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Un nouveau « Contrat de ville » en discussion

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

La presse ne sera pas aux premières loges des deux jours de formation sur la politique de la ville qui débutent ce mercredi à Mamoudzou. L’enjeu de ces discussions qui réunissent les acteurs du conseil général, des collectivités locales et des services de l’État est pourtant essentiel pour préparer les acteurs à « construire le développement social urbain de Mayotte », a indiqué Laetitia Delahaies, la directrice de la Politique de la ville de Mayotte.

La loi de programmation du 21 février 2014 pour la ville et la cohésion sociale recentre en effet son champ d’intervention. Le département devra donc s’adapter en définissant une nouvelle « géographie prioritaire » suivant le critère unique calculé sur la base du niveau de revenu médian.

Ce qui suppose de faire le bilan des contrats urbains de cohésion sociale « CUCS » au nombre de dix sur l’île (Mamoudzou, Koungou, Pamandzi, Bandrélé, Chiconi, Mtsamboro, Sada, Tsingoni, Bouéni, Kani). Il devra également s’interroger sur les conditions de la mise en oeuvre de la réforme pour mieux préparer un contrat de ville qui répond aux nouvelles orientations : concentrer les moyens sur les territoires prioritaires, faire participer les habitants « à la réflexion autour des projets de renouvellement urbain » et impliquer l’État et les collectivités territoriales.

Au terme de ces deux journées de formation et d’échanges, les acteurs devraient aboutir à une vision partagée sur les grands axes de la réforme afin de définir un contrat de ville qui traitera des enjeux de cohésion sociale, de renouvellement urbain et de développement économique.
Ce qui suppose de mobiliser l’ensemble des politiques publiques d’éducation, d’emploi, de justice, de sécurité, de transport, de santé afin de lutter efficacement contre les inégalités.

Pour la directrice de la politique de la ville de Mayotte, cette session est la deuxième avant la publication du décret d’application qui devrait ouvrir la voie à la mise en oeuvre de la reforme dès le début 2015.

Pour rappel, lors de sa visite à Mayotte en novembre dernier, Naïma Charaï, présidente de l’ACSé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’Égalité des chances) avait indiqué 225 projets accompagnés par la politique de la ville à Mayotte et annoncé 2 millions d’euros dédiés aux initiatives en faveur de la jeunesse pour l’année 2014. Les Cucs ont permis de financer notamment des actions d’alphabétisation, de soutien scolaire, de formation pour les pêcheurs, de formation d’animateurs socioculturels, la scolarisation et le transport des enfants handicapés, des ateliers éducatifs, des chantiers d’insertion, etc.

KES

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