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Vingt ans de prison pour celui qui a tué un habitant de Chiconi à coup de parpaing

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Moussa Marssel, la victime âgée de 59 ans, était connu pour sa gentillesse et son esprit de partage, selon l’avocat des parties civiles.

Le deuxième jour de procès en appel devant la cour d’assises de Mayotte d’Eli Aboubacar a eu lieu ce mardi 24 octobre. Celui qui a tué Moussa Marssel à coups de parpaing à Chiconi dans la nuit du 15 au 16 juin 2020 a été condamné à vingt ans de prison pour meurtre.

En début de matinée, c’était au tour des experts psychiatre et psychologue d’être auditionnés devant la cour pour le procès en appel d’Eli Aboubacar (la condamnation à 25 ans en première instance n’était légale), ce mardi. Le psychiatre, qui a examiné l’accusé lors d’un entretien en octobre 2020, a notamment conclu à un trait de caractère compulsif dans la personnalité d’Eli Aboubacar, qui pourrait expliquer en partie l’acharnement de violence dont il a fait preuve à l’encontre de la victime, qu’il a frappée à plusieurs reprises à la tête avec un parpaing de 18,7 kilos. Une compulsivité qui se retrouve dans sa consommation d’alcool. « Quand il commence, il n’arrive pas à s’arrêter », a déclaré l’expert psychiatre. Ce dernier a parlé d’ivresse pathologique, une ivresse qui transporte le prévenu dans un état de fureur. Néanmoins, il avait bien conscience de ses actes au moment de les commettre et ne souffre d’aucune maladie psychiatrique.

« Ce n’est pas la faute de Dieu »

Le psychologue a quant à lui soulevé que l’accusé, de nationalité comorienne, n’aurait pas supporté le rapport de domination induit par les propos que la victime lui aurait proférés. En effet, l’accusé, âgé de 18 ans au moment des faits, a soutenu que Moussa Marssel, un homme de 59 ans qui habitait Chiconi, lui aurait refusé sa bière en lui disant que tous les Comoriens étaient des voleurs. Seulement, Eli Aboubacar a nuancé sa version des faits à plusieurs reprises sur les événements de la nuit du 15 au 16 juin 2020. Si le mobile du crime reste flou, il a reconnu lors de son procès, à travers son traducteur, avoir tué Moussa Marssel gratuitement : « Il ne m’a rien fait ».

Les deux experts ont aussi noté que, bien que l’accusé ait reconnu les faits et exprimé des regrets, ce dernier semble ressentir plus de culpabilité vis-à-vis de Dieu qu’il ne ressent d’empathie vis-à-vis de sa victime. Eli Aboubacar avance d’ailleurs que s’il a fait ce qu’il a fait, c’est parce que Dieu en a voulu ainsi. Un discours qui ne passe pas pour l’avocat des parties civiles, maître Abdel-Lattuf Ibrahim. « Ce n’est pas la faute de Dieu, c’est la faute d’Eli Aboubacar », martèle-t-il lors de sa plaidoirie. Il a également insisté sur l’intention meurtrière et le changement constant de version des faits de l’accusé.

« Il n’a laissé aucune chance à la victime »

L’avocate générale, Louisa Aït Hamou, a souligné, lors de ses réquisitions, que malgré trois années et un premier procès passé depuis la mort de Moussa Marssel, l’accusé continue d’utiliser les mots « accident » et « action que j’ai faite », tout en se cachant derrière Dieu. Elle insiste également sur le fait que le prévenu ne reconnait pas son problème d’alcool et affirme qu’il pourrait recommencer dans la même situation. L’absence de témoins oculaires comme auditifs de l’agression, ainsi que l’absence de traces de défense constatée par l’autopsie lui font conclure que Moussa Marssel a été attaqué par surprise, après avoir été suivi jusqu’à proximité de chez lui depuis le bar où il se trouvait plus tôt par l’accusé, qui voulait lui prendre son alcool. « Il n’a laissé aucune chance à la victime », insiste l’avocate générale en ajoutant le terme de « massacre », mot utilisé par l’accusé lui-même. Pour ces faits, lavocate générale a requis vingt ans de prison, une interdiction définitive du territoire français et de porter une arme pendant quinze ans.

