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Salime M’déré jugé en février pour provocation à la commission d’atteintes à la vie

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Relation sexuelle à 14 ans : une mineure de plus victime des failles de la justice mahoraise

Une simple affaire d’atteinte sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans a fini par prendre de l’ampleur au tribunal correctionnel mercredi dernier. Rappelant que le débat sur le consentement, en particulier des mineurs, est toujours cruellement d’actualité, deux ans après l'adoption de la loi sur les violences sexistes et sexuelles. 

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Rendue ce jeudi en appel devant la chambre d’instruction de La Réunion, la décision de placer les quatre hommes mis en cause dans l’affaire du rapt de Petite-Terre n’est pas sans soulever de questions selon leur avocat. Me Nadjim Ahamada dénonce notamment une violation des droits de la défense et une motivation politique à l’endroit des divers collectifs contre l’insécurité qui affichent un soutien farouche à ses clients.

Le 24 avril 2023, au début de l’opération Wuambushu, le premier vice-président du Département de Mayotte s’était emporté verbalement sur le plateau télévisé de Mayotte La 1ère . En parlant des bandes qui s’attaquaient à la population et aux forces de l’ordre, Salime M’déré avait suggéré qu« il faut peut-être en tuer », avant de présenter ses excuses après l’émission. Des propos dont il devra répondre au tribunal correctionnel de Saint-Denis de La Réunion le 1er février 2024, annonce le Journal de l’île de La Réunion.

La tension était palpable dans les premiers jours de l’opération Wuambushu, des bandes de jeunes s’en prenaient aux automobilistes, aux policiers et gendarmes pourtant en nombre sur l’île. A Tsoundzou 1, des individus en combinaison blanche semaient la terreur, aidés par des caïds locaux. Dans ce contexte, Salime M’déré était intervenu au journal télévisé de Mayotte La 1ère, le 24 avril 2023. Le premier vice-président du conseil départemental de Mayotte s’était alors emporté et avait déclaré à propos des auteurs de faits sur la voie publique : « A un moment donné, il faut peut-être en tuer », ajoutant : « et je pèse mes mots », n’écoutant pas la présentatrice qui condamnait rapidement ces propos. Car c’est cette phrase qui vaut à l’élu d’être poursuivi en correctionnelle pour « incitation à la haine et en raison de leur origine » et pour « provocation à la commission d’atteintes à la vie ». Le Journal de l’île de La Réunion annonce qu’iI devrait être jugé à Saint-Denis de La Réunion en février prochain. « Mes propos – qui sont à la hauteur de ma passion pour cette île – ont dépassé ma pensée et je m’excuse bien volontiers s’ils ont pu heurter », avait réagi l’intéressé sur Facebook, dès le lendemain.

L’affaire délocalisée à La Réunion

Yann Le Bris, procureur de la République, s’est autosaisi dans cette affaire, alors que des associations comme la Ligue des droits de l’Homme ont fait un signalement à la justice. Premier président de la collectivité départementale mahoraise, il sera jugé à La Réunion et pas à Mayotte, par souci « d’impartialité », rapporte le journal réunionnais. Il devra répondre de deux faits, « provocation à la commission d’atteintes volontaires à la vie » et pour « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation ou une race ». La procureure de Saint-Denis, Véronique Denizot, a retenu comme circonstance aggravante que les propos ont été tenus alors qu’il est élu.

La ligue des droits de l’Homme, SOS Racisme et le député de Saint-Denis (La France insoumise) Thomas Porte seront parties civiles à l’audience.

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