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Le coût de l’essence et du gazole diminue

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La nouvelle révision mensuelle des prix maximums des produits pétroliers faite par la préfecture prévoit une diminution des coûts de l’essence et du gazole à compter de ce samedi 1er juin. En raison de la baisse des cours moyens mondiaux des produits pétroliers, le prix du gazole baisse de 9 %, passant de 1,56 euros le litre à 1,51. L’essence perd, elle, six centimes par litre, passant de 1,90 euros le titre à 1,84 (baisse de 7,6 %).

Le prix de la bouteille de gaz de 12 kg baisse également de 50 centimes et s’établit à 24,50 euros. Cette diminution s’explique par la baisse de 6 % du cours du butane et par l’appréciation de l’euro par rapport au dollar.

Ces prix sont applicables jusqu’à la prochaine révision du mois de juillet.

Kick-boxing : Mayotte à la deuxième place du championnat UNSS

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Yasser Boina, Tombo Kael Dermont, Laurentine Razanamnga et Charifoudine Vita Madi, quatre élèves du collège de Bandrélé, étaient les quatre combattants qui ont représenté Mayotte au championnat de France UNSS kick-boxing du 12 au 18 mai, à Soustons (Landes). Accompagnés de Daïdine Ahamada, jeune officiel, « ils ont fait sensation et l’unanimité auprès de tous les autres établissements scolaires », raconte David Chorel, professeur d’EPS et président du Bandrélé boxing-club. En termes de résultats aussi, ils se sont fait remarquer en finissant vice-champions de France UNSS, avant de rejoindre le podium sous une standing ovation. « L’équipe est rentrée fière d’avoir pu faire briller Mayotte au niveau national », confirme leur coach.

Mayotte sera représentée à la Dom-Tom Cup de football en juin

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Mayotte fait partie des douze sélections retenues pour participer à la Dom Tom Cup 2024, informe la délégation de Mayotte à Paris après avoir réalisé un tirage au sort ce vendredi 31 mai. Cette compétition internationale de football fera sa douzième édition les 29 et 30 juin prochains, au complexe sportif Léo Lagrange, à Bonneuil-sur-Marne dans le Val-de-Marne. Elle rassemblera plus de 200 joueurs âgés entre 18 et 22 ans autour de 40 matchs. La Martinique, la Guadeloupe, Madagascar, La Réunion, la Guyane, l’Ile de France, le Mali, l’Inde et le Cap Vert seront notamment de la partie.

Les nuits des forêts, une première à Mayotte

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L’événement des nuits des forêts sont de retour cette année, du vendredi 7 au dimanche 16 juin 2024. Il s’adresse au grand public et concerne plus de 200 forêts partout en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-mer, dont Mayotte, pour la toute première fois. À cette occasion, l’association les nuits des forêts souhaite sensibiliser la société aux enjeux forestiers et promouvoir de nouveaux rapports au vivant, à l’échelle de chaque territoire. Au programme, samedi 8 juin, le groupe d’Etude et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) fera découvrir le lac de Karihani, à Tsingoni, de 8 heures 30 à midi (inscriptions par mail à animation@gepomay.fr). Jeudi 13 juin, c’est une visite pédagogique de la parcelle forestière de la malavoune qui est prévue, avec une conférence interactive à Bouyouni, de 9 heures à midi (inscriptions ici). Samedi 15 juin, de 9 heures à midi, ce sera au tour de la mangrove de la forêt de la baie de Bouéni, à Chirongui, avec l’association mangrove environnement. Plus d’informations sur le site www.nuitsdesforets.com.

Les syndicats pas opposés à la nationalisation par EDF

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Avant le mois de novembre, un rapport du Gouvernement doit être remis au Parlement pour « présenter de manière détaillée l'intérêt de nationaliser la société Électricité de Mayotte ».

La concession du marché de production, transport et gestion de l’électricité à Mayotte attribuée à Électricité de Mayotte en 1993 arrive à son terme en 2027. Une nationalisation de l’outil est actée et le gouvernement a six mois pour présenter un texte à faire valider par le parlement. En interne, les deux syndicats majoritaires FO et CGT soutiennent le Département (voir encadré), l’actuel actionnaire majoritaire, dans sa décision de voir Électricité de France (EDF) prendre le relais à ses conditions. Le point avec Salim Nahouda (CGT-Ma).