« Les faits sont graves, très graves », a affirmé lavocat de la défense, maître Fathi Rahmani, pour commencer sa plaidoirie. Mais il a souhaité rappeler que son client n’était pas connu de la justice avant cela, ne faisait pas partie d’une bande et s’était rendu puis avait collaboré avec les enquêteurs. « Il n’a pas cherché à se dérober ». Pour expliquer la version des faits changeante, l’avocat a avancé l’état d’ivresse du prévenu. Enfin, il a défendu l’idée que son client n’avait pas l’intention de donner la mort et ne savait pas que la victime était morte au moment où il l’a laissée. Pour étayer cette hypothèse, il a cité les coups post-mortem et le fait qu’Eli Aboubacar ait pris le téléphone de la victime avant de rentrer chez lui et de dormir, au lieu de tenter de fuir directement pour les Comores, chose qu’il a essayée après, avant de finalement se rendre au bout de cinq jours. Il a ainsi demandé que les faits soient requalifiés en « coups et blessures ayant entrainé la mort sans intention de la donner ».

Une demande qui n’a pas été entendue. Après un peu moins de trois heures de délibéré, le jury a condamné Eli Aboubacar à vingt ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire.

Crise de l’eau : Peut-on éviter des coupures d’eau plus importantes ?

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La consommation dépasse toujours les 22.000m3 par jour faisant craindre un nouveau tour de vis du robinet.

Va-t-on vers un calendrier plus restrictif de l’alimentation en eau potable à Mayotte pour le mois de novembre ? Le système des coupures de 54 heures montre ses limites avec 25.500 mètres cubes d’eau utilisés quotidiennement alors qu’il ne faudrait pas dépasser les 22.000 m3 journaliers.

C’est un chiffre qui était particulièrement attendu au regard des derniers changements de rythmes. La préfecture de Mayotte annonce dans son « Cons’eau » hebdomadaire que la consommation est de 25.500m3 pour ce lundi. On le sait, l’île connaît une crise hydrique particulièrement grave. Celle-ci a deux raisons déjà bien connues, une sécheresse particulièrement longue et un manque d’infrastructures pour produire de l’eau potable. Deux problèmes qui se rejoignent et confrontent le territoire mahorais à une dure réalité, préserver un maximum la ressource, quitte à couper le robinet plusieurs fois par semaine. Afin de rationaliser l’utilisation des retenues collinaires, voilà presque un an que le territoire vit au rythme des coupures.

Le comité de suivi de la ressource en eau (CSRE) s’est d’ailleurs fixé un objectif à mesure que la crise s’aggrave, atteindre une consommation de 22.000m3 par jour, alors qu’habituellement, elle est de 43.000m3. Depuis le passage aux 48 heures (d’abord en Grande-Terre), le 4 septembre, il y a bien eu une baisse de consommation. Elle a oscillé autour des 27.000 ou 28.000m3 par jour. Le 11 octobre, les interruptions ont été rallongées avec un retour de l’eau entre 10h et midi, tandis que les coupures interviennent maintenant entre 16h et 18h. Petite-Terre, abonnée jusqu’ici aux coupures nocturnes, est passée au même rythme que sa voisine, le 16 octobre. Résultat, des progrès enregistrés avec une moyenne de 1.600m3 gagnés par jour, soit les 25.500m3 annoncés pour ce lundi.

Quel calendrier ?

Chez nos confrères de Mayotte la 1ère, le président du conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousséni, disait espérer « qu’il n’y aura pas une coupure totale ». En réalité, la production d’eau potable ne dépend pas que des retenues collinaires de Combani (dont le niveau est descendu à 11,1% de ses capacités) ou Dzoumogné (6,5%). Elle repose aussi sur le captage des rivières, les forages et la production encore insuffisante de l’usine de dessalement de Petite-Terre. Les travaux réalisés (nouveaux forages ou captages, recherches de fuites, hausse de la production de l’usine de Pamandzi à 4.700m3 par jour, l’interconnexion Grande-Terre/Petite-Terre) sous la pression du ministre Philippe Vigier doivent en même temps augmenter la production et réduire les fuites sur un réseau fragilisé par les coupures. Toutefois, ils se font petit à petit et l’objectif fixé par le préfet Thierry Suquet de « 20.000m3 par jour » en novembre paraît toujours compliqué à atteindre.

De fait, continuer concilier consommation actuelle et production attendue semble peu probable, surtout avec une saison des pluies qui n’est pas encore là (celle-ci pourrait augmenter le débit des rivières où l’eau est captée). Mayotte risque d’être soumise à un nouveau tour de vis. Est-ce que ce sera pour la rentrée attendue ce lundi prochain ? Et surtout quel rythme de coupures pourrait être adopté sachant qu’une alimentation réduite à 30 heures par semaine (3×10 ? 2×15 ?) avait été rapidement évoqué au CSRE du 27 septembre ?

La réponse pourrait être donnée les jours à venir. Mais si le ministre chargé des Outre-mer avait promis un mois d’octobre « compliqué », le mois de novembre devrait l’être encore plus.

Mort de Fayed : un des suspects meurt dans un accident

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police Mayotte
Une femme âgée de 60 ans est décédée après un choc avec un véhicule, il s'agirait d'un accident selon les premiers éléments de l'enquête.

Le Midi Libre a annoncé, le 5 octobre, que deux jeunes hommes originaires de Marseille sont décédés dans un accident de la route à Nîmes, à la fin du mois de septembre. L’un d’eux serait lié à la mort du jeune Fayed, le soir du 21 août. Le Mahorais de dix ans s’était retrouvé au milieu d’une fusillade à Pissevin, quartier nîmois où vit la famille du gamin de Poroani. Porté par son oncle à l’hôpital, il n’avait pas survécu. « L’enquête, confiée à la juridiction interrégionale de Marseille (Jirs), chargée des plus importants dossiers de criminalité organisée du Sud-Est, s’était concentrée sur des individus cagoulés aperçus dans une Mégane grise », explique le quotidien local. « Sur des munitions prélevées sur la scène de tir du 21 août au soir, on aurait retrouvé un ADN similaire à celui d’un des jeunes hommes morts route d’Avignon », poursuit le journal, qui lie la fusillade à la guerre que se livrent gangs locaux et marseillais pour ce quartier qui sert de plateforme au trafic de drogues.

Bandrélé agit en faveur de l’environnement

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Les journées des 21 et 22 octobres étaient consacrées à « Agir en faveur de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique », à Nyambadao, organisées par l’association École de la Joie, en partenariat avec la mairie de Bandrélé, la communauté de communes du Sud et la Fédération mahoraise des associations environnementales. Ce samedi 21 octobre, a été organisé un séminaire sur la place publique de Nyambado ayant pour objectif de sensibiliser la population la nécessité de stopper la déforestation, la protection de la faune et de la flore, mener des actions de plantation des arbres, des mangroves, organiser des actions de nettoyage des places publiques, des plages. Au total, 400 personnes y ont participé. Le dimanche, s’en est suivie une journée de nettoyage des 3 rivières et des places publiques de Nyambadao. Environ 200 personnes y ont participé, dont 150 jeunes. Ce sont 285 sacs qui ont été ramassés, dont 85 transparents et 200 noirs.

Crise de l’eau : le conseil départemental reçu par Marc Fesneau

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Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a reçu une délégation d’élus mahorais, le jeudi 19 octobre, à Paris. Le président du conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousseni, la conseillère départementale, Maymounati Moussa Ahamadi, le sénateur Thani Mohamed Soilihi ont ainsi participé à cette rencontre dont le thème était la sécheresse qui touche actuellement le territoire mahorais. Les agriculteurs réclament que la calamité agricole soit reconnue, le manque d’eau ayant fortement pénalisé leurs cultures. Suivant ce dossier de près, le Mahorais Ange Dusom, président de l’Outremer au syndicat des Jeunes agriculteurs, était là aussi.

« Avec Ben Issa Ousseni, président du conseil départemental de Mayotte, nous avons pu échanger sur les sujets agricoles et alimentaires ainsi que sur les défis collectifs à relever pour renforcer la résilience de ce beau territoire », a indiqué le ministre, au sortir de la réunion.

Crise de l’eau 2 : Pas d’alerte sur la qualité cette semaine

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Dans son dernier bulletin hebdomadaire, l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte indique qu’aucune alerte n’a été émise sur les 28 prélèvements (6 en sortie de traitement et 22 sur la distribution) réalisés sur la période du 16 au 22 octobre. La semaine précédente, les 51 prélèvements avaient révélé trois contaminations microbiologiques faibles et surtout deux alertes pour des entérocoques dans le sud de Mayotte, à Choungui. La première a été déclenchée le 11 octobre, elle s’est confirmée deux jours plus tard. Les villages de Bouéni, Chirongui, Mtsamoudou, Bambo-Ouest, Bambo-Est, Mbouanatsa, Mzouazia, Moinatrindri, Hagnoundrou village, Majimeouni village, Tsimkoura, Kani Bé, KaniKeli, Ngouja et Choungui avaient été placés en vigilance et la population invitée à bouillir l’eau. L’alerte a été finalement levée, le jeudi 19 octobre.

Crise de l’eau 3 : la distribution de bouteilles modifiée à Kawéni

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En raison du 1er novembre qui est un jour férié, la Ville de Mamoudzou et son centre communal d’action sociale (CCAS) anticipent en programmant une double distribution de bouteilles d’eau, ce mercredi 25 octobre, à Kawéni« Les quantités distribuées aux ayants droit le mercredi 25 octobre à Kawéni correspondront à la quantité distribuée pour deux semaines afin de palier à l’absence de distribution le jour férié du mercredi 1er novembre 2023 », prévient la municipalité.

Ce samedi, rendez-vous au marché agricole et d’artisanat à Kani-Kéli

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La Communauté de communes du Sud et les communes de Bandrélé, Bouéni, Chirongui, et Kani-Kéli, organisent le Marché Agricole et d’Artisanat du Sud. Dans une démarche de valorisation des producteurs et artisans du territoire, les collectivités du Sud organisent des marchés évènementiels. Ces marchés sont organisés de manière collaborative, avec l’intercommunalité et les communes, et grâce aux exposants du Sud. Le prochain marché Agricole et d’Artisanat du Sud se déroulera le samedi 28 octobre à KaniKéli, devant l’école primaire la Rose, de 8h à 13h. Comme à chaque marché, il sera possible de trouver de nombreux exposants et produits locaux : fruits, légumes, plantes, sel et épices… des produits d’artisanat : décoration, ustensiles de cuisine, broderies… et des produits de restauration traditionnelle : plats, jus, gâteaux, achards. Il y aura également le Bibliobus de la commune et des structures gonflables pour les enfants. Il sera suivi des marchés, le samedi 25 novembre à Bouéni – Majiméouni et les 22,23,24 décembre à Chirongui Mramadoudou.

Le samedi 28 octobre, c’est cinéma en plein air à Kawéni

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L’association Kawéni en Action a pour objectifs la valorisation et la protection de biens publics de Kawéni ainsi que l’entretien du parc et la lutte contre la délinquance juvénile. Ce samedi 28 octobre, est organisée l’inauguration du cinéma en plein air au Parc SPPM de Kawéni, à Mamoudzou. Le but de cet événement est de promouvoir et officialiser l’une des actions menées depuis l’an passé. De 9h à 17h, les associations du village proposeront des animations, avec du baby-foot, du tennis de table ou encore des activités culturelles et danses traditionnelles. A 18h, aura lieu une projection de cinéma en plein air d’une vidéo des Journées européennes du patrimoine, suivi du films « Avatar 2 ».

Finale du concours d’éloquence Tamasha à M’tsangadoua

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En collaboration avec le CCEEM, la Communauté de communes de Petite-Terre, la Communauté de communes du centre-ouest, la Communauté de communes du Sud de Mayotte et la Communauté d’agglomération Dembéni Mamoudzou, la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte organise la finale du concours d’éloquence Tamasha, le samedi 28 octobre, au Lycée de la Cité du Nord à Mtsangadoua, Acoua.

Les finalistes des 5 territoires communautaires s’exprimeront en shimaoré et en kibushi sur la thématique du « voyage ». En kibushi : « Mandeha Mahita, Fileizana Mampidzoru » et en shimaoré : « Matembezi Ubua Matso, Misafara usomedza ». Tamasha est le premier concours d’éloquence dédié à la valorisation du patrimoine linguistique de Mayotte qui a pour vocation de promouvoir les langues maternelles, favoriser l’enseignement et la transmission du patrimoine immatériel et favoriser les liens intergénérationnels.

Les diplômés en animation, jeunesse et sport ont reçu leur diplôme

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Ce vendredi 20 octobre, s’est tenue à l’hémicycle Younoussa Bamana, la cérémonie de remise des diplômes de formation professionnelle en animation, jeunesse et sport. L’événement, organisé par le centre de formation MIFAC, porte sur les diplômes DEJEPS-Animation Socioéconomique ou Culturelle / Développement des Projets Territoires et Réseaux (diplome d’État de niveau 5). Il concerne également les premiers apprentis diplômés en CPJEPS-Animateur d’activités de Vie Quotidienne (diplôme d’État de niveau 2). Ces diplômes attestent de l’acquisition d’une qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle de coordination et d’encadrement à finalité éducative, dans les domaines d’activités physiques, sportives, socio-éducatives ou culturelles. Le conseil départemental, qui soutient cette initiative, a investi 121.800 euros sur les douze parcours présentés.

Célébration de la journée mondiale du patrimoine audiovisuel

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Le vendredi 27 et samedi 28 octobre, les archives départementales de Mayotte organisent un événement dans le cadre de la journée mondiale du patrimoine audiovisuel. Dans ce cadre, les archives seront ouvertes de 8h à 14h, le 27 octobre et de 9h à 12h, le lendemain.

La tension monte au stade de Cavani devenu camp de migrants

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Le camp de fortune des migrants africains ne cesse de s'agrandir jour après jour dans le stade de Cavani malgré des relations tendues avec le voisinage.

Un camp de fortune a vu le jour sur le site du stade de Cavani, dont les travaux sont toujours en cours (voir encadré). Une population originaire plutôt des Grands lacs s’y est installée dans des conditions précaires, au grand dam des riverains avec qui les relations sont parfois hostiles. 

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

L’auteur présumé d’un meurtre à coup de parpaing de nouveau jugé

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A Chiconi, dans la nuit du 15 au 16 juin 2020, l’accusé de 18 ans à l’époque aurait frappé Moussa Marssel avec un morceau de béton de 19 kilogrammes. Alors qu’il a été condamné à 25 ans en première instance, la peine s’est avérée illégale, nécessitant un nouveau passage devant la cour d’assises de Mayotte, ces lundi et mardi.

La violence du meurtre de Moussa Marssel, un retraité de 59 ans, avait choqué le village de Chiconi et le quartier d’Ourini où il vit. Qui pouvait en vouloir à cet homme décrit comme « gentil » par son voisin ? La victime était un client habituel d’une épicerie du village. Il y passait des heures en compagnie d’autres riverains. Il avait quitté ivre l’établissement vers 22h30, le soir du 15 juin 2020. Sur son retour, il avait croisé la route de l’accusé, un Comorien de 18 ans, arrivé à Mayotte trois ans avant, pour y exercer la profession de manœuvre. Hébergé dans la famille de sa mère, celui-ci était également ivre, ce soir-là. Selon lui, il aurait demandé une cigarette à la victime. Le cinquantenaire aurait alors refusé et tenu des propos injurieux sur les Comoriens. Une bagarre aurait suivi et le jeune homme s’est emparé d’un parpaing de 18,7 kilogrammes pour l’écraser à plusieurs reprises sur la tête.

« J’ai tué quelqu’un »

Celui qui est assis sur le banc des accusés, ce lundi, s’était rendu au bout de quelques jours. En effet, les rumeurs l’impliquant ont entraîné des menaces sur sa famille. Alors qu’il souhaitait quitter le territoire en kwassa, il a été convaincu par son oncle de se rendre aux gendarmes de la brigade de Pamandzi. « Il s’est présenté en disant : « J’ai tué quelqu’un » », se rappelle le directeur d’enquête. Tête parfois baissée, l’accusé suit les débats avec attention. Le jour du premier procès d’assises, le 22 novembre 2022, le Parquet avait fait appel de la décision, puisque la condamnation en première instance (25 ans de prison) est illégale. Pour ce meurtre, il encourrait la perpétuité, trente ou vingt ans, pas une peine entre les deux. De son côté, le jeune homme a également fait appel. Ces lundi et mardi, c’est toujours le mobile qui est à déterminer, l’intéressé ayant toujours reconnu son geste. Est-ce que les mots ont provoqué la colère du jeune homme ? Est-ce un crime crapuleux, sachant que de l’alcool et le téléphone portable ont été subtilisés ?

Peu de témoins ont accepté de venir témoigner à l’audience, ce lundi matin, seul le voisin a rappelé les circonstances dans lesquelles il a trouvé le corps. Vers cinq heures du matin, cet agent des services techniques avait trouvé son voisin étendu, le crâne ouvert, au milieu du chemin, tandis qu’il se rendait à son travail. Il l’avait tout de suite reconnu aux habits qu’il portait la veille. Il avait aussi constaté la présence du parpaing ensanglanté. Selon la médecin légiste, qui intervenait en visioconférence depuis La Réunion, « il y a plusieurs coups répétés sur la tête et sur le torse ». L’accusé a toujours confirmé qu’il avait utilisé le parpaing à quatre reprises. Il aurait ensuite « piétiné » la victime au niveau du torse.

Après l’examen des faits et de la personnalité de l’accusé, ce lundi, un psychiatre et un psychologue seront entendus, ce mardi. Les réquisitions et les plaidoiries des avocats suivront, avant que la délibération soit connue dans l’après-midi ou la soirée.

Rixes à Sada : un jeune homme de 25 ans condamné

Des affrontements avaient eu lieu dans la commune de Sada, le soir du lundi 16 octobre. Une bande de Dembéni a voulu s’en prendre à des jeunes de Sada, qui ont répliqué. En sous-nombre, c’est la gendarmerie de Sada qui avait dû extraire les premiers agresseurs. « Au cours de cette nuit, plusieurs militaires de la gendarmerie avaient été blessés et de nombreux véhicules dégradés. Au total, ont déposé plainte vingt particuliers (deux pour des violences et un vol, dix-huit pour des dégradations de véhicule), quinze gendarmes (pour les violences subies) et la gendarmerie (pour les dégradations de véhicule) », rappelle le procureur de la République, Yann Le Bris. Les locaux mêmes de la gendarmerie ont été la cible de caillassage.

L’un des participants, âgé de 25 ans, a été jugé, ce lundi, pour violences aggravées et participation à un attroupement armé. Le tribunal correctionnel a prononcé à son encontre une peine de deux ans d’emprisonnement et un maintien en détention. « L’enquête se poursuit pour identifier et interpeller les autres personnes ayant participé à ces violences, dégradations et attroupements », prévient le procureur.

Deux passeurs condamnés à deux ans de prison

La météo favorable à la navigation profite à de nombreux kwassas venus d’Anjouan, ces dernières semaines. C’étaient le cas pour les deux passeurs interceptés au large de Bouéni, le 28 septembre dernier. Leur embarcation contenait 24 personnes en situation irrégulière. Jugés en comparution immédiate, ce lundi après-midi, les deux prévenus, pourtant primo-délinquants, « ont été condamnés à une peine de 24 mois d’emprisonnement et ont été maintenus en détention », annonce le Parquet.

Le défilé « Coiffure en folie » pour montrer qu’il faut oser

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Ce vendredi 27 octobre, les créations de Chebani Anis seront présentées lors de la quatrième édition de l’événement « Coiffure en folie ».

L’événement « Coiffure en folie » fait son retour pour une quatrième édition ce vendredi, au collège de Majicavo-Lamir. Organisé par Chebani Anis, avec l’association Espoir Majicavo, cet événement audacieux permet de montrer les talents présents à Mayotte, « qu’on ne voit pas ». Plus d’une soixantaine de modèles défileront sur le tapis rouge, pour montrer les créations du coiffeur, plus créatives les unes que les autres.

Flash Infos : C’est la 4e édition de l’événement « Coiffure en folie ». Qui organise cet événement et dans quel but ?

Chebani Anis : Je suis le porteur de projet de cet événement, qui est organisé avec l’association Espoir Majicavo. L’événement a pour but de montrer les talents qu’il y a à Mayotte, qu’on ne voit pas. L’objectif est d’aider les jeunes pour qu’ils puissent se donner confiance, car beaucoup de jeunes veulent apprendre dans le monde du défilé. Sur scène, il y a des jeunes, des mamans, des personnes de tout âge. Aussi, on ne choisit pas de taille, ni de physique, c’est pour montrer que peut importe le physique, on peut monter sur scène. C’est aussi pour permettre de leur donner confiance en soi et pour soutenir tout le monde.

F.I. : Qu’est-ce qui attends le public lors de cette soirée ?

C.A. : Au travers de mes coiffures, je veux montrer aux gens qu’on peut réaliser beaucoup de choses. On a plus de 69 modèles qui vont défiler. J’adore les défis, on va y arriver ! Les créations seront accordées avec les tenues. J’ai commencé à réfléchir aux coiffures depuis le mois de mai. Le but des coiffures, est de montrer qu’il faut oser. Peut importe l’idée qu’on a dans la tête, il faut oser, que ce soit dans la coiffure ou dans un autre métier. Je trouve dommage que des personnes qui ont des idées, mais qui craignent les commentaires des gens, de ce qu’ils vont dire, ne se lancent pas, car si tu n’oses pas, tu n’iras pas plus loin.

F.I. : Cette année, le défilé a lieu au collège de Majicavo-Lamir, est-ce le cas tous les ans ?

C.A. : L’année dernière, le défilé avait déjà eu lieu là-bas. Donc là, c’est la deuxième fois, mais cette année, ce n’est pas au même endroit dans le collège. L’événement va être magnifique, le rendu donnera l’impression d’être comme sur un grand tapis rouge, que l’on a peint. Cela donnera un lieu qu’on n’a pas l’habitude de voir ici.

F.I. : D’autres animations sont prévues ?

C.A. : Il y aura des surprises et des spectacles que l’on n’a jamais vu à Mayotte. A chaque passage, des animations seront présentées en plus du défilé. Les portes seront ouvertes dès 17h. Nous souhaitons commencer assez tôt, pour que les personnes puissent rentrer pas trop tard.

F.I. : Comment se procurer des places ?

C.A. : Il y a des billets disponibles à Lila Lingerie, à Carrefour et à Beauté Plus, à Mamoudzou. Cette année, nous avons décidé que le billet serait à quinze euros, ça nous aidera à faire face aux dépenses importantes que nous avons pour la préparation.

Joyce Mena « espère convaincre le public mahorais »

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Joyce Mena vient de Tamatave, Madagascar, et souhaite exporter sa musique à Mayotte.

Avec ses titres comme « Tsis Tsis Coz », « Play game » ou encore « Hilefa », l’artiste malgache Joyce Mena compte bien conquérir le public mahorais. La chanteuse revient avec nous sur ses inspirations et sa volonté de faire partie de la scène musicale de Mayotte.

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Le premier album de la chanteuse devrait sortir en 2024.

Flash Infos : Comment a commencé votre aventure musicale ?

Joyce Mena : La musique, ça a toujours été en moi. Ma mère m’a raconté que, quand j’étais petite, je passais mon temps à pleurer, et plaisantait en me disant que, quand un enfant pleure, cela lui permet d’avoir un bon timbre vocal plus tard (elle rit). Quand j’avais 5 ans, elle a découvert que j’avais une voix et à chaque cérémonie familiale, elle me faisait chanter. Ça a commencé comme ça et puis c’est devenu une évidence de plus en plus grande au fur et à mesure que je grandissais. Puis, en 2009, j’ai été découverte par l’artiste Shyn, qui est très connu à Madagascar et fait beaucoup de choses pour la culture. J’étais encore en classe de seconde, et il m’a proposé de travailler avec lui, pour m’encadrer étant donné que j’étais encore petite et avec peu d’expérience. En 2014, on a sorti mon premier single : « Tsis Tsis Coz » et le clip qui va avec. C’est là que ça a décollé. Il y a eu beaucoup de réactions sur Facebook, qui commençait à être populaire chez nous. Je ne m’y attendais vraiment pas, cela a été très rapide. J’ai fait plusieurs festivals et des showcases, mais aussi des grandes scènes, comme au Palais des sports. Tout cela a fait que beaucoup de choses ont changé dans ma vie, j’ai fait une pause de cinq ans dans la musique avant de revenir, grâce notamment au soutien de mes fans.

F. I. : Vous êtes venue pour la première fois en concert à Mayotte au début du mois. Après Madagascar, c’est donc le public mahorais que vous souhaitez conquérir ?

J. M. : En effet, c’était même la première fois que je venais à Mayotte. J’ai chanté au Mahaba, à la Forge et au Bambo. On a eu une grosse partie du public qui était malgache, mais il y avait quelque Mahorais. Ils étaient très accueillants, dans l’ambiance et cela m’a beaucoup touché. J’espère sincèrement convaincre le public mahorais, car d’après ce que j’ai vu, leurs réactions étaient très encourageantes et inspirantes. À part les problèmes que Mayotte rencontre actuellement, c’est une île vraiment magnifique, j’ai vu des paysages magnifiques avec la plage Ngouja par exemple. Mamoudzou est une ville très active, cela me rappelle chez moi, j’ai vraiment beaucoup aimé mon séjour là-bas. J’ai toujours voulu élargir mon champ et ne pas rester qu’à un seul endroit avec ma musique, découvrir d’autres mondes. Mayotte est tout près de chez moi, je me suis dit : « pourquoi pas y faire découvrir ma musique ? ». Quand je suis arrivée, j’ai tout de suite été conquise, et j’ai envie de revenir. Je devais donner plusieurs concerts en cette fin d’année 2023, mais avec la crise de l’eau, ils sont reportés. La prochaine fois qu’on viendra, j’espère en début d’année 2024, on va essayer de proposer quelque chose de plus grand.

F. I. : Quelles sont vos inspirations musicales ?

J. M. : Je suis inspirée par beaucoup d’artistes. En ce moment, je suis en train de réécouter des chansons malgaches, car je pense qu’il est important de représenter d’où on vient. D’habitude, je suis très influencée par les artistes américains, mais avec le temps, j’ai compris que c’est plutôt soi et d’où on vient qui est important, de chercher un équilibre entre tout ça. J’ai un frère guitariste et on compose beaucoup ensemble. La plupart du temps, je me laisse aller pour trouver l’inspiration, qui vient comme ça, sans qu’on s’y attende. L’inspiration me vient souvent quand je fais la vaisselle (elle rit). La dernière fois, j’étais en train de balayer le salon, quand j’ai commencé à lancer des productions sur YouTube.

Je pense que c’est quand on est calme et concentré que l’inspiration vient. En ce moment, j’écris beaucoup sur l’amour à sens unique, mais aussi sur les questions sociales à Madagascar, comme les inégalités. Mon premier album devrait sortir en 2024.

Zily doublement récompensée aux Comores Music Awards

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La cérémonie des Comores Music Awards s’est tenue le samedi 21 octobre, à Savigny-le-Temple, dans le département de Seine-et-Marne. Pour cette troisième édition, et face à des invités venus des quatre coins du monde, Zily a remporté les deux prix des deux catégories où elle était nommée : celui de l’artiste féminine de l’année, et celui de la catégorie Mgodro, qui honore les meilleures performances de ce genre musical traditionnel. « Je suis honorée d’être ici ce soir. C’est ensemble que nous élèverons au plus haut sommet nos musiques. » C’est avec ces quelques mots que Zily, très émue et devant 1.500 personnes, a reçu le premier prix, décrit par les organisateurs de l’évènement Comores Music Awards comme le prix qui récompense l’artiste « qui a su se démarquer par sa voix, son talent et sa présence scénique ».

« Je me souviendrai de cette nuit toute ma vie. Ce sont mes premiers prix, en tant qu’artiste confirmée », dira encore celle qui sortait, il y a un an, son premier EP : « Imani Na Amani ». Après une tournée dans la région de l’océan Indien, où elle est passée par La Réunion, Madagascar, mais aussi Zanzibar, Zily reviendra à Mayotte à l’occasion du festival des musiques urbaines qui se déroulera dans la commune de M’Tsangamouji les 27 et 28 octobre. Elle prépare aussi activement un nouveau projet musical attendu pour courant 2024 et d’autres dates dans l’Hexagone.

Immigration clandestine : quatre kwassas arrêtés en une heure

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Un groupe de kwassas a été interpellé en mer, dans la nuit de jeudi à vendredi, par la police aux frontières. « Ces embarcations fortement motorisées (deux moteurs par embarcation) tentaient de gagner le rivage mahorais avec à leur bord, 96 passagers, et étaient conduites par cinq pilotes. Les 96 passagers ont été placés en rétention administrative en vue d’un éloignement dans la journée vers les Comores, tandis que les cinq passeurs étaient placés en garde à vue pour être présentés ultérieurement à la Justice. Ces kwassas, transportaient outre les passagers, neuf moutons et 500 cartouches de cigarettes de contrebande », détaille la police de Mayotte.

Grand Nord : une réunion publique sur le PLUI, ce mercredi

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La Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte invite ses usagers à participer à la réunion publique, le mercredi 25 octobre, au siège de la collectivité, à Bouyouni, à 16 heures. La réunion publique portera sur la présentation des éléments du projet politique et la pédagogie sur le zonage et le règlement. Retrouvez plus d’informations sur la page Facebook « Communauté d’Agglomération du Grand Nord de Mayotte ».

Philippe Vigier en Guadeloupe après le cyclone Tammy

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Au lendemain du passage du cyclone Tammy, le ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, se rend en Guadeloupe les 23, 24 et 25 octobre. Après une gestion de crise en coordination très étroite avec le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, le ministre délégué souhaite pouvoir échanger sur place avec tous les acteurs mobilisés, élus locaux ainsi que les services de l’État. Il s’entretiendra avec Monsieur Ary Chalus, le président du conseil régional de Guadeloupe. Le ministre délégué rendra aussi visite aux militaires du 33e régiment d’infanterie de marine (RIMA) et du Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA) qui sont mobilisés. Il clôturera le séminaire coorganisé par l’Office de développement de l’économie agricole des départements d’Outre-mer (ODEADOM) et la Chambre d’Agriculture sur le thème « Agricultures ultramarines et changement climatique ». Ce colloque rassemble les acteurs de tous les territoires ultramarins pour dessiner des solutions et donner des perspectives pour affronter les défis du changement climatique.

Le ministre délégué chargé des Outre-mer s’entretiendra avec Monsieur Guy Losbar, président du conseil départemental de Guadeloupe, afin d’échanger sur les conséquences de la tempête et les besoins du territoire. Il se rendra dans la soirée au Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) pour rencontrer et remercier les services mobilisés. Il effectuera une visite de terrain pour constater les conséquences de l’ouragan Tammy aux côtés des élus et des habitants. Philippe Vigier se rendra aussi à l’Usine Beauvallon, à Basse-Terre, pour présenter le plan eau en présence de toutes les parties prenantes et pour échanger sur les conséquences de l’ouragan et des phénomènes météorologiques sur l’approvisionnement en eau. En effet, le territoire traverse une crise de distribution et d’assainissement de l’eau, exacerbée par les phénomènes météorologiques. C’est pourquoi Philippe VIGIER souhaite réunir toutes les parties prenantes après le contrat d’accompagnement signé avec l’État en mars dernier.

Le ministre ira également sur l’île de La Désirade qui a été la plus durement touchée par le cyclone avant de prolonger sa visite en se rendant sur l’île de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes