étaient seulement placés sous contrôle et se rendaient chez le juge d’instruction pour pointer.
Cinq chefs d’inculpation
En ce qui concerne les chefs d’inculpation retenus, on y retrouve entre autres, atteinte au libre exercice du travail, violence et voie de fait, menace verbale et enfin, séquestration. « Toutefois, seuls trois de mes clients étaient placés en détention provisoire pour des faits qu’ils ont toujours niés. D’ailleurs, il n’y a ni preuves ni témoignages dans leur dossier. Mais l’instruction suit son cours », a rappelé le conseiller de la défense, maître Mzé Soilihi Kaambi que nous avons contactés lundi via la messagerie électronique WhatsApp. Le vendredi 17 mars, le personnel de l’aéroport de Moroni, l’un des plus grands aérodromes des Comores, a entamé un mouvement de grève. Les employés se disent fatigués des méthodes de leur directeur général, qui selon eux ne fait que suspendre et limoger « abusivement ». Cette pression a poussé à la sortie certains cadres car à la moindre occasion, Maamoune Chakira signe la note de suspension de l’agent fautif, déploraient les frondeurs dans une déclaration transmise à la presse le même jour. « Le directeur a réussi à maintenir un climat de peur viscérale et de malaise au sein des plateformes aéroportuaires de Hahaya, Ouani à Anjouan et Bandar salam, à Moheli. Sachant que sa politique ne rime pas avec droits des salariés nous ne demandons que son départ », exigeaient les agents dans leur communiqué. Nommé à la tête des aéroports en mai 2022, Maamoune Chakira a toujours défendu son management et assumé ses décisions même si celles-ci suscitent la controverse. Redressement et discipline, tels sont les objectifs fixés depuis son arrivée à l’aéroport. Il n’a jamais caché son intention de réduire la masse salariale en procédant à des licenciements économiques.
Intouchable
Dans deux entretiens accordés à la presse locale, juste après cette grève, il n’a pas une seule fois exprimé une once de remords pour les suspensions opérées depuis qu’il dirige l’entreprise. Une politique qu’il compte poursuivre avec la bénédiction de l’État qui continue de lui accorder des financements pour la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires. Bénéficiant du soutien des autorités, Maamoune Chakira déclarait dans une interview publiée il y a plus d’une semaine par Al-Watwan qu’il n’a jamais envisagé de rendre le tablier. Une façon de faire comprendre aux agents qui réclament sa tête qu’il est pour le moment « intouchable » ? Probable. Car en dépit de la tournure qu’elle avait prise, la grève s’est essoufflée en moins de 72h. Les activités ont repris comme si de rien n’était. Et aucune doléance n’a été satisfaite. Aussi, pendant les négociations avec le secrétaire général du gouvernement, Daniel Ali Bandar, les représentants du personnel n’ont obtenu que « des miettes », regrettent aujourd’hui leurs collègues. « Pas même le salaire. Nous toucherons toujours les 70%. Alors que cela faisait partie de nos principales réclamations. Pour couronner le tout, ils ont présenté en quelque sorte des excuses pour avoir manifesté. C’est la preuve que les pionniers du mouvement n’avaient pas planifié une stratégie avant de se lancer », croit savoir un cadre de l’aéroport qui a préféré garder l’anonymat. D’après lui, la récente grogne n’a fait que renforcer le pouvoir de « Poutine ».
La commune de Chirongui s’est retrouvée bloquée ce lundi matin, par les barrages montés par des habitants. (photo d’archives)
Des riverains matinaux ont monté plusieurs barrages à Chirongui, ce lundi 3 avril. Ils dénoncent les violences commises ce week-end dans plusieurs villages de la commune. Un protocole d’accord proposé par la mairie a failli être signé, mais les habitants ont finalement refusé les conditions. Vers 11h, le dernier barrage a été enlevé par les gendarmes.
Ce lundi matin, à l’heure où les personnes travaillant à Mamoudzou prennent la route, des pneus et des poubelles ont été installés sur la voie à Chirongui. Trois routes ont été ainsi coupées, celle reliant Tsimkoura et Chirongui, l’accès vers Mramadoudou et un autre point à la station-service Total. L’action conjointe avait pour but d’exprimer un ras-le bol contre l’insécurité et notamment des heurts survenus le week-end. Le maire de Chirongui, Bihaki Daouda, est allé rencontrer ses administrés pour savoir si des solutions pouvaient émerger. « On a proposé que la police municipale et la gendarmerie fassent des patrouilles le soir. On veut aussi lutter davantage contre la prostitution, ainsi que permettre l’identification et la condamnations des jeunes qui causent ces troubles », nous a-t-il rappelé au téléphone. Sur cette dernière mesure, il compte beaucoup sur les comités de villageois « qui connaissent ces jeunes ».
Coup politique ou non (la situation est toujours compliquée depuis l’élection du nouveau maire le 18 mai 2022), les riverains ont finalement refusé les conditions proposées. Un jeu du chat et la souris s’est alors installé avec les gendarmes mobiles et départementaux chargés de dégager les voies. Ces derniers ont pu enlever chaque barrage sans animosité de la population jusqu’à 11h environ. Un jeune en situation irrégulière, qui a mis des poubelles sur la voie, a été interpellé et placé en garde à vue. Il fera l’objet d’une procédure d’expulsion, ce mardi.
Un moringue responsable ?
Si des combats à mains nues ont bien eu lieu en amont des violences, ils ne sont pas forcément l’élément déclencheur du déferlement de violences causées samedi soir par « 50 à 80 adversaires », a comptabilisé la gendarmerie. Selon le maire, les affrontements entre jeunes des villages de Tsimkoura et Mramadoudou sont récurrents depuis plusieurs années maintenant. En juillet d’ailleurs, la préparation d’un mariage avait donné lieu au passage au tabac du marié au milieu de la nuit. Les trois jeunes avaient plaidé « la défense de leur village » pour expliquer leurs gestes.
Le moringue, très populaire en période de ramadan, est interdit dans la plupart des communes de l’île. Et s’il existe une tolérance, des rixes peuvent éclater comme à Chiconi, vendredi soir, ou Tsararano, samedi soir, avec à chaque fois l’intervention des forces de l’ordre. A Chirongui, un message sur la page Facebook a rappelé la règle, ces dernières heures. « Nous rappelons à tous que l’organisation de tels événements peut présenter des risques pour la sécurité publique. En effet, ces événements sont souvent sources de bruits, de rassemblements importants, et peuvent dégénérer en comportements violents. Ainsi, nous invitons tous les citoyens à faire preuve de vigilance et à contacter immédiatement la gendarmerie en composant le 17 s’ils remarquent tout rassemblement ou événement de moringue non autorisé », est-il indiqué.
Même si l’accord n’a pas été signé, la municipalité a fait savoir qu’elle compte honorer ses propositions. Une commission de sécurité est d’ailleurs organisée, ce mardi, avec les comités de chaque village.
Sur les territoires de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin, de La Réunion et de Mayotte, tout ou partie des autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes 900 MHz, 1800 MHz et 2,1 GHz arriveront à échéance le 30 avril 2025.
L’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) lance donc aujourd’hui une consultation publique pour recueillir l’avis des acteurs intéressés sur les besoins en termes de fréquences en bandes 1800 MHz et 2,1 GHz en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à La Réunion et à Mayotte et dans la bande 900 MHz en Guyane, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Mayotte, afin de préparer les modalités et conditions de réattribution de ces bandes sur ces territoires. Les acteurs sont invités à adresser leur contribution, via le site de l’Arcep, avant le 1er juin 2023 à 18h.
Le rectorat et la Drajes (Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports) en collaboration avec le Creps de La Réunion organise une première session de formation « aisance aquatique » à l’attention des enseignants du premier degré de Mayotte. Celle-ci va se dérouler du lundi 3 au vendredi 7 avril sur la commune de Bandrélé (Musical plage), avec la participation de deux classes de CM2 de la commune. Déroulement d’une journée de formation : 8 h – 9 h 30, séances pédagogiques avec les élèves (Musical plage à Bandrélé), 10 h – 11 h 30, cours théoriques (Hôtel Sakouli), 13 h – 14 h 30, séances pédagogiques avec les élèves (Musical plage), 15 h 30 – 17 h, perfectionnement de la natation à destination des PE (Hôtel Sakouli).
Cette formation est ouverte à quatorze professeurs des écoles volontaires (un par circonscription) et désignés par leur circonscription. En complément, la formation sera aussi ouverte à trois maître-nageur sauveteur (MNS). L’objectif final de la formation est l’obtention du premier niveau d’enseignement à l’aisance aquatique pour les enseignants du premier degré et l’obtention du niveau instructeur pour les MNS, afin que par la suite, ils puissent continuer à former les professeurs des écoles localement. La finalité sur trois ans vise à pouvoir former un maximum d’enseignants du premier degré dans ce domaine.
Projet estimé à près de 900 millions d’euros, le conseil départemental de Mayotte est invité à présenter son dossier d’organisation de la concertation avec le public dans le cadre de la définition du tracé du futur BUM (boulevard urbain de Mamoudzou). La Commission nationale de débat public (CNDB) auditionnera le premier vice-président du conseil départemental, Salime Mdéré, en charge des infrastructures et les équipes du chargé de mission dédié, ainsi que Jean-Michel Lehay, le mercredi 5 avril prochain. « La Commission nationale du débat public est l’autorité indépendante chargée de garantir le droit de toute personne vivant en France à l’information et à la participation sur les projets ou les politiques qui ont un impact sur l’environnement. Ce droit est inscrit à l’article 7 de la Charte de l’environnement », rapporte la collectivité mahoraise.
La route, qui pourrait mesurer environ 11,5 km de longueur, contournera Mamoudzou par le sud et l’ouest. « En plus du boulevard lui-même, des voies de raccordements sont à prévoir ; en fonction de l’itinéraire choisi, elles pourraient représenter entre 2,6 et 5,2 km. Ces voies sont essentielles pour relier le BUM à la RN1 et la RN2, pour desservir les quartiers et pour raccorder les réseaux réalisés à l’occasion du chantier du BUM », poursuit-elle.
« La concertation permettra, le moment venu, de savoir si la population partage le choix du boulevard urbain à large emprise. L’objectif du conseil départemental est de lancer les travaux du BUM à l’horizon de la fin d’année 2025 », rappelle le CD.
La préfecture de Mayotte a communiqué les nouveaux tarifs des carburants pour ce mois d’avril. Au rayon des bonnes nouvelles, les prix du gazole (1,55 euro par litre) et de la bouteille de gaz de 12 kg (27 euros la bouteille) baissent respectivement de deux centimes et de cinquante centimes. « Ces baisses sont principalement expliquées par la diminution des cours mondiaux des produits pétroliers (- 5 % pour le gazole et – 6 % pour le butane) par rapport au mois de mars », précisent les services de l’État. Par contre, la dépréciation de la parité euro-dollar ( – 1 %) a comme conséquence une augmentation d’un centime pour le supercarburant sans plomb (1,82 euro par litre).
La prison de Majicavo ne cesse de battre des records d’occupation. En sept mois, elle compte une centaine de détenus en plus.
Les transferts vers La Réunion et la métropole ne suffisent pas à désengorger la prison de Majicavo où le taux d’occupation atteint les 210%. La situation est telle que même la deuxième prison (qui pourrait ne pas voir le jour avant dix ans) et l’extension de l’actuelle ne suffiraient pas à retrouver une capacité normale.
Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, a visité le centre pénitentiaire de Majicavo en mars 2022. Il en était ressorti en annonçant la construction d’une deuxième prison et avait confié la mission au préfet de Mayotte d’en trouver l’emplacement.
A Mayotte, à défaut des retenues collinaires, c’est la prison qui se remplit. Elle vient de dépasser la barre des 600 détenus en ce mois de mars, soit un taux d’occupation de 210%. Difficile d’en vouloir aux magistrats (qui bénéficient d’un coup de pouce d’une brigade venue de métropole jusqu’en août), l’activité est telle qu’il faut bien arrêter et mettre au frais les personnes arrêtées. Pour autant, le centre pénitentiaire, qui date de 2015, montre déjà ses limites.« En l’espace de sept mois on est passé de 500 personnes détenues hébergées à 600 », déplore Force ouvrière Justice, dans un tract daté de ce jeudi. Les murs n’étant pas extensibles, les matelas par terre se multiplient dans l’enceinte prévue pour 278 prisonniers (164 en maison d’arrêt et 114 en centre de détention). Ils souvent à quatre ou cinq dans des cellules prévues pour deux.
L’administration* a beau opéré des transferts (environ deux par semaine vers La Réunion et deux autres tous les quinze jours vers la métropole), la population carcérale n’arrête pas d’augmenter. Pire, à La Réunion, un syndicat de surveillants s’est offusqué de ce flot venu inlassablement de Mayotte. Seuls le quartier des mineurs d’une trentaine de places et celui des femmes (elles sont trois pour six places) échappent à cette surpopulation. « Il nous faut un plan massif de transfèrement vers la métropole pour faire redescendre les effectifs à un niveau raisonnable », demande le syndicat, qui s’inquiète également d’un surplus attendu avec l’opération Wuambushu prévue à la fin du mois.
Une deuxième prison dans le sud ?
Promis par Éric Dupond-Moretti en mars 2022, le nouvel établissement pénitentiaire de l’île n’a pas de destination connue. Fin janvier, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, nous confiait « qu’il y avait plusieurs pistes étudiées ». Selon nos informations, le sud de l’île où le foncier nécessaire est davantage disponible serait privilégié. Un établissement de « 300 à 400 places » pourrait voir le jour. Alors que c’est la maison d’arrêt (où sont les détenus qui attendent leurs condamnations) qui souffre le plus de la surpopulation, il aurait davantage la fonction de centre de détention (où les condamnés exécutent leurs peines). Majicavo ferait ainsi office de maison d’arrêt grâce à sa proximité avec la future cité judiciaire de Kawéni.
Autre solution apportée, l’administration pénitentiaire a aussi bien voulu entendre les remarques des syndicats locaux concernant l’extension de l’actuel centre pénitentiaire. Un nouveau bâtiment devrait voir le jour sur le site. Les bureaux d’étude, qui ont participé au projet initial, ont été approchés. Les agents demandent également des recrutements. Car si la population de détenus augmente rapidement, ce n’est pas le cas du nombre de personnes qui les entourent.
*L’administration pénitentiaire, dont la direction pour les outre-mer est en région parisienne, n’a pas souhaité répondre à nos questions malgré nos relances.
Une visite du futur lieu d’implantation du projet « centre-bourg » de Koungou, menée par Mélanie Guilbaud, DGA développement urbain, a eu lieu en présence de la gouvernance du groupe Action Logement.
Pendant quatre jours, la gouvernance du groupe Action Logement rencontre les acteurs du logement abordable et durable à Mayotte, afin d’évaluer les besoins spécifiques et les solutions à mettre en place dans le 101e département. Dans ce contexte, ce vendredi après-midi, après une courte visite sur le site « centre-bourg » de Koungou, un protocole de partenariat a été signé entre la ville et Al’Ma Action Logement.
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Carla Baltus (présidente de Al’Ma), Bruno Arcadipane (président du groupe Action Logement), Assaini Saindou Bamcolo (maire de Koungou), Phillipe Lengrand (vice-président du groupe) et Yasmine Nidhoire (adjointe au maire) ont fait part de leur fierté de s’engager pour un travail partenarial.
En milieu d’après-midi ce vendredi, un protocole d’accord a été signé entre la ville de Koungou et Action Logement.
A Chiconi, sur un terrain de cinq hectares, l’Al’Ma et la commune portent un projet d’écoquartier de 200 logements environ avec des structures sportives, éducatives, etc...
Face aux défis à relever dans le domaine de l’habitat abordable et durable, la ville de Koungou a décidé de mettre en place différents projets urbains structurants, notamment celui du « centre-bourg ». Ces opérations sont menées afin de « répondre à des besoins évidents de logements sur la commune », explique Yasmine Nidhoire, adjointe au maire de Koungou. A l’occasion de la venue de Bruno Arcadipane, Phillipe Lengrand et Nadia Bouyer, respectivement président, vice-président et directrice générale du groupe Action Logement, la ville de Koungou et le groupe, au travers de Al’Ma, ont signé un protocole d’accord pour un travail partenarial sur ces projets urbains.
Livrer des logements rapidement
Ce protocole signé entre la ville de Koungou et Action Logement, engage les deux parties « à plusieurs années de travail et de collaboration entre les structures », affirme Bruno Arcadipane. De son côté, le maire de la commune, Assaini Saindou Bamcolo, concède que les deux parties « ont compris l’objectif et l’importance de cette convention que l’on signe aujourd’hui ». Cette signature permettra de livrer des logements rapidement et de proposer des loyers modérés, tout en répondant à l’évolution des besoins sociétaux. Pour l’adjointe au maire, il est important de « développer des services, des commerces, des parcs et des équipements, tant qualitatifs que quantitatifs ». C’est avec l’objectif de répondre à ces enjeux qu’est programmé le projet de cœur urbain de Koungou. Il s’agit là de développer la ville et de produire du logement abordable et durable. « Cet engagement doit être exemplaire dans ces conditions de réalisation, pour l’écologie et notre pays », affirme le président du groupe Action Logement.
Un site de 3,5 hectares au cœur de Koungou
Sur un ancien site de maraîchage de 3,5 hectares, jouxtant la rivière Kirissoni, le terrain accueillera 200 logements. Ce projet sera un réel levier de développement urbain, avec « une gestion de l’eau raisonnée et une valorisation de site importante », explique Mélanie Guilbaud, DGA développement urbain à la maire de Koungou. Cette zone « centre-bourg » est un cœur urbain à fort potentiel, qui, une fois finalisée proposera des espaces piétons, des espaces végétalisés avec un circuit de promenade, un groupe scolaire, du stationnement et un terrain de sport couvert.
« Le foncier est le socle de tous les projets d’aménagement », confie la DGA. Dans le but de concrétiser les projets, des médiateurs fonciers avaient été déployés en 2022 sur le village de Majicavo-Koropa. Dans les années à venir, la ville de Koungou projette la construction de 3.000 logements, allant de Longoni à Majicavo-Koropa.
La première édition de la semaine des métiers du tourisme aura lieu dans l’Hexagone et à Mayotte, du lundi 3 au dimanche 9 avril 2023.
La première semaine nationale des métiers du tourisme aura lieu du lundi 3 au dimanche 9 avril prochain. À cette occasion, l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM), Pôle emploi, les offices de tourisme intercommunaux et les acteurs du secteur se mobilisent pour proposer des ateliers, des portes ouvertes et des immersions aux quatre coins de l’île.
Une panoplie d’activités seront proposées en immersion et pourront être découverte lors du forum des métiers le mardi 4 avril, place de la République.
Parti du constat que le secteur du tourisme a subi une forte baisse de ses effectifs et de son attractivité, la première édition de la semaine nationale des métiers du tourisme est organisée du lundi 3 au dimanche 9 avril 2023, pour mettre en valeur le secteur touristique, ses filières, ses formations et ses entreprises. À Mayotte, cette semaine se tient « pour relancer l’attractivité du secteur », explique Julie Fournereau, responsable promotion et communication à l’AaDTM.
Le tourisme en France représente environ 8 % du Produit intérieur brut (PIB) et deux millions d’emplois. Ce secteur a connu une chute de ses effectifs avec la disparition de 230.000 emplois entre 2020 et 2021. C’est une réalité, les entreprises du tourisme rencontrent des difficultés de recrutement, notamment dans l’hébergement – restauration, malgré une reprise d’activités en 2022. Avec l’objectif de lutter contre le manque d’attractivité de la profession, cette semaine est organisée pour informer sur les domaines variés qu’offrent le tourisme, les offres, les formations. À Mayotte, le manque de professionnels dans le tourisme est plus marqué que dans l’Hexagone. Actuellement, de forts enjeux tournent autour de ce secteur. « Il y a une filière qui est en train de se structurer, avec une croissance d’établissement hôteliers, de prestataires et une augmentation des touristes », note Julie Fournereau. Ce secteur est l’un des axes de développement du territoire, c’est également « un secteurporteur, avec énormément de débouchés possibles », affirme-t-elle.
« Des métiers qui n’existent pas encore à Mayotte »
La semaine des métiers du tourisme est organisée par l’AaDTM, en partenariat avec les offices de tourismes des communautés de communes du centre-ouest, du sud, de Petite-Terre et de la Cadema. Cet événement est l’occasion de faire « la promotion du tourisme », en présentant les professionnels du territoire, faire connaitre les prestations proposées et « susciter des vocations vers ces métiers, qui sont très passionnants », espère la responsable promotion de l’AaDTM. Une grande partie des domaines du tourisme seront mis en avant. « On a essayé d’être le plus représentatif possible », explique-t-elle. Hébergement, restauration, centre de plongée, prestataires d’activités, telle est la panoplie d’activités qui seront proposées en immersion. Pour la responsable de promotion, « l’important est de bien faire connaitre les métiers du tourisme, car beaucoup de métiers de demain à Mayotte n’existe pas encore aujourd’hui ».
L’un des temps forts de la semaine est le forum organisé le mardi 4 avril par l’AaDTm, Pôle emploi et les offices de tourisme de la communauté de communes du sud et de la Cadéma (communauté. S’adressant à un public très large, allant des jeunes en recherche de projet de formation, à ceux qui veulent concrétiser un projet, mais aussi aux demandeurs d’emplois et les personnes en reconversion professionnelle, cette matinée les aidera « à trouver les bons interlocuteurs pour concrétiser leur projet professionnel », complète la responsable. En complément, différents ateliers et immersions seront mis en place pour faire connaitre les métiers sous leurs différentes formes.
Des ateliers, immersions et un forum
L’événement débutera le lundi 3 avril par une journée portes ouvertes à l’office de tourisme de Petite-Terre. Par la suite, deux immersions sont prévues : à Lagon Aventure, prestataire nautique et au restaurant le Moya. Mardi 4 avril, en parallèle du forum des métiers du tourisme (de 8h à 12h, place de la République), se tiendra deux immersions : Moya Résidence by MD et au sein de Nymba club, centre de plongée. Le lendemain, mercredi 5 avril, les participants pourront découvrir l’hôtel Ibis style et le restaurant le Maracana. Jeudi, l’office de tourisme du centre ouest, ouvrira ses portes de 8h à 13h. Également, la résidence Vili Vili, Mayeride (prestataire de sorties en trotinette) et le Mekong seront à découvrir via des immersions. Samedi matin, place à la découverte du métier de guide touristique avec la 3CO. Samedi et dimanche, le Jardin Maoré ouvrira ses portes pour faire découvrir l’hôtel, le restaurant et le centre de plongée. Pour les ateliers immersions en Petite-Terre, l’inscription est obligatoire « pour assurer un accueil de qualité », note la responsable promotion et communication de l’AaDTM.
Malgré l’acquisition, il y a cinq mois, de deux nouveaux groupes électrogènes, d’une valeur de 3,144 millions d’euros, la société nationale d’électricité des Comores n’est toujours pas capable d’éclairer le pays, laissant de nombreuses régions dans le noir, surtout pendant la rupture du jeûne, en ce mois de ramadan.
A chaque ramadan, le même désenchantement. Pourtant, l’État comorien n’arrête pas débourser des milliards de francs comoriens tous les ans dans l’unique but de garantir une stabilité énergétique. Sauf que les résultats ne sont pas au rendez-vous. La société nationale d’électricité des Comores (Sonelec) peine à fournir du courant à la population, ne serait-ce que le temps de rompre le jeûne. A l’instar de la plupart des musulmans de la région océan Indien, les fidèles de l’archipel ont commencé le ramadan depuis le 24 mars. Ce mois, considéré comme le plus « béni » par la communauté est celui durant lequel, les Comoriens attendent avec impatience dans la mesure où les autorités déploient tous les moyens pour leur faire oublier le calvaire des délestages quotidiens. Malheureusement, cette année encore, la société nationale qui produit l’électricité ne parvient pas à honnorer ses engagements. A la Grande Comore, ou encore sur l’île d’Anjouan, nombreuses sont les régions qui déplorent l’absence de courant ces jours-ci. A tel point que lorsque les habitants de Hamahame, une région située au nord-est de Ngazidja, ont pu rompre le jeûne ce jeudi sans bougies, l’heure était à la fête dans certaines localités. « Pour la première fois depuis que le ramadan a commencé, on nous envoyait du courant pendant le ftour. Certains jubilaient. Car d’habitude ils nous alimentent de 9h à 15h, parfois de minuit à 6h du matin », témoignait une habitante de la région.