« Mon Pouleti » se diversifie à mesure qu’il prend son envol

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La nouvelle gamme « Mon Pouleti », qui comprend des chipolatas et merguez hallal, est déjà disponible dans les rayons de Barakafrais et des supermarchés locaux.

Nouvelle étape dans sa progression, l’apparition de produits de charcuterie hallal renforce la marque « Mon Pouleti » du groupe mahorais Ekwali-AVM. La gamme a été présentée officiellement, ce vendredi matin, sur le site de Kahani.

Contrairement au poulet qui n’arrive qu’à voler que sur quelques mètres, le groupe Ekwali-AVM compte élever son chiffre d’affaires pour ne plus jamais redescendre. Il y a deux mois, la société qui travaille avec une trentaine d’éleveurs locaux a entamé une nouvelle étape de son développement en lançant une toute nouvelle filière, la charcuterie hallal. En effet, dans les rayons de supermarchés et du magasin Barakafrais, à Kahani, les barquettes de chipolatas et de merguez « Mon Pouleti » ont fait leur apparition, rejoignant les poulets entiers, les filets, ailes et autres cuisses habituels. Une nouveauté qui était attendue et même prévue dès la construction du site, avec un atelier de transformation de 230 m2 resté vide quelques années.

La nouvelle filière remplit trois objectifs. Il y a d’abord la nécessité de trouver un débouché pour les morceaux moins appréciés des Mahorais, comme les cuisses. Cela s’appelle « répondre à l’équilibre des morceaux », selon Guillaume Rubin, président-directeur de la société Ekwali-AVM, lors de la présentation de la gamme, ce vendredi matin, sur le site de Kahani. Le second objectif est de « valoriser le savoir-faire local ». Les salariés, qui font tout, de l’abattage au conditionnement, peuvent ainsi s’orienter vers des métiers de bouche en ajoutant la transformation des nouveaux produits à leur savoir-faire. Enfin, il s’agit ici de créer une valeur ajoutée en enrichissant la gamme « Mon Pouleti ». A la saucisserie, s’ajoutent aussi les produits cuits, du jambon de poulet, de la mousse de foie, du saucisson de poulet à l’ail et de la terrine de poulet. « Ce n’est disponible qu’à la coupe », prévient le président du groupe, qui annonce que les knacks de poulet verront bientôt le jour.

Un investissement de quatre millions d’euros

Le montant de la facture pour l’entreprise 100% mahoraise est de quatre millions d’euros, contre huit millions pour le site initial qui a commencé son activité en 2020. La note inclut toutefois la nouvelle machine d’abattage de 700.000 euros qui permet d’atteindre un rendement de 2.000 volailles abattues par heure (contre 800 précédemment). Pour Loïc Breton, le directeur général, la nouvelle activité nécessite 300 à 400 kilogrammes de carcasses par semaine. Lors de la visite du nouvel atelier de transformation tout propre et neuf, il a également précisé « qu’un nouvel investissement d’un million d’euros sera fait cette année pour installer des panneaux photovoltaïques. Cela réduira nos besoins en électricité, surtout avec nos frigos », précise-t-il.

Après deux mois, Guillaume Rubin note « un retour globalement positif », notamment sur la qualité, avec des vendeurs qui souhaiteraient en avoir plus.

Un nouveau site prévu à Longoni

Avec six nouveaux hectares en cours d’acquisition à Longoni, le groupe Ekwali-AVM, qui va atteindre la tonne de carcasses de viande produite en 2025, investit un troisième site après Ironi Bé et Kahani. Avec des travaux qui débuteront « en 2025 », le nouvel investissement aura l’avantage d’être près du port de Longoni d’où le groupe mahorais fait venir « 600 à 700 conteneurs » chaque année pour l’importatiown de matières premières et d’œufs couvés (à destination des éleveurs mahorais). La partie Ekwali, qui comprend la production et distribution de fourniture animale, sera ainsi renforcée, comme elle va l’être prochainement par la prise de participation dans une société malgache pour la production sur 2.000 hectares et le séchage de matières premières (luzerne, maïs, soja). A Longoni, une activité minoterie (fabrication de farine) devrait aussi voir le jour pour les boulangers locaux, tout comme un couvoir afin de diminuer justement l’importation d’œufs à couver.

