La Croix-Rouge française de Mayotte, à travers ses dispositifs, organise des journées de sensibilisation à la gestion et à l’hygiène de l’eau du 28 au 31 août en marge de la semaine mondiale dédiée exclusivement à l’eau. L’objectif est de promouvoir l’accès à l’eau potable et renforcer les messages clés d’hygiène auprès des personnes en situation de précarité et vulnérables en cette période de crise. De façon spécifique, il s’agit d’améliorer et renforcer les connaissances des bénéficiaires sur le transport et le stockage de l’eau afin de prévenir les risques liés aux maladies hydriques, promouvoir les bonnes pratiques de gestion de l’eau autour des bornes fontaine et monétique (BFM) et à domicile, attirer l’attention des bénéficiaires sur les risques liés aux mauvaises pratiques d’hygiène autour de ces bornes et à domicile (comportement à adopter en période de crise), ainsi que de promouvoir le concept Wash-nutrition.
La sécheresse, à un niveau jamais atteint depuis 1997, plonge le département de Mayotte dans une importante crise de l’eau. Les deux retenues collinaires de l’île, principales sources d’eau, ne sont remplies qu’à respectivement 24% et 14%Dans ce contexte accru de crise d’eau, le dispositif EHA mettra l’accent sur la gestion de l’eau. Le dispositif de la Malnutrition Infantile fera le lien entre l’utilisation de l’eau potable et une bonne santé alimentaire (Wash-nutrition). Les bénévoles de la Croix-Rouge française, les relais/référents communautaires, les associations et institutions sur les différents secteurs mentionnés ci-dessous y sont conviés. Les activités auront lieu respectivement autour des BFM sur quatre sites identifiés en fonction des besoins de terrain selon le calendrier suivant : le lundi 28 août à Mahabourini (Kawéni), le mardi 29 août à l’Écomusée du sel à Bandrélé, le mercredi 30 août à l’école maternelle de Vahibé et le jeudi 31 août à Majicavo Bellevue.
La communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte a accueilli Delphine Hedary, conseillère d’État en charge des affaires juridiques du ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires. Dans le cadre de l’élaboration du schéma d’aménagement régional (SAR), la conseillère a rencontré Assani Saindou Bamcolo, président de l’intercommunalité, sur les problématiques et les enjeux de développement du Grand Nord de Mayotte tels que le transport, le logement, le développement économique et touristique. Cette rencontre a également été l’occasion d’évoquer les sujets préoccupants tels que l’eau, l’assainissement et l’application de la loi sur le zéro artificialisation nette (ZAN) en matière de foncier à Mayotte. Un temps d’échange a été consacré aux techniciens communaux et communautaires sur l’envergure des projets menés à bien et envisagés sur le territoire des quatre communes du Grand Nord de Mayotte afin de mieux cerner les réalités et spécificités du territoire et de maximiser la compatibilité du Plan Local d’Urbanisme intercommunal avec le schéma d’aménagement régional de Mayotte.
La communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte a accueilli Delphine Hedary, conseillère d’État en charge des affaires juridiques du ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires. Dans le cadre de l’élaboration du schéma d’aménagement régional (SAR), la conseillère a rencontré Assani Saindou Bamcolo, président de l’intercommunalité, sur les problématiques et les enjeux de développement du Grand Nord de Mayotte tels que le transport, le logement, le développement économique et touristique. Cette rencontre a également été l’occasion d’évoquer les sujets préoccupants tels que l’eau, l’assainissement et l’application de la loi sur le zéro artificialisation nette (ZAN) en matière de foncier à Mayotte. Un temps d’échange a été consacré aux techniciens communaux et communautaires sur l’envergure des projets menés à bien et envisagés sur le territoire des quatre communes du Grand Nord de Mayotte afin de mieux cerner les réalités et spécificités du territoire et de maximiser la compatibilité du Plan Local d’Urbanisme intercommunal avec le schéma d’aménagement régional de Mayotte.
Après celle de M’tsamboro en début de semaine, Électricité de Mayotte et ses partenaires de la mairie de Pamandzi se sont retrouvés sur la place Congrès pour inaugurer l’ouverture au public de la borne de paiement de Petite-Terre, ce jeudi 24 aout. « Ces deux dernières bornes désormais opérationnelles marquent une fois de plus notre mission de service public au plus proche de nos clients. Pour rappel, avec cet accès de proximité, elles vont permettre de réduire les flux et files d’attente à l’agence clientèle, mais également de participer à l’effort environnemental du territoire en diminuant les déplacements en voiture et donc l’empreinte carbone », précise le fournisseur d’électricité.
La ville de Mamoudzou organise la deuxième édition de Sanaa, festival international des arts de Mamoudzou, les 31 août, 1 et 2 septembre prochains. Au programme de ces quelques jours de festivités : quinze artistes dont cinq internationaux vont se succéder sur scène. Cette année encore, les organisateurs espèrent galvaniser les foules tout en mettant à l’honneur les couleurs locales.
Le festival se déroulera sur le parking du marché couvert. Cet événement culturel nécessite de réglementer la circulation et le stationnement pour son organisation. Le stationnement sera interdit du 25 août à 7h au 3 septembre 2023 à 1h du matin sur le parking du marché couvert de Mamoudzou. Du 29 août à 7h au 3 septembre 2023 à 1h, il sera interdit sur le parking du ponton de plaisance entre le camion blanc et le camion rouge, le parking devant le restaurant 5/5, les parkings amphidrome « Quai Colas » et la place de la République ainsi que tout l’espace piéton attenant au marché couvert et l’office du tourisme. Afin de pallier la baisse du nombre de places de stationnement, les parkings place Mariage et place Zakia Madi (ancien marché) seront exceptionnellement gratuits du 27 août à minuit au 3 septembre 2023 à 1h.
La circulation sera réglementée voire interdite si nécessaire du 31 août au 2 septembre de 17h30 à 1h sur le Boulevard Mawana-Madi, depuis le rond-point « SFR » à Kaweni jusqu’au rond-point Zéna M’déré incluant l’accès à l’amphidrome (quai Colas), l’avenue Abdoul-Bastoi Omar à l’angle du bâtiment BFC au niveau du rond-point Zena M’déré, la montée « Caribou » jouxtant les 4 frères et les entrées et sorties des barges piétonnes et de l’amphidrome « quai Colas ».
Les accès aux barges seront modifiés du 31 au 2 septembre 2023 de 18h à 1h, les entrées et sorties des barges des véhicules légers se feront du côté 5/5 – camion rouge, le parking du ponton servira de zone d’attente pour les véhicules au départ de la Grande Terre, les points Taxis seront positionnés aux parking Taxis sud et place Zakia Madi. Des déviations seront mises en place sur les diverses voies mentionnées précédemment et sur les voies sécantes à celles-ci de façon à ne pas gêner les usagers. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables aux véhicules d’utilité de service public, de la police nationale, municipale, des secours mais aussi des organisateurs et des autorités.
La famille du jeune Fayed Halifa nous a informé que le petit garçon de 10 ans, tué à Nîmes (Gard), le lundi 21 août, a été enterré à Mayotte, ce dimanche après-midi. Ses parents, Madi « Papa Rockey » Halifa et Rahamou Soultoine, précisent que les funérailles ont eu lieu à Poroani, village de la commune de Chirongui, le garçon étant originaire du village. Lundi soir, vers 23h, la voiture dans laquelle se trouvait Fayed, son jeune frère et son oncle a fait l’objet de tirs de kalachnikov dans le quartier Pissevin, à Nîmes. Même si l’adulte, par ailleurs gendarme, a réussi à atteindre le service des urgences de l’hôpital le plus proche, le garçon âgé de dix ans n’a pas survécu. Les trois rentraient d’un restaurant et le véhicule était en train d’être garé quand il a été pris pour cible par des individus. Au cours de son intervention sur les chaînes nationales, Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes, a fait le lien avec un conflit dans ce quartier sur fond de drogues, en précisant toutefois la famille de Fayed était « sans difficultés et absolument pas connue pour être impliquée dans quelques trafics que ce soient ».
« Sont informés de ce décès et avec la gratitude de la famille toute la communauté musulmane et autres de Mayotte, de la Ville de Nîmes, de Marseille, de l’île de La Réunion, des responsables et des fidèles de la mosquée de la Zup Sud à Nîmes, des voisins et riverains de la Galerie Richard-Wagner à Nîmes, des responsables des administrations de Mayotte et des services de l’État de Mayotte et du Gard, du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer », ont écrit, par ailleurs, les parents du petit garçon.
Pour sa première participation aux Jeux des Îles de l'océan Indien, la sélection d'haltérophilie comptabilise déjà six médailles en seulement deux jours de compétition. Ici, Noémie Petifourt lors de son passage dimanche à 11h.
Après le lancement officiel, ce vendredi, de la onzième édition des Jeux des Îles de l’océan Indien, les 338 membres de la délégation mahoraise sont sur le pied de guerre et font déjà des éclats, avec pas moins de douze médailles obtenues ce week-end. Une belle entrée en matière.
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Les basketteuses célèbrent leur qualification en demi-finale avec les footballeurs, venus les encourager en nombre, ce dimanche à 16h, lors de leur deuxième match face à Maurice.
Malgré une belle cérémonie d’ouverture, dans l’enceinte Barea, à Tananarive, vendredi soir, l’événement a été endeuillé par la mort de treize personnes au cours d’un mouvement de foule à l’entrée du stade.
Après l'argent glané par Franck Albertini samedi en fin d'après-midi, l'entraîneur Cyril Moulin de la sélection de taekwendo espère que son autre poulain, Sayfil Amani, réussira une aussi bonne performance, ce lundi, en poomsae.
Les footballeurs lors de la première rencontre officielle de cette onzième édition des JIOI, jeudi à 16h, au stade Elgeco Plus, face aux Comores.
« Nous sommes partis pour jouer, pour gagner et pour remporter l’or. Nous sommes assez préparés pour passer ce cap. » À quelques minutes du lancement de la onzième édition des Jeux des Îles de l’océan Indien et du défilé des différentes délégations dans l’enceinte du stade Barea à Antananarivo, ce vendredi en fin d’après-midi, Mouslim Assadillah, le gardien de but de l’équipe de handball, ne cache pas ses ambitions. À l’image de tous les athlètes emmitouflés dans leur tenue officielle, l’heure est à l’excitation !
« Quand nous voyons le public et l’ambiance, ça ne fait que décupler l’envie et ça donne la chair de poule. Ce sont des moments magiques à vivre… Nous avons hâte d’en découdre et de tout donner pour montrer notre niveau », s’égosille Soultoini Ali, déjà triple médaillé en lancer de javelot. Même son de cloche pour le pongiste Kilomo Vitta, revenu lui-aussi avec l’or autour du cou en 2019. « Je me sens serein même s’il y a plus de concurrence qu’il y a quatre ans… Est-ce que c’est impossible de rééditer l’exploit ? Non ! Ça va être beau ! »
Les sports de combat à la fête
Et les résultats ne se font pas attendre puisque les premières breloques tombent dès le lendemain. Comme à Maurice, les sports de combat sont au rendez-vous. En taekwondo, Franck Albertini ramène l’argent dans la catégorie des – 68 kg après sa finale perdue (3-23) contre le Réunionnais Quentin Barre. « Je suis tombé sur un bon morceau, le meilleur a gagné… Malheureusement, quelques coups ne sont pas passés correctement, j’étais un peu trop dans l’attente. » Déçu mais pas abattu, le trentenaire se réjouit de sa performance, « même si ce n’est pas la couleur que je voulais ».
En judo, Marie Leconte (- 63 kg) et Nicolas Marchal (- 66 kg) finissent sur la deuxième marche du podium, tandis que Kayzie Mohamed Hachim (- 52 kg) s’offre la troisième place, tout comme Alix Crinquette (- 90 kg). Champion quatre ans auparavant, Rudolphe Méchin rafle cette fois-ci le bronze chez les – 100 kg. Ce qui n’est pas le cas de Lainy Ali Mohamadi qui ne réédite pas sa performance de 2019 (3ème en + 78 kg). Dans le camp des judokas, l’énorme frustration vient d’Emaic Makayilly, disqualifié et privé de finale (+ 100 kg) pour avoir ouvert son kimono en quittant le tatami à l’issue du combat. Un geste jugé non réglementaire…
La belle histoire de ce début des Jeux vient de Noémie Petifourt, qui repart avec trois médailles de bronze (60kg en arraché, 76 kg en épaulé-jeté et 136 kg en total olympique) en haltérophilie (-55kg). « Je suis très satisfaite, c’était l’objectif, sachant que ma préparation a été tronquée… Le mois dernier, je ne pouvais même pas soulever ces poids, donc c’est une belle satisfaction. » Une prouesse mieux qu’imitée par Laurie Savary (- 71 kg) qui repart quant à elle avec du bronze (une) et de l’argent (deux).
Le basket au top, le foot en ballotage
En sport collectif, le basket-ball féminin réussit également son entrée, avec une victoire probante face aux Comores (81-50). De bon augure pour la suite de la compétition selon le coach Quentin Courrier. « Nous avons essayé de construire une cohésion d’équipe avec des codes de jeu compris par tout le monde. Nous prenons les matchs les uns après les autres, nous avançons sans pression. » Cerise sur le gâteau, les statistiques sur le tableau d’affichage : « Ma plus grande fierté est que toutes les joueuses ont scoré, c’est rare de nos jours. »
En l’emportant 81-43 contre les Mauriciennes, ce dimanche, les filles obtiennent leur ticket pour les demi-finales. Pour autant, il reste encore quelques réglages à peaufiner avant d’affronter « l’ogremalgache », mercredi prochain, à l’occasion de la dernière opposition des phases de poule. « Aujourd’hui, nous ne sommes pas parties sur des bases assez intensives en défense et nous avons eu du mal à aller au bout des systèmes de jeu en attaque. Nous avons eu un manque de lucidité et un peu de suffisance. » Un beau week-end ponctué par la démonstration des garçons (76-38) face à Maurice, qui les lance parfaitement dans leur quête de l’or olympique.
Petite désillusion pour les footballeurs mahorais qui enchaînent deux nuls (0-0) contre les Comores et La Réunion. La rencontre prévue ce lundi soir déterminera le sort des hommes d’Abidi Massoundi. Ils se qualifieront pour le dernier carré si l’un de ses deux adversaires domine l’autre. En cas de score une nouvelle fois vierge, il faudra alors sortir les calculettes (nombre de cartons jaunes).
Quoiqu’il en soit, tous les sportifs mahorais comptent donner le meilleur d’eux-mêmes. « Nous sommes ultra motivés, nous voulons représenter notre île de la plus belle des manières », prévient Saboor Shayan, le capitaine de l’équipe de tennis. Au soir du 27 août, la délégation de Mayotte compte déjà douze breloques !
Ce dimanche soir, la Miss France 2023 Indira Ampiot est arrivée sur l’île pour assister à l’élection de mercredi. Après l'élection de Miss Réunion ce samedi, elle participera à celle de Miss Mayotte ce mercredi.
Après une année sans élection et la mise en place d’un nouveau comité, l’élection de Miss Mayotte se déroulera ce mercredi 30 août, à l’hôtel Ibis de Pamandzi. Dix candidates défileront sur scène, devant plus de 400 spectateurs et en présence de Miss France 2023, Indira Ampiot, pour tenter de remporter la couronne et l’écharpe. A l’approche de l’élection, Yasmine Saïd, directrice du comité, revient sur l’organisation de cet événement.
Au centre, Yasmine Saïd, directrice du Comité Miss Mayotte. Elle est entourée de neuf candidates à l’élection 2023.Dix candidates tenteront de remporter l’écharpe de Miss Mayotte, ce mercredi 30 août, à l’hôtel Ibis.
Flash Infos : Après une année sans élection de Miss Mayotte, quels sont les grands enjeux de cette édition 2023 ?
F.I. : Comment a été organisé le casting cette année ?
Y.S. : On a fait six dates de castings, cinq à Mayotte dans chacune des intercommunalités et un à La Réunion. Au global, nous avons eu dix-neuf candidates et seulement dix ont été retenues et trois d’entre elles sont issues du casting de La Réunion.
F.I. : Comment se prépare une telle élection, notamment au point de vue de la préparation des candidates ?
Y.S. : Notre vision avec le comité, c’est de dire, que même si souvent on dit : « on ne peut pas faire parce que c’est Mayotte », on essaie vraiment d’approcher au maximum de la qualité de l’élection de Miss France, que ce soit de la préparation ou de tout ce que l’on fait. Ça veut dire qu’on a mis en place des activités. Malheureusement, pour des raisons financières de l’association, on n’a pas pu faire un voyage à l’extérieur.
Concrètement, depuis le 22 juillet, elles participent à des activités. L’idée c’était de leur faire mieux découvrir Mayotte, mais en même temps de créer un esprit de cohésion avant de commencer les répétitions. Je trouvais que c’était un peu compliqué de prendre dix filles qui ne se connaissent pas et de leur dire de danser ensemble. Du coup, entre le 22 juillet et le 20 août, elles ont pu participer à des activités comme du quad, des sorties nautiques, une rencontre avec Taambati ou encore une randonnée au lac Dziani. En parallèle, on a commencé les répétitions et depuis mercredi, elles sont mobilisées intégralement pour les répétitions et le media training. Très récemment, elles ont rencontré le jury individuellement, comme cela se fait au niveau de Miss France, pour ne pas s’arrêter au critère du physique. Cela permet d’avoir une autre image d’elle. Les candidates vont également passer un test de culture générale, de quarante questions, qui sera à moitié porté sur Mayotte et l’océan Indien. L’objectif est de connaitre le niveau des candidates, car on sait que le niveau de culture générale est très important pour le concours Miss France.
F.I. : Ce mercredi 30 août aura lieu l’élection Miss Mayotte 2023. Cet événement aura-t-il un thème ? De plus, quel programme attend les spectateurs ?
Y.S. : Oui, la soirée sera placée sous le thème « Renaissance : la mode mahoraise dans le temps ». Renaissance, tout simplement parce que le comité renaît. Il faut noter que l’on fait travailler deux artisans-stylistes, Suha et Anika Exkiz, qui créent les tenues de la soirée. Il y aura cinq tableaux, donc cinq tenues : l’ouverture, tenue de ville, tenue traditionnelle, maillot de bain et tenue de soirée. On va commencer en utilisant du tissu avec des matières qu’utilisaient nos parents et plus on va se rapprocher de la fin de l’élection, plus les tissus vont évoluer et se rapprocher de 2023. C’est ce qui marquera le thème de cette édition. Cette évolution sera présente dans l’ambiance musicale, avec un subtil mélange de musiques internationales et mahoraises dans chaque tableau. On veut que tout le monde s’y retrouve, que ce soit la maman, la mamie ou les plus jeunes.
F.I. : Une fois élue, qu’est-ce qui attend la nouvelle Miss Mayotte 2023 ?
Y.S. : La gagnante sera élue à un tiers par le public et deux tiers par le vote du jury. Une fois élue, on aimerait vraiment la préparer pour que, lorsqu’elle arrivera à Miss France, elle soit civilement, mentalement et physiquement prête à ce qui l’attend. Elles ont d’ores et déjà des cours de préparation physique. Aussi, entre septembre et décembre, Miss Mayotte 2023 aura des cours de média training. On fera beaucoup de séances photos pour qu’elle est l’habitude et ainsi travailler son image. Et on va également essayer de trouver des événements où elle pourra commencer à se confronter au public. Tout cela permettra de se préparer à pouvoir intégrer intelligemment le concours de Miss France, dont l’élection aura lieu le 16 décembre 2023, à Dijon.
Ambdilfarkour Ibrahim (à gauche), le directeur de la logistique, décrit le futur pôle logistique prévu derrière le siège du Sidevam, à Dzoumogné.
Des nouveaux camions, 16.000 bacs, un pôle logistique à Dzoumogné, la déchetterie de Malamani, le Sidevam (Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte met en œuvre plusieurs opérations nécessitant des fonds tout de suite, en attendant les subventions européennes, de l’État et de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Des conventions ont donc été signées dans ce sens avec l’Agence française de développement (AFD), ce vendredi matin, à Dzoumogné.
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Avec son pôle logistique, le Sidevam espère réduire le temps de réparation de ses camions trop souvent immobilisés par un mauvais tri des déchets ménagers.
Ivan Postel-Vinay, directeur de l’Agence française de développement à Mayotte, et Houssamoudine Abdallah, président du Sidevam (Syndicat intercommunal d'élimination et de valorisation des déchets de Mayotte), procèdent à la signature des conventions, vendredi 25 août, à Dzoumogné.
Le préfinancement va permettre de payer les factures du chantier de la déchetterie de Malamani. Ce premier équipement de ce type sur Mayotte est attendu pour le premier trimestre 2024.
Pourquoi le Sidevam a besoin d’un préfinancement ?
« Quand nous sommes arrivés à la tête du Sidevam, nous avons remarqué qu’il y avait pas mal de problématiques au niveau de la collecte, du pôle logistique et du traitement des déchets », rappelle Houssamoudine Abdallah, le président du syndicat depuis 2020. Plusieurs chantiers, « qui nécessitent des fonds », ont été ainsi lancés. Quatre conventions ont été signées pour assurer leur financement, ce vendredi matin, au siège de Dzoumogné. 5.000 bacs ont d’abord été distribués, une commande de 16.000 doit suivre au regard du premier document. A cela, s’ajoutent les nouveaux camions en cours d’acquisition pour rejoindre la flotte actuelle de trente engins. Quant aux bennes des déchetteries mobiles, dans la deuxième convention, une douzaine vont permettre au Sidevam d’augmenter les rotations dans les intercommunalités. Elles s’ajouteront à la future déchetterie de Malamani (prévue initialement au premier trimestre 2024) qui elle aussi fait l’objet d’une convention. Le futur pôle logistique, situé derrière le siège de Dzoumogné, est le dernier projet soutenu par l’Agence française de développement.
Un pôle logistique pour faire quoi ?
A l’arrivée de la nouvelle mandature du Sidevam, en 2020, le garage situé derrière le siège de Dzoumogné était à ciel ouvert et les bâtiments manquaient de place pour stocker les pièces de rechange des camions. Un chapiteau et des containers ont été installés, mais ils pallient simplement une urgence. « Les gens travaillent dans des conditions compliquées », reconnaît le président du Sidevam. « Il faut absolument qu’on puisse construire ce pôle logistique. Ça nous permettra d’avoir les outils nécessaires pour avancer plus rapidement dans les réparations. » Le délai prévu pour les travaux, qui pourraient commencer en « novembre ou décembre », est d’un an et demi.
A combien se chiffre le financement de ces projets ?
Au total, le montant des quatre conventions atteint les 9,5 millions d’euros. Le Feder (Fonds européen de développement régional) va permettre l’optimisation de la collecte (camions et bacs) pour environ 6,9 millions d’euros. L’Ademe participe à l’acquisition des bennes de déchetterie (204.070 euros) et à la construction de la déchetterie (471.185 euros), tandis que l’État finance le pôle logistique à hauteur de deux millions d’euros via le Fonds exceptionnel d’investissement. Cette enveloppe n’est cependant pas consommée en une seule fois, elle rentre dans un plan pluriannuel des investissements du Sidevam. « Pour 2023, nous avons chiffré notre budget d’investissement à six millions à peu près », précise Chanoor Cassam, le directeur général des services du syndicat. En tout, « quarante millions d’investissement sont chiffrés pour cette investiture », ajoute Houssamoudine Abdalllah.
Pourquoi passer par l’Agence française de développement ?
Comme la plupart des subventions, notamment celles de l’Union européenne, il faut que le Sidevam paye d’abord de sa poche, puis montre ses factures afin d’obtenir un remboursement. La marge de manœuvre du syndicat étant limitée, l’Agence française de développement permet d’avancer les fonds. « On laisse en général trois ans à nos partenaires pour finaliser les opérations et faire remonter tous les justificatifs qui permettent aux organismes subventionneurs de verser les subventions », explique Ivan Postel-Vinay, directeur de l’agence AFD à Mayotte.
« Ça va nous permettre de payer les factures de la déchetterie de Malamani », fait remarquer Houssamoudine Abdallah, admettant un retard de ce qui sera la première déchetterie de Mayotte. Autre fonction de l’AFD, elle peut aussi contracter des prêts. Le syndicat a laissé entendre qu’il va sans doute en solliciter un prochainement.
Est-ce que l’AFD sera aussi impliquée dans les autres déchetteries ?
Il y a de fortes chances. Les deux parties n’y sont pas opposées, car le syndicat espère avancer vite sur les deux sites qui suivront Malamani. « On mise plus sur Longoni pour la prochaine », annonce Chanoor Cassam, admettant un foncier plus facile à acquérir. Pour Bandrélé, le site a déjà été choisi. Seulement voilà, la voie d’accès passe par le terrain d’un propriétaire qui ne souhaite pas vendre. Le Sidevam est toujours en négociations avec celui-ci.
De son côté, l’AFD a loué le Sidevam pour « sa pugnacité » et « les résultats qu’il démontre ». « Nous sommes très heureux de collaborer avec vous car votre action est pour moi alignée avec notre mandat ici à Mayotte et plus généralement dans les Outre-mer. Celui-ci est axé sur le développement durable du territoire, sur la protection de l’environnement et sur la transition vers une économie moins carbonée », rappelle le directeur de l’agence AFD à Mayotte.
Alors que l’inflation galopante frappe l’économie française depuis plusieurs mois, l’étude de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) sur les prix à la consommation n’annonce pas de bonnes nouvelles pour Mayotte. Les prix ont fortement augmenté au cours de l’année 2022-2023 et une nouvelle hausse a été relevée sur le mois de juillet, de quoi compliquer la vie des Mahorais.
Les prix ont augmenté de 4,3% à Mayotte sur un an – et de 1,2% rien que sur le mois de juillet 2023. Un chiffre qui s’explique, d’après l’institut, par « une hausse des prix dans tous les secteurs de consommation mais plus spécifiquement dans les services ». Les prix des services ont justement augmenté de 1,5% à Mayotte au mois de juillet alors même qu’ils avaient déjà augmenté entre avril et juin. Parmi ces services, ce sont les transports qui font grimper le pourcentage avec +10,7%, même si cela s’explique en partie par la hausse saisonnière des prix des billets d’avion pour les vacances scolaires. Quant aux produits manufacturés, ce sont les prix de l’habillement et des chaussures qui pèsent le plus lourd, +3% sur un mois. Même chose dans l’alimentation où les produits frais ont pris +1,2%.
Une baisse de 4,1% du prix du gaz
Malgré ce constat amer, les prix dans certains secteurs restent modérés ou stables. C’est le cas de l’énergie dont les prix ont augmenté de 0,8% ce mois-ci, après avoir baissé de 2,7% entre avril et juin ou encore le cas du tabac dont les prix ont augmenté de 0,8%. D’autres secteurs n’ont, eux, subi aucune variation de prix : les produits et services de santé, les loyers ainsi que les factures d’eau et le ramassage des ordures ménagères. Mais la véritable bonne nouvelle de cette étude concerne le gaz dont le prix a baissé de 4,1%, soit un euro en moins sur une bouteille de gaz.
A titre de comparaison, l’indice des prix à la consommation au niveau national a augmenté de 4,3% sur un an – une hausse identique à celle de Mayotte. En revanche, cette hausse est moins forte à La Réunion où les prix ont seulement augmenté de 1,5% sur an et de 1,1% pour le mois de juillet.
A l’inverse de la dernière édition, remportée par la Mahoraise Kueena, l’île aux parfums ne sera pas représentée dans l’émission musicale Nyora, qui réunit les étoiles montantes de l’archipel des Comores. Les deux candidats d’origine mahoraise pré-sélectionnés se seraient désistés, selon les organisateurs.
Qui succèdera à Kueena ? Depuis l’annonce jeudi dernier du lancement du concours Nyora (étoile), le public se demande déjà qui remportera la troisième édition de cette émission musicale très suivie, même en dehors des Comores. Ce qui est sûr, le lauréat ne sera pas un Mahorais comme en 2022. D’après les organisateurs, qui ont tenu une conférence de presse à Moroni, ce 24 août, Mayotte ne participera pas à ce concours, où prennent part les meilleurs talents de l’archipel. « Bien évidemment, des Mahorais avaient été présélectionnés. Mais pour des raisons personnelles, ils se sont retirés. Je rappelle que nous ne sélectionnions pas les candidats en fonction de leurs îles d’origine. Mais le critère dont tenait compte la direction artistique chargée de ce travail était le talent », a révélé Abdoulkarim Ahmed, directeur général de l’agence de communication Tartib, qui organise l’évènement avec Comores Telecom, l’opérateur national des télécommunications. Tout commence par un appel de casting qu’on lance sur les réseaux sociaux. Les prétendants étaient appelés à soumettre deux vidéos d’une minute dans lesquelles ils interprètent une chanson comorienne et une autre étrangère. « On a reçu plus de 130 vidéos. Une première sélection de trente candidats a été faite avant de dévoiler douze candidatures définitives », a indiqué Mohamed Boina, directeur commercial de Tartib.
Plus de dix candidats mahorais
Sur cette liste, figurait plus d’une dizaine de candidatures majoritairement féminines originaires de l’île au lagon. Certains résidents en France, d’autres à La Réunion. Pendant la dernière émission, le public mahorais pouvait compter sur Kueena et Shefo Boy Swagga. « Pour les deux ambassadeurs de Mayotte qui se sont désisté, l’un ne pouvait pas venir car le timing ne lui permettait pas d’obtenir son passeport à temps. L’autre n’a pas pu obtenir un congé auprès de son employeur », a détaillé Abdoulkarim Ahmed, qui a rappelé que d’autres candidats ont renoncé à y participer pour des motifs presque similaires. En terme organisationnel, les règles de la saison 3 de Nyora qui s’étalera du 26 août au 7 octobre ne diffèrent pas des précédentes éditions. Le concours dont le service culturel de l’ambassade de France à Moroni est partenaire, tourne autour de trois étapes au terme desquelles seuls trois finalistes sont recherchés parmi les douze prétendants.
Comme tout télé-crochet, le public donne une note via Sms. Ce vote représente 70% des voix et les 30% sont ceux du jury qui sera présidé par le rappeur Cheikh MC, la chanteuse Samra et l’auteur compositeur Soulaimana Mzé Cheikh. En revanche, les quelques nouveautés constatées reposent entre autres sur les primes des lauréats, mais pas seulement. La somme que va empocher le vainqueur n’a pas changé : 10.000 euros. A cela, s’ajoutent un accompagnement pour l’enregistrement d’un EP de sept chansons et le tournage de deux clips. Enfin le lauréat a droit à une tournée dans l’archipel et en France pour la promotion de son projet. Toutefois, le deuxième finaliste touchera 2,5 millions de francs (5.000 euros) au lieu des 3.000 euros de la saison 2. Les organisateurs lui assurent également un soutien pour l’enregistrement de deux chansons en plus du clip.
Finale à Marseille
Quant au troisième prix, ce sera un chèque de 2.000 euros et une production d’un son. Lors de la conférence de presse du lancement, le directeur commercial de Tartib a révélé que pour la première fois, la finale de l’émission sera tournée à Marseille où vit une importante communauté comorienne. En invitant des candidats résidant en France, [Keïla et Maïssa] Tartib et ses partenaires voulaient surtout apporter plus de diversité et rapprocher l’archipel de sa diaspora qui regorge de nombreux talents. Pour espérer devenir le « Nyora de 2023 », les artistes doivent réussir à franchir d’abord la première phase. Pendant celle-ci, il leur sera demandé chacun d’interpréter en studio deux chansons de son choix : locale et étrangère. Seuls six candidats accèderont à la demi-finale. Toutefois, à l’instar des précédentes émissions, le jury repêchera un septième candidat parmi les six éliminés, appelé aussi le choix du public. C’est-à-dire, celui dont la vidéo comptabilisera le plus de vues sur YouTube. En 2022, c’est Shefo Boy Swagga qui avait été élu pour rejoindre le club des demi-finalistes. S’en suivra par la suite le dernier carré du challenge. Deux chansons à jouer en live avec l’appui d’une équipe de choriste et de chorégraphe. Enfin pour la finale, les concurrents doivent jouer trois titres dont un en trio. Ils se produiront sur scène. Pour connaître le successeur de Kueena, il faudra attendre le 7 octobre prochain.
Ce vendredi soir, sur son site à Kawéni, la Laiterie de Mayotte a organisé un événement pour la célébration de ses trente ans. Environ 180 personnes avaient répondu présentes pour marquer l’anniversaire de cette entreprise emblématique de l’île. A la suite d’un accueil aux sons du m’biwi, le directeur, Emmanuel Clerc a déroulé son discours. « A 30 ans, on est responsable, on sait où on veut aller », note-t-il. Après un rapide rappel sur les investissements financiers de l’entreprise, ses évolutions et ses projets, le directeur a remercié les personnes présentes au quotidien et les salariés de l’entreprise. « Je voudraissaluer mon entreprise, notre entreprise connue de toutes et tous à Mayotte, qui nous permet depuis trente ans de grandir ensemble. »
Fayed, dix ans, rentrait du restaurant avec son petit frère et son oncle, quand la voiture a été la cible de tirs de kalachnikov, lundi 21 août, dans le quartier Pissevin, à Mayotte.
La famille du jeune Fayed Halifa nous informe que le petit garçon de 10 ans, tué à Nîmes (Gard), le lundi 21 août, est enterré à Mayotte, ce dimanche après-midi. Ses parents, Madi « Papa Rockey » Halifa et Rahamou Soultoine, précisent que les funérailles auront lieu à Poroani, village de la commune de Chirongui, à 17h, le garçon étant originaire du village. Lundi soir, vers 23h, la voiture dans laquelle se trouvait Fayed, son jeune frère et son oncle a fait l’objet de tirs de kalachnikov dans le quartier Pissevin, à Nîmes. Même si l’adulte, par ailleurs gendarme, a réussi à atteindre le service des urgences de l’hôpital le plus proche, le garçon âgé de dix ans n’a pas survécu. Les trois rentraient d’un restaurant et le véhicule était en train d’être garé quand il a été pris pour cible par des individus. Au cours de son intervention sur les chaînes nationales, Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes, a fait le lien avec un conflit dans ce quartier sur fond de drogues, en précisant toutefois la famille de Fayed était « sans difficultés et absolument pas connue pour être impliquée dans quelques trafics que ce soient ».
« Sont informés de ce décès et avec la gratitude de la famille toute la communauté musulmane et autres de Mayotte, de la Ville de Nîmes, de Marseille, de l’île de La Réunion, des responsables et des fidèles de la mosquée de la Zup Sud à Nîmes, des voisins et riverains de la Galerie Richard-Wagner à Nîmes, des responsables des administrations de Mayotte et des services de l’État de Mayotte et du Gard, du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer », ont écrit, par ailleurs, les parents du petit garçon.
Ce dimanche 27 août, à 17h, enterrement du jeune Fayed au cimetière de Poroani.
Hirachidine Combo, ex-champion du monde de kickboxing -
L’ancien champion du monde de kick-boxing, Hirachidine Combo a écrit une lettre d’encouragement et de motivation à l’attention de la délégation mahoraise qui participe aux Jeux des Iles de l’océan Indien, jusqu’au dimanche 3 septembre.
Ancien champion du monde de kickboxing, Hirachidine Combo a tenu à adresser un message d’encouragement aux sportifs mahorais participant actuellement aux onzièmes Jeux des Iles de l’océan Indien, à Madagascar. Il leur rappelle « qu’ils incarnent l’âme, la détermination et le génie de Mayotte », lui qui aura forcément un œil attentif pour sa discipline qui fait ses débuts aux Jeux. L’ex-footballeur Toifilou Maoulida a également enregistré une vidéo à l’attention des athlètes de l’île aux parfums.
« Chers athlètes de la délégation mahoraise,
Au cœur même des Jeux des Iles de l’océan Indien 2023 à Madagascar, nous vivons un moment crucial de notre périple sportif. Dans cette lettre, empreinte d’un profond honneur et d’une fierté débordante, je souhaite vous rappeler combien vous incarner l’âme, la détermination et le génie de Mayotte.
Des heures d’innombrables efforts, d’entraînement acharné et de dévouement total vous ont conduit à ce sommet ultime de la compétition régionale. Certes, les obstacles paraissent infranchissables, les défis semblent intimidants, mais n’oubliez pas : ce sont ces instants d’incertitude qui forgent l’étoffe de nos plus grands exploits.
Votre présence à Madagascar dépasse largement vos compétences exceptionnelles. Elle reflète votre force mentale inébranlable et votre résilience à toute épreuve. Vous portez sur vos épaules les espoirs et les aspirations d’une île entière, d’une population qui vous soutient sans réserve. Vos performances transcendent bien plus que le sport : elles incarnent l’unité, la diversité et l’identité propre à Mayotte.
« Ensemble, nous formons une équipe intrépide »
Chaque défi qui se dresse devant vous est une opportunité de rayonner. Vous incarnez l’esprit de Mayotte dans chaque épreuve. Les défis auxquels vous faites face sont autant de chances de prouver que vous êtes des champions, non seulement sur le terrain, mais également dans votre détermination et votre caractère. Vous persévérance est l’étincelle qui embrasera le feu sacré de l’espoir pour notre île.
A chaque pas que vous faites sur ces terrains de compétition, sachez que vous êtes soutenus par des familles, des amis, des fans et tous ceux qui croient en vous. Ensemble, nous formons une équipe intrépide, prête à relever tous les défis et triompher.
Lorsque vous affrontez chaque défi, percevez-le comme une chance de briller. Chaque épreuve est une toile vierge sur laquelle vous peignez votre détermination et votre excellence. Vous êtes prêts. Vous êtes capables. Vous êtes les dignes représentants de Mayotte.
A l’époque militaire, le Mahorais est devenu champion du monde de kickboxing des moins de 67 kg, en 2014.
Chaque instant, chaque saut, chaque coup que vous donnerez sera une déclaration vibrante de notre identité. Laissez la passion et la détermination être les vents qui gonflent vos voiles vers la victoire. Laissez vos exploits parler d’eux-mêmes et inspirez ceux qui vous entourent, sur le terrain comme en dehors.
Puissent vos succès résonner bien au-delà de cette compétition, laissant une empreinte profonde dans les cœurs et les esprits. Ensemble, nous célébrerons chaque triomphe et apprendrons de chaque défi. Que la force de Mayotte vous guide, et que votre étoile brille avec une intensité toujours croissante.
Nous croyons en vous. Nous sommes fiers de vous. Avancez avec audace, et faites des Jeux des Iles de l’océan Indien 2023 une légende qui inspirera les générations à venir.
Avec un soutien inconditionnel et une gratitude profonde. »
Il n’est pas la seule légende sportive mahoraise à afficher son soutien. L’ancien buteur et actuel entraîneur des attaquants du FC Metz, Toifilou Maoulida, a également enregistré un message vidéo pour demander aux sportifs mahorais de « ramener un maximum de médailles ».
Chaque hiver austral, les baleines à bosse quittent les eaux polaires de l’Antarctique pour rejoindre les eaux tropicales afin de se reproduire ou donner naissance à un petit baleineau. Cette année encore, de belles observations ont été réalisés sur notre beau lagon. A l’occasion du projet de coopération régionale entre Ceta’Maore et Globice – Réunion, une conférence est organisée pour mieux connaître ses géants des mers et mieux les protéger, mercredi, à 18h, à la Croisette, le restaurant derrière le marché de Mamoudzou.
Globice présentera notamment les travaux réalisés depuis près de vingt ans à La Réunion sur les baleines à bosse et les cétacés. Tandis que la jeune association mahoraise Ceta’Maore partagera les projets à venir sur l’île pour mieux connaître et protéger le trésor mahorais : les baleines, les dauphins et les dugongs.
Chaque hiver austral, les baleines à bosse quittent les eaux polaires de l’Antarctique pour rejoindre les eaux tropicales afin de se reproduire ou donner naissance à un petit baleineau. Cette année encore, de belles observations ont été réalisés sur notre beau lagon. A l’occasion du projet de coopération régionale entre Ceta’Maore et Globice – Réunion, une conférence est organisée pour mieux connaître ses géants des mers et mieux les protéger, mercredi, à 18h, à la Croisette, le restaurant derrière le marché de Mamoudzou.
Globice présentera notamment les travaux réalisés depuis près de vingt ans à La Réunion sur les baleines à bosse et les cétacés. Tandis que la jeune association mahoraise Ceta’Maore partagera les projets à venir sur l’île pour mieux connaître et protéger le trésor mahorais : les baleines, les dauphins et les dugongs.
L’association Wana-Bout’chou Micro-crèches Mayotte est engagée depuis novembre 2019 afin de construire et de développer un réseau de micro crèches associatives sur Mayotte. « Nous répondons aux besoins en accueil avérés des communes pour un public d’enfants de trois mois jusqu’à la rentrée à l’école maternelle. Grâce au soutien financier et l’accompagnement de nos partenaires : la Préfecture de Mayotte, le Conseil Départemental, la CSSM, la PMI, l’ARS et les Communes, cinq premières micro-crèches vont ouvrir », révèle l’association. Ce projet d’économie sociale participe non seulement au développement de l’économie locale mais aussi à la dynamique du territoire de Mayotte. Chaque micro crèche offre 12 places d’accueil pour les enfants et crée 6 emplois. C’est avec une immense joie que nous vous annonçons l’ouverture de la micro crèche de Pamandzi à l’adresse suivante : 707, rue Zakia Madi, 97615 Pamandzi. L’ouverture de l’établissement s’effectuera le lundi 4 septembre 2023. Les jours et horaires d’ouverture sont les suivants : du lundi au vendredi de 6h30 à 17h30 sans interruption.
Afin de rencontrer les futurs parents, l’association organise une journée de préinscription, le samedi 26 août, dans la micro crèche de Pamandzi. L’accueil des parents se déroulera en deux sessions : une à 11h et une autre à 14h. Ce moment d’échange avec les professionnels de la crèche permettra de présenter le projet pédagogique de l’association qui sera mis en place dans la micro crèche et de visiter nos locaux.
Lors de la première rencontre du tournoi de football des Jeux des Iles de l’océan Indien 2023, les sélections mahoraise et comorienne ont quitté la pelouse du stade Elgeco Plus de Tananarive sur un score nul et vierge (0-0), ce jeudi après-midi. Le match du capitaine Adifane Noussoura (photo) et ses coéquipiers semblait pourtant un peu plus facile sur le papier avec l’absence des joueurs habituels de l’équipe des Comores. En effet, faute de pouvoir faire venir leurs joueurs d’Europe, la délégation voisine de Mayotte a privilégié des footballeurs de son championnat local pour aller en terre malgache. Les Mahorais doivent maintenant se plonger sur la prochaine rencontre, dès samedi, dans un nouveau choc face aux Réunionnais. Tout est ouvert dans ce groupe de trois équipes, puisque deux d’entre elles pourront voir les demi-finales, la semaine prochaine.
En attendant, la délégation mahoraise participera à la cérémonie d’ouverture, ce vendredi, tandis qu’une bonne partie des sportifs mahorais rentreront en compétition, à partir de ce week-end.
De gauche à droite : Gilles Cantal (préfet de l’eau), Ibrahim Aboubacar (directeur du syndicat des eaux des Mayotte), Thierry Suquet (préfet de Mayotte), Olivier Brahic
(directeur de l’ARS Mayotte), Christophe Trollé (directeur adjoint de la Dealm) et Françoise Fournial (directrice de la Société mahoraise des eaux).
Une conférence de presse sur la crise de l’eau à Mayotte a été donnée, ce jeudi 24 août, à la préfecture de Mayotte, à Mamoudzou. L’occasion pour le préfet Thierry Suquet d’annoncer de nouvelles mesures drastiques mises en place dès le lundi 4 septembre, ainsi que de faire le point sur les travaux d’urgence et le prix de l’eau à Mayotte. Résumé des principales informations à retenir.
« La saison des pluies de 2022-2023 a été la plus sèche jamais ressentie à Mayotte », Thierry Suquet.
La situation était déjà difficile pour les Mahorais depuis l’instauration des coupures d’eau, elle va à présent se durcir encore un peu plus. Thierry Suquet (préfet de Mayotte) a réuni ce jeudi matin autour de lui Ibrahim Aboubacar (directeur du syndicat des eaux de Mayotte, ex-Smeam)), Gilles Cantal (préfet en charge de l’eau), Olivier Brahic (directeur de l’Agence régionale de Santé Mayotte), Françoise Fournial (directrice de la Société mahoraise des eaux, SMAE) et Christophe Trollé (directeur adjoint de la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, Dealm). Plusieurs points ont été abordés et de nouvelles mesures entrent en jeu.
Des coupures d’eau de 48h pour la quasi-totalité des habitants
A partir du 4 septembre prochain, l’ensemble de l’île va subir des coupures d’eau de 48 heures consécutives. S’ensuivront 24 heures d’eau disponibles avant qu’elle ne soit à nouveau coupée pour 48 heures et ainsi de suite. Cette mesure ne s’applique pas pour le centre de Mamoudzou, un secteur à fortes activités administratives, Petite-Terre, les zones industrielles de Longoni et Kawéni. Cette partie de l’île subira encore les coupures nocturnes de 16 heures à 8 heures du matin, du lundi au vendredi. En revanche, l’eau sera également coupée dans cette zone le week-end, pendant 36 heures consécutives.
Malgré les efforts, le niveau des réserves toujours inquiétant
D’après le préfet de Mayotte, « le niveau des retenues collinaires n’a jamais été aussi bas à cette période de l’année et l’étiage des cours d’eau intervient avec plusieurs mois d’avance ». Thierry Suquet a expliqué que la consommation d’eau sur Mayotte a diminué de 25% depuis la mise en place des coupures d’eau. Des efforts salués mais qui restent insuffisants pour préserver les réserves sur l’île. La retenue collinaire de Dzoumogné est actuellement à 14% de sa capacité totale, quant à celle de Combani, sa retenue est remplie à 24%.
Des travaux en cours mais insuffisants
D’après le directeur du syndicat des Eaux de Mayotte (ex-Smeam), Ibrahim Aboubacar, « plusieurs travaux sont en cours sur l’île afin de remédier en urgence et sur le long terme à la crise de l’eau ». Parmi ces travaux, l’osmoseur de M’tsangabeach, à Sada, est en cours d’agrandissement et devrait permettre de fournir quotidiennement 1.000 m3 d’eau potable. D’autres investissements sont prévus sur l’ensemble de l’île afin d’augmenter la production d’eau potable qui est habituellement de 40.000 m3 par jour, telle que l’augmentation de production de l’usine de dessalement de Petite-Terre. Quant au projet de rampes d’eau, plus d’informations doivent être apportées à ce sujet dans les jours à venir.
Une qualité de l’eau qui préoccupe
Alors qu’un laboratoire indépendant de Mayotte a alerté sur la présence de bactéries dans l’eau courante la semaine dernière, le directeur de l’Agence régionale de Santé a souhaité nuancer ces affirmations. Olivier Brahic a précisé que « l’eau du robinet est potable si elle est bouillie dans les six heures après une coupure. Au-delà, elle est propre à la consommation ». Mais il a rappelé que le stockage de l’eau dans des cuves individuelles est un problème pour la prolifération des bactéries et qu’il est donc nécessaire d’appliquer les recommandations afin d’éviter tout risque.
Objectif 115.000 gourdes pour les établissements scolaires
Les élèves de Mayotte ont repris le chemin de l’école depuis lundi 21 août. Afin que les 115.000 élèves puissent avoir accès à de l’eau une fois à l’école, le préfet a affirmé qu’une gourde par enfant serait distribuée. Actuellement, seulement 30.000 gourdes ont pu être fournies en priorité dans les écoles subissant des coupures d’eau de 24 heures, trois fois par semaine. Il est demandé aux élèves de les remplir dès qu’ils peuvent. Par ailleurs, des cuves doivent être installées dans l’ensemble des établissements de l’île. Rien que sur Mamoudzou, 17 cuves sont prévues, cinq ont déjà été installées.
Prix de l’eau, des factures à la baisse ?
Nombreux sont les habitants qui remettent en question le prix de leur facture d’eau en période de coupures. Ibrahim Aboubacar a affirmé qu’un débat sur une réduction du montant des factures va être ouvert. « Les factures d’eau comprennent un prix variable et un prix fixe, on va donc voir comment faire pour trouver un équilibre », a déclaré Ibrahim Aboubacar.
Concernant les bouteilles d’eau minérale, le préfet s’est voulu rassurant en précisant que l’importation et le stockage de l’eau ont doublé par rapport à l’année dernière et qu’aucune pénurie d’eau minérale n’est à prévoir. Par contre, alors qu’un nouvel effort est demandé aux Mahorais, l’Etat n’en fera pas de son côté puisque le gel du prix très onéreux (entre cinq et six euros le pack de six bouteilles) décrété le 18 juillet sera maintenu. « Aujourd’hui, les prix sont gelés. C’est déjà un point important », botte en touche Thierry Suquet.
La conférence de presse de ce jeudi au sujet du nouveau calendrier des coupures d’eau (qui sera communiqué dans les jours à venir) a permis de faire le point aussi sur les investissements du syndicat des Eaux de Mayotte. Le directeur général des services, Ibrahima Aboubacar, estime que le contrat de progrès signé en 2022 « se poursuit comme prévu », même si peu de choses seront prêtes avant que la saison sèche se termine.
L’augmentation de la capacité de production de l’usine de Petite-Terre est attendue « fin novembre..
Flash Infos : Où en est l’installation des osmoseurs ?
Ibrahim Aboubacar : Les travaux techniques pour leur installation se sont poursuivis. Il a été fait le choix, par que c’était le plus intéressant, de le mettre dans le sud de Mayotte. C’est le site de M’tsangabeach (N.D.L.R commune de Sada) qui a été sélectionné. On a visé des entreprises qui avaient des osmoseurs disponibles. Parce que pour en avoir dans les délais, il fallait qu’il existe déjà. Nous sommes dans un calendrier de lancement des travaux dès septembre, avec une mise en service de cet osmoseur au tout début 2024.
F.I. : Un seul osmoseur du coup ?
I.A. : Oui, parce que nous avons pu avoir un osmoseur de 1.000 m3 contre deux de 500m3.
F.I. : Un contrat de progrès de 411 millions d’euros a été signé avec l’État en 2022. Qu’est-ce qu’on a fait de tout cet argent ?
I.A. : Le contrat se poursuit comme prévu, il est exécuté et même accéléré. On en voit les opérations sur l’accélération du projet d’usine de dessalement d’Ironi Bé, qui sera accélérée à 10.000 m3 par jour à la fin 2024 à l’achèvement fin 2026. Quand on parle de la sixième campagne de forages entamée, vous verrez les travaux à Coconi, c’est le contrat de progrès. Les financements sont mobilisés, l’emprunt demandé à l’Agence française de développement a été accordé et mobilisé en partie. Mais les programmes d’urgence qui viennent d’être dits, c’est une aide complémentaire (N.D.L.R. trente millions d’euros) de l’État pour répondre à l’urgence.
F.I. : En parlant d’équipements, Jean-François Carenco, l’ex-ministre délégué aux Outre-mer, avait annoncé que les travaux de l’usine de Pamandzi se termineront en « décembre ». C’est toujours le cas ?
I.A. : C’est fin novembre. En principe, il nous est signalé que cette opération se passe normalement. En revanche, il y a à l’appui des travaux complémentaires d’interconnexion en Petite-Terre qui sont eux en cours.
F.I. : Où est-on au sujet des réseaux et des fuites ?
I.A. : Les travaux sur les réseaux, il y en a de très nombreux actuellement. Il y a par exemple des travaux de consolidation qui sont largement en cours. D’autres entre Sada et Chirongui sur la canalisation du sud qui sont achevés à 70%. Vous avez des travaux de renforcement autour du réservoir de Sada en cours également. Spécifiquement, dans le cadre de cette gestion de crise, il y a des renforcements des réseaux de Petite-Terre au niveau de la distribution. Par ailleurs, il y a des travaux de recherches de fuite. Il y a une opération qui vient de s’achever. Il y en a une autre à partir du mois prochain pour nous aider à combattre les fuites.
F.I. : Vous savez quel pourcentage d’eau on perd dans le réseau actuel ?
I.A. : Le rendement actuel en raison de la dégradation issue des coupures se situe autour de 70%. Et donc, on a 30% de pertes.
F.I. : Pourquoi tout ce travail n’a pas été fait avant ? Il n’y a pas eu de sécheresses pendant des années (la dernière était en 2017) et on s’en est bien sortis. Mais on voit qu’aujourd’hui, on a des équipements faits dans l’’urgence qui seront effectifs qu’à partir de la saison des pluies.
I.A. : On fait beaucoup de choses…
F.I. : Exactement. Mais en 2017, la préfecture de Mayotte avait dit : « plus jamais ça ». Et on se retrouve des années plus tard avec les mêmes infrastructures.
I.A. : Avec madame la présidente (N.D.L.R. Aminat Hariti, vice-présidente du syndicat), on est là pour répondre de cette mandature et non pas pour polémiquer sur ce qui s’est passé. Je ne reviendrai pas sur ce qui a été fait il y a cinq, dix ans, etc…
F.I. : Le Grand Cadi de Mayotte a demandé une troisième retenue collinaire dans une lettre. Qu’est-ce que pouvez lui répondre ?
I.A. : C’est un projet qui ne s’est jamais arrêté (N.D.L.R. en réalité si, un accord avec les propriétaires des terrains est tombé à l’eau en 2018). Les négociations confiées à l’Epfam se poursuivent de manière accélérée. Concernant ce qui ne peut pas être acquis à l’amiable, le dossier de DUP (déclaration d’utilité publique, un document qui autorise les expropriations) vient de nous être rendus. Parallèlement, les études techniques et environnementales se poursuivent.
Il n’est pas dans l’urgence impérieuse, parce que c’est un projet sur de dix ans. L’urgence, ce sont les projets accélérables.