Stocker les produits carnés
Pour cette cadre d’une société d’État, ces longues coupures de courant affectent économiquement les citoyens, déjà fragilisés par la flambée des prix des denrées alimentaires. « Personne n’ose faire un stock alors que les foyers en ont besoin. Qui remplirait son réfrigérateur de produits carnés au risque de les voir pourrir le lendemain ? Tout le monde est obligé d’acheter tous les jours son poisson pour la consommation quotidienne. Ce qui nous revient encore plus cher dans une période où l’inflation bat des records », déplore notre source. A Anjouan, la désillusion est la même. Dans le Nyumakele, par exemple, région la plus dense de l’île, les habitants n’ont eu droit qu’à une seule journée où le courant était au rendez-vous au moment de la rupture du jeûne. « Ils ont publié un calendrier de la fourniture, mais il n’est jamais respecté. Rien que jeudi, ils ont bipé le courant à cinq reprises. Le plus déplorable, c’est que même dans la journée, nous ne sommes pas éclairés », regrette Mohamed, habitant du Nyumakele. Il ajoutera quelques conséquences : « Le poisson est là, mais nous ne pouvons pas le conserver car il n’y a pas d’électricité. Autrement dit, manger frais et sain devient un privilège pour la majorité des ménages de la région, pourtant ça ne devrait pas l’être, surtout en cette période ».
Mohéli et pièces de révisions
La seule île mieux lotie jusqu’ici est Mohéli. D’après des témoignages recueillis auprès des personnes vivant sur place, la direction régionale de la Sonelec tient plutôt ses promesses. « Les quelques coupures constatées interviennent seulement pendant les périodes d’entretien », a souligné un responsable de l’entreprise publique. A la Grande Comore, seules quelques régions s’en sortent, comme le Mitsamihuli, au nord, Mbadjini Est au sud de l’île pour ne citer que celles-là. Dans le reste de l’île, les délestages font partie du quotidien en dépit des milliards déboursés chaque année pour l’achat de groupes électrogènes. A noter que pas plus tard qu’en novembre 2022, la Sonelec s’était dotée de deux moteurs à hauteur de 3,144 millions d’euros. Toutefois, il apparait clairement que malgré ces sommes débloquées, la société n’est pas en mesure de remplir ses missions. A la veille du ramadan, le directeur général de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid, avait prévenu qu’en raison de la forte demande constatée pendant une telle période, il y aurait des coupures volontaires. Mais ce n’est pas tout. On évoque également des retards liés à la livraison des pièces commandées depuis l’extérieur. « Nous avions prévu de procéder à des révisions deux mois avant le ramadan. Mais ce n’est que mercredi dernier que leséquipements destinés aux centrales thermiques d’Itsambuni et de Vwadju sont arrivés », assure un cadre du service logistique interrogé, ce samedi.
Ce dernier a préféré ne pas s’hasarder à donner des dates pour la reprise de la fourniture de l’électricité.
Depuis 2021 et la mise en place d’un projet de restauration et de gestion de l’espace naturel sensible (ENS) départemental de la presqu’île de Bouéni, financé par l’Office français pour la biodiversité (OFB) via le plan de relance, les Naturalistes de Mayotte ont restauré près de quatre hectares de friches et padza en réalisant notamment pas moins de vingt journées de chantiers de restauration écologique en partenariat avec différentes structures : les Apprentis d’Auteil, Nayma, les ambassadeurs de l’environnement de la CCSud, le Comité jeunes de Bouéni, le RSMA et également les bénévoles de l’association. Au total, ce sont plus de 7.100 plants (indigènes et fruitiers) qui ont été plantés pour aider le milieu à se régénérer et garantir le maintien de la ressource en eau ainsi que limiter l’érosion des sols. Après un travail de recensement des exploitants historiques installés sur les parcelles propriétés du département et plusieurs réunions de concertation, ceux/celles-ci ont montré leur inquiétude quant à l’agrandissement progressif d’un padza et l’asséchement croissant d’un cours d’eau essentiel dans leurs pratiques agricoles (abreuvage des cheptels, arrosage des cultures) situé en aval de ce padza.
Après un travail de recensement des exploitants historiques installés sur les parcelles propriétés du département et plusieurs réunions de concertation, ceux/celles-ci ont montré leur inquiétude quant à l’agrandissement progressif d’un padza et l’asséchement croissant d’un cours d’eau essentiel dans leurs pratiques agricoles (abreuvage des cheptels, arrosage des cultures) situé en aval de ce padza. Cette action collaborative inédite témoigne d’une volonté commune de préserver le couvert forestier et la ressource en eau avec des solutions innovantes bénéfiques à tous L’ENS de la presqu’île de
Bouéni – Boungoudranavi, identifié comme site pilote dans le schéma départemental des ENS (SDENS) pour Mayotte en 2019, est une zone clé pour la biodiversité, abritant végétation naturelle sèche et espèces remarquables de reptiles et d’oiseaux. Soumis aux contraintes démographiques, aux espèces exotiques envahissantes et à la fragmentation des habitats, il est urgent de préserver ce site naturel des inclusions anarchiques de l’agriculture, de la monotonisation des paysages et de la biodiversité.
A partir de ce samedi 1er avril, le seuil minimal pour appliquer un octroi de mer sur un colis postal est réhaussé. En effet, alors qu’une taxe était en vigueur dès lors que deux particuliers s’envoyaient un colis dont la valeur dépassait 200 euros, celle-ci va être modifiée en vertu de « l’Oudinot du pouvoir d’achat ». Le plafond est désormais remonté à 400 euros, a confirmé Jean-François Carenco, ce jeudi 30 mars. « Ça a un peu traîné, mais je m’y étais engagé », a reconnu le ministre délégué aux Outre-mer.
En y regardant de plus près, les services de l’information et de la communication, de la finance et de l’assurance et des services immobiliers, ne regroupent que 5 % des salariés du secteur privé marchand, ainsi que l’industrie (13 %). Le commerce et la construction sont les deux secteurs qui emploient le plus de salariés (20 % chacun). Côté rémunérations, le salaire brut moyen de 1 500 euros par mois dans le secteur privé marchand gagnent en moyenne un salaire brut de 1 500 euros par mois. « Ce salaire moyen reste bien inférieur à celui des autres régions françaises, même si le salaire minimum (Smic) augmente de 2 % par an en moyenne à Mayotte entre 2011 et 2019 suite à la départementalisation et à la politique d’alignement au niveau national », note l’étude. Il y a cependant une différence en fonction du domaine d’activités. « De 700 euros par mois en moyenne pour les salariés de l’agriculture à 2.500 euros pour les salariés des secteurs de l’information et de la communication, de la finance et de l’assurance et des services immobiliers », comptabilise l’Insee.
« L’engagement des territoires ultramarins dans le projet sportif fédéral de l’Ufolep au niveau national est remarquable et le comité Ufolep Mayotte présente de vraies dynamiques, notamment au regard des besoins très spécifiques connues sur notre territoire », revendique le comité mahorais.
La cheffe de cabinet de Jean-François Carenco, ministre des Outre-mer, a montré un grand intérêt autour des actions portées par l’Ufolep, notamment autour du sport et de la santé, également autour de la formation professionnelle et l’insertion des jeunes. Présents lors d’une assemblée générale nationale, Ufolep Mayotte va ainsi rencontrer le ministre, « soit le 13 avril, soit le 17 avril ». Dans l’attente de cette confirmation ministérielle, des échanges sont déjà programmés avec le sénateur de Guadeloupe, Dominique Théophile qui s’est vu confier par la Élisabeth Borne, une mission d’évaluation des politiques publiques du sport en Outre-mer. Cette rencontre physique aura lieu le 13 avril dans les locaux de l’Ufolep nationale à Paris en présence de deux inspecteurs généraux associés à cette mission. « Le comité Ufolep Mayotte confirme ici s’engager à défendre l’intérêt de notre département en général et des activités éducatives et sportives en particulier », fait valoir l’organisation sportive.