Les éleveurs ne sont pas en reste. Un vaste plan de modernisation des bâtiments d’élevage est aussi en cours.

Une journée pour les soldats blessés au RSMA

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Dès 8h, ce samedi, neuf équipes en binôme de cross training se sont affrontées lors d’un tournoi comportant différentes épreuves, à l’occasion de la journée au profit des blessés des armés, organisée par le régiment du service militaire adapté (RSMA).

Ce samedi, le régiment du service militaire adapté (RSMA) a organisé une journée sous le signe du sport à l’occasion de la journée au profit des blessés des armées. L’occasion pour civils et militaires de participer à un tournoi de cross-training, et, le soir, à un gala de kick-boxing, le tout parrainé par Benoît Saint-Denis, combattant professionnel français d’art martiaux mixtes (MMA) top 15 à l’UFC, Vianney Sepoerounal, champion du monde K-1 (kick-boxing japonais) et Josue Absalon, champion d’Europe K-1.

 

Mamoudzou continue sa chasse aux carcasses de voitures

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Ces dernières semaines, la municipalité de Mamoudzou nettoie ses rues des véhicules hors d’usage (VHU). C’était encore le cas, ce week-end des samedi 1er et dimanche 2 juin, dans le village de M’tsapéré. La semaine précédente, une opération avait eu lieu dans le quartier Bonovo, dans le même village.

L’abandon d’un véhicule sur la voie publique est interdit. Pour rappel, le propriétaire, s’il est identifié, sera mis en demeure de remettre son véhicule en état de circulation sous dix jours. Passé ce délai, le véhicule peut être mis en fourrière, entraînant des frais supplémentaires pour sa récupération.

Comores : Le mariage à Mayotte d’une Comorienne lesbienne agite toujours le pays voisin

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L’Union des Comores, majoritairement musulmane interdit pour des raisons religieuses et culturelles l’homosexualité et le mariage entre deux personnes de même sexe, poussant les gens de la communauté LGBT qui souhaitent vivre leur amour librement à quitter le pays. Certains trouvent refuge à Mayotte.

Une semaine après la publication sur les réseaux sociaux de sa célébration à Mayotte, le mariage entre une Comorienne et une Réunionnaise continue de susciter une vague d’indignation sur la toile dans le pays voisin. L’information tourne en boucle presque tous les jours sur Facebook surtout, où les messages de condamnation déferlent sans cesse.  Tout cela parce que leur compatriote, Anicha, a brisé un tabou en se mariant ouvertement le 25 mai avec sa compagne, Florence. Elle n’est certes pas la première ressortissante comorienne à le faire, mais la médiatisation de son union, en premier lieu sur la plateforme chinoise Tiktok, serait selon certains à l’origine de cette levée de boucliers. Dans un pays ultra-conservateur comme les Comores, le pas franchi par Anicha, qui réside à Mayotte depuis ses 5 ans ne passe pas. Tout le monde ne parle que de cette histoire qui depuis sa révélation engendre jusqu’à lors un torrent d’insultes et de messages haineux. A majorité musulmane, l’Union est connue pour son conservatisme. Les homosexuels y sont souvent persécutés et reçoivent des messages discriminatoires, surtout ceux qui assument ouvertement leur orientation sexuelle.

En cachette

Néanmoins, ceux qui se cachent (et fondent une famille) y échappent à toute vindicte et peuvent prendre part à tous les rassemblements coutumiers ou religieux, sans être ostracisés. Cela n’a jamais choqué personne. Mais dès que les gens de la communauté LGBT tentent de vivre librement, ils deviennent des cibles. C’est peut-être la raison pour laquelle, la famille et le village d’origine d’Anicha sont cloués au pilori. En effet, malgré les insultes dont il fait l’objet, le couple ne se laisse pas faire et essaie de répondre à ses détracteurs en enchainant les invitations dans les médias s’il le faut. Mais ce courage, les parents d’Anicha ne sont pas capables d’en faire preuve car leur enfant les a déshonorés d’après eux. Sa maman biologique, originaire d’une localité située au nord de la Grande Comore appelée Founga, a pris la parole, vendredi devant un média social. Abattue et en pleurs, le visage à moitié caché par un jellaba, la mère d’Anicha raconte ce qu’elle endure depuis une semaine. « J’étais à la maison quand j’ai vu la vidéo, j’ai arrêté tout ce que je faisais. Je ne discute plus avec elle. Je l’avais eu au téléphone, lorsque je lui ai posé des questions sur ce qui s’est passé elle a raccroché. Depuis, on ne s’est plus parlé », a raconté lors d’une interview, la mère assise aux côtés de son mari. Selon elle, Anicha est arrivée à Mayotte pendant qu’elle y vivait avec ses deux autres enfants, lesquels sont rentrés lorsque leur maman en situation irrégulière a été renvoyée à Anjouan. « Mes proches m’ont envoyé Anicha toute petite. A Mayotte, je l’ai s’inscrite à l’école coranique. Les études, elle les abandonnées au collège. Mais jusqu’à mon retour, je n’avais jamais rien constaté », a expliqué la mère qui se dite prête à ne plus se réconcilier avec sa fille tant qu’elle n’aura pas demandé pardon et quitté sa compagne. Le beau-père, lui, saisit cette occasion pour présenter au nom de la famille leurs excuses à la région, au pays ainsi qu’à toute la communauté musulmane pour le déshonneur causé par leur enfant, estime-t-il. Dénonçant le mariage de sa belle-fille, majeure, ce dernier ne ferme toutefois pas la porte du dialogue. Cette intervention des parents coïncide avec la visite effectuée dans cette localité, vendredi, par une forte communauté d’ulémas et de prédicateurs. La plupart d’entre eux sont des hauts responsables du muftora (plus grande institution religieuse).

Acte « odieux »

C’est le cas du docteur Abdoulhakim Mohamed Chakir, vice-mufti qui a qualifié le mariage d’Anicha de comportement « odieux » qui n’a aucune place ni dans la religion ni au sein de la société. Ayant répondu à cette invitation du vendredi, le secrétaire général de l’association des prédicateurs de Moroni, Mohamed Oussein Dahalani, a expliqué la raison de leur visite. « On est venu manifester notre mécontentement et condamner cette union, et montrer le danger que représentent de tels actes qui on le sait bien vont à l’encontre de l’éducation que cette famille donne à ses enfants », a indiqué le prêcheur, avant d’inviter tout le monde à pousser la réflexion au-delà des vagues de condamnation. Pour rappel, aux Comores les ébats entre deux personnes de même sexe sont considérés comme des « actes sexuels contraires aux mœurs et contre nature ». L’article 300 du nouveau code pénal prévoit pour les coupables, une peine qui va de six mois à deux ans d’emprisonnement, avec une amende de 600 euros.

Le collège de Kwalé confiné après l’agression d’un enseignant à l’extérieur

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Un enseignant a été agressé et le collège de Kwalé confiné lors d’affrontements à Tsoundzou 1, à Mamoudzou, ce vendredi 31 mai. Photo d’archives

Des échauffourées entre des jeunes et les forces de l’ordre à Tsoundzou 1, dans la commune de Mamoudzou, ce vendredi 31 mai, ont entraîné l’agression d’un enseignant et le confinement du collège. Le blessé est depuis sorti des urgences.

Il était dans les alentours de midi, ce vendredi 31 mai, quand des jeunes ont commencé à s’attaquer aux forces de l’ordre présentes sur la route nationale à Tsoundzou 1, dans la commune de Mamoudzou. Un enseignant du collège de Kwalé, qui circulait en scooter à ce moment-là, a été blessé avec une barre de fer au niveau des côtes, visé par un jeune qui avait le visage caché, selon nos informations. Conduit aux urgences, il est finalement ressorti avant 18 heures mais présente toujours des douleurs aux côtes.

Après son agression, les échauffourées se sont rapprochées vers le collège. L’établissement n’aurait pas été visé selon le directeur de cabinet du rectorat de Mayotte, Benjamin Lazard-Peillon, mais « en peine zone de conflit », il a reçu des jets de pierres venant de jeunes, « réfugiés à l’arrière, dans la malavoune ». Ce qui a conduit à confiner les élèves. Dès 15 heures, ceux qui prennent le bus pour rentrer chez eux ont finalement pu partir. Et contrairement à mercredi 22 mai, au même endroit, « aucun bus n’a été visé ou caillassé », signale le directeur. Puis vers 16 heures environ, ce sont les enfants originaires de Tsoundzou qui ont pu sortir à pied.

« Une école doit rester une école »

« On va faire un point ce week-end pour un accueil spécifique lundi et mettre en place une cellule d’écoute pour les élèves et les enseignants », informe le représentant du rectorat. Depuis le droit de retrait exercé en décembre dernier par le personnel pour des faits de violence au sein de l’enceinte, « tous les travaux de sécurisation demandés ont été menés », tels que la réparation des clôtures.

« Mais les questionnements de sécurité perdurent, on ne sera jamais dans un lieu 100 % sécurisé parce que ce n’est pas une prison. Et une école doit rester une école », explique-t-il, renvoyant cependant au fait qu’il s’agit d’un « travail collectif » à mener entre les élus, le conseil départemental, les parents-relais, le rectorat et le collège. Quant à la construction d’un mur qui montrait plus haut et pourrait éviter les cailloux depuis les hauteurs notamment, le long du collège, comme à Kahani ? « Un mur peut protéger à l’intérieur, mais si on ne règle pas la situation de dehors, on sera toujours à l’extérieur d’une certaine façon. On ne peut tout régler uniquement par des travaux de sécurisation. Alors, on le fait en installant des caméras de vidéoprotection par exemple. »

Ce vendredi soir, aucun droit de retrait n’a été annoncé du côté du personnel du collège. Lundi, c’est aux abords du lycée de Sada que des caillassages ont éclaté. Plusieurs individus avaient même tenté de s’y introduire puis avant d’être repoussés par la gendarmerie.

Le coût de l’essence et du gazole diminue

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La nouvelle révision mensuelle des prix maximums des produits pétroliers faite par la préfecture prévoit une diminution des coûts de l’essence et du gazole à compter de ce samedi 1er juin
La nouvelle révision mensuelle des prix maximums des produits pétroliers faite par la préfecture prévoit une diminution des coûts de l’essence et du gazole à compter de ce samedi 1er juin

La nouvelle révision mensuelle des prix maximums des produits pétroliers faite par la préfecture prévoit une diminution des coûts de l’essence et du gazole à compter de ce samedi 1er juin. En raison de la baisse des cours moyens mondiaux des produits pétroliers, le prix du gazole baisse de 9 %, passant de 1,56 euros le litre à 1,51. L’essence perd, elle, six centimes par litre, passant de 1,90 euros le titre à 1,84 (baisse de 7,6 %).

Le prix de la bouteille de gaz de 12 kg baisse également de 50 centimes et s’établit à 24,50 euros. Cette diminution s’explique par la baisse de 6 % du cours du butane et par l’appréciation de l’euro par rapport au dollar.

Ces prix sont applicables jusqu’à la prochaine révision du mois de juillet.

Faits-divers : des interpellations après le saccage de Moinatrindri en mars

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De multiples dégradations de véhicules et même de domiciles avaient eu lieu, le soir du 22 mars, à Moinatrindri, dans la commune de Bouéni. Ce jeudi, la gendarmerie de Mayotte indique que, grâce au groupe de travail « TOP 976 » de la section de recherches de Mamoudzou, deux opérations judiciaires ont eu lieu le 2 avril et ce mercredi. En tout, dix interpellations ont pu être effectuées avec le concours des brigades de M’zouazia et de Sada, et sous la direction du parquet du tribunal judiciaire de Mamoudzou.

Le service communication de la gendarmerie rappelle que « les mis en cause porteurs de barres de fer et de pierres, visages dissimulés pour certains, ont dégradé huit véhicules privés et incendié un engin de chantier dont la valeur d’achat est de 120.000 euros ». Douze victimes ont été recensées.

Pour l’instant, le seul majeur du groupe a été condamné à trois ans d’emprisonnement dont dix-huit mois avec sursis. Quant aux mineurs, ils seront jugés le 20 février 2025.

Spectacle de cirque au pôle culturel de Chirongui mercredi 5 juin

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« Bat Karé Dann Ron » est le nom du spectacle de cirque programmé mercredi 5 juin par le pôle culturel de Chirongui. Créé par le collectif Cirké Craké, il se jouera dès 18 heures 30, en cette fin de saison culturelle. « Un arpenteur céleste, un peu bricoleur, un peu rêveur, se joue de l’espace et du mouvement pour faire partie de l’univers et y laisser sa trace. Avec une farouche volonté d’expansion, il s’aventure, fait des découvertes, des tâches et des erreurs, bricole, invente, pour finalement bâtir – à la main – un nouveau morceau de galaxie », lit-on en amuse-bouche. « Ce spectacle solo mêle jonglage et manipulation d’objets. Il nous embarque dans l’univers poétique de l’artiste, Norbert Naranin, généreux, joueur, unique… ». Spectacle accessible dès 3 ans et sur réservation ici.

Des actions pour la journée mondiale sans tabac ce vendredi

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Comme tous les ans, la journée mondiale sans tabac est célébrée le 31 mai. Elle vise à sensibiliser le public aux dangers du tabagisme et à encourager les fumeurs à arrêter de fumer. Pour cette année 2024, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a choisi comme thème « Protéger les jeunes contre l’ingérence de l’industrie du tabac ». Cette journée « offrira une tribune aux jeunes du monde entier, qui exhortent les gouvernements à les protéger des tactiques de marketing prédatrices de l’industrie du tabac ». Des actions sont organisées par différents acteurs à l’occasion de cette journée, afin de sensibiliser les jeunes aux risques liés au tabagisme et de prévenir les divers modes de consommation. Parmi elles, un stand d’information est mis en place pour les élèves du lycée Younoussa-Bamana, à Mamoudzou. Elle se déroulera, de 8h30 à 11h, avec le centre communal d’action sociale de Mamoudzou (CCAS), tandis qu’un autre atelier pour les jeunes de la maison Mlezi Maore aura lieu à Cavani à la MDA, de 9h à 12h et sera animé par la Popam.

125 cas de choléra à Mayotte

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Plusieurs quartiers ont été identifiés comme des foyers actifs du choléra à Koungou.

Du 23 au 29 mai, Santé publique France a dénombré 21 cas de choléra en plus, portant le nombre total de cas depuis le 18 mars 2024 à 125, dont 121 cas confirmés et 4 cas probables. Parmi ces cas, 106 ont été acquis localement et 19 importés. La semaine dernière, Santé publique France faisait état de 105 cas, et l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte, de 122 ce lundi. Santé publique France a identifié quatre foyers épidémiques, dont trois actifs dans le département. Deux quartiers de Koungou en font partie, avec 71 cas, un quartier de M’tsangamouji, avec 16 cas et un à Passamaïnty, avec 12 cas. Un foyer familial a également été identifié à Cavani, mais sans que le choléra ne circule dans le quartier. Au total, 12 cas graves ayant nécessité des soins de réanimation et 2 décès ont été dénombrés.

Un forum de l’excellence le 7 juin au collège de Doujani

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Le collège Nelson Mandela de Doujani et la circonscription de Mamoudzou centre organisent le Forum de l’excellence (Forex), le vendredi 7 juin, de 8 heures à midi, au collège de Doujani. Des réalisations des élèves sur le thème de l’éducation au développement durable (EDD) seront exposées en cette fin d’année scolaire : maquettes, contes écrits par les élèves, vidéos, pièce de théâtre, etc. 90 enseignants du premier degré et une dizaine d’enseignants de 6ème du collège ont participé à ces « constellations » que sont un programme national de formation, en partenariat avec la coordination académique EDD ainsi que l’IEN en charge du plan mathématiques et des IA-IPR (lettres, sciences physiques). Pour ce faire, le collège s’est lié à Météo France (qui a prêté des pluviomètres) et à un chercheur tout au long de l’année.

L’événement débutera avec des danses et des chants. Jusqu’à 10 heures 30, les parents et élèves pourront visiter les stands des différentes associations invitées telles que Mlézi Maoré, Les naturalistes… S’en suivra un tirage gratuit de tombola. De 10 heures 55 à 11 h 15, un intermède est prévu : des élèves de CE1 de l’école Bacar Chebani présenteront une pièce de théâtre « Amour mon amour », l’école de Bonovo poussera la chansonnette et une enseignante témoignera en vidéo de ce programme sur l’année. Enfin, de 11 heures 15 à midi, une table ronde au sujet de la remobilisation aura lieu en présence du recteur. Un temps d’échange avec les enseignants et les parents présents terminera la matinée.

Carnaval de Mamoudzou : un appel à manifestation d’intérêt lancé

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La Ville de Mamoudzou lance un appel à manifestation d’intérêt « compétences chants et danse » (selon le thème retenu) pour le salon de l’artisanat de la troisième édition du Carnaval de l’identité et de la culture de la ville. Celui-ci se tiendra vendredi 21 et samedi 22 juin pace de la République. « Ce salon permettra aux acteurs spécialisés dans la création ou l’exploitation d’instruments de musique traditionnels ou modernes ainsi qu’aux artisans et spécialistes dans les domaines du chant et de la danse d’être plus visibles à travers l’exposition et la valorisation de leurs créations », décrit la Ville. Pour ce qui est des critères de candidatures : il faut être basé à Mamoudzou (les acteurs des autres communes pourront être exposées dans la limite des places disponibles), disposer d’un Kbis ou être en cours de création de son entreprise spécialisée dans l’artisanat ou l’entreprenariat créatif, ou être membre d’une coopérative spécialisée dans l’artisanat et l’art. Il faut également jouir de la propriété intellectuelle ou des cessions de droit des produits et des modèles à exposer. Entre 20 à 30 exposants seront retenus pour participer au salon.

Le dépôt des candidatures est ouvert jusqu’au 7 juin à 18 heures. À adresser par mail à yt.yasmine@mamoudzou.yt. Plus d’informations au 06 39 69 57 83. Une réunion d’information sera organisée à l’issu des dépôts de demande de participation.

Un tournoi d’échecs à Cavani à partir du 8 juin

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La direction de la culture et de la lecture publique (DCLP) met en place un tournoi d’échecs à la bibliothèque de Cavani, rue Marcel-Henry, à Mamoudzou. Le samedi 8 juin concernera les grands débutants ainsi que les débutants pour une initiation de 9 heures à 11 heures. Mercredi 12 juin, les joueurs confirmés pourront s’entraîner aux mêmes horaires. Et pour finir, samedi 6 juillet sera la date du tournoi. La compétition se déroulera de 8 heures 30 à 14 heures. Le coût de la participation adulte est de dix euros. L’âge minimum est de douze ans. Inscriptions en ligne sur ce lien.

Une vidéo pour comprendre l’histoire géologique de Mayotte

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La préfecture de Mayotte a republié sur YouTube, ce mercredi 29 mai, la vidéo du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) présentant en sept minutes l’histoire géologique de la formation de l’archipel de Mayotte depuis son apparition jusqu’à la découverte en 2018 de Fani Maore, le volcan sous-marin en formation à 50 kilomètres de l’île. Ce film, qui se veut être un outil pédagogique et de vulgarisation de l’histoire de Mayotte, est à retrouver directement sur le site du BRGM.

Loi Mayotte : Les syndicats préfèrent l’alignement des droits plutôt qu’une convergence

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Plusieurs représentants syndicaux ont fait le point, ce jeudi matin, sur le double projet de loi Mayotte. Ils craignent que celui-ci ne prenne pas en compte leur envie « d’alignement des droits ».

Plusieurs syndicats mahorais étaient réunis, ce jeudi matin, pour évoquer le double projet de loi Mayotte promis par le gouvernement. Outre l’élaboration d’un texte commun qui devrait être remis au conseil départemental, ils ont réfléchi à la meilleure manière de peser dans des discussions dont ils ont l’impression d’être « les oubliés ».

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De gauche à droite, Haoussi Boinahedja, secrétaire départemental de la CGT-Mayotte, Saïd Saïd Hachim, représentant CFDT, et Rivo Rakotondravelo, secrétaire du syndicat enseignant SNUI-FSU.

« C’est notre vie qui se joue ici », alarme Haoussi Boinahedja. Le secrétaire départemental de la CGT-Mayotte n’y va pas par quatre chemins, il sait à quel point un projet de loi spécifique à Mayotte est rare. Et qu’il y a un enjeu particulièrement important dans le nouveau texte en préparation avec une convergence sociale tant de fois promise. Enfin, « l’alignement des droits », rappelle Rivo Rakotondravelo, secrétaire du syndicat enseignant SNUI-FSU, qui ne veut plus entendre parler « de convergence, un mot vendu aux élus. Nous, on veut cet alignement ». Avec Saïd Saïd Hachim (CFDT), les trois syndicalistes rappellent ce qui sépare encore Mayotte de la métropole ou des autres départements ultramarins. Smic plus bas (1.767 euros bruts en métropole, 1.335 euros bruts à Mayotte au 1er janvier 2024), écart conséquent des retraites, code du travail qui diffère encore sur certains points. « En 2022, les cotisations liées aux retraites ont représenté près de 108 millions d’euros. La Caisse de sécurité sociale de Mayotte a versé moins de neuf millions d’euros aux retraités, le reste a été envoyé en métropole », cite en exemple le secrétaire de la CGT-Ma.

Souhaitant mettre fin à « une injustice inqualifiable », celui qui représente la CFDT a un mot pour le fonctionnaire poignardé lundi matin à Oungoujou alors « qu’il est à quelques jours de la retraite ». Il annonce qu’à l’issue de la réunion, un texte commun sera élaboré. Orné des logos des syndicats présents, ce dernier a vocation à être transmis aux élus du conseil départemental de Mayotte, tout comme un communiqué de la CGT avait été transmis juste avant la première rencontre entre élus et président de la République à l’Élysée, le vendredi 17 juin.

Un « soutenables » qui ne passe pas

Si les organisations syndicales paraissent inquiètes, c’est aussi en raison du manque de dialogue dont le gouvernement fait preuve avec elles. Dans le document transmis aux élus, le samedi 18 mai, la ministre déléguée aux Outremer avait indiqué qu’une mission interministérielle a débuté en avril, mais les syndicats mahorais n’ont pas été sollicités. En outre, Marie Guévenoux avait souligné qu’il y aurait des propositions sur des scenarii de trajectoire de convergence « qui sont soutenables pour les acteurs économiques ». Une formule qui n’a pas échappé aux syndicalistes qui estime que le gouvernement a déjà choisi son camp et écoute davantage le patronat (qui s’inquiète de payer des nouvelles charges alors que le tissu économique mahorais enchaîne les crises, voir par ailleurs). Il y a bien eu des rencontres avec la ministre par deux fois, mais les échanges ont été limités, regrettent les syndicats. Et alors que les discussions se font actuellement dans les ministères, ils voient bien qu’ils n’ont pas voix au chapitre. « On lui a dit que « si la loi ne correspond pas à ce que nous souhaitions, on la combattra ». Elle n’avait pas aimé », rappelle Haoussi Boinahejda.

Devant l’impossibilité d’agir à Paris, les syndicats comptent donc s’organiser ici et ont déjà commencé à évoquer leur mode opératoire. Outre cette réunion qui « doit permettre à tout le monde d’avoir le même niveau d’information », le mot d’ordre est de communiquer dans chaque entreprise sur l’importance de rester attentif aux mesures de la future loi Mayotte. Des capsules-vidéo devraient voir le jour sur les réseaux sociaux pour expliquer les enjeux.  Au sujet du nouveau document fait en commun, l’une des participantes veut insister auprès des élus lorsqu’il sera remis : « si on n’a pas ça, il faut leur dire que ce n’est pas la peine de revenir ». Sachant que le conseil départemental de Mayotte sera amené à se prononcer au mois de juin, Haoussi Boinahedja laisse entendre qu’ils sont « prêts à bloquer la délibération » s’ils n’obtiennent pas satisfaction. Car la confiance reste fragile, mais si les syndicats estiment que c’est bien le rôle des élus d’aller porter leur voix à Paris. Selon le cégétiste, chacun pourrait ainsi trouver son compte dans la loi qui sera présentée.

« Si les élus obtiennent l’évolution institutionnelle qu’ils demandent, si les collectifs ont des gages sur la sécurité, les fins du droit du sol et du titre de séjour territorialisé, on pourrait se retrouver avec plein de béni-oui-oui », avertit celui qui ne veut pas que les syndicats se retrouvent isolés au cours des prochaines semaines qui s’annoncent décisives.

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes